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 Sorcellerie Incontrolée

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Seizon Karitoriki

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MessageSujet: Re: Sorcellerie Incontrolée   Sorcellerie Incontrolée - Page 2 Icon_minitimeJeu 12 Mar - 19:36

Les premiers rayons du soleil se levaient sur Kabocha même si l'île était entourée de brume empêchant les rayons d'entrer, on arrivait quand même à distinguer le cycle jour/nuit. Au centre du petit village des habitants étaient réunis et discutaient entre eux. À l'étage de l'auberge, dans une petite chambre, Seizon dormait à point fermer sur le plancher, la journée précédente lui avait fait voir toutes les couleurs et son corps fatigué l'avait plongé dans un lourd sommeil. Mary Read s'était levée plus tôt, profitant pour se laver et elle avait également eu le temps de prendre un petit déjeuner au comptoir. Elle avait ouvert la fenêtre et regardait la petite troupe d'habitant paniquée au centre du village. Elle chercha par l'occasion le groupe de Marine mais ce fut chose veine. Il n'y avait pas une trace d'eux dans les environs. Cette situation l’arrangeait, elle pourrait circuler plus librement dans le village sans avoir à se cacher. Elle regarda Seizon et soupira. Mary alla dans la salle de bain, ouvrit fortement l'eau froide afin d'obtenir une température bien glaciale, prit la bassine et la remplit d'eau. Ceci étant fait, elle arriva près de Seizon avec la bassine et jeta le contenu sur ce dernier. Seizon se réveilla illico presto, le cœur battant à vive allure et il respira fortement.

- Debout là-dedans!!!! Tu auras le temps de dormir quand tu seras mort.

- Non mais ça ne va pas la tête! Vous êtes complètement taré de me réveiller comme ça.

- Eh oh! On se calme le petit bébé! Tu veux que je t’entraine non? Alors tu vas devoir te plier à mes conditions. Donc pas de grasse matinée si je suis réveillé avant toi.  Si tu veux que je t’entraine tu vas devoir m'écouter attentivement et ne pas me manquer de respect. Compris?

- Oui Capitaine!

- Ha bah dis donc! Je ne pensais pas que tu irais si vite dans les formalités.

- Bah vous êtes bien une capitaine non? Donc je pense que tout le monde sur votre navire vous appelle ainsi.

- C'est bien vrai. Tu me plais bien mon brave.

- D'ailleurs je me demandais quelque chose, hier vous m’avait vouvoyé et aujourd'hui vous utilisez le tutoiement. Pourquoi ce changement soudain?

- Tu as bien dit que j'étais capitaine non? Donc je parle comme je veux à qui je veux, et vu que tu es temporairement sous mes ordres, je te tutoierais comme je le fais avec mes loustics. Bon ce n'est pas tout mais on a du pain sur la planche, mais avant ça tu vas manger quelque chose, histoire que tu ne tombes pas d'épuisement dans la journée.

Seizon et Mary sortirent de la chambre et la fermèrent à clefs. Ils descendirent au rez-de-chaussée afin de déposer la clef au comptoir. Seizon commanda son petit déjeuner et l'engloutit rapidement, Mary quant à elle sortit une carte de l'île. Elle analysa minutieusement la carte afin de trouver un endroit convenable pour l'entraînement sans être déranger par les Marines ou les habitants de l'île. Au bout de quelques minutes, elle trouva un petit endroit au sud du village qui lui semblait convenable. Elle prit Seizon par le col et l'emmena à l'extérieur de l'auberge.

Ce dernier protesta sur le fait de n'avoir pas fini son petit déjeuner mais Mary ne prêta aucune attention à ses paroles. Les deux énergumènes passèrent le seuil de la porte et virent donc l’attroupement au centre du village. Mary alla demander à un habitant le chemin le plus court pour accéder à la clairière situé au sud du village. Pendant que ce dernier expliqua la direction à suivre, Seizon qui était resté pas trop loin de Mary entendit alors des mots qui lui frappèrent l’esprit : « disparition », « brume », « orange ». Il n’en fallait pas plus pour comprendre de quoi il s’agissait. Il s’approcha donc plus de la petite foule et questionna quelques habitants. Ce qu’il redouta était donc bel et bien arrivé et en plus sous son nez. Des individus avaient disparus sans laisser de trace dans la nuit sous une lueur orangée. Mais ce qu’il n’arrivait pas à comprendre parmi toutes les informations récoltées, était que certains habitants au nord du village avaient aperçu la lueur dans leur petite ruelle mais qu’au même moment des villageois du sud avaient vu cette même lueur à l’entrée du village près de deux Marines. Il n’eut pas le temps de réfléchir plus longtemps que Mary était à ses côtés et lui tira l’oreille afin de protester contre ce dernier.

Ils sortirent donc du village et empruntèrent un petit chemin boisé au sud du village. Pendant leur marche, Mary interrogea Seizon concernant sa venue sur l’île. Il lui expliqua qu’il n’avait pas réellement de destination précise au départ, il vagabondait afin de pouvoir vivre pleinement sa vie. Mary en profita pour le questionner sur sa vie. Nozies prit la parole et continua la discussion. Il raconta ce qu’il avait vécu depuis l’enfance jusqu’à la traque du chef du clan Phénix. Mary était très intriguée et compatissait avec Seizon sur ce qu’il avait enduré et le félicita avec une touche d’ironie sur comment il arrivait à rebondir dans la vie. Nozies posa également à son tour des questions à Mary Read sur sa venue. Elle alla commençait sa discussion lorsqu’ils arrivèrent à la clairière. Elle lui dit qu’elle lui répondrait lorsqu’ils auront fini leur entrainement ce qui agaça Nozies.

Ils déposèrent leurs affaires près d’un arbre. Mary prit juste son épée qu’elle laissa dans son fourreau et ordonna à Seizon de se munir de son arme et d’engager le combat. Ce dernier ne se fit pas attendre, prit Hozukimaru et chargea dans la foulée Mary. Cette dernière n’eut aucun mal à esquiver et lui assaini un coup avec le fourreau. Elle pria Seizon de se lever et lui indiqua qu’il ne fallait pas charger l’adversaire sans avoir préalablement évaluer le niveau de force. Elle demanda à Seizon de lui apporter Hozukimaru afin de pouvoir analyser correctement l’arme. Après l’avoir scruté pendant quelque minute elle le rendit à ce dernier et lui indiqua qu’il avait une arme très compliquée à manipuler. Elle lui dit également que son sansetsukon avait un atout important : il pouvait à la fois se défendre et porter une attaque et dans la foulée exécuter des enchaînements tout en se déplaçant. Elle lui indiqua également qu’avec une bonne vitesse il était très difficile de bloquer le sansetsukon. Seizon lui expliqua qu’il avait trouvé l’arme sur une île déserte et ne savait pas du tout s’en servir correctement au point même de se blesser. Mary précisa également une autre particularité du maniement de cette arme. Ne jamais faire demi-tour en fin de mouvement mais toujours de travailler systématiquement en avançant et en reculant afin d’éviter tout risque de blessure inutile. Elle lui précisa qu’avec cette arme il y avait un seul moyen de se retourner si un adversaire se trouverait dans son dos : assembler son sansetsukon en yari à la fin de son enchaînement afin de surprendre l’adversaire en lui assenant un coup de lame. Seizon ne compris pas trop ce qu’elle voulait dire par là. Mary prit alors l’arme de Seizon et lui dit d’ouvrir grand les yeux et d’être très attentif parce qu’elle allait faire une petite démonstration de comment exécuter cet enchaînement. Seizon s’assit en tailleur et observa la pirate.

Mary déplia le sansetsukon et positionna ses deux jambes. La jambe droite à l’arrière lui servant de point d’appui et la jambe gauche à l’avant lui permettant de se mouvoir. Sa main droite tenait le manche du milieu tandis que sa main gauche tenait le manche gauche laissant ainsi le manche droit avec la lame libre de tout mouvement. Mary Read fit tournoyer ses deux bras devant elle tout en les croisant afin de former un cercle d’une portée d’un mètre. Elle se déplaça d’avant en arrière tout en balançant ses bras de droite à gauche lui permettant d’étendre sa portée sur ses côtés. Elle continua son enchainement en rythme et d’un mouvement rapide elle se retourna. Seizon vit le changement de posture de Mary. Elle avait le dos droit et les jambes fléchit, par contre elle tenait son arme différemment. Elle avait assemblé le sansetsukon en yari. Ses bras étaient tendus droit devant elle, la main gauche tenant le bas de la lance et la main droite le milieu de la lance. Nozies n’en perdit pas une miette et imagina une alternative à cette posture dans le cas où l’adversaire se trouverait vraiment trop près de lui. Mary lui fit voir un autre enchainement mais ce coup-ci en utilisant son arme sous la forme yari. Elle tenait l’arme avec ses deux mains positionnées au centre de celle-ci.

Comme pour le sansetsukon, elle fit tournoyer ses bras de gauche à droite afin de former un cercle devant elle pour se défendre. Suite à ce geste elle plaça ses deux mains en bas du bâton et continua son geste. La particularité de ce geste concerne la portée qui devient donc plus longue permettant ainsi d’attaquer devant soi. Elle poursuivit  de nouveau avec un autre enchainement. Elle mit sa jambe droite devant elle et sa jambe gauche en retrait à l’arrière. Son dos était parfaitement droit, sa main gauche tenait le yari par le bas et la main droite tenait le milieu de l’arme tout en tendant son bras. Elle indiqua à Seizon qu’il devait garder cette posture pour attaquer ou défendre et pour se mouvoir rapidement vers l’avant ou l’arrière. Elle lui demanda de prendre une épée et de venir l’affronter. Seizon s’exécuta et se plaça devant Mary. Elle lui ordonna de l’attaquer sans retenir son coup. Seizon fit un petit sourire et s’avança vers Mary. Il n’eut pas le temps de cligner des yeux que Mary s’élança à son encontre. Elle ramena sa main droite près de son épaule gauche tenant ainsi Hozukimaru à la verticale et l’abattit violement vers le bas, faisant ainsi tomber l’épée de Seizon sur le sol et déstabilisant ce dernier. Il releva la tête et vit la lame d’Hozukimaru entre ses deux yeux. Mary fit un petit sourire et recula. Elle sortit un chiffon de sa poche et se frotta le front pour enlever les gouttes sueurs qui s’était accumulées avec l’exercice. Elle rendit l’arme à Seizon et s’exprima :

- J’espère que tu as bien observé parce que je ne le ferais pas une seconde fois. Ça fait tellement longtemps que je n’ai pas retouché à ce style de combat. Il n’y a pas à dire je préfère les épées et les pistolets. Plus rapide et moins fatiguant à utiliser.

- J’ai juste une question. Où avez-vous  apprit tout ça ?

- Durant mon adolescence, sur mon île natale. Il y avait plein de dojo et j’avais eu la chance d’être entraînée par l’ancien maître suprême de l’île. J’étais vraiment douée à l’époque mais malheureusement maître Bruce Lee est mort d’une balle en plein cœur. Comme quoi les arts martiaux ne font pas tout. J’ai arrêté de m’entraîner suite à sa mort et je me suis focalisé sur les armes rapides.

- En tout cas vous n’avez vraiment pas perdu votre maîtrise avec le temps.

- J’ai perdu juste une chose : la vitesse. Comme je te l’ai dit plutôt, si tu arrives à être vraiment rapide dans tes enchaînements, tu pourrais vraiment devenir redoutable face à tes adversaires. Bon maintenant trêve de bavardage. Le soleil a fini de se réveiller depuis une bonne demi-heure. Tu as jusqu’au coucher de ce dernier pour parvenir à maîtriser ce que je t’ai fait voir. D’ici là interdiction de boire et de manger. Tu travailleras énormément sur le physique et le mental en même temps. C’est une méthode hideuse mais radicale. Sur ce je vais me poser près de nos affaires et te surveiller. Et attention à toi si tu fais le moindre faux mouvement.


Mary retourna donc près de l’arbre où étaient entreposées leurs affaires, s’assit et observa Seizon. Ce dernier ferma les yeux et se remémora les enchainements et les maniements de l’arme. Il parla vite fait avec Nozies sur le fait d’avoir récupérer une arme très intéressante mais vraiment compliquer à manier à  la fois. Ils se promirent de s’acharner sur l’entraînement et de se soutenir mutuellement afin de ne pas envisager l’échec de cet entraînement. Seizon décida de s’entraîner avec le sansetsukon, l’arme auquel il avait vraiment des difficultés à manier et lui permettre surtout de ne plus subir des dommages inutilement. Il prit donc l’arme dans ses mains et les plaça comme Mary l’avait positionnée. Au moment où il commença à faire des mouvements avec ses bras, une détonation se fit entendre et Seizon s’écroula sur le sol en tenant sa jambe droite. Il regarda Mary et vit que cette dernière pointait un pistolet encore fumant dans sa direction. Elle lui indiqua qu’à chaque erreur qu’il ferait, une balle irait se loger dans le membre qui ne serait pas bien positionné. Il lui rétorqua qu’elle était folle et elle tira une autre balle dans sa jambe gauche ce coup-ci. Seizon se tordit à terre et vit avec stupéfaction que ses blessures ne saignaient pas. Mary rigola et lui indiqua qu’il avait reçu des balles à blanc qu’elle avait confectionnées. Elle lui dit également qu’aucune blessure apparaîtra, mais si elle devait continuer à tirer ses balles au même endroit toute la journée, elle ne serait pas fautive si les blessures viendrait à s’aggraver. Elle pria Seizon de reprendre son entraînement. Il ne se fit pas attendre, tout en marmonnant des insultes à l’encontre de la pirate, il plaça correctement ses deux jambes et continua ses manœuvres.

Les heures passèrent laissant le temps au soleil de se placer à son plus haut point culminant de la journée. Seizon souffrait de cet entraînement, il avait la gorge sèche et l’estomac vide. Son corps également était fatigué par les blessures par balle qu’il recevait de Mary. Cette dernière, en profitait pour boire et manger tout en observant son apprenti se plaindre. Il avait réussi à maîtriser un peu le Yari mais concernant le Sansetsukon c’était le point mort. En plus des bleues due aux balles, il avait également des blessures causées par la lame d’Hozukimaru. Il n’arrivait pas à exécuter correctement les mouvements circulaires et la lame en profitait pour le blesser. Mais Seizon n’en démordit pas et avec le soutien moral de Nozies, il s’acharna sur l’entraînement. Il se promit de finir cet entraînement dans les deux jours mais au moins de réussir à maîtriser correctement l’un des styles de son arme. Le soleil sentant la fatigue arriver se coucha lentement laissant place au réveil de sa consœur. Mary s’était absentée une petite heure mais laissa son compagnon Jaco surveiller Seizon. Elle avait prévenu son apprenti que s’il se reposerait une seule seconde, elle n’hésiterait pas à utiliser de vraie munition à son retour. Seizon ne broncha pas et continua son entraînement. Il avait pratiquement atteint la maîtrise de son yari, mais peinait toujours sur l’apprentissage de son sansetsukon. Il n’en démordait pas et s’acharna sur ce dernier. La seule évolution fut les blessures qui étaient moins apparente sur son corps malgré le sang présent mélangé à la sueur abondante. La lune éclaira timidement la clairière, et Mary Read revint au bout d’une heure avec deux sacs bien remplit. L’un était remplit de morceaux de bois et l’autre contenait des vivres et de quoi coucher. Elle vint vers Seizon afin de constater ses progrès. Après quelques démonstrations sa satisfaction était mitigée, elle était contente qu’il parvienne à maîtriser son yari mais n’était pas fier de lui concernant son sansetsukon. Elle lui tapa sur l’épaule et Seizon tomba sur les genoux dû à la fatigue accumulée depuis le matin. Elle lui ordonna d’arrêter son entraînement. La pirate lui donna une serviette et lui indiqua la direction d’un petit lac proche de la clairière afin qu’il se lave. Seizon la remercia et parti en direction du lac. Mary quant à elle disposa un petit tas de bois et alluma un feu. Elle disposa deux pied de support en métal à l’extrémité du feu, mis un gibier sur un tournebroche et posa cette dernière sur les supports. Au bout d’une vingtaine minute, Seizon arriva près de Mary et s’installa près du feu.

- Merci de m’avoir accordé un temps de repos. Même si l’eau était glaciale, ça m’a réveillé sur le champ et j’ai pu enlever tout le sang que j’avais sur moi.

Mary examina son corps remplit d’entaille et enchaina :

- En tout cas il faut qu’on fasse quelque chose pour le sansetsukon. Regarde-moi un peu les blessures que ça t’inflige. Tu as vraiment des difficultés et…

- Ne vous en faîtes pas pour ça Capitaine, coupa Seizon. J’ai trouvé la solution à ce problème.



Dernière édition par Seizon Karitoriki le Jeu 1 Oct - 13:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Sorcellerie Incontrolée   Sorcellerie Incontrolée - Page 2 Icon_minitimeJeu 19 Mar - 16:47

- Comment ça tu as trouvé une solution ? Il t’a juste suffit de te laver et hop ! tu as trouvé la solution ?

- Oui c’est ça !

- Et bien je pense que je devrais aller me laver plus souvent à chaque fois qu’un problème se pose. Mais dis-moi c’est quoi cette solution ?

Seizon fit un signe négatif avec son index et reprit.

- Je ne vous dirais rien ! Ce sera la surprise de demain. Bon le gros problème c’est que je ne vais pas pouvoir dormir cette nuit.

- Parce que tu comptes t’entraîner aussi cette nuit ?

- Evidemment ! Je me suis fixé deux jours pour maîtriser mon arme et si je commence à perdre des heures de sommeil ça ne le fera pas du tout.  

- Soit ! Après tout tu fais ce que tu veux mais si tu crèves de fatigue ne compte pas sur moi pour t’aider. Mais avant que tu reprennes quoi que ce soit il serait préférable que tu reprennes des forces, je suis assez satisfaite de ton entraînement pour le moment. Donc tu as mérité une pause déjeuner.

- Merci Capitaine !

Seizon prit place près du feu prenant par la même occasion la broche contenant la viande fumante. Il avait tellement faim qu’il n’en fit qu’une bouchée ne prenant même pas le temps de déguster l’onctueuse saveur que procurer le gibier rôti. Il engloutit tellement vite la viande qu’un morceau se coinça dans sa gorge le faisant suffoquer. Mary Read lui tendit une gourde d’eau tout en se moquant ouvertement de ce dernier. Après avoir débloqué son œsophage, Nozies prit la parole :

-  Dîtes moi vu qu’on est là à manger tranquillement, je me posais quelques questions. Pourquoi fuyiez-vous la Marine comme ça ? Et surtout pourquoi le Gouvernement Mondial vous a octroyé une prime importante sur votre tête ?

- J’allais te répondre « qu’est-ce que ça peut te foutre ? » mais je me souviens que je t’ai questionné sur ton passé ce matin donc il est normale pour moi de te répondre. Alors alors par quoi  vais-je commencer. Cela va faire une petite dizaine d’année que j’ai pris la mer, j’ai toujours voulu découvrir d’autres horizons et ne pas moisir sur mon île natale de North Blue. Non mais franchement qui voudrait s’encroûter à vie sur un ilot de terre. Non merci ce n’est pas pour moi, j’ai assez donné durant mon enfance. Mes parents n’étaient pas très ravi lorsque le jour de mes dix-huit ans je leur ai annoncé mon départ. Enfin en même temps ça je l’imagine, parce que j’ai pris mes affaires en pleine nuit et je suis parti avec un ami qui devint par la suite mon bras droit sur mon navire. J’avais laissé un mot en écrivant : « A la revoyure les vieux ». Depuis ce temps-là je pense qu’ils ont dû arrêter de prier le Seigneur pour mon retour.

Mary Read s’approcha du feu et remit quelques morceaux de bois près des braises afin de prolonger le petit feu, puis elle s’assit et reprit son récit.

- Durant ses dix années avec mon bras droit, nous avons parcouru les mers afin de recruter une cinquantaine de personne pour ainsi former l’équipage des Rackhams. Quand j’étais petite, je lisais souvent des contes de pirate et j’aimais beaucoup relire cent fois le conte de Rackham. Donc pour rendre hommage au personnage j’ai attribué son nom à mon nom d’équipage. Et je dois te dire que beaucoup de mes compagnons connaissaient également ce conte donc ils étaient fier de faire partie de cet équipage.
Concernant la prime, elle m’a été attribuée il n’y a même pas trois mois. Jusque-là avec notre équipage on ne faisait rien de bien méchant : on pillait les plus riches et les marchands, on défiait la Marine en les provoquant lorsqu’on n’avait rien d’autres à faire mais surtout pour garder la forme, comme ça dans la foulée on allait dévaliser d’autres navires pirates. On a parcouru les quatre blues en essayant de s’arrêter sur chaque île sauf bien sûr si la Marine était présente en nombre. On ne se prenait jamais la tête. Bref une belle vie de pirate quoi mais il y a de ça trois mois, notre équipage s’est retrouvé pourchasser par un capitaine de la Marine qui avait pour principe : rayer les pirates de toutes les mers. Idée assez con je dois t’avouer parce que sans pirates, ils se retrouveront tous au chômage technique. Donc un jour notre navire s’est retrouvé face au Royal Queen du fameux connard le Capitaine Hudson. Tu dois t’en douter une bataille s’en est suivit, j’ai perdu pas mal d’hommes durant l’abordage.


Mary regarda le ciel. *Paix à votre âme les gars je ne vous oublierais jamais.* Elle regarda à nouveau Seizon et reprit sa discussion.

- La bataille à durer pas mal de temps et bien sûr comme dans chaque abordage les deux capitaines se sont retrouvés face-à-face. Le combat contre Hudson a duré une dizaine de minutes, il se battait vraiment bien cet enfoiré, j’avoue en avoir bien bavée. Et à un moment, je me suis retrouvée dans la pire des situations, j’ai trébuchée et scène inhabituelle : son épée se trouvait devant mon œil jadis encore dans son orbite et moi mon épée près de son cœur. Il a rigolé et était heureux de la situation. Il pensait m’avoir vaincu ce con, je n’avais pas trente-six solutions soit c’était la mort par pendaison soit je perdais mon œil droit dans un acte désespéré. Il n’avait pas eu le temps de finir de rire que je m’étais avancée embrochant son cœur tandis que mon œil s’était embroché sur son épée. Tu ne peux même pas t’imaginer la douleur que ça procure mais il fallait bien que je sacrifie quelque chose. Dans son dernier souffle, il avait murmuré que j’avais fait une grosse erreur et que j’allais souffrir à l’avenir. Je n’avais pas eût le temps de le questionner que m’étais effondrée, pour me réveiller avec un œil en moins deux jours plus tard.
J’ai dû m’habituer quelques jours à cette nouvelle vision du monde. Et c’est là que j’ai rencontré Jaco par le pur des hasards. Et depuis ce temps-là, on peut dire que c’est mon nouvel œil.


Mary s’arrêta de parler et prit une bouteille de rhum. Elle but de grosses gorgées et reprit la parole.

- Ça fait du bien de boire un coup entre deux paroles, parce que j’avais l’impression d’avoir un désert à la place de la gorge. Bon on arrive sur la fin de mon histoire, tu pourras t’entrainer ensuite. J’en étais où déjà ? Ah oui je me souviens ! La bataille avec Hudson était passée depuis quelques jours lorsqu’en lisant le journal je suis tombée sur un article écrit par la Marine expliquant que celui que j’avais tué était le fils d’un vice-amiral. Ce dernier avait alors fixé une prime sur ma tête avec une mention particulière : exécuter la pirate ainsi que son équipage. Donc j’étais vraiment dans de beaux draps et depuis ce jour-là nous avons fuis chaque navire de marine rencontré. Mais il y a deux jours nous avons rencontré des navires sur une île pas très loin de Pumpkins Hills, pour ne pas changer une bataille avait eu lieu mais étant en sous-nombre et subissant de grosses pertes, j’avais alors ordonnée la séparation immédiate de l’équipage le temps que tout se calme. Et me voici en train de t’entraîner sur cette île avec les Marines au cul. Voilà ce que vit un pirate tous les jours mon jeune Seizon.

- Eh bien on peut dire que votre vie est très passionnante. Ça change beaucoup de la nôtre.

- Oui c’est vrai que comparé à moi, tu as vraiment eu une vie de merde par le passé. Parce que resté cloitrer dans une cabane pendant toute son enfance avec des gens qui vous déteste en permanence y compris son propre père. Putin ce n’est même plus une vie de merde là, je me serais ouvert les veines depuis le temps. Je comprends pourquoi tu as pris la mer. Et ne t’en fait pas va, le monde va t’apporter plein de choses qui te forgeront au fur et à mesure du temps.
Bon trêve de bavardage, on n’a pas que ça à faire ! J’espère que tu t’es bien reposé parce que l’entrainement reprend dans même pas cinq minute.


Seizon remercia Mary pour ce moment de repos et de partage. Il souhaita une bonne nuit à Mary, prit son arme et se dirigea au centre de la clairière. Il se figea un instant, parla avec Nozies et décida de travailler la résolution à son problème. Il s’entraîna durement pendant toute la nuit. Il s’arrêta de temps à autres, non pas pour se reposer mais pour mettre des morceaux de bois près des braises afin de maintenir le feu lui permettant de mieux discerner ses mouvements et les rectifier si nécessaire. La lune avait accompli son cycle journalier et laissa place au lever du soleil. Mary ouvrit doucement son œil gauche afin de se réveiller en douceur. Elle se redressa et vit Seizon dans la clairière continuant son entrainement. Elle observa chaque détail de ses mouvements. Un petit sourire se dessina alors sur visage. Elle se leva, versa de l’eau sur les dernières braises afin d’éteindre complétement le feu de la veille. Elle rangea ses affaires, mit son manteau et se dirigea vers Seizon. Ce dernier s’arrêta à la vue de Mary qui s’approchait. Elle lui tapa sur l’épaule en étant fier qu’il ait résolu lui-même son problème avec le sansetsukon. Seizon émit un grand sourire de satisfaction. Mary lui proposa d’aller récupérer ses affaires afin qu’il retourne ensemble au village prendre un bon petit déjeuner. La chose étant faite, le duo retourna donc vers le village. Seizon lui expliqua sur le chemin la méthode qu’il avait trouvé pour maîtriser le sansetsukon ce qui étonna sur le coup Mary et elle le félicita. Elle lui précisa qu’il devait à partir de maintenant prendre de le temps de s’entraîner chaque jour afin d’être plus précis mais surtout d’augmenter sa vitesse.
Ils discutèrent encore un bon quart d’heure et lorsqu’ils arrivèrent devant l’entrée du village, ils s’arrêtèrent de parler pour constater l’ampleur des dégâts. Le silence régnait totalement dans le village, pas un seul oiseau dans les alentours, on entendait le vent souffler à travers le village désert. Il y avait des débris un peu partout, des portes étaient cassés, certaines fenêtres ne possédaient plus leur vitre. Nos deux comparses ne comprenaient pas du tout ce qu’il se passait sous leurs yeux. Ils avaient quittés le village la veille, et le lendemain plus une seule âme n’était présente. Ils décidèrent alors de rechercher un survivant dans le village dévasté. Au bout de quelques minutes, Seizon et Mary entendirent un cri survenu pas très loin de l’auberge et s’approchèrent à grande vitesse du lieu en question. Ils virent un villageois adossés contre le mur de l’auberge devant lui se tenait un groupe de quatre personnes. Seizon remarqua un détail très important qu’il avait aperçu auparavant. Ces individus avaient le regard vide.

- Mais qu’est-ce qui vous est arrivé les amis? Ne m’approchez pas vous me foutez la trouille!

- Viens avec nous Taichi ! firent en cœur les individus. Soit comme nous et devient le morceau ardent alimentant le maitre.

Les individus s’approchèrent alors de leur ami et un coup de feu se fit entendre, ce qui les arrêta net. Ils tournèrent la tête en direction du duo.

- C’est quoi votre problème les gars? s’exclama Mary.

- Tu vois ces gens Capitaine, c’est la raison de ma mission sur cette île. Et je peux t’assurer qu’ils ne sont pas commodes du tout.

- Eh bien c’est ce qu’on va voir. Vous, en désignant le villageois apeuré, allez-vous cacher quelques instants, on a des choses à régler avec ces messieurs. Seizon c’est le moment où jamais de me montrer le fruit de ton entrainement.

Mary eut à peine le temps de finir sa phrase qu’un des individus se jeta sur cette dernière. Elle n’eut pas le temps de répliquer que l’ennemi en question se retrouva projeté violemment contre le mur. Seizon avait déployé son arme sous la forme yari et avait envoyé valser l’adversaire avec l’extrémité de son arme. Le premier étant KO, Seizon fonça alors sur les trois autres. L’un des trois individus avait réussi à esquiver le coup de la lance et s’apprêtait à se diriger vers Mary lorsqu’il fût frappé derrière la tête par l’un des manches déplié d’Hozukimaru. *Hé hé hé ! Tu ne passeras pas mon vieux ! Seizon on y retourne* Mary apprécia le spectacle en arborant un large sourire et s’adossa contre le mur de l’auberge afin d’observer l’affrontement. Seizon faisait face à ses deux adversaires restants. Il déplia Hozukimaru, se mit en position et fit tournoyer l’arme autour de lui en créant un large cercle de défense. Les deux individus sortirent une épée et bondirent en même temps sur Seizon. Ce dernier stoppa net son tournoiement et emboita son arme à l’horizontale devant lui contrant ainsi les coups de ses adversaires. Suite à ce geste, il enchaina un autre mouvement en repliant Hozukimaru puis passa dans le dos de ses adversaires et leur adressa un gros coup de lame dans le dos de chacun. Les deux individus s’écroulèrent sur le sol sous l’applaudissement de Mary. Elle félicita Seizon et demanda au villageois de sortir.

- Merci beaucoup de m’avoir sauvé. Je ne sais pas comment vous remercier.

- C’est très simple cher Monsieur. Dîtes-nous ce qu’il s’est passé dans ce village ?

- Non j’ai mieux Capitaine. Que se passe-t-il sur cette île plus précisément ?

Le villageois prit une grande inspiration, s’assit sur un tonneau et prit la parole.

- Très bien, en gratitude de votre action, je vais vous racontez les événements qui se produisent depuis un certain de temps sur notre île.

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MessageSujet: Re: Sorcellerie Incontrolée   Sorcellerie Incontrolée - Page 2 Icon_minitimeVen 27 Mar - 0:42

- Tout à commencer il y a environ un an, dans un temple situé sur l’un des hauts massifs de l’île. D’après les rumeurs, il paraîtrait qu’un petit groupe d’homme-citrouille venant du village de « Pumpkins DLMQT » ont réalisés divers expériences au sein du temple au fil des mois. Mais il y a environ trois semaines, une grosse secousse a eu lieu sur l’île et un faisceau de lumière est apparu en provenance du temple. D’après certaines rumeurs, cette lumière correspondrait au réveil d’une soi-disant divinité endormi sur l’île.

- Ah donc la divinité Nozies, ce serait la citrouille qu’on a affronté il y a deux jours. Je ne savais pas que les légumes avaient des divinités ancestrales.

- Euh… Seizon je ne pense pas que ce monsieur veut parler de ça… Seizon s’adressa au villageois. Et quelle est donc le lien avec notre histoire d’enlèvement et compagnie ?

- J’allais en parler justement avant que vous ne m’interrompiez. Parlons maintenant de ce qu’il se trouve pas très loin du temple sur un autre massif. Au sommet de ce dernier, se trouve un vieux château en ruine datant d’une bonne cinquantaine d’année. Feu mon grand-père m’avait raconté un jour lors d’une ballade pas très loin de ce château, que durant sa jeunesse le château était habité par une famille noble ayant quelques liens avec le Gouvernement Mondial ce qui rendait la vie sur Pumpkins Hills plus agréable et moins morose que maintenant.  Mais du jour au lendemain, sans raison particulière les nobles avaient désertés les lieux en laissant toutes leurs richesses à l’intérieur. Personne n’avait jamais sût le pourquoi du comment de leur disparition. La Marine avait même investit les lieux afin d’enquêter sur cette disparition mais ils n’eurent aucun résultat. D’ailleurs, ils continuent de temps à autres de revenir temporairement sur l’île afin d’élucider cette disparition, en vain.
Au fil des années, le château n’étant plus entretenu et ayant été vidé de ses biens, s’effondra doucement sous le poids de l’âge. Et un jour particulier arriva, produisant dans la foulée des événements inhabituels. Ce fameux jour particulier en question fut les événements s’étant déroulés au temple.
Depuis ce jour, le château jusque-là vide de toute âme était de nouveau habiter. Une réunion fut ensuite tenu par les chefs de chaque village afin d’enquêter au château. Une dizaine d’hommes de chaque village furent choisit pour effectuer les recherches, mais aucun d’entre eux n’étaient revenu. Mais le plus préoccupant dans tout ça, ce sont les disparitions incessantes de certains villageois en pleine nuit par cette citrouille géante. Il y en a de plus en plus chaque jour et le plus étrange dans tout ça, c’est que la nuit dernière lors des enlèvements ce n’était plus la citrouille en question mais divers individu comme ceux que vous avez tués.


- Hé bien on dirait qu’on est tombé sur une sacrée île hein mon petit Jaco ?

- Effectivement Capiiitaiiine !!!

- Hey Seizon ! Alors tu comptes faire quoi au juste ?

- Bah il n’y a pas trente-six solutions ! D’après les dires de cet homme toutes les réponses doivent sûrement se trouver dans le château. Donc dirigeons nous au nord de l’île et découvrons ce qui se trame là-bas ! Qu’en pensez-vous Capitaine ?

- Hum tant que je ne peux pas m’enfuir de cette île je n’ai rien d’autre à faire ! Et n’oublie pas que je toucherais une part de ton butin en récompense.

- Quoi ? Mais…

- Je suis le capitaine et donc je prends mes parts lors des butins reçu de mes loustics.

- C’est vous le capitaine après tout, soupira Seizon.

Les deux compères remercièrent le villageois pour les informations obtenues puis ordonnèrent à ce dernier de bien se mettre à l’abri au cas où d’autres mutants, nom trouvé par Seizon, venaient  à revenir dans le village. Seizon et Mary retournèrent à l’auberge vide et prirent des vivres pour leur petit voyage. Mary en profita pour poser sa carte sur une table et commença à établir un plan de route. La chose étant faite, ils quittèrent l’auberge puis se dirigèrent vers la sortie au nord du village. Mary demanda à Jaco de survoler la route devant eux afin de les prévenir en cas d’embuscade des mutants ou bien même l’arrivée de la Marine. Ils marchèrent pendant une quinzaine de minute lorsque Jaco les alerta qu’une petite troupe de mutant se dirigèrent vers eux. Seizon et Mary sortirent alors leurs armes et commencèrent à courir vers les mutants les prenant ainsi par surprise. Ils ne leur faillaient pas plus de cinq minutes pour se débarrasser des individus. Seizon prit plus d’assurance également dans le maniement de son arme et se réjoui d’avoir comme cible les mutants à tuer afin de mieux s’entraîner. Ils continuèrent leur bout de chemin et dix minutes plus tard, ils tombèrent à nouveau sur des mutants. Une fois de plus, Seizon émit un large sourire à ajouter le nombre de cadavre à son ardoise tandis que Mary le regardait avec un air réjouit contemplant ainsi les progrès de son entraînement.

Les heures passèrent sous la progression du soleil, le duo avait déjà fait les trois quarts du chemin et l’on pouvait distinguer des cadavres éparpillés un peu partout sur leur chemin comme des cailloux semés par le Petit Poucet. Mary ne se battait même plus, elle laissait le soin à Seizon de se défouler et de s’entraîner encore plus. Une heure plus tard, ils arrivèrent enfin au pied du massif et constatèrent que le chemin menant au château était rocailleux et abrupte. Ils en profitèrent pour se reposer quelques minutes afin de boire et de manger des fruits juteux venant de l’auberge plutôt. Etant ressourcés et reposés, Seizon et Mary commencèrent alors l’ascension jusqu’au château. Plus ils montaient et plus le chemin devenait raide et étroit. Un seul faux pas et le ravin les accueilleraient à bras ouvert. En plus de leur ascension difficile, les mutants continuèrent à venir les attaquer, mais Mary avait décidée de prendre les commandes ce coup-ci durant leur montée et elle descendait les mutants à coup de pistolets. Ces derniers tombaient comme des mouches dans le ravin laissant pour écho une symphonie morbide due au choc des os contre le sol. Après une bonne demi-heure d’effort, le duo arriva au sommet du massif complètement essoufflé. Seizon et Mary levèrent la tête et virent le château en question. Le château est construit de pierre calcaire et de pierre de molasse. Il est totalement ouvert sur l'extérieur et se compose d'un corps principal, d’une cour et d’un petit jardin. On peut apercevoir sur le corps principal possède des fenêtres à meneaux entourées de pilastres richement décorés ainsi que des hautes lucarnes au galbe sculpté. Le toit est composé de toitures d'ardoise aux fortes pentes et aux amples volumes.

Ils eurent à peine le temps de contempler le château qu’un bruit se fit entendre près d’un buisson du jardin. Mary pointa son arme en direction du bruit et ordonna à la personne se trouvant là de sortir immédiatement. Une petite fille sortie alors du buisson tout en sanglotant. Seizon l’a reconnu immédiatement, c’était la petite Lucie du village de Pumpkins Schtroumpfs qui pleurait tout en avançant vers ce dernier. Seizon demanda à Mary de baisser son arme et demanda à Lucie de s’approcher. Lorsqu’elle arriva à sa portée, il l’enlaça afin de lui signifier que son calvaire était terminé. La petite fille s’arrêta de pleurer et leva la tête tout en souriant.

- Je sais Monsieur le chauve.

Elle eut à peine finit sa phrase qu’elle poussa fortement Seizon dans le ravin sous les yeux stupéfait de Mary.

Un moment d'inattention. Juste un moment d'inattention peut faire basculer la vie de quelqu'un. Seizon chuta du haut du massif. Lui qui était enfin parvenu au pied du château après plusieurs péripéties, se retrouva précipiter dans le vide. Il n’avait rien sur lui pour essayer de s’agripper. Il se doutait que la chute aller être longue et fatale vu la hauteur du massif. Il ferma les yeux et se remémora ses derniers bons souvenirs avant l’épilogue…..

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MessageSujet: Re: Sorcellerie Incontrolée   Sorcellerie Incontrolée - Page 2 Icon_minitimeVen 3 Avr - 11:01

Seulement deux petites secondes s’étaient écoulées et Seizon se retrouvait suspendu dans le ravin. Il ouvrit les yeux et vit ses pieds balançant dans le vide. Il ne comprit pas ce qu’il se passait lorsqu’il entendit gueuler au-dessus de ses oreilles.

- Non mais tu as finit de contempler le paysage ! Parce que je te préviens je te lâche si tu continues comme ça ! Mais c’est que tu es vachement lourd! Allez agrippe-toi à moi et remonte !

Quelques secondes plus tôt, suite au geste de la petite fille, Mary s’était élancée vers le rebord du ravin tout en donnant un coup de crosse à la fille et avait réussi à attraper Seizon par le col avant qu’il ne fasse sa chute. Lorsque Seizon mit un pied sur la terre ferme, Mary fit la grimace et se tint l’épaule gauche. Elle avait déboitée son épaule en interceptant Seizon. Ce dernier la remercia et se dirigea vers la petite Lucie. Elle était inconsciente et respirait calmement. Seizon la prit alors dans ses bras et la déposa près du buisson où elle fit son apparition quelques minutes auparavant.
Seizon alla ensuite vers Mary afin de voir l’état de son épaule. Cette dernière le repoussa en l’injuriant d’avoir été distrait facilement. Elle se dirigea vers un coin d’un muret près du château, se plaça devant et dans un mouvement brusque elle frappa de toute ses forces son épaule gauche contre le muret qui dans un craquement sourd se replaça correctement.

- Oh mon Dieu que ça fait du bien ! dit-elle en agitant son bras gauche dans toutes les directions. Bon maintenant que Monsieur a terminé de pouponner la fille, on rentre dans ce putain de château afin de voir ce qu’il se passe à l’intérieur ?

- Yep Capitaine ! On va enfin pouvoir éclaircir tous les mystères entourant ce château.

- Mais avant ça… Mary s’adressa à son perroquet, Jaco reste ici et fait le guet. Si tu vois le moindre marine arriver ici, tu viens me prévenir dans la seconde qui suit. Compris ?

- Compriiiiis Capitaaaiiiine !

Seizon et Mary se dirigèrent vers l’entrée et ouvrirent la porte afin d’entrer dans la demeure. Ils observèrent les lieux tout en marchant droit devant eux et ne virent que décombres et saletés. Effectivement, le poids des années c’était fait ressentir, on voyait sur les murs des marques correspondant à des tableaux autrefois exposés. Au niveau des fenêtres, certains rideaux étaient encore présents  mais les mites avaient fait leur travail durant toutes ces années. De nombreuses toiles d’araignées avaient élues domicile sur tous les coins possible. Seizon distingua également quelques rats un peu partout les observant dans leur avancée. Le duo s’avança et accéda au bout de quelques minutes près d’une grande porte en bois massif donnant sur un grand et large séjour. Ils pénétrèrent alors à l’intérieur et la vue n’était pas complétement différente. Le séjour lui aussi était atteint par la vieillesse de l’âge du château, les meubles encore debout étaient couvert de poussières et leurs portes ne tenaient plus dans leurs gonds. Il n’y avait pratiquement plus rien dans cette pièce, d’après les dires du villageois autrefois l’atmosphère était chaleureuse et conviviale mais les années de vols et de non-entretien laissaient place à un environnement fantomatique. La hauteur de la pièce ainsi que sa grande superficie faisait résonner en écho le moindre son. Seizon et Mary étaient sur le point de sortir de cette pièce lorsqu’ils entendirent des bruits de pas se rapprocher à l’autre bout de cette dernière. Seizon et Mary se regardèrent et se mirent en position afin de palier à toute tentative d’attaque. Ils virent un individu se rapprocher calmement d’une des fenêtres, le bras droit derrière le dos, la main gauche tenant une tasse. La lumière du jour permit à Seizon de reconnaître l’individu en question qui portait le même costume blanc qu’à sa première rencontre et des yeux rouges à glacer le sang. L’individu but une gorgée de sa tasse et s’adressa à notre duo.

- Et bien ! Et bien ! La politesse vous fait défaut au point d’en oublier les bonnes manières. Les gens civilisés frappent toujours avant d’entrer chez quelqu’un.

- Peut-être bien sauf que je suis une pirate et ta politesse tu peux te la foutre où je pense blanc bec ! Cette parole fit sourire l’individu

- Capitaine arrêtez ! Je sais de quoi il est capable ! Et la dernière fois que quelqu’un lui a mal parlé j’ai lutté pour survivre.

- Exactement ! Mais dîtes-moi on ne se serait pas déjà vu quelque part ? Laissez-moi réfléchir cinq minutes. Ah non pas besoin puisque vous êtes celui qui a voulu jouer dans la cour des grands et qui s’est malencontreusement prit une correction par mes soins. Mais…. Je ne vois pas votre acolyte irritant. Lui au moins, il a eu l’intelligence de suivre mes conseils.

- Pas du tout, au dernière nouvelle il était inconscient dans le village que vous avez détruit et à l’heure actuelle je pense qu’il serait à mes côtés pour vous mettre hors d’état de nuire afin de vous punir pour vos crimes.

- Voyiez-ça ? Vous m’accusez d’un crime alors que vous et votre comparse avez commis un crime encore plus grave.

- Et on peut savoir de quel crime il s’agit blanc bec ?

- Vous avez osé pénétrer dans la demeure d’un noble sans y avoir eu l’autorisation. Et arrêtez de me donner un surnom de pacotille, pirate.

- Ah ouais ? Et c’est quoi ton petit nom… blanc bec ?

- Cadis Etrama Di Raizel

- Eh bien Cadis machin de mes deux, enchantée de faire votre connaissance. Mary Read, dit-elle en tirant la révérence, je ne suis pas une noble mais je suis une pirate de renom.

- Euh moi c’est Seizon et lui c’est Nozies, fit Seizon en se désignant du doigt.

-Non Seizon arrête s’il-te-plaît, ne soit pas aussi con que tu ne l’es déjà.

*- Et Bam un point pour la pirate

- Bah quoi ils se présentent tous donc c’est normal que je nous présente

- Non Seizon tu n’avais pas besoin du tout puisqu’il ne s’adressait pas à toi, faut vraiment que tu réagisses mieux que ça.*


- Cher monsieur le noble Raizel. On va faire très simple nous sommes venus à votre rencontre pour vous poser quelques questions et vous arrêter. Alors soit vous nous répondez gentiment et vous vous rendez, soit on passe aux choses sérieuses et vous risquerez d’avoir très mal.


Raizel commença alors à rire fortement. Il s’assit sur une chaise près de la fenêtre et décida de répondre à Seizon en claquant des doigts. Plusieurs pas se rapprochant de la salle se firent entendre. En à peine cinq minutes une trentaine d’individu se trouvait dans la salle et s’étaient rassemblés près du noble, ce qui amusa ce dernier. Les individus en question étaient comme ceux vaincus par le duo le long de leur ascension. Des personnes vidées de leurs âmes. Raizel indiqua alors à Seizon et Mary que c’était un réel plaisir d’avoir pu parler avec eux mais malheureusement la fin de leurs jours approchait à grand pas. Il claqua à nouveau ses doigts et la petite troupe s’avancèrent vers le duo. Seizon et Mary sortirent leurs armes et attendirent la venue des sbires de Raizel. Arrivé à leur portée, Seizon décida de prendre les devants et utilisa le sansetsukon afin d’éliminer un grand nombre de sbires. Il fit tournoyer son arme rapidement tout autour de lui et s’engouffra dans la petite troupe, la lame de son sansetsukon trancha quelques sbires qui tombèrent comme des mouches. Tandis que Seizon s’occupait d’une partie des sbires, Mary quant à elle distribuait des balles de plombs et des coups de lames à tous ceux qui osaient pénétrer dans son périmètre d’action. Elle jeta un rapide coup d’œil du côté de Seizon et fut satisfaite de voir que son apprenti se débrouillait à merveille. Elle vit alors un sbire s’approchait dans le dos de Seizon épée à la main. Elle voulut le prévenir mais s’abstenue. En effet, Seizon était passé en mode yari, s’était retourné et avait planté la lame dans le cœur du sbire. Il remit son arme sous la forme du sansetsukon et continua son carnage sous les yeux intrigués de Raizel.

*- Hé hé je suis content que ce système fonctionne Nozies !

- Je ne te le fais pas dire et puis au moins c’est plus pratique pour nous deux. Qui aurait pensé que tu aurais une idée de génie pour une fois dans ta vie.

- Personnellement l’entraînement au yari me prenait déjà pas mal de temps et je n’arrivais pas à reproduire les mouvements du sansetsukon. Puis lorsqu’on s’est lavé et que tu m’as parlé de comment reproduire à la perfection les mouvements du sansetsukon, j’ai eu une idée. Moi je m’entraîne au Yari et toi au sansetsukon. Et finalement regarde le résultat, on s’en sort à merveille, je suis plutôt fier de mon idée.

- Je n’étais pas contre et puis au moins ça me permet de ne pas m’ennuyer  pendant tes combats. Dorénavant nous ne faisons plus qu’un lors des combats. Allons foutre la raclée de sa vie à l’autre Raizel.

- Ouaip !!!*


Au bout de cinq minutes, Seizon et Mary s’étaient débarrassés sans trop de difficulté contre les sbires sans âme. Raizel les regarda et soupira fortement. Il finit sa tasse, se leva de sa chaise et se rapprocha vers le duo.

- Très bien après avoir vu votre numéro avec mes chers cobayes, il est temps que j’entre en scène. Je peux vous assurer que ce ne sera pas une partie de plaisir pour vous.

Raizel ferma les yeux, une petite brume s’éleva tout doucement et il murmura quelques mots. Suite à ses paroles, la citrouille géante apparût à travers la brume. Le toit de la salle s’effondra à cause de la taille de la citrouille, elle agita ses dizaines de tiges cassant autour d’elle quelques murs.

- Oh par les moustaches de Roger ! Qu’est-ce que c’est que ce truc ? C’est un fruit du démon ?

- Ca Capitaine ! C’est la chose qui enlève les habitants ! Et c’est elle qui m’a foutu une raclée lors de ma première rencontre avec. Par contre elle est vachement moins grande que la première fois.

- Eh ! Le noble ! C’est quoi ce truc ?

- Ca très chère, c’est ce qui va vous mener à une mort certaine. Je vous présente Jack-O’-Lantern. Ma Chain.

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MessageSujet: Re: Sorcellerie Incontrolée   Sorcellerie Incontrolée - Page 2 Icon_minitimeMer 8 Avr - 0:48

- Votre…quoi ? Chain ?

- Il faudrait que je vous explique mais voyiez-vous je n’ai pas le temps pour ça, j’ai des choses importante à faire. Plus vite je me débarrasse de vous et plus….

Raizel n’avait pas eu le temps de finir sa phrase que Seizon s’était élancé sur ce dernier. Il arriva à sa hauteur et avec la lame du yari attaqua directement au niveau du torse. Raizel ayant des bons réflexes esquiva le coup en reculant puis effectua avec son bras un mouvement latéral. La citrouille souleva alors une de ses tiges et exécuta le même mouvement que Raizel sur Seizon. Ce dernier bloqua la tige avec Hozukimaru et recula sous la pression du coup. Grâce à l’assaut de Seizon, Mary eut le temps d’analyser les gestes de Raizel et de la citrouille pour constater que ces derniers ne faisaient qu’un, ou plutôt que Raizel dirigeait la citrouille tel un marionnettiste. Le duo échangea un regard bref et Seizon reparti de nouveau à l’attaque. Il passa en sansetsukon et se dirigea vers la citrouille tout en tournoyant son arme. Mary quant à elle, sorti de ses étuis ses deux pistolets, visa la citrouille et le noble en même temps. Seizon sauta afin d’esquiver une tige qui voulait le faire tomber puis attaqua dans la foulée la citrouille. Son arme atteignit la citrouille mais rebondit sur la coque solide de cette dernière. Une tige arriva alors sur Seizon lorsqu’il reposa le pied à terre et au moment où il allait se faire percuter par le végétal, un coup de feu se fit entendre. La citrouille avait alors stoppé son mouvement sur Seizon pour placer une tige devant Raizel. Mary souriait devant la réaction de la citrouille et Seizon profita du moment d’inattention pour perforer une tige grâce au yari, cette action fit apparaître une légère grimace sur le visage de Raizel. Seizon retourna auprès de Mary et cette dernière lui fit part de ses impressions. Raizel ne les laissa pas discuter, et plaça ses bras devant lui. La citrouille s’avança alors et attaqua le duo avec ses tiges. Mary rangea un de ses pistolets et sortit alors une de ses épées et contra les coups avec une bonne précision. Seizon lui sautait et bloquait également les coups de tiges avec plus de facilité qu’à sa première rencontre avec le noble.

Raizel commençait à s’énerver sur la facilité dont le duo esquivait les coups de sa Chain. Il s’adressa à sa Chain et lui ordonna d’utiliser la seconde méthode. La citrouille arrêta ses mouvements et planta une de ses tiges dans le sol. Mary et Seizon échangèrent un regard suspicieux et décidèrent malgré tout de profiter de ce moment pour attaquer Raizel. Mais ils n’eurent guère le temps de faire qui que ce soit que la Chain sorti sa tige du sol, le duo virent un être humain tenu par la tige. Ce dernier était paniqué et à la vue du duo, il les supplia de l’aider. Mary et Seizon assistèrent alors au spectacle qui se dérouler sous leurs yeux. La citrouille ouvrit la lanterne qui se trouver au-dessus de sa tête et y enferma le prisonnier. Dans la seconde qui suivit, une brume fit son apparition dans la lanterne. La Chain ouvrit la lanterne, prit le prisonnier et le déposa à quelques pas du duo. Seizon voulu se précipiter vers le prisonnier mais Mary le retint par le bras et lui fit voir le changement qu’avait subi le prisonnier. Il se tenait devant eux les bras ballant, le regard vide tout comme les autres individus qu’ils avaient rencontrés. Seizon vit alors la citrouille grandir un peu plus.

Raizel rigola alors devant ce spectacle et remercia l’individu d’avoir donné sa vie en offrande. Il eut à peine le temps de terminer sa phrase qu’un coup de feu se fit entendre et le prisonnier tomba raide mort. Mary adressa un regard remplit de haine à Raizel.

- Alors c’est comme ça que vous procédez. Vous sacrifiez juste des innocents pour que votre joujou grandisse ?

- Dans un sens oui et non. Les sacrifices sont également nécessaires pour notre survie. Ce n’est pas moi qui ai dicté cette règle mais Jack. C’est l’unique et seul façon de le faire vivre. Plaignez-vous à ma Chain si vous voulez mais je pense que tout est terminé pour vous dorénavant.

Mary et Seizon n’eurent pas le temps de réagir que des tiges sortirent sous leurs pieds et avaient attrapés leurs chevilles. Ils étaient maintenant pris au piège sans aucun moyen de s’en sortirent mais ils allaient surement devenir des sacrifices afin d’alimenter la Chain. Raizel ria à gorge déployés et se tata le menton afin de savoir s’ils devaient les maintenir en vie afin de devenir des futur sacrifices. Il ne réfléchit pas plus d’une minute et décida de les sacrifier sur le champ.
Le duo était en mauvaise posture et la tige commença à les déplacer vers la lanterne. Mary demanda alors à Seizon de gagner un peu de temps pendant qu’elle fouillait sa sacoche.

- Attendez deux secondes s’il vous plaît!

- Qu’il y a-t-il ? Vous allez me supplier de vous laisser la vie sauve ? Mais c’est trop tard, je vous avais prévenu de quitter l’île sans faire d’histoire.

- Non ce n’est pas ça ! Je ne comprends pas une chose. Pourquoi êtes-vous sur cette île alors que votre famille a disparu de la circulation depuis plus de cinquante ans ? Et si c’était vraiment le cas pourquoi n’avez-vous pas vieilli ?

La Chain arrêta alors le mouvement des tiges. Raizel approcha vers lui la tige où était maintenu Seizon et s’adressa à ce dernier.

- Qui êtes-vous vraiment ? Et comment se fait-il que vous soyez au courant de cette histoire ?

- Moi je suis Nozies ! Pour l’histoire je ne sais trop rien, juste un habitant voisin qui nous a parlé vite fait de cette histoire. Mais en fait j’essayais juste d’attirer votre attention pour ma comparse. À toi de jouer Capitaine !

- Quoi ? Merde !

- « Munitions P.H.E » ! Ça va faire très mal !

Mary tira une salve de balle en direction de la citrouille. La Chain ne put se protéger avec ses tiges et des fortes explosions touchèrent la citrouille. Les impacts étaient si puissants que l’étreinte des tiges retenant Mary et Seizon les lâcha. Dans le même temps, Raizel cracha un filet de sang, Seizon en profita et assena un coup de lame avec Hôzukimaru. Ce dernier recula juste à temps mais sa chemise se déchira sous le coup de la lame. Raizel n’eut pas le temps de réagir qu’il sentit une douleur vive dans la jambe droite le forçant à se mettre à genoux, Mary lui avait tiré dessus. La Chain quant à elle, ne tenait plus sur ses racines et s’écroula par la même occasion. Mary s’approcha alors de Raizel et ordonna à ce dernier, canon du pistolet sur la tempe, de ne plus faire le moindre geste sous peine d’avoir la cervelle en bouillit. Raizel ragea et acquiesça. Seizon alla près des fenêtres et prit la corde maintenant les rideaux. Il prit également une chaise, leva le noble et l’attacha solidement avec les cordes. Seizon s’adressa à Mary et lui demanda comment elle avait réussi à toucher la citrouille. Elle lui expliqua qu’elle avait utilisé des munitions spéciales nommés P.H.E : Perforante et Hautement Explosive. Des munitions fabriquées à partir d'une balle perforante qui assure une bonne pénétration avant l'explosion. Elle s’adressa ensuite à Raizel.

- Bien maintenant qu’allons-nous faire de vous ? Vous tuez ? Non ce serait vraiment cruelle, les habitants de cette île ne seraient pas satisfait de votre mort. C’est à eux de décider de votre sort. Qu’en pensez-vous ?

-  Peut-importe ! Ils n’oseront pas me toucher de peur que ma Chain les captures.

- Peut-être bien mais malheureusement pour vous, nous serons là pour surveiller. Mais avant ça nous avons encore pas mal de question à vous poser. Qui êtes-vous vraiment et qu’est-ce qu’était cette citrouille ?

- Très bien puisque de toute manière vu mon état je ne peux rien faire autant vous répondre. Commençons par le commencement. Ce château que vous voyez actuellement n'était pas dans cet état à mon époque. Le château respirait la joie de vivre et le bonheur. Imaginez simplement une multitude de richesse éparpillé un peu partout dans le château. Or, argent, soie, toutes ces belles matières ornaient ce château. Nos domestiques étaient très aimables et très serviable. Ils étaient aux petits soins pour chacun des membres de ma famille. Mes parents étaient des entrepreneurs mais surtout d’excellents commerciaux. Grâce à eux, les habitants de Pumpkins Hills vivaient en harmonies et les affaires marchaient plutôt bien. Notre famille se fit connaître un peu partout sur South Blue au point même que des affaires commerciales importantes s'effectuaient entre notre famille et des membres du gouvernement mondial.

Mais dans toute famille il existe des zones d'ombres, et nous aussi on possédait nos points d'ombre. Avant de connaître gloire et richesse, nous étions une simple famille vivant sans le sous et dans la misère. Nous n'étions pas originaires des Blues mais d'une île sur le Shinsekai. Sur l'île vivait de nombreuses familles pratiquant la sorcellerie, la nôtre en faisait partie mais nous étions bien bas dans la hiérarchie par rapport aux lignées présente sur l'île. Et à la suite de sortilège infructueux, mon père avait décidé de quitter l'île et nous avions atterrit ici après un long voyage. Mes parents s’étaient mis aux études commerciales et au fil du voyage après moult transactions, nous sommes arrivés sur l'île le bateau rempli d'or.

Nous croquions la vie à pleine dent faisant de Pumpkins Hills à l'époque une attraction commerciale et touristique.
Mais un jour quelques hauts placés du gouvernement ont voulu fouiner dans notre passé et sont tombés sur notre provenance. Ils avaient voulus négocier nos parts de marchés sous peine de représailles. Mes parents étaient écœurés du gouvernement mondial et une nuit après avoir congédier nos domestiques et valets pour la soirée, nous avions décidé de ressortir nos vieux grimoires. Nous tombâmes sur une vieille formule permettant d'invoquer un esprit qui avait la particularité de supprimer des êtres humains. Nous avions donc réunit tous les ingrédients nécessaire et avions procédé à la lecture de l'incantation. Malheureusement pour nous, l'incantation n'était pas la bonne et nous avions malencontreusement ouvert une brèche dans l'abysse qui nous avait aspirés...


- Woh Woh Woh! Attendez là vous êtes en train de dire que vous avez été aspiré dans l'abysse? Genre l'abysse, le néant? Ça existe vraiment ce truc? Je pensais que c'était un mythe!

- Oui ça existe vraiment! C'est une dimension parallèle à la nôtre! Comparé à notre planète cet endroit est isolé du monde réel, cette dimension possède ses propres lois et distorsions. C’est dans cet univers que vivent les Chains.

- Attendez si la citrouille vient de ce monde, pourquoi personne n’est au courant ? On connait bien les pouvoirs que confèrent les fruits du démon, ce ne serait pas étonnant d’en voir sur les mers.

- Non justement les Chains sont des entités de l’abysse, après avoir côtoyé ma Chain j’ai appris plusieurs choses. D’une part les entités originaires de l’abysse sont issues des légendes que l’on connait tous.

- Comment ça « issues des légendes » ?

- Je vais prendre ma Chain par exemple, elle se nomme Jack-O’-Lantern et elle est issu d’une vieille légende raconté sur Irlande Island. La particularité de l’histoire se trouve à la fin du conte et que Jack s’est vu refusé à sa mort l’entrée au paradis et en enfer à cause de son passé. Mais il arrive malgré tout à convaincre le diable de lui donner un morceau de charbon ardent afin d'éclairer son chemin dans le noir. Il place le charbon dans un navet creusé en guise de lanterne et est condamné à errer sans but. Il est alors nommé Jack-O'-Lantern.
Concernant ma Chain « éclairer le chemin » correspond à vivre, et les morceaux ardents sont les sacrifices humains alimentant la lanterne.
Toutes les Chains vivant dans l’abysse sont des êtres tirés de légende.


- Alors là je dois dire que c’est juste une chose inimaginable.

- Et pourtant vous avez eu la preuve sous vos yeux avec ma Chain. J’ai appris également que ces entités ne peuvent s’échapper elles-mêmes de l’Abysse, elles ne peuvent se manifester que furtivement dans le monde réel, empruntant des failles qui apparaissent très rarement. Elles ne peuvent vivre dans notre monde car elles n'ont pas assez de pouvoir. C’est pour ça que personne ne les remarques.

- Mais ce que vous dîtes n’a pas de sens très cher noble ! Vous dîtes que ces entités ne peuvent rester dans notre monde pourtant votre citrouille est présente depuis pas mal de temps non ? Vous vous foutez de moi c’est ça ?

Raizel souffla, hocha la tête de gauche à droite et repris.

- Pour vivre dans notre monde elles doivent conclure un pacte avec un humain, qui devient alors un contractant. Le pacte en question se résume à une promesse afin de modifier le passé de son contractant. La Chain ayant passé le pacte peut alors s'incarner entièrement dans notre monde lors d’une faille. Suite au pacte la Chain est par conséquent liée à l'humain et obéit à sa volonté.

- Vous alors vous êtes revenu grâce à une faille ?

- Oui effectivement, la faille en question est apparue il y a quelque semaines sur l’île où je me suis retrouvé dans un temple bizarre pas très loin du château. Le temps n’étant pas le même ici que dans l’abysse, je suis revenu avec un bond en avant de cinquante ans alors que j’errais dans l’Abysse durant quelques heures seulement.

- Mais pourquoi avoir tué tous ces gens ? Ils n’étaient que des innocents.

- Je le sais bien mais les Chains poussent généralement leur contractant à tuer nombre de personnes afin d'accumuler assez d'énergie pour réaliser la promesse. Mais le contrat est cependant limité dans le temps.

- Et que se passe-t-il lorsque le contrat n’est pas effectué à temps ?

Raizel demanda à Seizon d’ouvrir sa chemise déchirée. Seizon exécuta l’ordre du noble lui et virent quelque chose d’étrange sur la poitrine de Raizel.

- Mais c’est juste un tatouage ? Pourquoi nous faire voir ceci ?

- Non ce n’est pas un tatouage mais un sceau. Une fois le pacte passé, une horloge apparaît sur la poitrine du contractant, et lorsque les aiguilles réalisent un tour complet, le contractant se voit entraîné avec sa Chain au plus profond de l'Abysse.

- Ouah mais votre sceau est presque complet. Ce qui veut dire que…

- Oui je vais bientôt mourir et retourner dans l’Abysse. Le temps à jouer en notre défaveur. Le temps peut tout aussi bien durer trois semaines que trois ans. Aucun contractant ne connait la durée du pacte.

- Mais pourquoi avoir passé un pacte ? Vous vouliez revenir dans le passé et tué les membres du gouvernement mondial c’est ça ?

- Oui vous avez entièrement raison mademoiselle la pirate. Mais à cause de mon envie, j’ai sacrifié finalement trop de personne pour rien. Je ne suis pas parvenu à temps pour réaliser mon souhait.

- Vous êtes surtout un abruti fini oui. Vous faire croire à une utopie pareille, faut vraiment être désespéré pour arriver à ce stade-là.

Mary souffla un instant, réfléchit deux secondes et décida de détacher Raizel. Ce dernier ne comprit pas, tout comme Seizon. Elle indiqua à son compère qu’il ne représentait plus de danger avec les dégâts qu’il avait reçu. D’ailleurs elle lui demanda de confirmer sa théorie concernant les dégâts reçus par la Chain qui se répercute sur le contractant et vice versa. Raizel confirma les dires de Mary et s’inclina devant sa défaite en beauté sur nos deux compères. Seizon étant assez curieux sur le passé de Raizel, il lui posa quelques questions sur les origines de la présence des légendes habitant l’Abysse. Raizel lui expliqua qu’il ne savait rien sur leurs origines mais confirma à Seizon que quatre Chains était vraiment supérieur à tous les autres Chains. Seizon et Mary étaient sur le point d’entendre le nom de ces Chains lorsque Raizel se fit transpercé le cœur par la lame d’Hozukimaru. Seizon s’était précipité sur ce dernier et avait planté la poitrine du noble. Il murmura à l’oreille de Raizel avant qu’il ne rende son dernier souffle.

– Désolé! Mais il ne doit pas découvrir ce que tu t’apprêtes à dire !

Sceau sur la poitrine de Raizel:

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MessageSujet: Re: Sorcellerie Incontrolée   Sorcellerie Incontrolée - Page 2 Icon_minitimeMar 14 Avr - 15:11

Raizel ne comprenait pas ce qui lui était arrivé, une giclée de sang sortait de sa bouche. Il vit avec étonnement les yeux rouges de Seizon ainsi qu’un large rictus et avant de s’effondrer sur le sol, il murmura : "Argh ! Ce…n’est…pas possible ! Mais tu es…. ".

- Mais putain Seizon qu’est-ce que tu as foutu ? cria Mary Read. Pourquoi tu l’as tué ?

- Hein mais qu’est-ce que vous racontez Capitaine ? Je n’ai pas tué… Il vit le corps de Raizel à ses pieds avec son arme planté dans la poitrine. Ouah putain Nozies c’est toi qui as fait ça ?

- Mais non je suis dans le même état que toi. Ce n’est pas possible, je ne me souviens pas d’avoir tué le noble. La dernière chose que je me souvienne c’est qu’il s’apprêtait il n’y a même pas une minute à nous donner le nom de certaines Chains et là…. il est mort à nos pieds.

- C’est quoi ce bordel Nozies ?

- Je n’en sais rien du tout Seizon. Mary on ne comprend pas, il s’est passé quoi au juste ?


- Je suis dans le même état que vous ! C’est pour cette raison que je vous ai questionné ! Putain je suis tombé dans une île de malade. C’est quoi votre problème les gars ? Plus vite je partirais d’ici et moins je risquerais de devenir folle.

Tout à coup, une épaisse fumée noire sortit de la poitrine de Raizel et enveloppa le corps de ce dernier. Seizon et Mary étaient légèrement confus face au spectacle qui se dérouler sous leurs yeux. Et dans la seconde qui suivit, le corps de Raizel disparu ainsi que sa Chain et les victimes du maléfice de la chaine. Seizon devina alors que Lucie ne serait pas épargnée et qu’elle aussi commençait à disparaitre. Après qu’aucun corps n’occupé la pièce, Mary regarda Seizon et hocha les épaules.

- Bon bah on fait quoi maintenant que le noble n’est plus là ?

- Il faut qu’on aille au sous-sol délivrer les prisonniers.

- S’il en reste bien sûr !

Seizon et Mary sortirent de la salle et fouillèrent le château à la recherche d’une porte donnant accès au sous-sol. Ils cherchèrent pendant dix bonnes minutes mais ils ne trouvèrent rien. Seizon décida alors de retourner dans la grande salle où ils avaient affrontaient Raizel, et il se dirigea vers le trou dans le sol qu’avait laissé la Chain. Il appela les prisonniers et demanda si l’un d’entre eux connaissait le moyen d’entrer dans la pièce. Personne ne donna de réponse positive à Seizon. Ce dernier se frotta le visage tout en soufflant, Mary donna une petite claque derrière la tête de Seizon en lui indiquant de ne pas être découragé pour si peu. Seizon acquiesça et demanda un coup de main à Nozies pour leur trouver une solution. Au bout de cinq minutes de réflexion, Nozies prit la parole et demanda à Mary de lui fournir toutes les cordes de rideaux qu’elle pourrait trouver dans le château. Cette dernière s’exécuta et Seizon en fit de même.

Au bout d’une quinze de minute, le duo se retrouva dans la grande salle et déposèrent les rideaux qu’ils avaient amassés. Nozies demanda à Mary d’assembler chaque extrémité des cordes afin de réaliser une longue corde capable de le faire descendre dans le sous-sol et pouvoir ainsi faire remonter chaque prisonnier. La chose étant faite, Seizon alla décrocher deux longs rideaux près d’une fenêtre et en disposa un sur le rebord du trou. Il expliqua à Mary que ça facilitera la descente mais surtout cela empêchera la corde de se couper à force d’exercer une pression dessus lors des descentes et des remontés. Il enroula ensuite avec le second rideau un pilier situé à côté du trou. Ceci étant fait, Mary attacha autour de sa taille l’extrémité de la longue corde et se plaça près du pilier, la jambe gauche appuyé contre ce dernier lui permettant ainsi de soutenir la descente de Seizon. Seizon s’attacha également et, après avoir prévenu Mary et en ayant prit ses précautions, il descendit en rappel jusqu’au sol.

Il détacha la corde autour de sa taille et après que sa vue s’adapta à la pénombre du sous-sol, il distingua la troupe de prisonniers et se dirigea vers eux. Ils étaient une petite dizaine principalement des hommes, et se trouvaient dans un état déplorable. Ils étaient recroquevillés à la vue de Seizon. Ce dernier les rassura en leur indiquant la fin de leur calvaire en leur dévoilant la mort de Raizel. Les prisonniers se levèrent alors et allèrent vers Seizon afin de le félicité pour leur délivrance. Seizon chercha alors une sortie dans cette pièce et vit un escalier droit devant lui. Arriver au pied de ce dernier, il vit une trappe qui menait probablement à la sortie mais il n’y avait pas de poignée visible. Il revint sur ses pas et cria le nom de son compère. Mary pencha la tête en avant et Seizon lui expliqua pour la trappe. Il lui indiqua qu’il allait taper dessus afin qu’elle sache l’endroit où se trouve la trappe. Seizon se précipita donc vers la trappe et frappa fortement dessus.

Mary entendit alors les bruits dans la grande salle et chercha au niveau du sol. Après quelques minutes à enlever les débris du précédent combat qui étaient éparpillés un peu partout sur le sol, elle entendit le son en question au niveau d’une cheminée au fond de la salle. Elle vit la trappe en question mais il n’y avait aucune poignée de son côté également. Elle se douta sur le coup qu’un mécanisme permettait d’ouvrir la trappe en question. Elle tata partout sur la cheminée, brique par brique et après deux bonnes minutes sa main gauche enfonça la brique permettant l’ouverture de la trappe. Elle vit alors le visage de Seizon qui émit un large sourire, derrière lui les prisonniers crièrent à haute voix en remerciant le duo pour leur délivrance.

Après les multiples remerciements, Mary et Seizon leur ordonnèrent à chacun d’entre eux de regagner leur village respectif sur l’île. Mary en profita pour leur dire que s’ils croisent un Marine, ils ne doivent surtout pas leur indiquer sa présence. Les prisonniers la rassurèrent et s’en allèrent du château. Mary demanda à Seizon de se reposer quelques heures dans le château afin de reprendre quelques forces. Ils arrachèrent tous les rideaux de la salle, firent un petit tas et s’allongèrent dessus. Ils discutèrent de tout et de rien pendant quelques heures. La faim fit son apparition et le duo décida qu’il était temps de retourner à l’auberge pour se restaurer. Ils continuèrent à parler tout en sortant du château. Ils étaient à peine arrivés au niveau du jardin qu’une dizaine de marines firent leurs apparitions devant eux, leurs canons de fusils pointés dans leur direction.

- Ne bougez plus pirates ! fit un marine

- Eh merde ! C’est quoi ce bordel ? Putain fais chier !

- Euh Capitaine, on fait quoi là ? Votre oiseau ne devait pas vous prévenir de l’arrivée des Marines ?

- Si ! Mais ces enfoirés de chiens galeux ont dû le tuer je ne vois pas d’autres solutions !

- Caaapiiitaiiiiine !!

Mary leva les yeux au ciel et vit son perroquet s’approchait d’elle.

- Jaco ? Bordel je t’avais pourtant dis de bien surveiller et de me prévenir.

- Je saaaaiss Capitaine mais….

Il eut à peine terminé sa phrase, qu’une épée vint se loger dans le flanc droit de Mary Read. Cette dernière sous le coup, émit un cri de douleur. Seizon resta figer devant la scène qu’il se passait sous ses yeux. Il se les frottas après ce qu’il vit. Jaco s’était transformé en humain. Il portait un costume bleu avec des rayures blanches. Un manteau blanc avec des épaulettes bleu et rouges étaient maintenu sur ses épaules. Seizon pouvait lire le kanji « Justice » au dos du manteau.

- Mary Read, voilà enfin l’occasion que j’attendais depuis très longtemps.

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MessageSujet: Re: Sorcellerie Incontrolée   Sorcellerie Incontrolée - Page 2 Icon_minitimeMer 6 Mai - 22:10

Le marine retira l’épée du flanc de la pirate. Mary Read poussa un léger cri. Elle effectua une pression avec sa main droite afin de stopper momentanément l’hémorragie. Elle souleva la tête, regarda dans les yeux le gradé et elle lui envoya un gros cracha sur la figure. Le marine se mit en rogne et envoya sa lame dans la jambe de Mary. Le son de deux lames qui s’entrechoquent se fit entendre. Seizon était intervenu rapidement en se plaçant entre Mary et le marine, et profita de l’étonnement de ce dernier pour lui placer un coup de pied dans le ventre afin de le faire reculer de quelques pas. Le marine ricana et pris la parole.

- Voyiez-vous ça ? La célèbre Mary Read est incapable de se défendre toute seule et se fait protéger par un jeune avorton.

- Avorton ? Tu me prends pour qui espèce de…  PIAF … Euh non d’HUMAIN.... Non ce n’est pas ça non plus ! Ah ! Je sais ! Espèce de birdman va !

*- Birdman ? Seizon ce n’est pas le moment de dire des âneries pareil vu la situation. Et en plus tu t’interposes devant un gradé de la marine. Tu sais ce que ça veut dire. On va avoir des emmerdes par ta faute.

- Bah quoi je n’allais tout de même pas laisser Mary se faire tuer.*


- Eh Jaco! fit Mary. Le marine la regarda droit dans les yeux. Putain je le savais. Tu as bouffé un fruit du démon c’est ça ? Quand j’y repense ce n’était pas un hasard quand tu es venu à ma rencontre la première fois. Tu peux m’expliquer ce qu’il se passe parce que j’ai horreur d’avoir l’air conne?

- Effectivement j’ai mangé le fruit Tori Tori : modèle perroquet ! Ce fruit qui du premier point de vue ne servirais à rien, est particulièrement intéressant si c’est un marine qui l’obtient. On peut tromper les pirates et les capturés plus facilement sans qu’ils ne se soucient de quoi que ce soit. Et encore une fois mon pouvoir a été victorieux.

- Il y a une chose que je ne comprends pas, pourquoi ne pas m’avoir capturé depuis le départ si tel était ton but.

Le marine s’avança pas à pas en direction de Mary. Seizon brandit droit devant lui Hozukimaru afin de protéger Mary. Le marine regarda la lame de Seizon et un petit sourire se dessina sur son visage. Il prit la lame de Seizon dans sa main droite et dans la seconde qui suivit les pieds de Seizon se décollèrent du sol. Il propulsa fortement Seizon en direction de la façade du château. Seizon s’écrasa contre la façade, se releva péniblement dû à la secousse du choc et se secoua la tête afin de reprendre ses esprits. Mary lui indiqua de ne plus bouger et de rester bien en place s’il tenait à garder la vie sauve. Le marine était arrivé à la hauteur de Mary et pris son menton en lui répondant :

- Si je ne t’ai pas tué sur le coup c’était pour dissoudre ton équipage et te détruire quand tu aurais été en position de faiblesse. Il lâcha le menton de Mary et tourna autour d’elle en reprenant sa conversation. J’avais réussi à ramener le plus de navire possible afin que ton équipage se sépare pour mieux les capturer. J’avais également réussi à t’amener sur cette île dont les côtes sont réputées dangereuse pour accoster afin de te pourchasser sans aucun moyen de t’échapper de l’île. J’étais à environ quatre-vingt-dix-neuf pour cent de mon but final, mais ce que je n’avais pas prévu dans tout ça c’est que ce petit avorton contrecarre mes plans.
Il a fallu que ce fichu énergumène vienne sur  cette île en question. Je pensais que tu allais le tuer lors de ton affrontement mais chose rare tu as été clémente vis à vis de ton adversaire.
Le haut gradé continua sa marche autour de Mary et s'arrêta tout d'un coup et se tata le menton. Je me demande pourquoi tu as épargné un simple civil alors que tu n'as pas hésité à tuer d'autre pirates et même un officier de la marine durant ton périple.

- Et alors qu'est-ce que ça peut te foutre! Je suis une pirate non? Et puis je tuais seulement les gens qui me cherchaient des emmerdes. Lui il était là pour la bonne cause! Bon certes il en avait après mon repas mais ce n'était pas une raison de le tuer! Et j’avais fait assez d’effort pour avoir nagée jusqu’au rivage de l’île ! Mais tu vois je vais te dire une chose, ça me fait grandement plaisir que Seizon ai contrecarré tes plans, sale chien galeux.

Elle eut à peine le temps de terminer sa phrase que le marine planta sa lame dans la cuisse droite de Mary, l’obligeant à poser un genou à terre. Seizon ne suivit pas les ordres que lui avait indiqués plus tôt Mary et déploya son sansetsukon tout en courant en direction du marine. Il s’approcha de ce dernier et agita dans toutes les directions son arme afin d’obstruer les mouvements du marine. Ce dernier ferma les yeux et s’avança jusque Seizon en esquivant sans difficulté les coups portés par l’arme. Le chasseur de prime ne comprenait pas la réaction du marine et s’énervait de voir le marine esquiver facilement ses attaques en ayant les yeux clos. Seizon intensifia ses mouvements afin de gagner plus de vitesse. La vitesse de son mouvement était si rapide qu’un seul faux mouvement de son adversaire et la lame trancherait net n’importe quelle partie du corps facilement. Le marine s’arrêta soudainement de bouger et Seizon profita de cette occasion pour porter un coup au marine. Alors que la lame allait pénétrer le bras du gradé, un choc se fit entendre et la lame se planta dans le sol. Seizon ne comprenait pas et vit avec stupéfaction le bras du marine devenu complétement noire. Le marine disparut de sa vue et Seizon n’eut pas le temps de cligner des yeux qu’un coup de pied du marine alla se figer dans son ventre. Le marine mit tellement d’impact qu’il envoya Seizon s’encastrer sur la façade du château.
Seizon se releva difficilement, du sang s’écoula au coin de ses lèvres et il respirait faiblement. Il était tombé sur un très gros morceau de la marine, il se dit qu’à côté de ça Mary Read c’était de la rigolade même s’il avait pris beaucoup de dégât également contre elle. Mais là c’était autre chose, un tout autre niveau. Il pensait avoir emmagasiné assez d’expérience suite à l’entraînement de Mary Read mais il ne s’attendait pas à prendre de telles roustes en si peu de temps. Il voulait bouger afin de protéger sa partenaire mais ses jambes refusaient de lui obéir. La peur que dégageait cet homme était insupportable pour l’esprit de Seizon. Son corps savait à cent pour cent qu’il ne tiendrait pas debout lors de la prochaine offensive mais son mental était plus fort. Il devait protéger sa partenaire, son maitre qui lui avait enseigné les bases du combat. Et tant pis s’il devait y laisser la vie. Il se releva, fit un pas et trébucha, tête contre le sol. Il était à bout de force. Il n’avait pas prit une seule minute de repos depuis le matin et à force d’enchaîner les combats son corps ne le soutenait plus. Il devait abandonner avec une profonde tristesse sa partenaire sans défense et dans un mauvais état, prise entre les serres de son ravisseur.

- Je suis désolé Mary, mais mon corps refuse de m’obéir. Je ne peux plus me relever, les douleurs sont trop intenses. Je suis désolé… d’être aussi faible.

- Arrête de dire ça Seizon ! Tu ne peux pas t’en vouloir pour ça. Dans la vie il y a les victoires et les échecs. Et il y a des adversaires sur qui tu ne peux rien faire. Et ton niveau n’est pas assez élevé pour battre ce genre d’individu. Pas de chance pour nous mais nous sommes tombés sur l’artillerie lourd. Elle se tourna et s’adressa au marine. En plus d’avoir un fruit du démon, tu es en plus un utilisateur du Haki. Ai-je tort Monsieur le marine?

- Perspicace pirate ! Effectivement je maitrise les deux formes de Haki. Seule la troisième forme est difficile à obtenir mais je ne m’avoue pas vaincu pour autant. Trêve de bavardage, Mary Read tu vas gentiment m’accompagner sur mon navire. On a décidé de ton sort et tu vas…

- Comment ça « on » ?

- Une réunion s’est tenue pour déterminer si tu irais sur l’échafaud mais je ne voulais pas te voire morte rapidement. Tu mérites une mort lente et insoutenable.

- Je ne comprends pas une chose ! Je sais que vous êtes là pour le capitaine que j’ai tuée. Mais pourquoi vouloir me traiter de la sorte. Ce n’était qu’un capitaine…

- La ferme pirate ! hurla-t-il en donnant une grosse gifle à Mary Read. Ce n’était pas juste un capitaine. C’était également mon fils.

- Votre fils ? dit-elle avec stupéfaction. Alors vous êtes…le Vice-Amiral Chidley Hudson.

- Exactement ! Et pour éclaircir ta lanterne, je me suis déplacé en personne afin de te capturer de mes propres mains. Je ne voulais pas qu’un autre marine savoure ce moment. Voilà la raison qui m’a poussé loin de Marineford. Mais je dois avouer que je suis plutôt satisfait de t’avoir attrapé. J’ai mis du temps à vous connaitre sur le bout des doigts, toi et ton équipage. Je ne trouvais pas un seul moment pour te capturer. Et puis ton équipage était constitué de très bons éléments avec pas mal d’utilisateur de fruit du démon. Je suis certes Vice-Amiral mais contre tout ton équipage je n’aurais pas fait long feu. La vengeance est un plat qui se mange froid dit-on. Et bien j’ai attendu et me voilà là debout devant toi savourant ma victoire.

- Et maintenant c’est quoi la suite du programme ? Où m’amènes-tu ?

Le Vice-Amiral arborait un large sourire où l’on pouvait apercevoir sa dentition.

- Direction Impel Down toi… ainsi que ton compère.

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MessageSujet: Re: Sorcellerie Incontrolée   Sorcellerie Incontrolée - Page 2 Icon_minitimeMar 12 Mai - 19:20

— Impel Down hein ?

Seizon se releva et questionna la pirate.

— Euh, Mary, c’est quoi Impel Down ?

— Eh bien Seizon, sache que cet endroit est le pire de tous les endroits pour nous les pirates ou révolutionnaires. C’est une prison, mais ce n’est pas n’importe laquelle. C’est LA prison la plus sécurisée du Gouvernement Mondial, un endroit où personne au monde ne peut s’échapper. D’une part parce qu’elle est sous l’eau, mais en plus elle se trouve sur Calm Belt là où règnent les Rois des Mers. Donc difficile pour un détenu d’en sortir vivant.

— Stop ! Stop ! Stop ! Je ne comprends pas tout là ! Calm Belt, Roi des Mers et tout ce qui s’ensuit, je n’en ai jamais entendu parler.

— En même temps Seizon tu viens à peine de découvrir les facettes du monde et tu es juste sur South Blue, mais pour faire simple sache qu’il y a d’autres mers que les Blues. Au-delà il y a la route de tous les périls : GrandLine.

— Hum. Ce qui signifie certainement qu’il y a des choses inimaginables également là-bas n’est-ce pas ?

— Effectivement, mais si tu as l’occasion un jour de t’y aventurer, je te conseille de bien te préparer. Beaucoup de personnes sont mortes ou sont portées disparues là-bas.

— Voulez-vous une tasse de thé et des biscuits pour que vous puissiez continuer votre discussion ? Non parce que si je vous gêne vous me le dites. Il se retourna vers ses soldats. Emmenez-moi ces deux prisonniers au navire.

— Attend deux secondes !

— Tu as assez eu de liberté pirate, je n’ai pas le temps d’écouter tes autres requêtes.

— Je peux comprendre que tu veuilles m’emmener, mais pourquoi lui ? Il ne fait même pas partie de mon équipage. Il n’a rien à voir dans tout ça. Je suis la principale concernée dans cette histoire donc je te demanderais une seule chose et après je me tairais : laisse-le partir.

— Partir ? Le Vice-Amiral ria à gorge déployée. Tu m’as pris pour qui sale pirate ? Je suis un Vice-Amiral et à ce que je sache tu as entrainé cette personne au combat. Qui me dit que tu ne l’as pas fait dans le but de nuire à la Marine ?  

— Qu’est-ce que tu racontes là ? L’entrainer dans le but de nuire à la Marine ? Vous êtes tous des cons ou c’est juste toi ?

Le Vice-Amiral s’approcha d’elle et lui envoya son poing dans le flanc droit. Mary tomba à terre dans un cri de douleur. La blessure qu’elle avait lui faisait déjà atrocement mal, mais avec le coup reçu elle ne put se relever. Le Vice-Amiral donna ses consignes à deux soldats qui relevèrent Mary Read et la menottèrent. Deux autres allèrent en direction de Seizon pour exécuter la même tâche, mais ce dernier se releva, brandit Hozukimaru devant lui et menaça les soldats.

— Ne me touchez pas ou je vous étripe ! Et quand je m’y mets sérieusement je ne suis pas gentil.

— Regardez-moi ça, s’exclama le Vice-Amiral, le toutou du pirate sort ses crocs. Attention ! il va tous nous mordre. Je ne te comprends pas très bien, tu ne fais pourtant pas partie de l’équipage des Rackhams, mais tu veux protéger cette femme. Quelle est donc la raison ?

— C’est vrai que je ne suis pas un membre de son équipage. Je ne la connaissais même pas et lorsque je lui ai demandé d’être mon maitre d’entraînement afin que je perfectionne mon style de combat, elle a donné son accord. Beaucoup de gens auraient pu refuser, mais Mary Read a bien voulu m’aider certes, elle prenait une grosse part de ma récompense, mais elle a accepté quand même. Vous ne connaissez sans doute pas mon passé, mais à part Nozies, pour moi Mary est devenue plus qu’un simple maitre, je la considère comme ma toute première amie.

Mary Read regarda Seizon et lui fit un grand sourire.

— Oh comme c’est touchant ! Finalement, j’ai changé d’avis à ton sujet.

— Vous n’allez pas l’emmener sur Impel Down ? questionna Mary

— Non j’ai mieux que ça. Il s’adressa à ses soldats. Tuez-le sur le champ.

— Non, arrêtez ! Putain d’enfoiré de merde. Seizon barre-toi de là ! Vite ! hurla la pirate.

Les soldats s’étaient mis en formation d’exécution. Cinq soldats debout et cinq soldats accroupis brandissant leur canon de fusil en direction de Seizon. Ce dernier ferma les yeux ce qui étonna le Vice-Amiral. Il pensa alors que Seizon avait décidé d’abandonner en acceptant sa sentence, mais ce ne fut pas le cas. Seizon avait fermé les yeux afin de se concerter avec Nozies sur la marche à suivre. En à peine quelques secondes, ils se mirent d’accord sur un point quitte à en subir des dégâts alors qu’il entendait le Vice-Amiral prononcer la mise en joue. Seizon ouvrit les yeux et prononça ces quelques mots « La valse de la faucheuse ».
Le Vice-Amiral stoppa son geste et observa ce qu’il se passa sous ses yeux. Seizon était devenu sérieux, un large sourire se dessina sur son visage, ses yeux étaient rivés vers le Vice-Amiral. Seizon était entré dans son état second, il savait ce qu’il faisait. Son entraînement lui avait permis d’engranger vitesse et précision. Il savait également que cette technique ne lui permettrait pas de venir à bout du Vice-Amiral surtout après avoir combattu toute la journée, mais dans cet état il pourrait sans doute délivrer Mary. Il savait aussi qu’il pouvait rester dans cet état que cinq minutes maximum mais Nozies lui indiqua qu’avec sa fatigue et ses combats de la journée, il pourrait tenir au maximum une minute. C’était juste le temps qui lui fallait.

Au moment où le Vice-Amiral ordonna de tirer, Seizon s’était élancé en agitant son sansetsukon vers les marines en à peine une seconde. Il envoya sa lame vers la première ligne de marine et ses derniers s’inclinèrent fatalement en recevant chacun un coup de lame au visage. Seizon se releva et étant à porter de la seconde ligne des marines, il passa en yari et planta sa lame sur les pauvres soldats. Il ne restait que le Vice-Amiral devant lui. Seizon s’élança de nouveau tout comme le haut gradé. Ce dernier était sur le point de porter un coup de poing emplit de Haki quand Seizon esquiva le coup en effectuant une rotation sur lui-même de cent quatre-vingt degré sur la droite se retrouvant alors dans le dos du Vice-Amiral. Il profita de cette aubaine pour lui assigner un coup de baton dans la jambe droite le faisant trébucher. Seizon tira parti de cette occasion pour aller délivrer Mary Read. Le marine était en rage, il venait de se faire ridiculisé et décida de mettre un terme à tout ça. Alors que Seizon était arrivé près de son amie près à lui enlever ses liens, un coup de feu se fit retentir. Seizon sorti de son état, se stoppa et regarda en direction du Vice-Amiral. Il regarda Seizon, le canon du pistolet encore fumant, et commença alors à rigoler.

Seizon ne comprenait pas sa réaction surtout qu’il n’avait pas été atteint par le coup de feu mais un bruit derrière lui se fit entendre. Il se retourna vers sa partenaire et vit avec effroi cette dernière allongé sur le sol, du sang s’échappant de son corps. Il s’agenouilla près de Mary, et vit l’ampleur des dégâts : la balle s’était logée au niveau du cœur de son amie.

- Mary ! Mary ! S’il-te-plait, ne meurt pas ! Dis-moi quelque chose !

La pirate ouvrit faiblement les yeux en arborant un petit sourire à la vue de Seizon. Elle sentait qu’elle n’en avait plus pour très longtemps mais décida de lutter afin de dire ses derniers mots à son partenaire.

- Je crois que mon parcours sur les mers s’arrête aujourd’hui… Seizon… je suis très heureuse d’avoir eu la chance de te rencontrer… finalement… tout le butin sera pour toi…

Le temps avait complètement changé sur Pumpkins Hills. Quelques gouttes de pluies tombèrent. Seizon ressentit une grosse douleur au niveau du cœur. Des larmes s’écoulèrent le long de ses joues.

- Non ne dis pas ça ! Tu ne peux pas mourir ! Je t’en supplie. Tu ne peux pas me laisser comme ça. Pas maintenant. Je te considérais comme une amie. Je ne veux pas que tu partes.

- Je suis désolée Seizon… mais sache avant tout chose…ce que tu as dit tout à l’heure…. m’a profondément touchée… moi aussi je suis contente… d’avoir été ton amie Seizon…

Sur ces derniers mots, Mary ferma les yeux et poussa son dernier souffle. Seizon secoua Mary dans l’espoir de la faire revenir à elle mais il comprit qu’il ne pouvait plus rien faire. Il poussa alors un grand cri rempli de tristesse pour son amie défunte. Sa poitrine lui faisait atrocement mal, il venait de découvrir la sensation d’avoir perdu un être cher à ses yeux. Lui qui à l’époque ne connaissait que pour mots l’obscurité, la solitude et la mort avait avec le temps découvert leurs contraires et les joies que pouvaient procurer ces sensations. Mais jamais il n’avait connu la tristesse à ce point. Il continua à pleurer toutes les larmes de son corps. Le ciel était triste lui aussi et accompagnait Seizon dans ses pleurs.

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MessageSujet: Re: Sorcellerie Incontrolée   Sorcellerie Incontrolée - Page 2 Icon_minitimeMar 19 Mai - 0:34

La pluie ne s’arrêtait plus sur Pumpkins Hills, Seizon continuait de pleurer la mort de Mary Read. Il n’arrivait pas à se calmer, Nozies essayait tant bien que mal de le calmer, mais c’était peine perdue. La douleur au niveau de sa poitrine gauche s’accentuait de minute en minute. Certes, son cœur lui faisait mal d’avoir perdu pour la première fois un être cher, mais une plus profonde douleur à ce niveau fit son apparition. Il avait si mal qu’il lâcha la pirate pour se coucher sur le sol serrant comme il pouvait sa poitrine pour éventuellement enlever cette douleur. Sa respiration s’accentua. La douleur était bien là et il devait lutter contre ce mal qui était apparu. Il commença à transpirer, la chaleur de son corps augmenta doucement. Sa vue commença tout doucement à se voiler. Il n’arrivait pas à comprendre la réaction de son corps.
Entre-temps, le Vice-Amiral s’était relevé et avait rangé son pistolet. Il ne riait pas ce coup-ci, mais laissait apparaitre sur son visage la colère. Il était en colère contre lui mais surtout contre Seizon. À cause de lui, il ne pouvait plus rendre justice à son fils comme il le voulait. Il avait tué Mary Read d’une seule balle alors qu’une cellule l’attendait à Impel Down. Il lui avait donné une mort facile. Il était en colère contre lui-même pour s’être laissé emporter. Mais par-dessus tout, il en voulait à Seizon. C’était lui le responsable de tout ça. À cause de sa présence, son plan était complètement fichu. Le Vice-Amiral décida de le punir en supprimant définitivement son existence. Il regarda Seizon qui était en train de gémir et s’exclama.

— Arrête ton cinéma un peu ! Tu n’en fais pas un peu trop ? Et en plus, tu ne la connaissais même pas !

— TA GUEULE LE MARINE ! C’est sûr que je la connaissais à peine, mais tu ne peux pas comprendre !

— Lève-toi et montre-moi la colère qui est en toi ! Moi je vais te faire voir ce que c’est d’être en colère !

Seizon regarda encore une fois Mary Read et se leva. La douleur était toujours présente, mais même s’il n’avait aucune chance, il devait venger son amie. Il savait que devant lui se dresser la mort, mais il ne pouvait pas abandonner. Alors qu’il s’apprêtait à s’avancer, la douleur se fit plus vive au point qu’il posa un genou à terre. Le Vice-Amiral ne lui laissa pas le temps de se reposer qu’il arriva à pleine vitesse sur Seizon en lui envoyant son poing droit empli de Haki à la figure. Seizon vola de quelques mètres, il était complètement sonné par le coup qu’il venait de se prendre, mais il ne s’avoua pas vaincu, pas pour le moment en tout cas, il devait rendre justice à son amie. Il se releva, mais encore une fois il n’eut le temps de ne rien faire que le Vice-Amiral était déjà à côté de lui. Ce coup-ci il frappa dans le dos de Seizon avec ses deux poings. Ce dernier tomba lourdement sur le sol, le choc était si intense qu’il cracha du sang. À peine le coup reçu, le Vice-Amiral continua son défouloir et envoya valser Seizon de plusieurs mètres avec un coup de pied empli de Haki encore une fois. Seizon constata la véritable force de son adversaire, il était à des années-lumière de son niveau et il ne put qu’admettre sa défaite. Il regarda au ciel et demanda pardon auprès de Mary de ne pas avoir pu la venger. Il regarda le marine s’approcher et lui indiqua d’abréger ses souffrances. Le haut gradé émit, comme à son habitude, son large sourire suite au dire de Seizon. Il l’attrapa par le col et sortit son épée de son fourreau. Il prononça aux oreilles de Seizon « Tu passeras le bonjour à Mary Read de ma part » puis porta son coup…

Soudain, une étrange lueur fit son apparition sous les pieds du marine. Ce dernier stoppa son geste et observa le sol. Un large pentacle rouge était sous ses pieds, il eut à peine le temps de réfléchir qu’il sentit l’énergie de son corps grandement diminuer. Il fit tomber son épée ainsi que Seizon. Il n’avait plus beaucoup de force dans les jambes et tomba lui aussi à terre. Il regarda Seizon reculer et sous la colère il lui demanda comment il avait réalisé ce tour de passe-passe.
Seizon lui aussi ne comprenait pas ce qu’il s’était passé, il s’attendait à mourir et d’un coup une lueur au sol lui avait sauvé la vie. Il indiqua au Vice-Amiral qu’il n’était pour rien dans ce qu’il venait de faire. Ce dernier ne le croyait pas et voulut s’approcher de Seizon pour continuer son règlement de compte, mais à cause du pentacle, il ne pouvait plus bouger.

— Allons, allons ! Un peu de retenue Monsieur le Vice-amiral fit une voix.

Ils regardèrent tous les deux en direction de cette voix et virent un individu s’approchant vers eux. L’homme en question était plutôt de taille moyenne, il portait sur ses cheveux bruns un couvre-chef pour le moins étrange, qui s’élevait comme une tour noire au-dessus de sa tête. Il portait une tunique ressemblant à ceux portés par les onmyonjis, d’après certains dires sur les mers ce serait des personnes pratiquant de la magie et autres sortilèges. Cette tenue se compose d’un pantalon noir et d’un kimono rouge avec de larges manches. Au niveau du poignet droit du mystérieux personnage se trouvait une sorte de chapelet. Le Vice-Amiral se releva péniblement complètement affaiblit et questionna l’individu.

— C’est vous qui êtes à l’origine de tout ça ?

— Pourquoi me posez-vous la question alors que vous connaissez déjà la réponse.

— Mais c’est quoi ce truc qui me draine mon énergie ? J’ai l’impression de toucher du kairoseki !

— Justement, ce que vous voyiez à vos pieds est un pentacle ayant des vertus de kairoseki.

— Quoi ? Mais c’est impossible.

— Pourtant les fruits du démon sont possibles non ? Rien n’est impossible dans ce monde Vice-Amiral.

— Je ne comprends pas une chose. Comment avez-vous pu mettre ce pentacle à mes pieds alors que vous n’étiez même pas là ?

— Laissez-moi vous éclairer. Vous vous souvenez lorsque vous êtes venu au port prévenir vos hommes de votre embuscade ?

— Oui effectivement je m’en souviens, j’ai donné mes instructions à mes hommes et ensuite nous sommes partis en direction du château, mais on a été retardé à cause de…. Le Vice-Amiral marqua un temps d’arrêt, il venait de se rappeler quelque chose. Je sais qui vous êtes ! Vous êtes le marchand qu’on a percuté lors d’un carrefour. On a heurté votre carriole et on vous a aidé à ramasser ce qu’on avait fait tomber.

— Exactement ! Vous avez une bonne mémoire dis donc. Pendant que vous ramassiez les marchandises, j’ai glissé à l’intérieur de votre manteau un parchemin comprenant un sceau. Ce qui est pratique avec vous les hauts gradés, c’est votre uniforme vous avez un manteau que vous portez sur les épaules, mais vous ne vous souciez guère de vos poches. C’était une chance inouïe pour moi. Allez-y regarder !

Le Vice-Amiral fouilla alors dans sa poche et découvrit un bout de papier. Il ragea devant ce vulgaire morceau de papier et voulut le détruire quand soudainement l’individu mystérieux prononça une sorte d’incantation et le marine se retrouva à terre vidé de ses forces.

— Doucement, marine ! Je ne t’ai pas ordonné de déchirer mon sceau. Juste de le regarder.

— Enflure ! Me faire ça à moi un Vice-Amiral ! Si je sors de ce truc, je te préviens que…

— Oula serait-ce une menace ? L’individu fronça les sourcils et lança un regard colérique envers le haut gradé. Tu penses sérieusement avoir la force d’un Vice-Amiral ? Vu ton niveau actuel, je miserais bien sur un contre-amiral. Mais dis-moi quelque chose ? Ne serait-ce pas toi le fameux marine qui est monté en grade rapidement parce qu’il a quelque connaissance bien placée dans la hiérarchie ? Et n'es-tu pas celui qui martyrise de nombreuses personnes? Vice-Amiral de nom peut-être, mais pour moi tu n’en es pas un.

— Comment sais-tu cela ? Peu de personnes sont au courant ! Mais qui es-tu à la fin ?

— Oh ! Suis-je bête ! J’ai complètement oublié de me présenter. Je suis membre de l’Armée Révolutionnaire, Agent Meisei surnommé le Maître des Sceaux.

— Quoi ? Mais qu’est-ce qu’un révolutionnaire vient faire sur cette île ? Il n’y a même de base marine ou quoi que ce soit sur cette île qui puisse vous intéressez.

— Effectivement, mais je ne suis pas là par ordre de mission, je suis là pour ce jeune homme. Dit-il en indiquant du doigt Seizon.

Seizon assistait avec grande difficulté à la discussion entre les deux hommes. Il ne savait pas du tout de quoi ils parlaient. Le Vice-Amiral lui avait cassé certainement des os avec les coups qu’il avait reçus, mais sa douleur à la poitrine lui faisait encore plus mal. Un bourdonnement dans ses oreilles qui était présent depuis quelques minutes s’arrêta. Il entendit à nouveau les hommes parler entre eux et vit l’individu mystérieux le pointé du doigt sans en connaitre la raison.

— Comment-ça vous êtes-là pour lui ? Il fait partie de l’armée révolutionnaire ce guignol ? Mais c’est…

Les questionnements à répétition du haut gradé lassèrent littéralement Meisei et décida d’y mettre fin. Il sortit deux parchemins où étaient apposées des formes étranges, il les lança dans la direction du marine et prit dans sa main son chapelet et récita son incantation.

— Dans ce cœur, les démons sont nombreux, travaillez en accord avec leurs actes, et leur acte démoniaque qui est par conséquent mêlé, leur prodiguant le poids du travail de chacun, et les rendant incapables. Les détruisant de cette façon, afin qu’ils ne puissent plus se dresser devant vous. Bénis-moi Seigneur ! Mes souhaits ont été entendus, ainsi le seigneur m’a sauvé, ainsi le seigneur est mon bouclier, et ainsi tu périras.

Le pentacle devint de plus en plus rouge sous les yeux craintifs du Vice-Amiral qui essaya de s’échapper, mais dans la seconde qui suivit une colonne de flamme s’éleva haut dans le ciel, carbonisant sans aucune échappatoire le vice-amiral Hudson. La colonne de flamme disparue laissant un tas de cendre sur le sol sous les yeux craintifs de Seizon. L’individu s’approcha de Seizon qui essayait tant bien que mal de reculer face à cette nouvelle menace. Mais ses douleurs l’empêcher de reculer comme il le souhaiterait. Puis Meisei arriva aux pieds de Seizon, qui dans un excès de panique supplia à l’individu d’épargner sa vie. Ce dernier rigola fortement et indiqua à Seizon qu’il ne lui ferait pas de mal. Seizon ne comprenait pas du tout et alors qu’il s’apprêtait à lui poser des questions, le révolutionnaire prit la parole.

— S’il-te plait ne me pose pas de questions, j’en ai eu assez avec l’autre. Je t’expliquerais ce que tu veux, mais laisse-moi te demander quelque chose. As-tu mal au niveau de la poitrine en ce moment même ?

— Comment vous savez ça ?

— C’est bien ce que je pensais. Laisse-moi voir ça.

Meisei ouvrit le kimono de Seizon afin de faire apparaitre son torse et vit ce qu’il craignait le plus. Seizon ne comprenait pas sa réaction et regarda également sa poitrine. Il fit de grands yeux et s’exclama :

— Qu’est-ce que c’est que ce bordel ?

— Pour faire simple ce que tu as là…

— Je sais ce que c’est ! Je l’ai vu il n’y a même pas une heure ! Pourquoi ai-je le sceau de Riezel sur ma poitrine ?

Agent Meisei:
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MessageSujet: Re: Sorcellerie Incontrolée   Sorcellerie Incontrolée - Page 2 Icon_minitimeMar 26 Mai - 18:40

Seizon n’en revenait pas et surtout il ne comprenait pas. Il interrogea Nozies, mais lui aussi était dans le même état d’esprit que Seizon et ne pouvait répondre à ses questions. L’arrivée soudaine du sceau l’avait complètement dévasté, il se posait dix mille questions à la fois, mais son esprit était tellement perturbé qu’il ne faisait plus attention à son environnement. Meisei qui était assis à côté de Seizon tapa sur l’épaule de ce dernier afin de le calmer et lui parla.

— Calme-toi un peu veux-tu ! Avant de t’en dire plus, je voudrais savoir comment vont tes blessures. Tu es dans un sacré état.

— J’ai mal un peu partout. Seizon se leva et bougea ses membres afin d’identifier les douleurs. Je dois avoir quelques côtes cassées, mes jambes peuvent soutenir mon poids, mais ils ont besoin de repos et je pense que je n’ai plus trop la force de soulever des choses vu les douleurs que j’ai au bras. En plus de ça, toute la fatigue cumulée depuis ce matin se fait ressentir et je ne vais pas tarder à m’effondrer si ça continue. Mais le principal c’est que je sois en vie donc c’est le plus important.

— Il y a un médecin dans un village situé au port, il devrait sûrement pouvoir faire quelque chose.

— Je tenais à vous remercier de m’avoir sauvé la vie, bien que je ne sache vraiment pas pourquoi.

— Oh ! Pas besoin de me remercier ! J’avais une dette envers une certaine personne, même si elle ne fait plus partie de ce monde malheureusement. Le principal c’est que tu sois en vie !

— Il y a une chose que je ne comprends pas ? Pourquoi un membre de l’Armée Révolutionnaire viendrait-il à notre secours ?

— Seizon, s’il te plait, soit plus attentif quand les gens te parlent. Ce monsieur vient juste de dire que c’était pour rembourser une dette qu’il nous a sauvés. Ce qui me surprend c’est qu’à ce jour nous n’avons aucune connaissance ou un quelconque lien avec votre organisation. D’où provient cette dette ?

— Hum... Ai-je affaire à ta seconde personnalité Seizon ?

— Oui, c’est bien ça ! Nozies est mon ami depuis toujours ! Il intervient assez souvent et aussi quand je suis dans la galère !

— Mais ce qui est étrange c’est que ta seconde personnalité est... comment dire... calme et pas énervé ! Tu ne ressens pas l’envie de tuer quand il est là ?

— Ah ! Mais ça, c’était avant ! Je vous jure à l’époque il était difficile à supporter il voulait tuer tout ce qu’il voyait ! Dès que je voyais quelqu’un, vous pouviez êtes sûr à cent pour cent que sa mort était imminente. Mais avec le temps, il s’est calmé et est devenu un ami qui m’a tout appris ! La lecture, ce qu’il faut savoir sur le monde et...

— Ce qu’il faut savoir sur le monde ? Mais comment peux-tu savoir ces choses Nozies alors que tu es né dans l’esprit de Seizon ?

— Je vous avouerais que moi-même je n’en sais rien, mais il m’arrive de temps en temps à savoir des choses que moi-même je ne sais pas d’où ça provient.

— Hum... C’est un fait très étrange. Donc ça signifie que tu peux avoir des bribes souvenirs des précédentes personnalités... Intéressant...

— Comment ça : « des précédentes personnalités » ? Mais je ne connais que Seizon.

— Oui et non ! Mais c’est très difficile à expliquer, je ne suis pas sûr non plus de tout ça.

— Mais comment connaissez-vous tout ça ? Vous êtes qui au juste ? Enfin, je ne parle pas de votre organisation, mais comment êtes-vous au courant et pourriez-vous nous dire pourquoi le sceau de Raizel se trouve sur notre poitrine ? Et pourquoi a-t-il une couleur différente ?

— Je n’ai pas toutes les réponses que tu attends, mais vu que tu connais l’existence du sceau je pense que tu as dû rencontrer un contractant et sa chaîne non ?

— Oui, c’était le noble qui vivait ici et qui enlevait des villageois afin de survivre. Mais ce qui est étrange c’est qu’il a disparu après que les aiguilles de son sceau aient fait un tour entier. Pourquoi ne suis-je pas mort ?

— Au moins, je n’ai pas besoin de t’expliquer ce passage. Par contre, je peux te dire que ton sceau est assez spécial en son genre, après de multitudes de recherches j’en suis arrivé à deux types de Chains : les Chains basiques qui ont un sceau noir et quatre Chains spéciaux ayant une couleur différente. Les écrits en question ont révélé deux choses : ceux possédant une des Chains spéciales n’étaient plus liés par le temps et les quatre couleurs représentaient chacune une divinité. Malheureusement, je n’en sais pas plus, mais ce sceau-là c’est la seconde fois que je le vois.

— Où l’avez-vous vue pour la première fois ?

— Il y a environ trente ans sur GrandLine.

— Trente ans ? s’étonna Seizon.

— Donc ça veut dire que si le sceau est présent aujourd’hui, la personne en question...

—... Est morte il y a vingt ans de cela, effectivement ! Mais le sceau t’a été transmis à la mort de cette personne.

— Vous vous moquez de nous c’est ça ? Il y a vingt ans, Seizon venait à peine de naître ! Comment voulez-vous que Seizon fasse un contrat alors qu’il n’était qu’un nourrisson ?

— Justement ! Il n’en a pas fait ! Je ne sais pas par quel moyen le sceau s’est apposé sur toi. Mais malheureusement, la personne n’est plus de ce monde pour nous en parler.

— Ce qui veut dire que vous connaissiez cette personne ? demanda Seizon.

— Oui et toi aussi tu la connaissais. Cette personne se prénommait Taiyo.

À l’annonce de ce prénom, le cœur de Seizon battit à vive allure. Ses douleurs aux côtes l’empêchaient de respirer et la douleur au niveau de sa poitrine refit son apparition. Il se tint la poitrine et prit la parole.

— Ta... Taiyo ? Mais... c’était ma…

— Ta mère Seizon.

La douleur sur sa poitrine s’intensifia. Le paysage commençait à disparaitre de sa vue. La fatigue cumulée après tant de péripéties, la douleur de son sceau puis cette dernière révélation étaient de trop pour le corps et l’esprit de Seizon. Sa vue se troubla de plus en plus et finalement Seizon tomba. Meisei fut surpris et ne put éviter le corps de Seizon se renverser et essaya de le réveiller, mais Seizon était inconscient sur le sol.

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