Sorcellerie Incontrolée

Quelques jours étaient passés depuis que Seizon avait été recueillit par le marin. Il avait profité de ce voyage afin d'apprendre à naviguer avec un véritable bateau et non pas avec son canoë fraîchement acheter. Bien sûr le marin lui avait également apprit à s'en sortir en canoë mais seulement lorsque les eaux étaient calmes. Il avait aussi acquit une carte maritime de South Blue et il apprit quelques indications pour pouvoir se débrouiller tout seul lorsqu'il naviguerait ultérieurement. Le voyage fut ponctué par l'absence de Nozies qui préférait restait au calme voyant Seizon se débrouiller sans son aide avec le marin. Bien évidemment quand Seizon commençait à sortir de grosses âneries il ne s'empêcha pas de le réprimander sans que le marin ne s'en aperçoive. Le temps était magnifique, il n'y avait eu aucune attaque de pirate et voleurs durant leurs périples et le navire approchait doucement près de Pumpkins Hills.

- Je pense que d'ici quelques temps nous ne tarderons pas à voir la silhouette de l'île Seizon, dit le marin qui s'était accoudé à la rambarde. Ca m'a fait vraiment plaisir d'avoir eu de la compagnie et ce n'est pas souvent que ça m'arrive. Merci à toi Seizon.

- C'est moi qui vous remercie Monsieur plutôt. Sans vous à l'heure qu'il est je servirais de repas aux poissons enfin je pense qu'il resterait que les os plutôt. Et ce voyage m'a permis d'apprendre plus de choses surtout la navigation qui j'avoue n'était pas du tout mon point fort.  Mais le fait d'être avec vous m'a fait comprendre qu'être seul n'est pas toujours la bonne solution surtout pour apprendre les choses.

* Tu veux un mouchoir Seizon? Parce que je sens que tu va avoir une larme qui va couler si tu continues.*

* Oh c'est bon je le remercie c'est tout, et puis quand je lui disais "seul" je pensais à nous bêta. Je suis sûr que tu es jaloux. C'est pour ça que tu n'es pas beaucoup apparu ces temps-ci. Tu es jaloux...*

* Moi jaloux? Non mais  qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre ici? Jaloux moi pff...*

*En fait c'est toi qui veux un mouchoir hein?*

* Pauvre con*

-Seizon ça va? Tu avais l'air un peu ailleurs?

- Oui oui ça va aller. Ça m'arrive de temps en temps ne vous en faites pas.

Seizon scruta l'horizon et aperçu la silhouette d'une île.

-Est-ce Pumpkins Hills?

- Ah oui je pense que nous y sommes. D'après la carte et la boussole nous sommes au bon endroit.

Les minutes passèrent et le bateau approchait à grand pas de l'île. Au fur et à mesure de son avancement on distinguait un plus clairement l'île. On y voyait juste quelques silhouettes de massif montagneux en raison d'une forte brume très épaisse entourant l'île. Seizon fut un peu surpris par ce qu'il vit en les regardant. Il s'essuya d'abord les yeux en pensant que c'était un coup de fatigue mais après avoir emprunté la longue vue du marin il distingua plus clairement les massifs. En effet sur chaque massif étaient sculptés deux yeux et une bouche. Il posa la longue vue sur la rambarde, ferma les yeux, pris une grande respiration et s'exclama :

- TROP COOOOOOL!!!! Mais c'est trop énorme cette île. Je n'avais jamais rien vu de pareil.

* Hé Nozies tu as vu ça? Ce n’est pas merveilleux franchement? On dirait que les montagnes nous regardent. Pourquoi elles sont comme ça?*

*Seizon es-tu vraiment sérieux? Non parce qu'après le bateau à l'envers sur Bliss maintenant tu me questionne sur les montagnes de cette île, ce n'est pas marqué "Office de Tourisme" sur mon front! Redescend un peu sur Terre tu veux bien?* *Ouah mais on ne peut plus rien dire maintenant c'est triste*

- Ha ha ha! Mon cher ami Seizon tu me fais bien rire! Si vous vous extasiez pour ça je pense que si vous avez la possibilité d'aller sur Grand Line vous en mourrez de bonheur. Parce qu' côté de ceci là-bas c'est un tout autre paysage.

Suite à ça, le marin déposa le canoë à la mer. Il partit vite fait dans sa cabine et revint vers Seizon afin de lui donner un petit bagage. Ce n'était pas grand chose d'après le marin mais il y avait de quoi manger, boire ainsi qu'une corde, une boussole et une carte de navigation. Seizon serra la main du marin et le remercia encore une fois d'avoir fait un petit détour pour l'aider et il monta ensuite dans son canoë. Le marin lui souhaita bonne chose et mit les voiles. Seizon rangea son petit sac dans son canoë, prit la rame et commença à naviguer en direction des côtes. Il ne tarda pas à se trouver en difficulté dû à la brume, les côtes étaient à peine visible mais en se rapprochant il tomba sur deux problèmes : d'une part les côtes étaient pratiquement infranchissable dû principalement au rocher et pic de bois qui côtoyaient la plage et d'autre part les vagues l'emmenaient droit en direction de celle-ci. Il fallait qu'il trouve une solution sous peine d'endommager son pauvre canoë. Nozies prit les devants et scruta attentivement les côtes afin de trouver une solution. Il regarda pendant quelques minutes et trouva ce qu'il cherchait. Il y avait un endroit où juste quatre rochers étaient alignés sans l'ombre d'un seul pic de bois et décida de se rapprocher. Il lutta sous la force des vagues voulant le propulsé sur les pics et après maintes efforts il arriva au niveau des rochers. Il attrapa la corde dans son sac et attacha l’extrémité de la corde à l'avant du canoë. Il monta ensuite sur les rochers et ramena le canoë tout en faisant attention à ce qu'il ne s'encastre pas sur les pics. La tâche étant faite, Nozies ramena le canoë sur le rivage, prit la corde, l'enroula autour d'un rocher et y accrocha le canoë.

-Première étape effectué Seizon maintenant allons découvrir les alentours.

-Okay

Seizon regarda d'abord tout autour de lui et était très étonné, le paysage était complètement différent de Bliss. A cause de la forte brume les rayons du soleil pénétraient à peine sur l'île, la rendant presque nocturne. Ensuite, les arbres également avaient de drôle de forme, l'un deux avait une forme de banane tandis que son voisin ressemblé à une sucette.

-Ouaaaah ils sont trop bizarre ces arbres... Eh Nozies regarde celui-là il est trop drôle il te ressemble ha ha ha ha!

-Abruti! Tu sais que s'il me ressemble il te ressemble aussi

-Ah oui c'est vrai! Je n'avais pas fait le rapprochement

Seizon continua son chemin tout en rigolant des formes intrigantes des arbres, des bosquets et même des maisons. Il remarqua aussi tout au long du chemin des citrouilles qui étaient dispersés un peu partout dans le paysage. Au bout d'une bonne demi-heure, il arriva près d'un petit village. Il s'arrêta devant le panneau à l'entrée et resta figé.

- Seizon ça ne va pas? Pourquoi tu reste figé devant ce panneau?

- Humm Nozies je sais que je suis un peu bête mais j'ai vraiment du mal à lire le nom de ce village... Il y a trop de lettre qui ne veulent rien dire... Bienvenue chez les Pumpkins... sch...scht...schtr...

- Les Pumpkins Schtroumpfs.

- Ouah c'est quoi ce nom pourri. En plus tu as vu la forme de ces maisons?

- Des citrouilles en formes de champignon...Effectivement c'est très louche tout ça... Bon allons jeter un œil.

Seizon entra donc dans le village. Et ce qu'il le choqua encore plus c'est que même les arbres ressemblaient à des champignons. Tout ce qui se trouvait dans le village avait la forme de champignons.

-Ils doivent être attardés ici... en espérant pas s'il vous plait que les villageois ne ressemblent pas à un champignon

Il continua à marcher et remarqua un groupe d'une vingtaine de personne réunit au centre de la place du village en train de discuter et décida de s'y approchait.

-Bon à première vue personne ne ressemble à un champignon, ou une forme bizarre c'est déjà une bonne chose mais par contre ils ont une drôle de couleur ces gens

En effet les habitants avaient la peau orangée et étaient vêtu de noir. Un vieux monsieur barbu se tenait sur une estrade, un bâton à la main et s'adressa à la foule.

- Chers habitants de Pumpkins Schtroumpfs, l'heure est très grave pumpkins schtroumpfs. Je n'ai plus aucune idée de comment nous sortir de cette situation pumpkins schtroumpfs. Plusieurs de nos villageois qui sont parti ne sont jamais revenus, et d'autres ce sont fait capturés par cette infâme chose pumpkins schtroumpfs. C'est la fin de notre existence j'en ai bien peur mes petits pumpkins schtroumpfs.

- Qu'allons nous faire monsieur le maire pumpkins schtroumpfs?

- Mon mari n'est jamais revenu de cette expédition pumpkins schtroumpfs, dit une femme en pleurant.

- Si seulement une âme charitable pouvait nous venir en aide pumpkins schtroumpfs...

- Euh s'il vous plaît, s'exclama Seizon se rapprochant d'eux en pointant le doigt en l'air. Les habitants se retournèrent vers lui et le regardèrent les yeux grand ouvert et s'exclamèrent ensemble.

- LE SAUVEUUUUR!!!

Seizon resta figeait sur place et regarda derrière lui et ne vit personne. Il se retourna et vit le regard des villageois braqués sur lui. Il réfléchit quelques seconde, en se remémorant la scène, il imagina le regard des villageois avec son index et le posa sur son torse avant de comprendre.

- Heeeeeeeein??

Note: RP se déroulant avant Valgivre.

Rob venait tout juste de s'extirper de ce navire révolutionnaire, en ayant prit soin de leur voler une petite barque de sauvetage. Il avait dû quitter East Blue en raison de recherches actives planant sur lui depuis les incidents de Downhell. Mais le plus dur dans tout ça, c'était d'avoir abandonné son amie Xanya. Lui, recherchant la liberté, avait réussit à trouver un compagnon de route qui aspirait à la même chose de lui. Hélas, le destin était parfois bien capricieux... Lucci avait attendu la nuit pour descendre du navire. Il ne savait guère où il se dirigeait, mais il avait pris soin de prendre quelques provisions en cas de coup dur. South Blue était une mer très calme, peu de tempêtes meurtrières étaient à déplorer, ce qui le soulagea ne serait-ce qu'un petit peu. Il s'endormit alors, sans doute épuisé d'avoir veillé jusqu'à cette heure tardive pour fuir...

Le lendemain, il se réveilla tout doucement, jusqu'à ce qu'un battement d'ailes ne le fasse quelque peu sursauter. Il y avait une dizaines de mouettes qui survolaient son embarcation de fortune, attirées par la nourriture que contenait le sac de l'ex-noble.

- Fichtre, ces opportunistes ne se sont pas fait prier pour me voler.

Il regarda à l'intérieur pour constater s'il avait toujours de la nourriture. Il ne lui restait qu'un petite pomme, et quelques morceaux de pain que les mouettes avaient eu la gentillesse de ne pas engloutir.

- Ma foi, cela ne change rien à mon problème, il faut que j'accoste sur une île, peu importe laquelle.

Il ne l'avait pas remarqué immédiatement, mais depuis son réveil, alors qu'on était le matin, le temps était très sombre. Un purée de pois l'empêchait de voire quoique que se soit à plus de 10 mètres. Heureusement il vit de petites lumières scintiller au cœur du brouillard et fit le nécessaire pour d'en approcher. Mais la houle était bien trop forte, et la barque se fracassa contre des rochers, plongeant Rob dans la mer alors qu'il venait de heurter un rocher avec sa tête. Heureusement pour lui, le choc ne fut pas assez violent pour l'assommer, et avec sa détermination sans faille et son calme exemplaire, il réussit à remonter à la surface malgré la force des vagues. Il s'agrippa aux rochers et tenta de les escalader. C'était un exercice difficile à cause des ses chaussures mouillées et de la roche humide, mais il parvient finalement à rejoindre la terre ferme.

- Et bien, c'est mon jour de chance finalement ! Je ne suis pas mécontent de débarquer sur une île.

Encore fallait-il savoir sur quelle île il avait atterri... En plus de cela il avait un mal de crâne à cause de son petit accident. Le brouillard l'empêchait d'observer l'île en détail, et les mystérieuses lumières avaient disparu aussi brusquement qu'elles étaient apparues. Lucci était trempé, et le climat de cette île n'était absolument pas estival ni doux. De ce fait, il avait froid. Marcher avec des vêtements mouillés n'était pas agréable non plus. Il avança quand même dans ces conditions à l'intérieur de l'île, jusqu'à arriver à un village quelques minutes plus tard. Il était désert au premier abord, et surtout, il y avait des champignons partout. Du moins les arbres et les maisons y ressemblaient énormément. Puis il entendit du vacarme émanant de la place du village:

- LE SAUVEUUUUR!!!
- Heeeeeeeein??

Lucci décida de se rendre vers le lieu du bruit. Un énorme amas de population s'était assemblé autour d'un homme chauve. Était-il le héros en question ? Ils le portèrent et le jetèrent en l'air comme pour célébrer un événement attendu depuis des siècles. Puis, soudainement, les gens se retournèrent, laissèrent tomber le pauvre bonhomme, puis s’exclamèrent:

- HAAAAAAAN UN DEUXIÈME HÉROS !
- ...?

La population s'amassa autour de l'ex-noble, sans qu'il ne comprenne vraiment pourquoi.

- Euuuuuuuh Nozies il se passe quoi là ? Pourquoi ils se dirigent tous vers ce drôle de type ?
*- Et ben je crois mon cher Seizon que ce "type" te vole la vedette tout simplement.*

- Bien pumpkins schtroumpfs ! Les Dieux nous ont enfin amené nos deux sauveurs pumpkins schtroumpfs ! Emmenez-les chez moi, il faut les recevoir dignement pumpkins schtroumpfs !
- OUAAAAAAAIPS !

Bien sûr Lucci ne comprenait pas vraiment la situation, tout comme le chauve d'ailleurs. Ils étaient donc emmenés "de force" par les villageois, mais au fond, cela ne dérangeait pas vraiment Rob, qui recherchait de la nourriture et des vêtements chauds...

Seizon eut à peine le temps de réaliser leurs propos que la petite foule le souleva et le jeta plusieurs fois en l'air. Il était encore sous le coup de l'incompréhension lorsque ces derniers crièrent :

- HAAAAAAAN UN DEUXIÈME HÉROS !

Seizon jeta un coup d'œil à l'homme à la longue chevelure qui était apparut mais il eut à peine le temps de s'en faire une description qu'il se retrouva le cul à terre tandis que la petite foule se précipita vers ce dernier.
Il se releva, se tapa sur les fesses histoire d'enlever la poussière et s'exclama :

- Euuuuuuuh Nozies il se passe quoi là ? Pourquoi ils se dirigent tous vers ce drôle de type ?

-Et ben je crois mon cher Seizon que ce "type" te vole la vedette tout simplement.

Le  maire s'exprima alors :

- Bien pumpkins schtroumpfs ! Les Dieux nous ont enfin amené nos deux sauveurs pumpkins schtroumpfs ! Emmenez-les chez moi, il faut les recevoir dignement pumpkins schtroumpfs !

- OUAAAAAAAIPS !

A la suite de ceci, la foule prirent par la main Seizon et l'homme à la longue chevelure et les emmenèrent quelque part.
Seizon ne réagit pas et profita de ce moment pour regarder plus en détail l'homme à côté de lui. Il était de taille moyenne et ses vêtements, bien que complètement trempé, était très bien soigneux. Il continua à l'observer et s'arrêta sur un élément qui le perturba.

*-Nozies c'est très bizarre.

-Qu'est ce qu'il y a Seizon?

-Bah regarde au niveau de son menton il y a un truc qui me perturbe.

Mais tu as finis oui de le regarder comme ça si ça continue il va remarquer que tu l'observes et je ne sais quelle réaction il pourrait avoir.

-Oui mais faut que je le lui dise quand même.*

- Euh excusez-moi Monsieur mais vous avez quelque chose de très bizarre au niveau du menton.

L'homme à la longue chevelure le regarda quelques instant et se toucha le menton.

-Je suis désolé cher Monsieur mais il n'y a rien de particulier sur mon menton.

- Bah si je vous assure vous avez quelque chose. Je ne sais pas si vous êtes venu à la nage vu vêtements mais je pense que deux petites limaces de mer ce sont collés au niveau de votre menton...

- Non mais tu es vraiment con ou quoi Seizon? C'est ça ta fameuse question tu aurais vraiment pu m'en parler. Ce n'est pas des limaces de mer mais une barbe. UNE BARBE Seizon. B.A.R.B.E...

- Ah bon mais elle est bizarre sa barbe, c'est une double mini barbe alors?

- Tu vas arrêter de dire des sottises oui.  C'est un style Seizon un style. On passe pour des débiles maintenant. Merci bien. S'adresse à Lucci. Veuillez excusez mon partenaire Monsieur mais il est un peu voir souvent maladroit. J'espère que ça ne vous a pas offensé.

L'homme ne répondit rien et regarda Seizon quelques secondes avant de lui adressait la parole.

- Je ne sais pas trop quoi vous dire mais je n'ai pas été offensé par vos propos. Vous par contre vous êtes très étrange. Comment dire...

L'homme s'arrêta de marcher, posa sa main sur son front, marmonna quelque chose et commença à s'effondrer par terre mais Seizon le rattrapa avant qu'il ne puisse atteindre le sol. Et le déposa sur le sol, la tête posée sur une citrouille.
Le maire se retourna et s'exclama:

-Mais que ce passe-t-il pumpkins schtroumpfs? Pourquoi l'un des deux sauveurs s'est écroulé comme ça pumpkins schtroumpfs?

-Ouah Nozies tu vois ce n'est pas des mini barbes mais des limaces de mer et elles sont en train de lui drainer son énergie vitale. Il va bientôt mourir. Si on ne fait rien...

- Seizon STOP. Arrête de dire des bêtises tu veux bien. Regarde l'état de cet homme, il est complètement trempé et en plus il ne fait pas chaud sur cette île. Et aussi il est  tout pâle. Mon cher Seizon si on ne fait rien il risque d'y passer.

Seizon se retourna et s'adressa au maire.

-Dîtes moi où on pourrait trouver un endroit chaud pour aider ce pauvre homme à retrouver une bonne santé?

-Suivez nous chers sauveurs on va vous amenez dans ma demeure pumpkins schtroumpfs.

- Merci bien et une dernière chose arrêtez avec vos "sauveurs" où la prochaine fois vous finirez en jus de citrouille.

Le vieux barbu acquiesça. Seizon souleva l'inconnu et le mis sur ses épaules, il remarqua vite fait une sorte d'hématome sur le cuir chevelu. *Alors toi mon vieux je crois bien que tu as subît pas mal de chose avant de venir ici*

La petite troupe amena donc Seizon et l'inconnu dans la demeure du maire. Seizon jeta un coup d'œil vite fait dans la demeure afin de trouver un lit sur lequel il pourrait déposer l'inconnu. La chose étant faite, il posa l'inconnu et décida d'enlever ses vêtements trempés dans un premier temps.

*-Euh Nozies tu es sûr de ce que tu fais là?

-Lâche moi deux secondes tu veux bien. Ce type à ses vêtements complètement mouillés donc la première chose à faire c'est de les lui retirés. Tiens va faire sécher ça s'il te plait Seizon.*

Seizon pris les vêtements trempés, se dirigea vers la cheminée et posa les vêtements près du feu. Il retourna près de l'inconnu sous les yeux des habitants qui s'étaient approchés près des fenêtres du maire. Seizon demanda au maire de lui apporté des habits pour l'inconnu. Le maire se dirigea vers une armoire et pris un vêtement et le fit voir à Seizon.

- Ceci conviendrait-il pumpkins schtroumpfs?

-Non mais vous rigolez là? C'est un pyjama orange et noir? Vous avez vu un peu les vêtements de cet inconnu, en désignant du doigt les vêtements en train de sécher. Si je découvrais ça à mon réveil je peux vous assurez que vous auriez pris cher mon pauvre. Laissez moi jetez un œil à la garde robe.

Seizon mit quelques-temps à chercher et trouva ce qui à priori conviendrait le mieux. Une chemise et un pantalon noir.

-Bon ce n'est pas le grand luxe mais ça lui ira mieux que ce pyjama.

Seizon habilla l'inconnu et demanda au maire de lui préparer un repas afin qu'à son réveil il puisse reprendre des forces. La chose étant dîtes Seizon quitta la demeure du maire.

- Attendez s'il vous plaît, vous n'avez rien mangé. Ne partez pas je vous en prie pumpkins schtroumpfs.

- Je vais faire un petit tour me changer les idées je reviens dans quelques minutes.

Seizon marcha le long d'une petite ruelle éclairée par des citrouilles luminescente.

*-Drôle de façon d'utiliser des citrouilles mais pratique pour éclairer cela dit.

- Nozies tu es sûr que ça va?

- Je sais Seizon tu te demandes pourquoi j'ai aidé un banal inconnu alors que jadis je n'aurais pas bougé le petit doigt. Je n'en sais rien du tout voilà tout. Sujet clos.

- D'accord mais je ne voulais pas te faire de remarque sur ça. Au contraire j'ai apprécié ton geste.*

Il arriva près d'une fontaine, s'assit sur le rebord, leva la tête au ciel et souffla un grand coup. Il entendit des pas sur sa droite et vis une petite fille s'approcher. Elle était comme tous les habitants de peau orangée, portant une jupe noire. Elle avait coiffée ses cheveux de deux couettes accessoirisées d'un petit nœud sur chacune des couettes. Elle s'assit à côté de Seizon et commença à lui parler.  

-Bonjour Monsieur le sans cheveux. Qu'est-ce que vous êtes venue faire sur notre île?

- Euh... Bonjour petite fille. dit-il l'air gêné. Bah pour te répondre je suis venu afin de trouver s'il y avait des gens avec une prime sur leur tête. Mais bon je verrais ça avec votre maire.

- Oh bah pour l'argent je pense que notre maire pourra vous aidez.

- Comment ça? Il connait des gens qui ont leurs têtes mis à prix?

- Euh non je ne pense pas mais je sais qu'il offrira une récompense pour tous nous sauver.

- Comment ça?

- Bah il y a beaucoup de gens de mon village qui partent et ne reviennent jamais.

- Comment ça ils ne reviennent jamais? Ils quittent l'île?

- Non non, ils sont partis quelque part sur l'île faire des recherches d'après ce que maman m'a dit mais personne n'est revenu. Du coup j’attends mon papa depuis ce moment.

- Ton père faisait parti des chercheurs et n'est jamais revenu? Mais c'était pourquoi cette expédition?

- Je ne sais pas du tout Monsieur mais maman et moi on pleure tous les jours en priant pour qu'il revienne.

*-Ouah Nozies c'est une drôle d'histoire tout ça tu penses qu'il se passe des choses ici

-Qu'est-ce que j'en sais moi? Je tiens à te signaler que j'ai accosté avec toi donc je ne connais pas du tout cette île Seizon.*

Une jeune et grande femme s'approcha de la fontaine.

- Lucie, ma chérie pumpkins schtroumpfs. Qu'est- ce que tu fais ici pumpkins schtroumpfs?

- J’attends le retour de papa. Et j'ai rencontré ce Monsieur qui regarder le ciel.

- Je t'ai déjà dis mille fois de ne pas parler à des inconnus pumpkins schtroumpfs.

Seizon qui avait suivit la conversation pris la parole.

- Euh excusez moi s'il vous plaît j'ai quelque chose qui me perturbe... Pourquoi la petite fille est la seule qui ne finit pas ses phrases par "pumpkins schtroumpfs"?

- C'est parce que c'est encore qu'une enfant cher Monsieur pumpkins schtroumpfs. Vers l'âge adulte on lui donnera un morceau d'une citrouille sacrée pour la purifiée et elle parlera comme tous les villageois.

- Ouah alors là vous êtes vraiment des gens bizarres sur cette île.

Seizon eut à peine le temps de finir sa phrase qu'une sensation bizarre le fit trembler, il regarda à sa droite et vit une silhouette qui s'approcha. Il eut du mal à la distinguer mais la silhouette s'approcha de plus en plus de la lumière et il pût la distinguait entièrement. C'était un homme qui avait les mêmes apparences que les habitants, teint orange et vêtement noire. Mais ce qui intrigua Seizon ce fut sa posture : le corps parfaitement droit avec un regard vide. Seizon entendit des gémissements en provenance de sa droite. La femme et la petite fille observaient l'homme en question, leurs larmes coulaient le long de leur joue.

- Papa c'est toi?

- Chéri?

Elles restèrent sur place un petit moment  et la femme alla courir vers l'homme en question. Seizon ne comprenait pas ce qu'il se passait mais il voulait la retenir de rejoindre cet homme. Ce fut une chose vaine, un bruit se fit entendre et une giclée de sang vint se déposer sur son visage. Il resta un moment sur place et lorsqu'il reprit ses esprits, il constata la chose. L'homme avait décapitée la femme en question.

- NOOOOON MAMAAAAAAN s’écria alors la petite fille.

L'homme s'approcha de la petite fille, tandis son bras en avant mais Seizon s'empara de cette dernière en faisant une roulade sur le coté la serrant très fort contre lui. Il jeta un rapide coup d'œil vers l'homme en question et vit qu'une partie de la fontaine fût détruite.

- C'est quoi ce délire Nozies? Qu'est-ce qu'il vient de faire au juste? Et pourquoi il a tué sa femme?

- J'en sais fichtrement rien Seizon mais une chose est sûr cet homme ne va pas nous faire de cadeau. J'espère que tu t'es remis de notre affrontement contre Wright parce que là c'est un niveau largement supérieur.

Il eut à peine le temps de finir sa phrase que l'homme en question chargea aussitôt. Seizon sortit en deux temps trois mouvements Hozukimaru de son sac et contra la charge de son adversaire.

-Alors toi mon bonhomme on ne va pas te faire de cadeau. Parce que quand je deviens dingue on tue tout sur mon passage, dit-il en se léchant le coin de la bouche.

L'homme recula, chercha la petite fille et se rua sur cette dernière. Il n'eut pas le temps de faire deux pas que Seizon lui rentra dedans en lui plantant Hozukimaru droit dans le cœur.

- Tu vois le désavantage du regard vide c'est qu'on ne fait pas attention à ce qu'il y a autour et ça laisse plein d'ouverture. Bon j'avoue que cette phrase ne viens pas de moi mais du chapitre trois de mon livre "comment se battre pour les nuls" c'est vraiment très instructifs parfois.

Le corps de l'homme gisait à terre pas très loin du corps de la femme. Seizon s'approcha de la petite fille encore traumatisée de ce qu'elle venait de subir. Il eut à peine le temps de la relever qu'un homme fit son apparition.

- Ah la la! Les sous-fifres servent vraiment à rien parfois. dit-il en se tenant le visage. Je suis venu chercher quelques comment dire... provisions oui c'est ça. Et qu'est-ce qu'il fait? Il tue ma provision. Bon heureusement qu'il en reste une n'est-ce pas très chère petite fille?

-Seizon là par contre je pense qu'on est tombé sûr du très haut niveau je ne sais pour toi mais rien qu'en le regardant j'ai des frissons dans le dos, on va devoir ce surpasser parce que notre chance de le vaincre sont d'à peine dix pour cent...

- Dix pour cent juste pour un seul homme. dit un homme qui s'approcha de Seizon. Il reconnu alors l'inconnu qu'il avait emmené dans la maison du maire. Et à deux contre un vous estimeriez ça pour combien?

-Dix pour cent juste pour un seul homme. Dit un homme qui s'approcha de Seizon. Il reconnut alors l'inconnu qu'il avait emmené dans la maison du maire. Et à deux contre un vous estimeriez ça pour combien?

Seizon tourna la tête et vit l’homme à la barbe très étrange faire son apparition.

- Mais qu’est-ce que vous faîtes là vous ?

- Je viens vous prêtez main forte afin de vous remercier de ce que vous avez fait pour moi. Et merci pour les vêtements, ils me correspondent bien. L’homme tourna la tête vers l’individu. Il était de taille moyenne. Il portait un costume blanc, orné d’une chemise bleue sous sa veste qui était accompagnée d’une petite cravate blanche. Il avait des cheveux bruns mi- longs, son regard de sang glaçait un peu l’atmosphère. Un petit souffle d’air lui bougea les cheveux laissant apparaître une boucle d’oreille en forme d’une petite chaîne avec une croix sur son oreille gauche. Je ne sais pas qui vous êtes mais après ce que vous venez de faire vous ne méritez pas de vivre.

L'individu mystérieux:

- De vivre ? L’individu marqua un temps d’arrêt et ricana bruyamment. Vous êtes un quelconque inconnu et vous osez me défier ? Êtes-vous assez fou pour mourir ?

- Non je ne le suis pas mais vous arrivez et vous tuez ces pauvres innocents. Et par-dessus tout vous voulez kidnapper cette petite. On peut alors se demander qui de nous deux est le véritable fou.

- Très intéressant, extrêmement intéressant même. Vous m’intriguez très cher mais bon je suis venu ici dans un seul but récupérer quelques provisions et je me débarrasserais de quiconque se trouvant sur mon chemin. Vous le premier.

- STOP ! Seizon souffla un grand coup. Est-ce que vous-avez finis ? Non je dis ça parce que je dois rappeler quand même à vous monsieur l’inconnu que c’est MOI qui était ici en premier lieu donc JE dois vous affronter en premier. LUI ce sera pour après.Seizon s’adressa à l’homme en noir. Et puis tu ne pouvais pas rester coucher ? Parce que là j’avoue que c’est gonflé, tu arrives comme ça et voilà que Monsieur avec ses grands airs décide de foutre sa merde avant mon combat. Merde je fais quoi moi, je reste assis comme un con et je vous cire les chaussures tant que vous y êtes ?

- Tu devrais plutôt songer à protéger cette fille au lieu de parler inutilement.

- Ah oui c’est vrai je l’avais complétement oubliée. Seizon regarda derrière lui et vit la fille encore en sanglot, il la rejoignit et lui prit la main. Viens avec moi on va te mettre dans un endroit où ce méchant monsieur n’essayera pas de t’avoir.

- Est-ce que vous essayez de vous moquer de moi en m’ignorant ? Je constate que vous me prenez de haut et bien sachez une chose vous allez le regretter misérable vermines.

La température se refroidit d’un coup, la brume fit son apparition. L’homme en blanc ferma les yeux et murmura quelque chose. Il ouvrit les yeux et disparu sous la brume laissant juste une petite lueur de ses yeux apparaître.

- Merde Nozies il est passé où ? Je ne le vois nulle part.

-  Je n'en sais rien Seizon.

- Eh l’homme en noir vous arrivez à le trouver sous cette brume ?

- Non je ne le vois pas non plus et ne m’appelez pas l’homme en noir. Je me nomme Rob Lucci.

La petit fille s’arrêta de pleurer, regarda tout autour d’elle et parla à Seizon.

- Oh non ça va recommencer aidez-nous Monsieur le chauve.

- Qu’est-ce qu’il va recommencer ?

- Des gens vont encore disparaitre dans le village.

- Hein ? Comment ça ?

- A chaque fois que la brume fait son apparition, il apparait pour enlever des villageois. Et il saccage notre village.

- « Il » ?

- Oui le dieu de Pumpkins Hill!

- Quoi ? Dieu de Pumpkins Hill? C’est quoi ce délire ? Nozies tu savais qu’il y avait plusieurs Dieu ?

- Non mais est-ce que tu penses que j’ai une bibliothèque à la place du cerveau ou quoi ?

- Rob Lucci tu as entendu ce que la petite as…

Seizon observa Rob qui ne dit plus un mot tout en observant le ciel. Il fit de même et il cligna plusieurs fois les yeux pour voir si sa vue ne lui jouait pas des tours. En effet une silhouette sortie de la brume, elle faisait au minimum dix mètres de hauteur. Une énorme boule ronde orangée était sortie de la brume, elle possédait des dizaines de tiges géantes où un seul de leurs mouvements suffisait à créer une bourrasque d’air. Ses grandes racines lui permettaient de se déplacer. *Euh Nozies… Est-ce que c’est moi ou cette chose gigantesque ressemble à une énoooooorme citrouille ? - Oui je le pense aussi et je vais te dire une chose : je ne sais pas pourquoi mais les choses sont vraiment très étranges ici. *
Plusieurs cris d’affolement ce firent entendre en direction de la place du village, Seizon et Lucci se précipitèrent pour voir les choses et virent les villageois affolés, essayant de se mettre à l’abri de cette menace.

- Oh miséricorde Pumpkins Schtroumpfs ! s’exclama le doyen. Le revoilà ! Il va de nouveau saccager le village et prendre mes chers villageois. Il s’adressa à Seizon et Lucci. Vous êtes nos sauveurs venu du monde des miracles, aidez-nous s’il vous plaît. Je ne veux pas qu’un de mes précieux habitants se fassent enlever de nouveau.

Seizon demanda au doyen de garder la petite fille avec lui et s’adressa à Lucci.

- Bon je ne sais pas où est parti l’autre type mais une chose énorme et pas très gentille fout son bordel ici. Et je pense que seul je n’arriverais pas à le vaincre. Je n’ai jamais combattu avec quelqu’un à mes côtés donc j’espère que je ne vous ferez pas de mal si les choses venait à déraper.

- Ne vous en faîtes pas je sais bien me débrouiller avec Warth of Sea. Il brandit sa rapière à la verticale près de son visage. C’est quand vous voulez très cher.

- Hé hé je sens qu’on va bien s’amuser. Dit-Seizon en assemblant Hozukimaru.

Les deux hommes se précipitèrent alors vers la citrouille géante. Cette dernière les remarqua et envoya l’une de ses tiges en direction de Seizon. La tige arriva à toute vitesse et Seizon s’accroupit afin de ne pas recevoir le coup en pleine face. Il eut à peine le temps de respirer qu’une autre tige arriva par derrière mais Seizon eut le réflexe d’anticiper en se protégeant le dos avec Hozukimaru. Il observa vite fait où en était Lucci dans sa course et il constata qu’il esquivait les tiges avec assez de facilité tout en repoussant les attaques de front avec sa rapière. *Je ne pense pas qu’on aura du souci à se faire avec lui, il se débrouille bien*. Seizon repris sa course vers la citrouille. Cette dernière décida de passer aux choses sérieuses en doublant ses attaques et en y mettant plus de vitesse. Seizon esquiva une fois, deux fois mais la troisième fois il prit un coup et se retrouva propulsé contre une maison. *Ouh la vache c’est qu’elle ne frappe pas comme une marshmallow elle.* Il se releva avec difficulté en se secouant un peu la tête et recommença à courir dans sa direction. Il continua à esquiver et fut de nouveau frapper par une tige. Il retomba à nouveau sur le sol et arriva là où Lucci avait atterrit suite à un choc.

- Elle est vraiment coriace cette citrouille

- Je pense que si nous y allons à chaque fois chacun de notre côté ce sera difficile de lui porter un coup. Il faut qu’on essaye de l’attaquer ensemble.

- S’il n’y a pas le choix je suis d’accord mais faut qu’on soit bien synchronisé parce que le combat à deux c’est ma toute première fois.

- On va faire simple. On part ensemble et tu t’occupes de tout ce qui arrive sur la gauche, moi je m’occupe de la droite ok ?

- Ok ça devrait le faire. C’est parti.

Les deux sauveurs se relevèrent et s’élancèrent à l’assaut de la citrouille. La citrouille géante s’élança elle aussi contre nos deux compagnons. Elle attaquait dans toutes les directions possibles mais elle se heurta face à leur combinaison. Seizon et Lucci esquivèrent et parèrent donc avec facilité leur côté sans que l’autre ne soit toucher. Ils continuèrent ainsi et arrivèrent à quelques mètres des racines.

- Merde on n’a pas prévu la suite des évènements ! On fait comment dès qu’on arrive près de ses pieds ?

- On essaye de les trancher du mieux qu’on peut et on verra ce que ça donne.

- Ok

Mais au moment où ils allaient exécuter leurs coups offensifs, la citrouille rentra ses racines sous terre et nos deux compères frappèrent alors la peau orangée de la citrouille. Malheureusement pour eux ils tombèrent sur un os puisque la carapace de cette citrouille était très résistante. Cette dernière commença alors sa contre-attaque pendant qu’ils étaient près d’elle en tournant sur elle-même, ses tiges bien mis en évidence. Avec la force et la vitesse de la rotation nos deux héros ne purent esquiver à temps et prirent de plein fouet les coups des tiges. Ils furent éjecter sur une dizaine de mettre. Seizon avait subis trop de dégâts pour pouvoir se relever, il regarda autour de lui et vit Lucci également K.O. Sans pouvoir bouger le seul petit doigt Seizon assista sous ses yeux à une défaite totale : la citrouille continua ses dégâts et captura alors des villageois, elles les enfermèrent dans une sorte de grosse lanterne qui se trouvait sur le dessus de sa tête. La brume revint et la silhouette de la citrouille disparut emportant avec elle les captifs. L’homme en blanc refit son apparition, s’approcha de Lucci et se moqua de lui. Il arriva près de Seizon et lui lâcha :

-Vous voyiez quand je veux quelque chose je l’obtiens forcément. Quittez l’île rapidement où la prochaine fois je ne vous épargnerez pas.

Seizon ne put rien répondre. Il vit la silhouette de l’homme en blanc s’éloigner et ses paupières se fermèrent.

Seizon ouvrit les paupières tout en contemplant le ciel enfin une partie puisque la brume était présente en permanence laissant apparaître de temps en temps une partie extérieur de l'île. Il se redressa et contempla l'environnement. C'était une catastrophe totale. Les habitations, la végétation et toute décoration étaient pratiquement détruite. Les villageois rescapés se précipitèrent vers les blessés afin de les soigner au plus vite tandis que d'autres allaient réconforter ceux qui avaient tout perdu. Seizon regarda pas très loin de lui et trouva Rob Lucci inconscient.*Nozies je n'ai pas de mot pour décrire ce qu'on voit. -Eh bien tout simplement on s'est pris une fessé monumentale et en plus de ça cette citrouille n'y est pas allé de main morte. -Merde c'était quoi ce bordel.* Seizon se leva et appela quelques habitants afin qu'il s'occupe de Rob Lucci. Seizon marcha en contemplant les dégâts du village, il s'approcha de la maison du maire et vit celle-ci dans un piteux état tout comme son propriétaire. Des villageois étaient en train de soigner le vieux monsieur. Après quelques minutes, le maire se releva, contempla l'étendue des dégâts et verse des larmes.

- Mais quand est-ce que tout ceci va s'arrêter. Pourquoi fallait-il que ça tombe sur cette île. Il regarda Seizon. Pourquoi vous ne nous avez pas sauvé vous êtes les sauveurs non Pumpkins Schtroumpfs?

- Eh! Une minute papillon. En aucun cas on est les sauveurs tant attendu. Faut arrêter le jus de citrouilles là. On est venu pour sauver personne. On a juste accosté sur l'île et c'est vous qui avez décidé de nous appeler les sauveurs. Et à cause de ces événements on s'est pris une raclée monumentale. Alors lâchez nous les basques et occupez-vous de vos problème ce n'est pas mon soucis.

- Après vous avoir vu aider l'autre sauveur, je pensais que vous étiez quelqu'un de sympathique, prêt à aider les gens et...

- Stop! Fit Seizon en brandissant la lame d'Hozukimaru près du visage du maire. Vous ne me connaissez même pas et vous insinuer des choses sur ma personne. Faites attention à ce que vous dite parce que je ne suis pas comme la citrouille contrairement à elle je ne laisse rien en vie après mon passage. Donc si vous tenez tant à vos habitants vous feriez mieux de la boucler.

Seizon rangea son arme et tourna les talons. Il partit en direction de la côte où il avait laissé son embarcation laissant les habitants à leurs occupations.

- Qu'est-ce qu'il t'arrive Nozies?

- Tout ça m'a rendu fou. Non mais je le crois pas ce vieux barbu pense savoir qui on est alors qu'il ne connaît pas tout ce qu'on a enduré. Et ce putin de type qui se la joue, et pour le clou du spectacle on se retrouve face à une citrouille géante. Non mais c'est quoi cette île. RAAAAAH j'enrage. Seizon pris Hozukimaru et trancha en plusieurs morceaux des citrouilles qui était à terre.

- Ca va tu vas mieux?

- Non! Mais ça soulage d'évacuer un peu. Et pour une fois que tu t'en sortais facilement en combat voilà qu'on se reprend une dérouillée. Quelle vie de merde.

Seizon approcha de la côte et chercha son canoë. Il avança prudemment près des rochers où ils avaient auparavant attaché et vit la corde détruite.

- Non mais ce n'est pas possible on est maudit. C'est vendredi 13 ou quoi aujourd'hui?

- Vendredi 13?

- Ah laisse tomber compliqué à expliquer.

- Bon on fait quoi maintenant Nozies? On part à la nage?

- On part à la nage? Ah mon dieu ce n’est pas mon jour de chance aujourd'hui. Non Seizon on ne repart pas à la nage si c'est pour mourir non merci. Malheureusement faut qu'on retourne au village.

A la suite de ces mots, Seizon fit demi-tour et reparti en direction du village. Il alla directement vers ce qu'il restait de la maison du maire. Il entra dans la maison sans frapper et questionna le maire.

- Dites-moi vous savez où je pourrais trouver un marchand de bateau pas très loin parce que mon canoë a disparu.

- De l'autre côté de l'île.

- Quoi? Je vais devoir marcher là-bas pour aller me chercher un navire? Je pense que ce n'est vraiment pas mon jour de chance.

- Vous devriez vous reposer un peu avant de partir...

- Et je dois dormir sur un ballot de paille non je dis ça je dis rien hein, parce que votre maison est dans un sale état tout de même. Désolé je ne suis pas d'humeur aujourd'hui donc bon je dois marcher jusqu'à l’autre côté de l'île. Bonne continuation pour la suite...

- Attendez s'il vous plaît!

- Qu'est-ce qu’il y a?  

- Ne partez pas tout de suite j'ai quelque chose à vous montrer Pumpkins Schtroumpfs.

Le maire alla tout au fond de sa demeure, souleva une planche de son plancher et sorti une petite malle. Il l'a déposa sur la table et l'ouvrit. Le coffre était rempli de Berrys et de quelques joyaux. Seizon n'en revenait pas c'était la première fois qu’il voyait autant d'argent.

- J'ai une requête à vous demander, tout ceci est à vous si vous nous aider.

- Hein? Tout ça? Mais d'où vient cet argent?

- Ce sont toutes nos économies Pumpkins Schtroumpfs.

- Mais vous êtes complètement fou. Toutes vos économies vous dites mais il y en a pour un bon paquet de Berrys. Et pour qu'elle raison je devrais vous aidez?

- Laissez-moi vous expliquez ce qu'il se passe ici s'il vous plait à vous de juger par la suite.

Seizon se mît en tailleur et écouta les paroles du doyen. Il lui parla en premier lieu de l'île tout en sortant une carte de cette dernière. L'île était composée de plusieurs massifs qui étaient reliés par divers ponts en bois, pierre, acier etc. etc. Certains massifs étaient habitaient par des animaux tandis que d'autres ce sont les hommes qui ont élus domicile. Le village de Pumpkins Schtroumpfs se trouvait au sud-est de l'île et plusieurs villages étaient éparpillés un peu partout sur la carte. Seizon l'interrompit et lui demanda ce que représentent les deux triangles situés sur le haut de la carte. Le doyen lui répondit que ces deux triangles désignent les deux massifs les plus hauts de l'île. L'un était accessible par un pont mais désormais il faut escalader pour accéder au sommet. Sur ce dernier il y a plus de cinquante ans vivait dans un luxueux château une famille de noble. Il lui expliqua que du jour au lendemain cette famille avait complètement disparu de l'île en n'emportant aucune de leurs affaires. Au fur et à mesure du temps le château tomba en ruine et bien sur tous les biens furent pillés par le temps. La Marine y envoya même quelques hommes enquêtés de cette disparition mais leur recherche fut vaine. Le maire passa ensuite sur l'autre triangle qui indiqua l'autre haut massif de l'île. Sur ce dernier se trouve un temple sacré dans lequel se trouve une effigie d'une légende d'après certains vieux ouvrages. Ce temple est paraît-il d'après les dires, gardé par divers créatures très étrange. Après avoir fini la description de l'île, le maire parla des choses sérieuses. Il expliqua à Seizon qu'il y a à peine deux mois dans le château, qui jusque-là était inhabitable et endormi, se passait des choses étranges. Il arriva que lorsque l'on tendit l'oreille lorsque le vent fut calme, des bruits se firent entendre du château. Certains ont même vu des lumières dans le château lors de certaines nuits. Du coup le maire expliqua qu'il y envoya un petit groupe d'alpiniste volontaire afin d'enquêter sur ces drôles d'évènement. Malheureusement le groupe avait disparu depuis leur départ sans donner aucun signe de vie. Seizon apprit également que l'homme qu'il avait tué faisait partie du groupe. Le maire lui expliqua que depuis la disparition du groupe ce fut le cataclysme total sur l'île car la citrouille géante fit son apparition peu de temps après, en s'saccageant tout sur son passage mais surtout en enlevant des habitants de divers village de l'île.

- Et c'est comme ça depuis deux mois. Personne ne sait ce que sont devenus ces disparus. Et on espère que quelqu'un pourrait nous venir en aide.

- Et vous nous donnerez tout cet or si je pars enquêter c'est bien ça?

- Oui toutes nos économies seront à vous Pumpkins Schtroumpfs.

* Nozies on fait quoi? On part de l'île ou on enquête?
- Je t'avoue que j'aurais bien voulu partir mais on n'a plus du tout de moyen de navigation et encore moins d'argent pour se racheter un bateau. On n’a pas le choix faut qu'on enquête et on verra ce que ça donne.*

- Ok je veux bien vous aider.

- Sérieusement? Vous allez nous aider. Le maire versa une petite larme. Merci du fond du cœur.

- Par contre je veux que vous soigniez le deuxième "sauveur" pendant mon absence.

- Ne vous en faîte pas là-dessus on fera tout ce qu'on peut.

- Une dernière chose : Vous savez où est la petite fille que je vous ai laissez avant que j'affronte la citrouille?

- Je suis au regret de vous dire qu'elle fait partie des gens qui ont été capturé par la citrouille.

- Oh ce n'est pas vrai. La pauvre en plus d'avoir perdu ses parents voilà qu'elle se fait capturer. Bon bah raison de plus pour enquêter et essayer de retrouver les villageois avant qu'ils ne disparaissent entièrement.

Suite à ses propos, Seizon se leva, demanda à ce qu'on lui prépare de quoi se nourrir pendant le trajet, il prit également la carte de l'île et une boussole afin de ne pas trop se perdre. Les préparatifs étant terminés, il quitta la demeure du maire et s'en alla du village pour aller trouver des réponses.

Un moment d'inattention. Juste un moment d'inattention peut faire basculer la vie de quelqu'un. Seizon chuta du haut du massif. Lui qui était enfin parvenu au pied du château après plusieurs péripétie, se retrouva précipiter dans le vide. Il n’avait rien sur lui pour essayer de s’agripper. Il se doutait que la chute aller être longue et fatale vu la hauteur du massif. Il ferma les yeux et se remémora ses derniers bons souvenirs avant l’épilogue…..


Cela faisait quelques petites heures que Seizon s’était engouffrait dans la forêt de Pumpkins Hills. Son combat contre la citrouille géante et tout ce qui en était suivit l’avait un peu épuisé. Bien sûr il savait que sa mission était urgente mais il ne se pressa point préférant récupérer des forces au cas où les choses se dégénéreraient. Il grimpa sur une petite colline et trouva un arbre sous lequel il pouvait se reposer et déballa son sac afin de faire le point dessus. Le sac comportait toute sortes de choses : des provisions mais en très petite quantité lui permettant juste de tenir une journée maximum, il y avait également ses deux livres qu’il avait acheté lors de ses précédentes aventures, une gourde, son arme plié en trois, quelques poussières et cailloux, ses Berrys durement gagner, une boussole et une carte de l’île.

-Bon sans forcer sur la nourriture nous tiendrons une journée environ donc il nous faut un point de ravitaillement. Sachant que nous sommes ici au sud de l’île il nous faudra je pense deux jours de marche. D’après la carte, le château se trouve au nord de l’île sur l’un des deux plus hauts massifs. Seizon leva la tête et scruta les alentours afin de constater ses dires. Effectivement il y a plein de massifs mais on voit clairement que deux se distinguent des autres. Bon par contre j’ai un problème Nozies, je ne sais plus si c’est celui de droite ou de gauche où se trouve le château. Parce que tu as beau regarder mais sur les deux massifs il y a quelque chose.

- Je crois bien que c’est sur la droite mon cher.

- Tu es sur de toi au moins ?

- Non...

- Bah on va aller loin comme ça. Où est passé le Nozies au QI de 200 que je connais tant.

- Et qui t’as dit que j’avais un QI pareil. Je suis juste plus intelligent que toi c’est tout.

- Oui sur ce point je ne peux qu’acquiescer. Bon la première chose à faire c’est de trouver un village où l’on pourrait récolter des informations.

Seizon scruta la carte et vit un point au sud-est de la carte où était écrit le mot « Kabocha ». C’était sans doute le nom de l’île pensa Seizon. Il rangea son sac, se leva et décida d’aller dans en direction de ce bourg. Il descendit de la petite colline et continua la route qu’il avait empruntée. Au bout d’une petite dizaine de minute, Seizon arriva au bout du chemin et vit que celle-ci se séparait dans trois direction différentes. Il fouilla dans son sac et sorti la boussole afin de trouver son chemin. Sa destination était au sud-est de l’île, il prit donc la boussole et commença à parler.

-Boussole magique dans ma main, donne-moi la direction du Sud-Est

- QUOI ? Mais tu fais quoi là Seizon ?

- Bah je demande à la boussole de me donner la direction à prendre.

Seizon se tapa le front avec la paume de sa main avant de reprendre.

-Non mais je vais devenir fou ma parole. Tout aller bien jusque-là et voilà que tu recommences tes conneries. Alors d’une d’où cette boussole est magique et de deux crois-tu vraiment qu’elle va parler ? On n’est pas dans un dessin animé mon cher Seizon.

-Bah je ne sais pas si elle est magique et puis tu n’as qu’à trouver le sud-est.

-Je ne sais pas utiliser de boussole moi. Je pensais que tu savais en utiliser pour l’avoir demandé.

-Bah non mais je pensais que toi tu le savais.

-Eh bien comme tu le vois je suis comme toi.

-On va faire comment alors ?

-Laisse-moi faire

Seizon chercha et trouva des brindilles d’herbes, il en prit une bonne poignée et le jeta en l’air. Malheureusement il n’eut aucun vent et ces dernières retombèrent. Seizon sortit de son sac une gourde, se courba, mit sa tête en avant et déversa un peu d’eau sur son crâne. Il attendit.

-Tu fais quoi Nozies ?

- Je cherche d’où provient le vent, il suffit de mouiller notre crâne et on saura de quel côté viens le vent si notre crâne refroidit.

- Mais normalement ce n’est pas avec son doigt qu’on fait ça ?

Un silence fit place et on entendit un corbeau croassé « Ahô, Ahô ». Suite à cette gêne, Seizon rangea sa gourde et décida de prendre le chemin le plus à droite. Il marcha de longues heures sur cette route en n’apercevant aucun village aux alentours. Tout ce qu’il vit se fut des citrouilles, des arbres, des citrouilles, des arbres et encore des citrouilles. Il en profita d’ailleurs pour lancer quelques injures maudissant celui qui à décider de mettre des citrouilles partout sur cette île. Il était fatigué, et la faim avait commencé son ravage. Il n’avait déjà plus rien dans son sac, la marche lui avait ouvert l’appétit et il ne put se résoudre à séparer son repas en plusieurs parties. Il avait déjà donc tout engloutit depuis maintenant quatre bonnes heures et la faim refaisait surface. Au bout de deux heures, il put apercevoir la fin de son calvaire, il arrivait au bout du chemin et put quitter enfin la forêt pour se retrouver devant…..la mer.

-NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON, je n’en peux plus. Pourquoi mais pourquoi faut-il que ça nous arrive ? J’ai faim, j’ai mal au pied et cette fichu île avec ses citrouilles à gogo me font chier. J’en ai ras-le-bol. Je peux même pas partir d’ici je n’ai même pas les moyens de me racheter un bateau et je dois faire cette fichu mission pour des citrouilles sur pâtes afin de récolter de l’argent. Le monde est vraiment cruel.

Seizon se laissa tomber sur ses genoux et baissa la tête dans un désespoir profond. Soudain il vit quelque chose qui l’intriguait sur la plage en contre bas. En scrutant un peu mieux, il put clairement détailler la forme en question : un individu était couché contre le sable. Il se releva et décida d’aller voir de plus près afin d’apaiser sa curiosité. Il mit à peine cinq minute et arriva sur la plage. Comme il l’avait si bien distingué, l’individu se trouvait là échouer sur le sable, complétement tremper. Quelques algues et débris de bois se trouvait également près de lui. Seizon jeta un coup d’œil au niveau des pics rocheux et vit une embarcation entièrement encastré sur ces derniers. *Pas de bol pour toi parce qu’avec cette brume c’est difficile d’accoster convenablement, paix à ton âme*. Seizon vit également une sorte de coffre en bois pas très loin de l’individu. Il s’approcha de ce dernier et tenta de l’ouvrir. Chose vaine puisque ce dernier était fermé à clef. Seizon ouvrit son sac et sortit Hozukimaru. Il essaya de forcer le coffre avec la lame sans succès. Il se leva, rangea son arme et prit le coffre en question. Il se rapprocha des roches pas très loin de lui et jeta le coffre de toute ses forces dessus. Avec l’impact le coffre explosa littéralement et ce que vit Seizon le rendit joyeux. Le coffre en lambeau laissa place à un drap blanc dans lequel se trouvait toute sorte de nourriture telle que du pain, une grosse gourde, de la viande, des morceaux de poulets et des fruits. ENFIN nous sommes récompensés de nos efforts. Mais alors qu’il s’apprêtait à remballer le drap, une lame vint se déposer sous sa gorge.

-Dîtes moi ce n’est pas très poli de voler les trésors d’une personne alors que cette dernière  n’est pas encore morte. Surtout quand cette personne c’est moi.

Seizon leva les yeux et vit l'individu qui était il n'y a même pas deux minutes inconscient sur la plage. C'était une femme et elle se tenait debout devant lui la lame de son épée toujours sous la gorge de ce dernier. Sur ses cheveux cuivre mi-long se tenait un tricorne en cuir où été apposer un petit crâne sur la partie gauche de celui-ci. Ses oreilles étaient ornées de large boucle d'oreille dorée. La pirate portait au niveau de l'œil droit un cache-oeil en cuir noir. Au niveau du cou se trouvait un pendentif argenté agrémenté d'un petit crâne. Niveau vestimentaire Seizon remarqua de grandes épaulières en argent maintenant sa cape noir. Elle était vêtue d'une redingote cramoisie et noir avec des manches blanches très larges. Elle portait aux mains des gants à crispin en cuir. Un holster partant de son épaule droite jusqu'à sa hanche gauche lui permettait de ranger ses deux pistolets à silex dans son dos ainsi que son épée au niveau de la hanche. Autour de sa taille se trouvait une écharpe blanche ainsi qu'une ceinture en cuire où se trouvait une sacoche. Elle portait des bas où étaient attachés à chaque cuisse un holster comprenant deux couteaux chacun. Pour finir cette pirate était chaussée de botte en cuir lui remontant aux genoux.

- Alors jeune inconscient je vous ai posez une question? Pourquoi étiez-vous en train de me voler?

*-Merde Nozies qu'est-ce qu'on fait maintenant? Elle a l'air sacrément forte cette femme et elle n'a pas l'air de rigoler.

-On n'a pas trente six solutions et en plus une lame se trouve sous notre gorge. Essayons au moins qu'elle recule de quelques mètres et ensuite on attaque.

-Ok*

- Bah pour faire court mon estomac me fait mal depuis quelques heures et il était hors de question que je mange de la citrouille. Oui parce que vu que vous venez sans doute d'arriver, je tiens à vous préciser que nous nous trouvons sur une île remplit de citrouille. Et j'ai eu ma dose d'orange pour la journée. Et par miracle j'ai découvert votre coffre remplit de nourriture.

- Et vous ne prenez pas la peine de vérifier que le soit disant "cadavre échoué" soit encore en vie?

- Bah je n'allais pas faire attendre mon estomac plus longtemps juste pour un cadavre. Et puis vous dites "cadavre" mais vous êtes en vie à ce que je sache.

- Mais c'est que vous n'avez vraiment pas froid aux yeux. De nombreux gens auraient bafouillé ou auraient paniqué avec une lame sous la gorge mais vous vous êtes serein. La pirate en question émit un petit sourire. Je pense que vous attendez que je range ma lame et que je recule afin de passer à l'attaque. N'ai-je pas raison?

Seizon ne répondit pas. Elle avait deviné ses intentions et il ne savait pas du tout comment réagir à cela.

-  En voyant l'expression sur votre visage, je pense avoir marqué un point. Un dicton dit : "Ce n'est pas à un vieux singe qu'on apprend à faire des grimaces". Elle enleva sa lame et se retira de quelques mètres en remettant sa lame dans son fourreau. Comme vous le voyiez je m'écarte bien afin de vous facilitez la tâche, ça vous évitera de gâcher votre salive pour rien. Et en plus vous avez un avantage je suis entièrement trempé et avec le poids de mes vêtements ma vitesse et mes déplacements seront ralenties...

Seizon ne la laissa pas finir sa phrase qu'il chargea cette dernière tout en sortant son arme de son sac. Il arriva à sa hauteur et s'apprêta à lui porter un coup lorsque celle-ci esquiva de quelques pas de côté et lui fit un croche-pied. Seizon étant déséquilibré, tomba tête la première sur le sable et avala par la même occasion quelques grains. Il releva la tête et cracha ce qu'il avait absorbé sous le regard du pirate.

- Eh ben dis donc la galanterie se perd de nos jours. J'espère que le sable de cette île est très appétissant parce que ça risque d'être votre seul repas du jour si vous ne devenez pas sérieux.

*- Nozies elle est forte cette femme. On est complètement ridicule.

-Oui et le pire dans tout ça c'est qu'elle nous affronte sans aucune de ses armes. Elle se fout de nous. On va la forcer à sortir son arme*

Seizon se releva et chargea de nouveau le pirate. Ce coup-ci il ne se précipita pas sans réfléchir et il ralentit lorsqu'il arriva à son niveau afin de mieux la toucher. Elle esquiva de nouveau sur le côté et Seizon ayant prit le temps de le remarquer lui adressa un coup à l'horizontale avec son arme afin de la toucher aux côtes. Mais ce dernier se retrouva la seconde suivante les fesses sur le sable avec une douleur au niveau des mollets. En effet cette dernière savait ce qu'il allait faire et s'était accroupit en lui distribuant un bon coup de pied dans ses deux mollets pour le faire chuter. Seizon ragea devant son impuissance tandis que la pirate se moquait ouvertement de ce dernier. Il se releva et alla une fois de plus affronter la pirate. Il répéta ce geste encore et encore pendant un bon quart d'heure. Il se sentait ridicule et inférieur face à cette pirate qui n’avait aucune difficulté à affronter notre chasseur de prime. Elle sortit même sa lame une fois, non pas pour contrer Seizon mais juste pour se regarder afin d'enlever le sable qui s'était déposé sur son cache-oeil. Au bout de ce quart d'heure Seizon s'arrêta et après une vive discussion avec Nozies ils décidèrent de passer véritablement aux choses sérieuses en laissant leur folie s'échapper. L'atmosphère changea, le vent devint plus fort emportant avec lui des nombreux grains de sable. Les vagues s'agitèrent et s'écrasèrent avec plus de puissance  contre les rochers du rivage. La pirate fixa attentivement Seizon, jeta un coup d'œil autour d'elle et s'exprima.

- Intéressant dites-moi! De ce que je vois vous avez réellement l'intention de passer aux choses sérieuses. Très bien, fit-elle tout en dégainant son épée, je pense que de simple esquive ne suffiront plus. À partir de maintenant je ne rigole plus.

Suite à ses propos, Seizon s'élança à vive allure vers la pirate. La Valse de la Faucheuse dit-il tout en avançant vers la pirate. Ses mouvements firent virevolter aléatoirement son arme, lui infligeant par la même occasion des coupures aux jambes et aux bras. Sa folie ne le fit pas réagir aux coups reçus et continua son avancée folle sur la pirate. Cette dernière leva son épée au dessus d'elle et scruta l'avancement de Seizon. Ce dernier était arrivé à sa hauteur et balança la pointe de son arme dans sa direction. La lame d'Hozukimaru s'approcha à grande vitesse et au moment où cette dernière arriva au niveau du cou de sa cible, la pirate abattit violemment son épée sur l'arme de Seizon. Le coup fut direct et précis. Seizon lâcha son arme dû à la pression du coup et se retrouva les genoux contre le sable où quelques grains de sable commencèrent à virer au rouge. Seizon regarda son épaule qui était ensanglanté. Le coup du pirate était net et précis, elle avait arrêté l'attaque de Seizon et en même temps elle avait réussi à le blesser. Le court du temps revint à la normale, la folie de Seizon s'était estompée avec l'attaque du pirate. Il ne put que constater qu'une seule chose : son échec total. Il sentait sa fin proche, très proche même. La lame de son adversaire était posée sous son menton et d'un petit mouvement vers le haut elle leva la tête de Seizon.

- Vous pensiez réellement me vaincre avec des mouvements aussi futiles et une technique aussi absurde? Même un enfant sait mieux se battre que vous. Malheureusement pour vous la faim vous a mis dans mon chemin et cette faim même va vous mener à votre perte. Ah et pour ne pas que vous m'oubliez six pied sous terre je suis Mary Read, capitaine pirate de renom ayant une prime de soixante millions de Berrys sur ma tête. Je vous souhaite un bon voyage dans l'au-delà.

La pirate leva son épée et alla le planter dans le cœur de Seizon lorsqu'un cri se fit entendre. "Capitaine! Capitaine!". Elle arrêta son geste et regarda au dessus d'elle. Seizon leva également les yeux et vit un oiseau au plumage rouge s'approcher et alla se poser sur l'épaule droite de la capitaine.

- Mon vieux Jaco tu étais passé où tout ce temps?

- Repérage de l'île Capitaine!

- Et donc?

- Pas grand chose à signaler Capitaine mais un gros problème.

- Parle! Ne me fait pas attendre voyons!

- Navire de la Marine à l'approche Capitaine!

- Quoi? Ce n'est pas possible comment ils ont fait pour me retrouver aussi vite?

- Je ne sais pas Capitaine! Nous devons nous éloigner du rivage et nous enfoncer dans l'île Capitaine!

- Merde! Sale enflures de chiens galeux! Mary Read se tourna vers Seizon. Tu pourras remercier la Marine d'avoir la vie sauve. Parce que si je te tue ça risquera surement de compliquer les choses pour moi.

Suite à ses paroles la pirate rangea son épée, alla jusqu'à son coffre, replia le drap où étaient entreposé la nourriture et parti en direction de la forêt. Seizon était encore à genoux sur le sable avec le regard vide en direction de la forêt. Après quelques minutes, il se coucha sur le dos, posa son bras au niveau de ses yeux et des larmes coula le long de ses joues.

Mary Read:

Seizon était allongé sur le sable depuis de longues minutes déjà. Sur ses joues on pouvait voir les traces de gouttes salées qui avait commencé à sécher. Il se remémorait son combat contre Mary Read mais surtout sa défaite incontestable et sans appel par cette dernière. Il avait subi une véritable humiliation et ce qui l'agaça encore plus fut le fait qu'il ne l'avait pas touchée une seule fois. Sa soi-disant technique redoutable comme il le dit fut contrée d'un coup d'épée et l'avait blessé par la même occasion.

- Nozies je ne sais pas quoi dire. Cette femme nous a littéralement mis hors course.

- Je sais Seizon moi aussi j'ai  dû mal à encaisser cette défaite. Comparé à ce qu'il s'est passé sur Bliss, c'était un combat hors catégorie.

- Oui mais quand on y réfléchit c'est une pirate avec une prime assez élevée.

- Non je t'arrête tout de suite ce n'est pas la prime qui fait la différence mais l'expérience Seizon. Et le pire dans tout ça c'est qu'on ne sait vraiment pas se battre, on a aucun style de combat on fait juste les fous fous avec notre arme et en plus on arrive même à se blesser avec notre technique. C'est vraiment lamentable. Il faut qu'on se relève rapidement de cette défaite et avancer si on veut parvenir à progresser

- Je suis tout à fait d'accord avec toi. J'ai même une petite idée sur la chose.

- Explique-toi.

Le vent se leva soudainement et souffla sur les vagues qui frappèrent avec force les parois rocheuses. Le sable s'éleva avec la pression du vent et se déposa sur la tenue de Seizon. Ce dernier se leva, enleva les grains de sable qui s'était déposé sur ses habits, ramassa Hozukimaru qu'il prit soin de ranger dans son sac et parti en direction du chemin par lequel il était venu. Il vit à l'horizon ce que le perroquet avait signalé à Mary Read : deux navires de guerres de la Marine s'approchant de l'île. Seizon ne fit guère attention et retourna sur le chemin. Au bout d'une petite heure il se retrouva à l'intersection par lequel il essayait de trouver la bonne direction et ce coup-ci il prit l'autre alternative. Tout au long de la route Seizon observa l'environnement il vit encore pour ne pas changer des citrouilles éparpillés un peu partout, il passait près de quelques habitations abandonnées où les corbeaux avait pris appui sur les nombreux épouvantails. Cela ne l'empêcha pas d'aller fouiller dans ces demeures afin de trouver de quoi se nourrir mais ce fut sans résultats concluant. Les rats  et autres rongeurs avait élus domicile et avait bien sûr dévalisé tous les biens consommables. Seizon repris donc sa route en se lançant quelques injures sur le fait de n'avoir pas divisé sa nourriture pour pallier ses futurs repas. Au bout de quelques heures avec l'estomac hurlant à en faire fuir les corbeaux, Seizon arriva enfin dans une petite bourgade de l'île. La petite contrée en question du nom de "Kabocha" se composait d'une quarantaine d'habitation qui avait la particularité d'avoir leur toit de couleur noir et les façades orangées. Des lanternes étaient disposées un peu partout afin d'éclairer les chemins de cette contrée. La seule chose qui surprit Seizon était la non présence de citrouille. *Ça doit tenir du miracle ce n'est pas possible* se dit Seizon mais malheureusement pour lui il distingua parmi ses habitations, une petite auberge avec pour enseigne "A la bonne
Citrouille". *Bon faut que j'arrête vraiment avec ses citrouilles je vais devenir parano à force*. Seizon pénétra donc dans la bourgade et vit avec stupéfaction des habitants normaux marchant dans les rues. *Bon je pense qu'il doit y avoir un enchantement faut que j'en ai le cœur net*

-Excusez-moi Monsieur! fit Seizon à un homme qui n'était pas très loin de lui.

- Je peux vous aider?

-Oui! Rassurez moi d'une chose ici il n'y a pas d'enchantement ou de trucs bizarre qui font perdre la tête?

L'homme le regarda bizarrement et lui répondit :

- Vous êtes sûr que ça va Monsieur, c'est votre comportement qui me paraît plutôt bizarre. Je ne vois pas ce je vous entendez par "trucs bizarre".

- Non non c'est bon c'est tout ce que je voulais entendre.

Suite à cette discussion Seizon se dirigea vers l'auberge afin de pouvoir enfin se remplir l'estomac et essayer de trouver une chambre pour passer la nuit. Il poussa la porte de l'auberge et pénétra dans les lieux.  
L'auberge était assez grande maintenu par de grand pilier de bois, le sol lui se composait de grandes planches de bois. Sur la gauche se trouvait un long bar en bois où l'on pouvait distinguer un gouvernail au fond du bar. Les tables et les chaises étaient pour leur part original, en effet celles-ci était fabriquées à partir de tonneau. Les chaises se composaient de moitié de tonneau tandis que les tables avaient pour base une moitié de tonneau plus grande que ceux des chaises et pour plateau de table le cul d'une cuve à vin. Des petits tas de trois tonneaux étaient disposés un peu partout dans la pièce permettant aux serveuses de pouvoir servir rapidement les clients. On pouvait également distinguer au fond de l'auberge un escalier en bois donnant sur les chambres à l'étage.
L'auberge était bondé de clients qui étaient occupés à diverses occupations : discussions, jeux, disputes, dragues avec les serveuses, certains étaient juste là pour se remplir la pense.
Seizon s'approcha du bar et discuta avec l'aubergiste. Il sorti sa bourse et négocia pour avoir une chambre pour la nuit avec les repas inclut. L'aubergiste lui remis la clef de sa chambre et lui indiqua la direction à prendre. Seizon le remercia, se dirigea vers les escaliers, monta au premier étage et arriva à sa chambre. Il inséra la clef, ouvrit la porte et pénétra à l'intérieur. La chambre était petite mais bien suffisante pour ce dernier avec une seule fenêtre donnant vue sur la ruelle devant l'auberge. Le lit était situé à gauche de la pièce où une petite commode se trouvait à ses côtés. Seizon remarqua une autre porte à l'opposé du lit et ouvrit cette dernière. Il vit quelque chose d'étrange qu'il n'avait jusque-là pas eu le temps de connaître.

-Ouah Nozies c’est quoi ce truc large et long? C'est un deuxième lit ou quoi parce que franchement ça doit être dur de dormir là-dedans, bonjour le mal de dos le lendemain... Seizon posa sa main sur son visage et repris.

- Seizon ce que tu vois c’est une baignoire.

-Hein? Une quoi? Une baignoire? C’est un nouveau style de lit?

- Mais non laisse-moi finir mon Dieu ceci permet de se laver, d'être propre quoi.

-Mais je ne suis pas si sale que ça pourtant?

- Alors en gros pour faire vite et rapide, histoire que ça rentre facilement dans ta tête ça fait quand même vingt ans qu'on.... pu quoi...

- Ah oui vingt ans ça fait beaucoup quand même et du coup ça fonctionne comment ce truc?

- Il suffit juste de laisser couler l'eau et de mettre ses choses dedans je crois, en pointant du doigt les savons.

- Mais comment tu sais ça toi? Tu ne t'es jamais lavé pourtant?

- Non mais j'avais pris le temps d'observer Abi Lala dans son navire et il se trouve qu'il avait la même chose. Et avec tes livres à la con bah si tu avais lu quelques chapitres plus loin tu aurais vu le chapitre où il parlait comment utiliser une baignoire. Bon allez c'est parti pour notre premier lavage.

Seizon ouvrit donc l'eau chaude et mit les savons près de l'eau afin de faire mousser l'eau. Il se déshabilla et après que la baignoire fut remplit, s'installa dans le bain tout chaud. Il fut surpris au premier abord mais au bout de quelques minutes il se relaxa dû à la bonne chaleur du bain. Il y resta jusqu'à temps que l'eau se refroidisse. Il sortit donc et s'essuya avec les serviettes qui étaient posés sur le bord de l'évier. Suite à ceci il s'habilla et regagna le rez-de-chaussée  de l'auberge. Il s'installa à une table près du comptoir où une serveuse arriva quelques secondes après afin de prendre sa commande. La chose étant faite cette dernière lui apporta une chope de bière en attendant que son repas de prépare. Il but de grande gorgé et ne laissa aucune goutte s'échapper de la chope profitant de son breuvage. A peine eut-il le temps de finir sa chope qu'un grand vacarme retentit à deux tables à côté de lui. Il jeta un œil et vit avec stupéfaction la femme qui l'avait ridiculisé quelques heures auparavant. Mary Read se tenait debout, le pied posé sur la chaise, sa main droite tenait son revolver à silex où le canon était à moitié enfoncer dans la bouche d'un individu tandis que son autre maintenant le manche d'un de ses couteaux qui était planté sur la table dans la main d'un autre individu.

- Dîtes moi Messieurs, est ce que vous préférez continuer à me chercher des emmerdes et ainsi vous retrouvez sûrement  et rapidement six pieds sous terre ou bien vous me laissez tranquillement finir mon repas et avez la vie sauve. Faites vite ma patience à des limites.

- C'est toi qui devrait se tenir tranquille ma cocotte. Dit un troisième individu pointant un revolver sur Mary Read. Lâche-les tout de suite et suit nous.

- Mais dîtes donc c'est que vous ne manquez pas de cran! J'ai la vie de deux de vos compagnons au bout des mains et vous menacez une pauvre femme sans défense.

- Ne te fous pas de ma gueule parce que tu vas.... L'individu n'eut pas le temps de finir qu'une silhouette c'était approché en douce pendant qu'il parlait et avait déposé une lame sous sa gorge.

- Est-ce qu'il serait possible de manger tranquillement ici et puis de toute façon vous ne ferez jamais le poids face à cette femme.

- Tiens donc! Quelle surprise! Ce cher voleur de nourriture vient à ma rescousse comme un beau prince charmant. Au cas où vous ne l'auriez pas remarqué je m'en sortais très bien, je ne suis pas vous.

- Je le sais bien, dit Seizon. Mais j'ai envie de mangé calmement et surtout il fallait que je vous revois.

- Ah bon? Et pour quelle raison? Vous voulez vraiment mourir cette fois?

- Non! J'ai quelque chose à négocier avec vous.

- Négocier avec moi ? Ha ha ha elle est bien bonne celle-là. Vous voulez négocier quoi ? Votre....repas ? Votre petite bourse peut-être ? Non parce que je suis assez, comment dire, exigeante. Et si vous n'avez pas de quoi me satisfaire je vous trancherais sûrement.

Seizon déglutit face aux paroles de Mary Read. Il savait très bien qu’une pirate de ce calibre exécuterait ses propos. Mary rangea son pistolet ainsi que son couteau en ordonnant au trois individus de partir sur le champ sans quoi elle n’hésiterait pas à les tuer. Ses derniers sortirent donc de l'auberge en injuriant la pirate, cela fit sourire cette dernière et s’assit sur sa chaise en ordonnant à Seizon de rejoindre sa table. Il prit donc son repas et se plaça en face de Mary. Elle posa ses coudes sur la table, croisa ses doigts, appuya son menton dessus et s’exprima :

- Bien maintenant que ces individus ne sont plus là, nous pouvons donc reprendre cette discussion. Donc comme ça vous avez une sorte de négociation à me proposer ?

- Oui voilà pour faire court je suis en train d’effectuer une sorte de mission spéciale sur cette île et j’obtiendrais une énorme récompense à la clef.

- Quelle sorte de récompense ?

- Deux navires, des joyaux et dix millions de Berrys. Je voudrais vous proposez cinquante-cinquante de cette récompense en échange d'un service. Soit un bateau, la moitié des joyaux et cinq millions de Berrys.

- Hum cinquante-cinquante sur les joyaux et les Berrys. Elle le regarda droit dans les yeux. Quatre-vingt-dix pour cent des parts en échange de mes services.

- Non soixante pour cent.

- Quatre-vingt-dix!

- Soixante-cinq!

- Quatre-vingt-quinze!

- Hein! Quoi? Mais c’est plus que l'autre proposition.

- Tu veux marchander non ? Donc quatre-vingt-quinze pour cent des parts pour moi ou rien du tout.

- Bon quatre-vingt pour cent mais je ne peux pas plus.

- Ah enfin Monsieur décide de passer à une offre supérieure. Très bien ! Restons alors sur les quatre-vingts pour cent des parts pour moi. Marché conclut, dit-elle en tendant la main.

- Marché conclut lui dit-il en lui serrant la main. *Ouf ! Les négociations ont abouties je pensais que ça allait être plus dur que ça Nozies*

Seizon n’eut pas eu le temps de finir sa phrase que Mary tira fortement sa main vers elle le faisant basculer sur la table, elle saisit le col de Seizon et y planta un de ses couteaux. Seizon fut surpris de ce qui venait de lui arriver. Certains clients de l’auberge observaient la scène en parlant entre eux.

- Non mais sérieusement vous pensiez réellement me berner comme ça ? Cela dit c'était très osé de votre part. Sauf qu’avant de vous lancer dans des fausses négociations soyez sur de votre coup. Vu votre stupéfaction vous vous demandez sûrement comment j'ai su pour la tricherie. Eh bien voyez-vous, mon cher compagnon Jaco m’a fait un point rapide des lieux et en aucun cas il y a des navires dans les autres ports à part ceux de la Marine qui ont bataillés pour accoster. Il y a juste quelques barques de pêcheurs. Et puis entre nous, on peut imaginer qu'il y a réellement des joyaux mais quand même dix millions de Berrys pour une mission faut être assez riche pour proposer cette coquette somme sauf qu'il n'y a pas un seul village ayant des aspects luxueux dans les alentours. Ça aurait pu fonctionner avec le château au nord de l’ile mais il est abandonné depuis plusieurs années d'après les dires des gens. Mais surtout votre grosse erreur vient de la négociation des parts, avez-vous vu réellement quelqu'un accepter de céder quatre-vingts pour cent de ses parts pour un service ? Soit il faut être con, soit il faut être fou ou bien ça sent l'arnaque à plein nez. N'ai-je pas raison ? Alors êtes-vous con, fou ou arnaqueur ? Ou peut-être bien les trois à la fois ?

*- Merde Seizon je le savais que cette négociation ne marcherais pas, ça fait deux fois aujourd'hui qu'on s'en prend plein la tronche par cette femme. Pourquoi a-t-il fallu que je t’écoute hein ?

- Désolé Nozies j'étais sur de moi mais je n'aurais pas dû proposer autant de Berrys...

- Tu n'aurais rien du proposer du tout oui. C’est la dernière fois que je te laisse faire des négociations.

- On fait quoi maintenant ?

- Je vais essayer de rattraper le coup pour nous sortir de ce merdier.*

- J'attends une réponse très cher ou alors vous avez mangé votre langue

- On est les trois à la fois.

Mary regarda Seizon avec stupéfaction et repris.

- Alors vous, vous tentez vraiment le tout pour le tout. C'est quoi cette voix bizarre ? Vous essayez de me faire croire que vous êtes possédez ?

- Non pas du tout chère Madame, je suis....enfin... Nous sommes une seule et même personne mais avec une personnalité différente on va dire.

- Ah merde, voilà que je me retrouve une fois de plus avec un schizophrène.

- C’est bien ça..... Seizon fut étonné. Mais comment ça "une fois de plus"?

- Pour faire court mon second sur mon navire était schizophrène lui aussi et ce n’était vraiment pas du gâteau. Un jour je me retrouvais avec une de ses personnalités et le lendemain c'était une autre. Ce n’était vraiment pas facile à vivre mais c'était malgré tout mon meilleur homme. J'en ai eu des cas sur mon navire mais lui c'était vraiment quelque chose. Bref arrêtons le hors sujet et continuons. Vous m'intriguez vraiment jeune homme. D'une part vous essayez de voler ma nourriture et là vous essayez de m'escroquer, vous ne devez pas trop tenir à la vie pour agir ainsi.

- Eh bien on va dire que pour cette après-midi c'était mon idée de vous attaquer, on avait enfin trouvé de quoi se nourrir et vous êtes intervenu. Donc c'était un peu la loi de la jungle mais avec une grosse raclée en récompense. Mais pour la négociation ce n’était pas mon idée, j'ai voulu le laisser faire mais finalement son idée n'était vraiment pas de taille.

- Ce qui m'intrigue dans tout ça c'est que vous vouliez me voler alors qu'il y a une multitude de citrouille sur cette île, vous auriez pu en manger!

- Non ce n'était pas possible, on va dire que nous avons eu des problèmes récemment concernant des citrouilles. Donc difficile d'en avaler.

- Bon maintenant que vous avez un peu délié votre langue, quelle va être votre sanction? Je vous laisse libre mais je vous enlève un membre ou bien je vous tue? Vous avez le choix et je suis plutôt clémente aujourd'hui. Alors?

*- C'est mort ! On ne pourra jamais négocier avec elle Seizon. On est dans de beaux draps à cause de tes conneries mais il est hors de question qu'on meurt.

- Ça veut dire qu'on va devoir se séparer d'un de nos membres... J'espère que ce ne sera pas la langue parce que je ne pourrais plus te parler Nozies.

- Non mais tu sais que notre langue ne nous sert à rien là quand on discute, donc arrête de dire des conneries dans cette situation. Bon allons-y*

- Alors vous avez choisi?

- Oui je tiens à la vie et donc je préfère me séparer d'un membre.

- Sage décision de votre part. Très bien suivez-moi dehors. Je n'ai pas envie de faire de grabuge ici.

Mary retira le couteau du col de Seizon, le rangea dans son étui, et ordonna à Seizon de passer devant, sous les regards indiscret des clients de l'auberge. Ils sortirent et se dirigèrent derrière l'auberge en question. La pirate sorti un de ses couteaux et demanda à Seizon de choisir un nombre entre un et vingt, ce qui l'étonna. Après une minute de réflexion où il imagina qu'un de ses membres serait coupé avec juste un couteau et qu'il allait sans doute souffrir, il choisit le nombre vingt. Cette dernière ria en voyant la tête décomposée de Seizon et lui ordonna de poser son pied droit sur le petit tronc d'arbre coupé. Des gouttes de sueur commençaient à apparaître sur son crâne, il allait perdre son pied droit ce qui allait vraiment l'handicapé à vie. Mary Read rapprocha lentement le couteau à son pied faisant monter l’anxiété de Seizon. Seizon ferma les yeux et dans la seconde qui suivit il hurla de douleur.

Le mouvement fut rapide, Mary Read avait attrapé le petit orteil de Seizon et le sectionna d'un geste vif afin de le séparer du reste du pied. Seizon hurla, des larmes de douleur commençaient à couler le long de ses joues. Il prit son pied droit et vit le sang jaillir là où se trouvait son orteil il n'y a même pas dix secondes. Il leva la tête et vit la pirate rire fortement. Elle se moqua de Seizon sur le fait qu’il soit un grand bébé pleurant à chaude larme pour avoir perdu un tout petit orteil, elle n'imaginait même  pas sa réaction si elle lui avait sectionné entièrement le pied. Elle sortit une sorte de bandage de l'intérieur de sa veste et le balança à Seizon. Ce dernier s'empressa d'enrouler le bandage autour de l'orteil manquant en attendant de le désinfecter prochainement. Il regarda Mary Read et l'injuria sur ce qu'elle venait de faire, surtout sur le fait qu'il avait un mal de chien. Cette dernière approcha son visage de Seizon et souleva son cache-œil. Seizon fit une mine d'effroi de ce qu'il voyait. Mary Read n'avait plus son œil droit.

- Eh oui Monsieur le pleurnichard, on ne pleure pas comme un bébé pour un orteil en moins. Parce que vous pourrez marcher sans trop de difficulté mais moi avec un œil en moins jamais je ne verrais comme avant. Alors moi et moi seule est autorisée à pleurer comme un bébé. Bref j'espère que cette seconde mise en garde vous empêchera de revenir provoquer le diable. Sur ce je vous souhaite un bon rétablissement, j'ai des choses à faire.

Mary Read eut à peine le temps de finir sa phrase qu'elle vit des Marines à l'entrée du village. Elle décida de partir de l'autre côté mais des Marines s'approchaient également. *Et merde les fumiers sont partout, faut que j'arrive à me sortir de ce merdier sinon c'est direction la prison sous-marine sans passer par la case départ.* Seizon s'approcha de la pirate en boitant légèrement, et vit les Marines dans le village en train de questionner les habitants et en leur distribuant un avis de recherche.

- Vous avez fait quoi pour que la Marine soit sur le qui-vive?

- Trop long à expliquer.

- Nozies je crois bien que c'est enfin notre jour de chance.

- Comment ça Seizon explique-toi bon sang?

Il regarda Mary Read avec un sourire et reprit :

- Trop long à expliquer.

- Espèce de petit enfoiré! Tu comptes me dénoncer à ces chiens galeux c'est ça? J'aurais dû te tuer sur la plage.

- Bon dites-moi! Maintenant que je suis en position de force est-ce qu'une négociation est envisageable?

- Vous ne perdez pas le nord vous hein? Pourquoi vous avez besoin de mes services au juste?

- J'ai besoin que vous m'entraîniez!

- Hein? Dit-elle avec stupéfaction. Je crois que j'ai mal entendu. Je dois encore avoir des grains de sable dans les oreilles.

- Non vous avez très bien compris.

- Attendez deux secondes, les négociations de toute à l'heure c'était juste pour ça? Tout ça pour que je vous entraîne? Vous êtes complètement taré!

- Oui je suis sans doute taré comme vous le dîtes, mais la réalité est dure à accepter. Je n'ai aucune expérience en combat, je ne sais même pas manier mon arme correctement. Je suis vraiment un débutant et j'ai besoin que quelqu'un m'apprenne le minimum pour se battre. Aidez-moi et je vous aiderais.

- Vous ne manquez pas de cran vous, me proposer une négociation sous peine que je finisse au trou.... Ah ah ah ça fait longtemps que je n'avais plus connu ça, exactement la même philosophie que mon équipage! Vous êtes un sacré malin quand vous vous y mettez. Des négociations qui sont sûr d'aboutir. J'aime la vie de pirate. Très bien mon cher à choisir entre le bagne et la piraterie, on ne réfléchit pas à deux fois. Je vous entraînerais temporairement si vous me sortez de ce guêpier.

- Marché conclut.

Seizon et Mary échangèrent une poignée de main. Seizon ordonna à Mary de se cacher temporairement sous le tonneau vide près du tronc coupé afin qu'il s'occupe des Marines. Cette dernière ne se fit pas priée et s'exécuta sur le champ, quant à Seizon il se dirigea en boitant vers l'entrée du village. Des Marines l'interceptèrent,  et le questionna sur la femme présente sur l'avis de recherche. Il se rendit compte que c'était bien Mary qui été recherchée et décida de mener ces « chiens galeux», comme elle aime les appeler, vers une autre piste. Seizon leur fit voir son pied droit et leur indiqua qui l'avait affrontée quelques heures plus tôt sur une plage pas très loin. Il leur signala également que Mary avait aperçu les navires et était partie en direction du nord de l'île. Il indiqua également que cette dernière n'était pas seule et qu'un de ses subordonnés l'accompagnait. Il les mît en garde que ce dernier possédait une sorte de pouvoir maléfique permettant de créer une autre personnalité à ses victimes. Nozies prit alors la parole et les Marines furent choqués de cette situation. Seizon les supplia d'aller la rattraper au plus vite afin qu'il retrouve son état normal. Dès qu'il eut finit son discours, les Marines se regroupèrent et contactèrent par denden mushi le second navire. Ils expliquèrent au capitaine tout ce que Seizon leur avait dit. Le capitaine ordonna aux Marines de laisser un petit groupe d'hommes dans le village et de le rejoindre avec le maximum d'hommes possible au nord de l'île. Les Marines remercièrent Seizon, laissèrent cinq hommes dans le village et tous les autres partirent en direction du nord.
La chose étant faite, Seizon décida de retourner à l'auberge. Il entra et monta directement à l'étage. Il pénétra dans sa chambre, pris les draps et les couvertures avec lui et alla à la porte d'en face. Il tapa à la porte. Au bout de quelques secondes un homme d'une trentaine d'années ouvrit à Seizon et le questionna. Il n'eut le temps de finir sa question que Seizon pénétra dans la chambre avec son drap et sa couverture. Le trentenaire voulu répliquer mais le chauve sorti Hozukimaru et pointa la lame sur le torse de l'individu. Il lui ordonna de fermer la porte et de s'assoir gentiment sur le lit sous peine de perdre la vie. Après cette vive discussion, Seizon prit également les draps et les couvertures de l'hôte et commença à les nouer entre eux afin de réaliser une corde. Ceci étant fait, il ouvrit la fenêtre et appela discrètement Mary Read. Cette dernière mit un peu de temps à entendre l'appel de Seizon mais lorsque ce fut fait elle sortit du tonneau et se plaça près de la fenêtre. Seizon fit tomber un peu de corde, mit son pied droit contre la rambarde afin d'anticiper le poids de Mary lors de son ascension. Cette dernière prit donc la corde et monta le long du mur pour arriver quelques minutes plus tard dans la chambre du trentenaire. Ce dernier resta figé sur ce qu’il venait d’assister dans sa propre chambre. Seizon fouilla dans son sac et sorti une petite liasse de Berrys qu’il donna à l’individu en échange de son silence de ce qu’il venait de voir. Seizon dénoua les draps et les couvertures puis avec Mary ils allèrent dans sa chambre. La pirate remercia Seizon de ce qu’il avait fait et lui promit qu’elle s’occuperait de lui. Seizon lui proposa de dormir sur son lit tandis qu’il dormirait sur le plancher et lui proposa également d’utiliser la salle de bain. Aussitôt proposé, aussitôt accepté, Mary se dirigea vers la salle de bain, verrouilla la porte et y resta  pendant une petite heure. Seizon en avait profité pour aller commander à l’aubergiste une bouteille de rhum et une petite bassine. L’aubergiste s’étonna mais Seizon argumenta le fait qu’il allait sans doute bien boire et que s’il devait vomir il n’aurait pas la force d’aller jusqu’au toilette. Après l’acquisition de ses biens, il remonta dans sa chambre et verrouilla la porte. Il s’installa sur le lit, enleva le bandage provisoire sur son pied, ouvrit la bouteille de rhum et y déversa le contenu dans la bassine. Suite à cela, il prit son arme qu’il mit dans la bouche en serrant fortement dessus et plongea son pied droit dans la bassine. La température de l’alcool lui fit un mal de chien et bien qu’il ait son bâton dans la bouche il poussa quelques petits cris. Son pied resta dans la bassine, le temps que Mary finisse ses occupations. Lorsqu’elle sortit de la salle de bain, elle vit Seizon sur le point de s’évanouir. Elle s’approcha de lui et lui mit une grosse claque afin de lui faire reprendre ses esprits. Elle sortit le pied droit de Seizon de la bassine en question et le critiqua sur le fait qu’il ne faut pas laisser trop longtemps une plaie dans de l’alcool sous la contrainte d’avoir les tissus de peau brûlées. Elle vida la bassine et la remplit d’eau. Elle y posa le pied de Seizon, et pendant ce temps elle sortit de sa veste une petite trousse en cuir. Elle sortit une aiguille et du fil. Elle prit le pied de Seizon et lui dit qu’il allait surement avoir un peu mal. Elle lui dit également de la regarder faire afin qu’il se débrouille dans l’avenir si d’autres plaies venaient à être recousue. Elle planta l’aiguille dans l’orteil sectionné qui fit sursauté et crié Seizon, puis elle commença à recoudre la plaie. Cette petite opération dura plus d’une quinzaine de minute à cause des bonds que faisait Seizon à chaque fois que l’aiguille pénétrait la plaie. Mary Read ne s’empêcha pas de se moquer ouvertement de lui tout en l’opérant. Après qu’elle eut finit, elle alla se laver les mains, pris un morceau de tissu et banda le pied de Seizon. Après ce geste, Seizon étant trop fatigué à cause de la douleur et de son éprouvante journée, s’effondra dans un sommeil profond.

- Regarde-moi ça ! Il veut jouer les durs et finalement il s’endort comme un bébé. Mais bon faut avouer que je lui en ai fait voir de toutes les couleurs aujourd’hui et sans lui je serais dans la merde à l’heure actuelle. Toute façon je ne pourrais pas repartir de l’île tout de suite donc autant rester avec lui. Mais avant ça… Mary se leva du lit et donna un bon coup de pied à Seizon qui tomba directement sur le sol, ne le réveillant même pas. Tu m’as dit que tu préférais dormir à terre donc j’exécute ta proposition.

Elle déposa malgré tout une couverture sur le corps de Seizon puis se déshabilla, posa ses vêtements sur la petite commode, se coucha et s’endormit. La brume se leva doucement sur le village de « Kabocha », une lueur orangée fit son apparition et profita d’un moment d’inattention pour enlever quelques villageois présent dans les rues tout comme ces pauvres Marines qui patrouillaient. La brume disparût au bout de quelques minutes et la nuit reprit le dessus sur « Kabocha ».