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 Deux livreuses pour Comity Island : Le mystère de l'inexplicable boîte bleue !

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Ayane

Ayane


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MessageSujet: Re: Deux livreuses pour Comity Island : Le mystère de l'inexplicable boîte bleue !   Deux livreuses pour Comity Island : Le mystère de l'inexplicable boîte bleue ! - Page 3 Icon_minitimeDim 17 Jan - 17:23

Pardon pour le retard, voici la conclusion !:

Alors que j'analyse d'entrée de jeu la ville dans laquelle nous venons de pénétrer, celle que nous recherchions tant, Tifa a le nez plongé dans un journal. Elle s'en sépare toutefois très vite et, cherchant ce qui avait pu piquer son attention, je le récupère. Le gros titre me saute aux yeux : « L'héritier des Rockfeller, retrouvé pendu dans sa seconde résidence ». Je ne m'en inquiète pas outre mesure au début jusqu'à ce que j'aperçoive le blason qui orne l'article. Celui là même qui trônait au dessus de la porte que nous avions franchi quelques heures auparavant.

J'avais déduis que c'était un petit noble … m'étais-je trompée si grandement ? Venais-je donc d'assassiner l'héritier d'un clan ? Tifa n'a pas l'air de se tracasser sur le sujet. Je trouve la coïncidence trop énorme. De plus, si deux Rockfeller avait été tué dans la même nuit, cela aurait été précisé. Je me débarrasse du journal et soupire. Il faut que je file vite après avoir livrée cette maudite boîte. Bien que sympathique, Tifa n'en reste pas moins une membre de la Marine, qui pourrait me mettre à l'ombre au vu du nombre de cadavres que je traîne derrière moi. Je n'hésiterai pas une seule seconde à faire du mal à Tifa si nous devrions nous confronter concernant cette affaire. Toutefois, elle en connait trop sur moi et il est préférable que je m'éclipse avant qu'elle ne fasse le rapprochement.

— Mazamul … enfin, grinçé-je des dents.
— Notre employeur vit dans la maison la plus imposante du village paraît-il, nous ne devrions pas avoir de mal à la trouver, m'assure Tifa.
— Prête à faire face à tes peurs les plus profondes ? Demandé-je déterminée à faire face à ce ninja qui a osé me maltraiter.

Je referme ma main bandée, la douleur se rappelant à mon bon souvenir dès que je le fais. Cette mutilation que je me suis infligée … il le payera.

— On va voir notre employeur immédiatement, peut-être qu'on ne tombera pas sur lui.


Optimiste. Mais je veux le rencontrer, je veux lui faire face.

— Trouvons cette maison.

La chose est facile, nous ne faisons que quelques fois le tour du village avant de trouver un imposant manoir au bout d'une immense allée de peupliers. Je n'aime pas les allées. Elles invitent à ce qu'on les prenne, négligeant les alentours, se mettant à découvert. Cependant, ici, les alentours sont dégagées.

Nous nous postons qu'une poignée de secondes devant la grande grille qu'elle s'ouvre aussitôt. C'est la dernière ligne droite, je veux enfin en finir.

— Allez, livrons cette satanée boîte.
— Tu veux savoir ce qu'il y a dedans hein, glissé-je à la marine.

Elle ne répond pas mais son expression montre que je l'ai prise sur le fait. Il est vrai que moi-même j'ai envie de savoir ce qu'il y a là dedans. Au bout de l'allée, la double porte d'un bois sombre  s'ouvre sur un homme en smoking, un majordome qui s'incline et nous fait signe d'avancer.

Avec prudence, nous nous engageons alors, aux aguets, quelques fois qu'un ultime piège se referme sur nous. Mais non. Nous arrivons sans encombre face à l'homme, les membres tendus par la pression que nous a mis cette mission.

— Nous vous attendions, jeunes filles. Miss Tifa, Miss Chô. Je vous en pris, entrez donc dans la demeure de Mme Fa.
Je déteste qu'on m'appelle jeune fille. Je suis une femme et non plus une enfant, par dessus tout le rappel de ma jeunesse m'exaspère au plus haut point, comme l'on doutait de mes compétences à cause d'une valeur numérique.

Il n'attend pas notre réponse et nous tourne le dos, déclarant d'un ton neutre :
— Suivez-moi.

Je détaille la décoration alors que nous le suivons dans une lente procession. Des pans de murs coulissant se dévoilent, ils me rappellent la demeure des Tenjinmon. Une demeure à l'ancienne dotée de noren, un parquet brillant tellement ciré que l'on pourrait glisser dessus, des vases anciens, d'une autre époque, posés sur les meubles, et quelques chaises ou même bancs pour s'asseoir. Un petit homme, d'un âge très avancé, est assis sur l'un d'eux à l'angle d'un couloir. Il me dit quelque chose mais je ne m'attarde pas à le détailler. Nous sommes dans une maison noble, il serait malpoli de détailler quelqu'un d'un rang supérieur au mien.

Tifa et moi nous figeons en entendant soudainement d'une voix d'outre-tombe :

— Si vous cherchez quelqu'un … ELLE a la solution … la personne qui tiens les cartes se trouve sur l'autre versant … Cette personne attend quelque chose …

— Ah ! Le vieux flippant ! S'exclame Tifa.

Je me recule et me mets en garde, plus que méfiante. Je suis à deux doigts d'attaquer quand sortent soudainement d'une des portes coulissantes, les pervers qu'on avait croisé dans la forêt. Les quatre sont dans un état que peu glorieux. Ils portent des pansements dans tous les sens, l'un a le bras en écharpe, l'autre des béquilles et les deux auxquels nous avions fracassé la tête l'un contre l'autre ont un gigantesque bandage dessus.

La mâchoire serrée, je montre presque les crocs. Je me sens comme un animal pris au piège. Tifa se recule aussi, comprenant qu'il y a quelque chose de pas normal dans tout ça.
Tifa semble frôler la crise cardiaque quand un autre vieux vient s'asseoir à côté du premier et nous déblatère les mêmes propos que lors de notre première rencontre :

— Je vous l'avais dit  Vous ne savez pas... Vous ne comprenez pas le travail que vous venez d'accepter... Vous ignorez tout de la personne à qui vous devez livrer ce paquet ...

Six personnes. Nous sommes encerclées par six personnes sans compter le majordome. J'espère que c'est la fin de cette grotesque mascarade mais là sort de nul part Don Urbani. Seul car j'ai tué ses acolytes. Je savais que Tifa l'avait épargné mais je ne m'attendais certes pas à le retrouver ici.

La Marine rougit brutalement en le voyant arriver et s'emporte comme si c'était la goutte de trop.

— Qu'est-ce donc que tout ceci ! Expliquez vous !

Pour ma part, je craque quand je vois le ninja. Ce ninja toujours aussi stéréotypé. Je sais que c'est lui qui nous a mis à mal. Je le sais car j'ai ce malaise en le voyant. Un soupçon de peur qui m'envahit brièvement. Je referme ma main blessée et lui saute dessus.

Nous échangeons des coups mais nous semblons être dans une égalité parfaite. Rapides au point que cela doit sembler flou aux autres, si j'attaque en bas, il pare, s'il contre-attaque, je pare, c'est un cercle sans fin. Alors que je m'apprête à sortir mes lames, prête à l'étriper d'autant qu'il ne semble pas vouloir se servir de son pouvoir, une voix puissante résonne dans la pièce.
— Il suffit !


Une vieille femme, toute rabougrie, ses cheveux blancs neige regroupés en chignon au dessus de sa tête. Elle porte une robe traditionnelle, une cage pendue à sa ceinture où un criquet sautille de temps à autre.

Spoiler:


— Miss Chô, ce n'est pas ainsi que votre père réglait ses affaires, devrais-je comprendre qu'il vous a mal élevée ?

La phrase me refroidit. Je suis la seule à me battre, Tifa, elle est en position mais n'a pas bougé, estomaquée par toute la scène.

— Vous ne connaissez que très peu mon père si vous pensez qu'il aurait laissé un tel affront impuni.

— Je sais que Mr Kuri Gama n'aurait pas cherché vengeance sur un mercenaire qui fait simplement son travail. Il l'aurait tué sur le champ, tant pis si vous n'avez pas eu la force nécessaire pour le faire quand il était tout à vous.

Ses paroles sont comme une douche froide. Je sais qu'elle a raison et cela me tue. Néanmoins je me focalise sur une seule chose : elle connait réellement mon père. Je vais pouvoir avancer petit à petit.

— Qu'est-ce que cette mascarade ? Pourquoi sont-ils chez vous ? Ils nous ont causé plein de problèmes sur la route, s'exprime Tifa.

Fa frappe le sol de la canne qu'elle tient et chacun des hommes s'alignent de part et d'autre de la noble.

— Je sais.

La lumière se fait dans nos esprits. J'ai encore plus envie de tout casser mais je reste impassible.

— C'est vous, souffle Tifa. C'est vous qui nous les avez envoyé ! C'était vous, tout depuis le début ! Je suppose que vous avez payé ceux de l'auberge ! Et même ce taré de noble ! Mais dans quel but ? C'est vous qui nous payez pour livrer cette maudite boite ! Pourquoi mettre des bâtons dans les roues à vos factrices ?

Je reste silencieuse, observant la scène, prête à intervenir.

— Je m'ennuie, lâche-t-elle avec nonchalance.
— Vous vous ennuyez ?! Alors vous risquez nos vies pour vous divertir et faire vos courses ?!
— Peuh, j'ai su à la minute où mes hommes ont parlé de Miss Murasaki qu'elle était apte à se défendre. Quant à vous Miss Lockhart, j'aurai simplement débarrasser la marine d'un mauvais élément si vous aviez péri.

Tifa s'enflamme d'un coup, visiblement, c'en est trop pour elle. Elle tend brusquement le doigt vers la vieille noble et déclare avec assurance :

— Mme Fa, vous êtes en état d'arrestation !


Avec sérénité et un sourire toujours aussi horripilant, Mme Fa lui rétorque :
— Et pour quel motif je vous prie ? Après tout, je n'ai pas quitté ma maison.

Je vois Tifa et sa belle assurance se dégonfler comme un ballon de baudruche. Je fusille du regard le ninja et finalement me tourne vers ma camarade.

— Voici votre dû.


Nous lui tendons la boîte et elle secoue la tête.

— Mais je n'en veux pas.

Et là, je craque.

— Vous allez la prendre que ça vous plaise ou non !

Je la donne au majordome, tout ébaubi par ma réaction.

— Mais pourquoi ? Vous nous avez donné tellement de mal pour la livrer !


Tifa semble perdue. Je le suis aussi mais je me focalise sur le plus important : obtenir des informations sur mon père.

— C'était bien son seul but. J'ai organisé ce jeu de plateau grandeur nature, cette soi-disante mission simplement pour me divertir. Il vous fallait des obstacles comme dans toute aventure, une intrigue, un objectif … quoi de mieux qu'une boite mystérieuse que tout le monde semble désirer ?

— Elle est vide n'est-ce pas ? Soupiré-je.

Notre employeuse hoche la tête.

— Simplement lestée de quelques pierres et papiers journaux pour le poids.

Tifa ouvre la boîte et nous sommes confrontées à cette affreuse vérité : nous avons été manipulées depuis le début pour une poignée de cailloux sans valeur et des papiers périmés.

— Nous autres, riches de Comity Island, trouvons très vite le temps loin. Alors chacun a ses occupations. Moi je joue une partie grandeur nature avec les touristes, certains ont des passe-temps plus … spéciaux. Votre père, Miss Chô, s'est aventuré sur quelque chose qui le dépasse. Un héritier a disparu. Il a été chargé de le retrouver. Cela l'a mené aux SS. Je n'en sais pas plus. Je ne sais même pas ce que veut dire ce sigle.

— Merci pour ces précieuses informations. Qui sont alors ces gens ? Dis-je en désignant ces hommes.

Elle sourit et me désigna le type sinistre à la capuche qui nous avait confié la boite en premier lieu.

— Voici mon voisin, monsieur Mushu. Ceux de la forêt sont deux de mes neveux apprentis guerriers et deux de mes gardes. Don Urbani est un ami qui s'ennuie tout autant que moi. Il a perdu plus d'hommes en revanche. Qui ne reviendront pas. Tout comme l'héritier des Rockfeller. N'est-ce pas … Aya …

Je comprends que la situation tourne au vinaigre pour moi. Tifa peut tout comprendre, ma réelle identité dévoilée. Sans hésiter, je prends de l'élan et tourne sur moi-même pour donner un violent coup du tranchant de ma main sur la nuque de Tifa pour qu'elle s'évanouisse.

—Désolée, chuchoté-je avant de lancer un kunai vers la vieille.

Le ninja s'interpose et je me jette à travers une fenêtre pour m'enfuir. J'avais mes informations, je pouvais partir, cela sentait trop le roussi pour moi. Les débris m'éraflent mais je cours sans m'arrêter. Je devais quitter cette île. Je ne suis pas poursuivie. Sans doute le ninja a-t-il compris que je ne cherchais pas à tuer mais simplement distraire pour m'enfuir. J'escalade la grille et m'engouffre dans la forêt. Désormais, je suis une criminelle en fuite.

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