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 Détective Yôko mène l'enquête ! Sur la piste des bikinis !

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Yôko Littner

Yôko Littner


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MessageSujet: Détective Yôko mène l'enquête ! Sur la piste des bikinis !   Détective Yôko mène l'enquête ! Sur la piste des bikinis ! Icon_minitimeVen 10 Juil - 20:34

Yôko donna quelques berrys au capitaine, scellant leur accord de façon monétaire. L’homme, les traits rugueux et une moustache fournie au dessus de la lèvre, lui fit signe de monter à bord et fut prit au dépourvu quand la trépignante sniper le prit dans ses bras, le remerciant de sa générosité. La jeune femme se détacha de lui avec un grand sourire et remit correctement son sac sur l’épaule. Il était gonflé de son nouveau bien le plus précieux : sa collection de maillots de bain !

La révolutionnaire avait été dégoutée de devoir fuir son île natale sans ses précieux maillots de bain. Elle en avait plus d’une centaine et ce, de toutes les formes ! Bikinis, une pièce, monokini, échancré, bandeau, tous les styles possibles avaient fini dans son armoire. Elle avait plus d’une fois désespéré Kamina par ses séances shopping où elle ne repartait qu’avec ça. Et des shorts.

Penser à son ami décédé lui fit un petit quelque chose au cœur. Elle n’avait plus ce chagrin insoutenable ou cette peine qui la broyait dans un étau. Maintenant, elle arrivait à penser à leurs moments de joie, tous leurs souvenirs ensemble. Il n’était plus le corps agonisant et ensanglanté qui lui faisait ses adieux en pensant avant tout à elle. Yôko avançait et les révolutionnaires en étaient pour quelque chose. Surtout ses collègues, non, ses amis qu’elle s’était fait progressivement au fur et à mesure des tests.

C’était d’ailleurs suite à sa dernière rencontre que Yôko s’était décidée à reconstituer sa fameuse collection. Bien sûr, elle n’avait dû se contenter que d’une pauvre cinquantaine d’ensemble, mais elle comptait bien un jour investir dans un petit bateau qui serait son chez soi et y loger la plus grande collection possible.

Cela la laissa un instant rêveuse, gênant la montée du reste de l’équipage qui la suivait. Uniquement composé d’hommes, ils la regardaient avec un intérêt non dissimulé ainsi qu’une curiosité évidente. Pourtant, la sniper ne vit rien de tout cela et se décala sur le côté.

—Désolée, je n’avais pas réalisé que je gênais à ce point. Où puis-je installer mes affaires et dormir le temps de la traversée ? demanda-t-elle en se tournant de nouveau vers le capitaine.
—Dans le quartier de l’équipage ou dans une pièce quelconque si vous souhaitez plus d’intimité. Je vous laisse le hamac et vous vous démerdez avec, précisa l’homme en crachant un molard par dessus bord. On se bouge bande de tafiole, je veux pas louper la marée par votre faute.

Yôko sourit, heureuse de découvrir autre chose que l’ambiance militaire et polie de la Marine ou encore que la hiérarchie cool et conviviale des révolutionnaires. Un immense chien, qui tenait plus de la serpillère au vu de sa densité capillaire, surgit quand elle ouvrit la porte menant au quartier de l’équipage, lui sautant gaiement dessus.

Surprise, Yôko laissa échapper un cri et tomba à terre, le canidé étalé sur elle à la lécher autant qu’il pouvait. Elle gémit de douleur, la vue trouble sous l’impact, et repoussait du mien qu’elle pouvait le chien, qui devait peser autant qu’elle.

—Tournicoton ! Au pied !

L’homme qui avait parlé accourait, gêné, de la scène qui faisait rire ses camarades. Il plaça ses rares mèches blondes en arrière, se dégageant le front dans un geste que Yôko devinait nerveux, et tira sur le collier du mastodonte.

—Je suis désolé, il est un peu trop affectueux et essaye de câliner tout le monde.
—Oh c’est pas grave, je le comprends je suis un peu pareille, rit Yôko en grattant le chien derrière l’oreille. C’est un brave toutou que voilà.

Tournicoton se collait à Yôko, la langue pendante de bonheur, la tête poussant contre les cuisses de la sniper pour l’encourager à persévérer sur cette voie-là.

—Je m’appelle Yôko, enchantée, se présenta-t-elle. On aura l’occasion de se voir pendant tout le voyage et je pourrais profiter un peu de Tournicoton.

Le rire frais de la jeune femme raisonna de nouveau, sans raison apparente qu’une simple bonne humeur, et elle franchit enfin la porte, sans laisser le temps au moussaillon de répondre.

—Moi c’est Shyo !
hurla-t-il alors que le capitaine lui hurlait qu’il n’allait pas y passer la nuit.

Yôko entendit et sourit. Bien, un futur ami de fait sur ce bateau, la traversée promettait donc d’être agréable. La jeune femme marchait tranquillement dans les couloirs en bois de l'embarcation, souriant aux quelques personnes qu'elle croisait. Le bateau était grand et large, offrant assez d'espace pour tout le monde et surtout des quartiers où le personnel ne s'entassait pas les uns sur les autres.

La rouquine interpella un matelot pour savoir quel hamac prendre sans causer de désordre. Le lit de fortune était à quelques centimètres du sol, suffisamment haut pour ne pas toucher si elle s'installait et suffisamment bas pour avoir un camarade au dessus d'elle. La jeune femme y laissa ses affaires, enlevant au passage son short, ses rangers à flammes, ses bas, gardant uniquement son maillot de bain et ses mitaines.

—Il est temps de profiter de ce beau temps, souffla-t-elle en s'étirant avec un grand sourire.

Une main sur sa nuque qu'elle tentait d'assouplir, Yôko ressortit. Bien qu'elle n'ait pas enlevé grand chose, elle avait l'impression de sentir avec plus de force le soleil sur sa peau. Les yeux fermés, savourant cette caresse du ciel, elle ne voyait pas les regards sur sa plastique avantageuse, ce corps qu'elle jugeait pas plus attrayant qu'un autre et normal de le dévoiler comme bon lui semblait en toute innocence.

Près de la proue, loin de l'agitation des marins, à l'abri du vent, la révolutionnaire s'installa à même le sol en bois, ses jambes s'agitant paresseusement au dessus d'elle alors qu'elle posait sa tête sur ses bras croisés contre le pont. Un pur moment de bonheur. On pouvait presque l'entendre ronronner de plaisir. Tel un chat, elle adorait les siestes au soleil. Elle en avait pour quelques jours de traversée de toute façon alors autant profiter.

Elle s'endormit, assommée par cette sensation de bien-être. Ce ne fut que quelques heures plus tard qu'elle se réveilla, se tenant la tête en grimaçant. Encore ce fichu mal de tête qui revenait. C'était de plus en plus récurrent ces derniers temps.

Yôko se massa les tempes et se remit debout. Le temps s'était assombri, la soirée était bien entamée. Elle avait beaucoup dormi et personne ne l'avait dérangée. La jeune femme enleva une poussière imaginaire de ses jambes et retourna à l'intérieur du navire. Le pont était désert et des rires joyeux s'élevaient de la salle commune où tout le monde prenait son repas dans une ambiance chaleureuse et détendue.

—Yôko-chan ! Joins toi à nous !
La héla Shyo.

La sniper lui fit un signe de main et prévint.

—Je vais me rhabiller un peu et j'arrive.


C'est que sans son short, il faisait frisquet tout de même.

La jeune femme alla rapidement à son hamac et fouilla dans son sac. Elle fronça les sourcils et le vida finalement complètement dans son couchage. Elle compta. Une fois. Deux fois. Trois fois. Puis elle dut se rendre à l'évidence.

Elle enfila son short et une de ses chaussettes montantes puis revint dans la salle commune.

—Messieurs, étant la seule femme ici, je trouve étrange qu'un de mes maillots de bain ait disparu. Aussi, que celui qui me l'a emprunté ait bien la gentillesse de me le rendre,
demanda-t-elle en s'asseyant à côté de Shyo.

Un énorme fou rire secoua la salle. Personne ne la prenait au sérieux bien évidemment. Yôko ne dit rien de plus sur cette mystérieuse disparition. Elle était persuadée qu'il lui manquait un maillot de bain. Il n'y en avait plus que 52 dans son sac.

Toutefois, elle n'ajouta rien et passa la soirée à papoter gaiement avec Shyo. Au terme d'une soirée très agréable avec Shyo et ses amis, elle les suivit dans les dortoirs et leur souhaita une bonne nuit. Son sac ouvert, Yôko fronça de nouveau les sourcils et fouilla dedans.

51.

Il y avait un fétichiste voleur de maillot de bain sur ce bateau !

Shyo:


Dernière édition par Yôko Littner le Lun 25 Avr - 18:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Détective Yôko mène l'enquête ! Sur la piste des bikinis !   Détective Yôko mène l'enquête ! Sur la piste des bikinis ! Icon_minitimeSam 17 Oct - 23:57

Yôko, allongée dans son hamac, les jambes croisées, réfléchissait. Un maillot de bain disparu, c’était déjà intolérable. Deux, c’était la catastrophe. Il fallait qu’elle trouve ce qui se tramait sur ce bateau avant que cela ne tourne au tragique : la disparition complète de sa précieuse collection.

Le mal de tête qui l’accompagnait de plus en plus souvent depuis ses blessures à Korutiga revint à l’assaut, faisant souffler de dépit la jeune femme. Si cela persistait, elle irait consulter quelqu’un parce que le médecin révolutionnaire s’était visiblement trompé de diagnostic. Cela faisait des mois que ce mal revenait de manière un peu trop récurrente au goût de la rouquine. Mais avant tout, elle devait trouver POURQUOI sur un navire composé uniquement d'HOMME, ses maillots de bain disparaissaient. L'image du capitaine portant l'un d'entre eux et posant telle une pin-up la fit pouffer de rire. Elle cessa bien vite quand elle réalisa que cela signifiait qu'absolument toute la peau de l'homme avait été en contact avec ses précieux vêtements. Dégoutant.

Tout le monde lui avait ri au nez quand elle avait gentiment demandé la restitution de son bien. Cela avait l'air sincère mais elle ne pouvait pas garantir que tous l'avaient pris à la rigolade. Peut-être que, caché dans la foule, l'un d'entre eux avait simplement eu un petit sourire entendu. Mais elle ne pouvait pas les accuser les uns après les autres. Ou encore moins fouiller dans leurs affaires en secret. Ou même leur demander de la laisser regarder dans les sacs puisque personne ne la croyait …

Yôko soupira. Elle ne pouvait pas se permettre de perdre encore des maillots de bain … c'était … intolérable ! Impensable !

Petit à petit, un plan se formait dans l'esprit de la sniper, qu'à cela ne tienne ! Elle allait faire un piège ! De nouveau pleine d'énergie, Yôko se leva brusquement de son hamac, le sourire aux lèvres. Ça lui ferait une sorte d'entrainement tiens. Un entrainement d'investigation. On lui reprochait toujours de ne pas être très finaude, elle allait prouver le contraire à … à … à … tout le monde sur ce bateau qui n'avait rien avoir avec les révolutionnaires …

La jeune femme dut patienter un peu avant de se mettre en marche, sa tête tournant un peu. Sa vision se dédoubla momentanément, lui faisant écarquiller les yeux de surprise. Puis, comme c'était venu, tout redevint normal. Yôko secoua la tête. Elle manquait cruellement de sommeil. Ce genre d'incident ne lui était jamais arrivé, preuve qu'elle se laissait aller. Et il ne fallait pas ! Elle était une révolutionnaire maintenant nom de dieu ! Des gens comptaient sur elle ! Il fallait qu'elle construise un nouveau monde après tout …

Le sourire aux lèvres,  Yôko compta mentalement, levant les doigts au fur et à mesure, pour dénombrer ce qu'il lui manquait. Les maillots disparaissaient généralement la nuit, elle avait donc un peu de temps devant elle pour construire son piège et le mettre en place dans la pénombre la plus complète. C'était très simple, il lui manquait tout !

Sautillant gaiement, la jeune femme salua quelques-uns des marins, inconsciente de l'effet qu'elle pouvait causer par sa simple présence.

— Salut, Shyo. Dis moi, où est le capitaine s'il te plait ?
— Il est occupé, tu vas te faire salement recevoir si tu l'interromps maintenant.

La jeune femme joua machinalement avec une de ses mèches de cheveux, se mordillant les lèvres pensivement. Le jeune marin rougit légèrement, attendant qu'elle daigne lui dire ce qu'elle voulait au capitaine. La voyant hésitante et pas prête à parler il se lança :

— Euh, je peux peut-être t'aider moi  … ?
— Tu as chaud ? S'étonna Yôko en remarquant les rougeurs du jeune homme. Elle passa la main sur son front et secoua négativement la tête. Non ça va … Je pense que je peux te le dire à toi … je ne te soupçonne pas mais … Promets moi de garder le secret.

Complètement sous le charme inconscient de la belle, Shyo bafouilla un oui hésitant, tentant de rester le plus courtois possible en la regardant bien droit dans les yeux. À cet instant, elle aurait pu lui demander de faire six fois le tour de la lune qu'il lui aurait promis de le faire.

— Super ! J'enquête pour savoir qui m'a volé mes maillots. Je sais que l'équipage s'est moqué de moi et personne ne me croit mais je suis sûre de moi !
— Si tu le crois alors, je suis avec toi aussi.
— Oh merci ! T'es adorable !

La révolutionnaire lui fit une bonne grosse étreinte à la Yôko, celle-là même qui agaçait profondément Itachi. Viper aussi … pas mal des révolutionnaires qu'elle avait côtoyé en fait.

— Plus sérieusement, je voudrai donc lui tendre un piège à ce voleur. Il me faudrait donc de la corde, des planches et un piège à loup.
— Un piège à loup ? S'ébahit le marin. Tu crois pas que tu y vas un peu fort pour une simple affaire de maillot de bain.

Yôko haussa un sourcil et s'enflamma :

— Ce ne sont pas que de simples maillots de bain ! C'est une esthétique de vie, c'est une manière d'être et de voir le monde. Prendre mes maillots de bain pour un simple caprice et un quelconque objet de désir, c'est les offenser, il faut que je …
— C'est bon, pardon, j'ai compris … mais pas de piège à loup, maintint Shyo en croisant les bras devant lui, montrant ainsi que sa décision était irrévocable. Du moins, il espérait avoir l'air inflexible.

Yôko prit une mine boudeuse enfantine que Shyo trouva particulièrement mignonne, le faisant doucement baisser les bras, craquant petit à petit jusqu'à ce que Yôko geigne :

— Bon d'accord, pas de piège à loup.

Le soulagement sembla dégonfler Shyo comme un ballon de baudruche. Il était à deux doigts de céder.

— Allez viens suis moi, grande maligne. Je te jure … et qu'est-ce que tu voulais faire avec un piège à loup ?

Yôko rit, un rire entre la gêne et le coup monté, s'ébouriffant les cheveux. Elle lui répondit vaguement alors qu'il la guidait dans les entrailles du bateau, trouver le matériel qu'elle cherchait.

Le jeune homme la mena à la soute et lui montra le matériel, lui enjoignant d'un geste à se servir comme elle le souhaitait. La révolutionnaire tourna un instant dans la pièce puis saisit deux trois bricoles.

— Je peux prendre ceci ? Sourit-elle
— Bien sûr, accepta aussitôt Shyo, rassuré et complètement sous le charme.

Yôko prit le tout contre elle et se frotta les mains. Elle allait pouvoir attraper son voleur !
Désolée, que peu d'inspirations pour ceci, mais les idées sont revenues !:

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MessageSujet: Re: Détective Yôko mène l'enquête ! Sur la piste des bikinis !   Détective Yôko mène l'enquête ! Sur la piste des bikinis ! Icon_minitimeLun 25 Avr - 18:58

Yôko, la langue dépassant de sa bouche par la concentration, bricolait son piège. Bricoler était bien le mot étant donné le peu d'aptitude que possédait Yôko en construction. Elle était assise, les fesses à même le sol, essayant de faire un nœud coulant avec la corde, le livre des nœuds marins entre ses jambes écartées. La corde retombait toujours, implacable, lisse, sans le moindre nœud. C'était vraisemblablement une science qui lui échappait. La jeune femme recommença, non sans soupirer, suivant méthodiquement les instructions. L'idée était simple, faire un piège à collet géant pour arrêter le voleur au moment même où il entrerait dans la zone du hamac de la rousse. Plus il tirerait, plus le piège se refermera sur lui. Mais pour cela, encore fallait-il que Yôko réussisse le fameux nœud. Ses multiples tentatives se répétèrent. Encore. Encore. Et encore.

Finalement, Yôko répétait les gestes avec mécanique, sans se rendre compte qu'elle était parvenue à son but. Mais elle tirait la corde et recommençait. Elle ne savait plus depuis combien de temps elle était là, assise à faire des nœuds, mais ça durait depuis un moment. Tant et si bien qu'elle finit par s'endormir, corde à la main, l'autre soutenant sa tête devenue trop lourde. Sa respiration lente et régulière ne trompait pas, la belle était dans un sommeil profond. Si profond qu'elle sursauta lorsque la main de Shyô se posa sur son épaule.

— Quoi ? Qu'est-ce qu'il se passe ? Je dormais pas,
balbutia-t-elle, en cherchant machinalement son fusil à lunette, comme si elle était de garde.
— Alors ? Ça a marché ? La questionna le jeune homme.
— Hein ? Ah oui ! Le voleur ! Oh non, se lamenta-t-elle en comprenant qu'elle s'était faite voler sous son nez. Je suis vraiment qu'une bonne à rien !

La jeune femme se leva, pestant contre elle même. Tournicoton signala sa présence en se frottant contre sa jambe, comme compatissant à ce qui lui arrivait.

— Laisse tomber, Yôko, on trouvera un autre moyen, la rassura Shyô en lui passant gentiment la main dans le dos.

La maladresse et la spontanéité de la jeune femme le faisait sourire. Il était rafraîchissant d'avoir une présence comme la sienne sur ce navire d'habitude si encombré de … testostérone.

— Viens donc plutôt manger.

Sans un mot, la révolutionnaire le suivit. Comme depuis le début du voyage, elle ne voyait pas les regards sur sa personne et s'assit, maussade, songeant à d'autres idées pour récupérer son bien précieux.

Elle tournait la cuillère en bois dans le breuvage marron qu'elle était censée ingurgiter, levant parfois la tête, les yeux brillants d'un embryon de possibilité avant de finalement faire un signe négatif et retourner à son potage. Quand finalement, il lui vient l'idée. Simple, bête mais efficace. Fouiller les cabines des marins pendant leur journée de travail. Devait-elle inclure Shyô à ses recherches ? Son naturel confiant lui laissait à penser que non mais elle se rappelait que trop bien qu'elle avait tendance à faire facilement confiance aux gens à tort. Toutefois, la jeune femme décida de faire confiance pour de bon au garçon. Après tout, si elle ne trouvait rien de concluant chez les autres, cela signifierait qu'il était forcément coupable et donc qu'elle s'était trompée.

Résolue, Yôko mangea d'un bon coup de cuillère, satisfaite d'avoir trouvé un plan qui ne sollicitait pas ses compétences de bricoleuse du dimanche. Les conversations et repas finis, Yôko attendit que Shyô prenne congé d'elle et que la salle se déserte pour partir à son tour.

Avec le peu de discrétion dont elle était capable, la jeune femme se dirigea vers les quartiers des Marins, endroit où elle dormait aussi, ce qui ne serait donc pas suspicieux. Enfin, sauf si on prenait la main dans le sac … des autres.

La jeune femme commença par le gros sac du premier lit de la rangée de droite, choisissant de les examiner dans l'ordre pour ne pas s'y perdre.

Les premiers sacs ne furent guère satisfaisant ni même ragoutant. C'était fou le nombre d'objets improbables qu'elle avait pu trouver chez ses compagnons masculins. Des revues coquines, des journaux de la marine périmés, des avis de recherche – où elle eut le soulagement de ne pas trouver sa tête – des provisions, des vêtements, de la pâtée non identifiée, des odeurs plus que suspectes, du papier toilette (?!).

Mais sa découverte la plus étrange fut de loin une petite culotte assorti d'un soutien-gorge. Yôko toute contente de sa trouvaille, oublia de mémoriser le lit dont il était question et attendit patiemment la fin de la journée pour trouver son acolyte sur cette traversée : Shyô.

— J'ai quelque chose à te montrer, lui souffla-t-elle quand elle le trouva sur le pont.

Sans aucune discrétion, elle le tira jusqu'à un coin non fréquenté du navire, s'attirant les sifflets d'encouragement des autres membres pour Shyô, rouge comme une tomate. Il crut défaillir quand elle brandit sous son nez l'objet du délit. C'était une proposition bien directe trouvait-il.

— Yôko … je … mais … pourquoi tu me montres ainsi tes dessous ? Demanda-t-il avec tout le sang froid possible.

— C'est bien là tout le problème Shyô. Je ne porte pas de dessous. Jamais, appuya-t-elle sans remarquer les couleurs que ne cessait de prendre le marin.

— Ah bon … voilà un détail fort intéressant, souffla-t-il en lorgnant la jeune femme avec un nouvel œil.

— Tout à fait, s'exclama-t-elle sans comprendre qu'ils ne parlaient pas de la même chose. Parce que si ce n'est pas à moi, à qui c'est ?

— Hein ? J'en sais rien, tu es la seule fille ici. Et d'ailleurs, où tu as trouvé ça ?

— En fouillant dans les affaires de l'équipage, répondit-elle sans vergogne. C'est d'ailleurs la seule chose que j'ai trouvé, pas la moindre trace de mes maillots de bain. Donc, soit en plus d'un fétichiste des maillots de bain on a un collectionneur de sous-vêtements, soit …

— Il y a une fille parmi les marins … Tu sais quoi, ça commence à faire beaucoup de mystères. Je suis bricoleur, je vais faire quelque chose pour éclaircir, tout ceci une bonne fois pour toute … un détecteur de mensonge !

Des étoiles dans les yeux, Yôko le regardait avec toute son admiration, comptant sur lui pour faire les miracles qu'il annonçait.

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MessageSujet: Re: Détective Yôko mène l'enquête ! Sur la piste des bikinis !   Détective Yôko mène l'enquête ! Sur la piste des bikinis ! Icon_minitimeJeu 3 Nov - 20:08

- Yôko ... Ce n'est pas en me fixant que j'avancerai plus vite, souffla Shyo en s'épongeant le front avec la manche de son bleu de travail.

- Mais j'ai haaaaaate, souffla la révolutionnaire avec excitation.

Au regard autoritaire du jeune homme, Yôko battit en retraite. Ses tentatives infructueuses n'avaient fait que montrer son ridicule, son manque d'innovation, mais cela elle n'en avait cure, c'était tout simplement l'idée de Shyo qui la séduisait !

Traînant les pieds, ses rangers frottant contre le bois quelque peu humide du pont, elle remonta rapidement les marches, et regarda le soleil, astre brûlant qui l'aveuglait. Elle tendit la main, ses doigts écartés, cherchant à le saisir. Parfois elle se posait des questions ... Les révolutionnaires et elle-même rêvaient-ils trop haut ? Tel Icare n'essayaient-ils pas d'atteindre un idéal qui leur coûterait la vie, se brûler les ailes et tomber sans atteindre leur but ? Seront-ils des martyrs dont les noms, pour certains oubliés, seront prononcés avec un murmure de crainte ?

Reposant sa main en visière, son regard se posa vaguement sur les autres matelots. Quelques uns la regardèrent discrètement et la jeune femme les salua joyeusement, ses pieds traînants la portant jusqu'au bastingage. Elle aimait les voyages en bateau mais ses camarades lui manquaient quelque peu. Chacun vivait ses propres aventures aux quatre coins du monde, parfois leur chemin et destinée se croisaient, mais pour aussitôt se séparer. Itachi était celui qu'elle perdait le moins de vue, enfin lui et Josh, confiné sur Lacuna Cool avec Dahlia. Ses yeux fixés sur l'horizon, ses pensées s'égaraient vers Ulquiorra. Le pirate spécialiste en os et articulations était il toujours en vie ? Lui avait-elle causé autant d'ennui qu'à elle et Itachi ? Elle lui devait tellement ... Le jeune homme pourrait lui demander quoique ce soit à l'avenir, elle serait là quoiqu'il lui en coûte pour l'aider.

Et puis il y avait Viper ... La belle Viper, la fougueuse, rebelle, violente, sanglante Viper. Son avis de recherche froissé en main, elle le regardait avec envie et tendresse. Malgré son statut de marine, elle avait admiré cette femme qui, clope au bec, se battait à armes égales pour ses convictions. Elle avait voulu être son équivalent dans la marine et avoir l'immense privilège d'être celle qui l'arrêterait. Mais tout cela est bien loin maintenant. Elle voulait la surpasser et faire naître ce nouveau monde auquel ils aspirent.

Yôko se décida à faire une sieste, espérant ainsi faire passer le temps plus vite et que le marin inventeur qu'était Shyo travaillerait assez vite pour la réveiller dans la journée. S'installant sur le transat mis à sa disposition depuis son arrivée, la jeune femme ne mit pas longtemps à avoir la tête dodelinante, terrassée par la chaleur qui la faisait plonger dans le sommeil léger de l'après midi.

Il n'était guère plaisant, plutôt angoissant même. Des flashs s'imposaient dans sa tête, opprimant les rêves. Ce n'était pas non plus un cauchemar, non, plutôt des successions d'images, assez perceptibles pour la faire se sentir mal, et trop peu pour qu'elle sache précisément ce qu'il en retournait.

Il y avait un rire, une douleur au bras, des flashs dans ses yeux même, des cris, elle, et soudain, le silence, intense, presque douloureux tellement il est inquiétant. Sa respiration qui s'agite. Et soudain quelqu'un qui l'a touche.

Yôko cria et saisit la main coupable. Relevée d'un bond, elle s'apprêtait à lui casser le poignet d'un coup de genou lorsqu'elle vit le visage rassurant, mais blême, de Shyo.

- Excuse moi, mais tu tremblais et ...

Il n'a pas le temps de finir que le monde s'obscurcit pour Yôko. Des tâches noires obstruaient sa vision, la Sniper perdit pied et tomba, sa tête frappant le pont.

- Yôko !


Shyo se précipita pour la rattraper, malheureusement trop tard, et la releva. La jeune femme gémit doucement, se tenant la tête, le monde tournant autour d'elle. Le soleil associé à son mouvement brusque avait fait monter le sang à la tête et causé l'étourdissement.

- Merde, grogna-t-elle, quelle imbécile. Ça va, ne t'inquiète pas, je ne t'ai pas fait mal ?

Il secoua la tête de manière négative et l'aida à se lever. La jeune femme se tapota les fesses, se dépoussiérant légèrement.

- Alors ? Tu as fini ?

Le jeune homme hocha la tête à l'affirmative cette fois-ci, et Yôko réalisa que la nuit était tombée. Elle avait dormi une bonne partie de l'après midi.

- Je l'ai mis au milieu de la cantine, tout le monde n'attend que toi, avec des questions plein la tête.


Yôko tapota vivement des mains, excitée comme une puce, retrouvant sa bonne humeur immédiatement. Il était temps de démasquer son voleur !

Arrivée à la cantine, la jeune femme héla la salle, attirant leur attention.

- Oyé oyé, notre cher ami ici présent, Shyo, a préparé cette machine pour trouver mon voleur de maillot de bain, vous passerez tous un à un sur ce détecteur de mensonges.

Les homment rirent, donnant des couleurs vives à Shyo. Visiblement, il était souvent la risée de ses camarades, et Yôko ne faisait qu'accentuer cette impression.

- Pour vous prouver que ça marche, le capitaine lui-même va venir tester en premier la machine.

Le capitaine souleva son chapeau pour saluer ses hommes et s'avança vers le siège métallique que lui présentant Shyo. Le marin s'assit et prit l'énorme casque orné de divers boulons et autres câbles mais surtout une énorme ampoule rouge au dessus.

- Le principe est simple. L'ampoule s'allume et buzze si mensonge il y a. Yôko, je t'en prie.

Le capitaine souriait à la jeune femme. Pour montrer l'efficacité de la machine, il fallait poser des questions bateaux où on saurait de nous même si il ment ou non. La sniper commença donc par demander son identité, son métier, son âge et s'il connaissait tout l'équipage parfaitement. Tout le monde rit quand il enleva 20 bonnes années à son âge, osant prétendre être tout juste dans sa 18ème année, et que l'ampoule rouge clignota comme une dingue, avec une sirène retentissante.

Pour autant, la bonne humeur ne quitta pas les rangs, tout le monde semblait prendre cette expérience à la rigolade. La révolutionnaire trouvait cela bien curieux si un voleur se cachait parmi eux.

Le premier homme de la file s'installa à son tour et Yôko se décida à demander à chacun s'ils avaient quelque chose à cacher. Le premier rit et assura que non, sans que la machine ne se déclenche.

Les hommes défilèrent et l'alarme résonna plus d'une fois. Le capitaine apprit donc que le quartier maître avait le mal de mer et cherchait à le dissimuler de honte, que l'un des matelots piquait tous les soirs un peu de poivre par superstition et pour faire éternuer son voisin de hamac, le cuisinier avoua aussi n'avoir aucune expérience malgré ce qu'il avait affirmé à l'embauche. Puis vint le tour de Léo, un matelot discret.

- Qu'as tu à cacher ?
- Rien.

Léo s'empourpra tellement que l'alarme fut presque superflue, le mensonge étant criant.

- Rien, je vous jure !

Mais l'alarme était aussi têtue que lui.

- Voyons Léo, le capitaine a promis qu'il n'y aurait aucune conséquence des révélations faites.

Le jeune homme secoua frénétiquement la tête.

- C'est toi qui a volé mes maillots de bain ?

- Non, assura-t-il avec véhémence.

Cette fois, l'ampoule se tut. Qu'avait il donc à cacher qu'il ne voulait pas découvrir à ce point ... La sniper essaya plusieurs questions avant de se souvenir de sa découverte.

- C'était dans tes affaires ? Demanda-t-elle en brandissant le soutien-gorge.
- Non, fit il précipitamment.

De nouveau le vacarme retentit et les hommes sifflèrent et firent des remarques grivoises au jeune homme, plus rouge que rouge.

- Tu les as volé à qui ?

Le jeune homme, le regard fuyant, ne répondait plus. Puis il finit par lâcher un tout petit "à personne". À l'étonnement général, aucun bruit ne filtra. Yôko, perplexe, observa le jeune homme et finalement cria, victorieuse, en tirant sur le bandana siégeant sur le crâne. Une chevelure brune abondante cascada sur les épaules de Léo.

- Tu ne les as pas volé ! C'est à toi !


- Je m'appelle Léa ... Je voulais juste explorer le monde ...

L'équipage était abasourdi par la révélation, considérant d'un nouvel oeil leur compagnon. Un nouvel oeil qui ne plaisait guère au capitaine.

- Je suis désolé Léa mais malgré ton bon travail, je ne pourrai pas te garder avec nous.

La jeune femme hocha tristement la tête. Yôko, affreusement gênée de lui avoir fait perdre son emploi, intervint.

- Si tu veux, tu peux venir avec moi quelques temps !

Les yeux de la jeune femme brillèrent et elle hocha la tête vigoureusement. Le défilé continua et point de voleur de maillot de bain. Yôko soupira déçue. Jusqu'à ce que Tournicoton passe, un ensemble dans la gueule. Shyo et elle même le suivirent et trouvèrent sa tanière, truffé des précieux vêtements.

Yôko rit et récupéra ses biens. Le reste du voyage fut calme et bientôt arrivèrent les au revoir.

- Au revoir, Yôko. J'espère te recroiser et avoir de tes nouvelles. Merci pour tout, grâce à cette aventure j'ai gagné le respect de mes camarades.

- C'est grâce à toi seulement Shyo ! Merci de m'avoir accueillie sur ce navire. Quant à me voir, surveille le journal ! Fit elle avec un clin d'oeil.

Sur ce, elle débarqua avec Léa, sur une nouvelle île, une nouvelle mission et un nouveau coéquipier.


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