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 Holy Holidays... or not! (Ft Yôko <3)

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Kazuya Aotsuki

Kazuya Aotsuki


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MessageSujet: Holy Holidays... or not! (Ft Yôko <3)   Holy Holidays... or not! (Ft Yôko <3) Icon_minitimeMer 26 Nov - 22:20

Chant n°1:
Composition de vacances idéales.

AVIS AUX LECTEURS:


[Introduction]

Pas de chamailleries, pas de bagarre, pas de cris et de craquement d'os. C'était toujours mieux que d'être au réfectoire du bâtiment de faction où il œuvrait depuis quelques années.
Après de longs moments à se battre, se frayer un chemin pour se faire respecter, cogner pour faire cesser les moqueries, et enfin, frapper un grand coup pour commencer à faire bouger les choses et provoquer quelques tremblements dans les organisations supérieures.

Son nom? Kazuya Aotsuki. "Hati" pour les intimes. 27 ans, un mètre nonante-six, une musculature dessinée au laser, de nombreux tatouages et piercings, une chevelure folle noire méchée de bleue, des yeux gris et…


"RRRRRR….ZZZZzzzz…"

RRzzz..? Hein?! Ho…
Vous vous souvenez, plus haut? Hati? Le voilà, affalé dans la cale de son petit voilier, à ronfler sur son lit de camp, à rêver de moult choses et pas des plus catholiques.


"Rrrrzzzz…"

Oui, on a compris, tu ronfles! Hey! Ho!! On se réveille!!

"Hein?! Ho, c'est toi, narrateur? On est arrivé? Déjà?"

Bien sûr que non, paillasse! Mais tu crois franchement que tu vas attirer les lecteurs et lectrices si tu restes à pioncer ainsi?! Au boulot, sale môme!

- - - - - - - -

Sur South Blue, aux abords de la petite île de Baterilla, le voilier tout de blanc peinturluré de Kazuya voguait sans son navigateur qui s'était prélassé comme une princesse pour une sieste crapuleuse.
Le jeune homme se tira de sa modeste cabine et regarda l'île en approche, s'occupant de ramener le "navire" dans le giron de la navigation pour enfin accoster, et respirer l'air frais d'une île qui sentait bon – non pas le sable chaud – la douceur et la paix.
Voilà qui changerait bien, pour lui qui était toujours pressé, toujours speedé, occupé à courir de droite à gauche pour porter des messages, ou se battre ou recoudre des blessés, les vacances, ça faisait longtemps qu'il n'y avait plus goûté.
Goûter. Manger. Qui dit manger, dit boire, donc cocktail… Et sur le coup, ce fut un ventre hurlant famine qui se fit entendre.

A tel point que les pêcheurs du coin regardèrent le nouveau venu d'un œil suspect et Kazuya dût calmer le jeu en assurant qu'il voulait juste prendre des vacances.
Une fois cela fait, voilier amarré, sac préparé, manteau enfilé, le grand gamin se dirigea vers le village pour profiter de la civilisation, loin du brouhaha et des combats, pour se diriger sur le marché local et faire les "courses" dont il aurait besoin pour son camping.

Du pain, de la viande, des épices, des fruits et légumes, du poisson, du riz, des pâtes. Tant de choses achetées qu'il transportait dans des sacs tenus dans ses mains, et sur son dos, dans son grand sac, alors qu'il avançait en fredonnant, en laissant le doux soleil du sud lui caresser la peau.

"Il ne me manque plus grand-chose, donc…" Pensa le garçon.

Enfin, il continua à avancer, vraiment, de très bonne humeur, et s'installa à un moment donné sur une petite fontaine local, où il grignota une pomme délicieusement juteuse, en observant les gens, pour calquer leur comportement afin de ne pas trop se faire repérer.
C'est là qu'il la remarqua. Elle qui avançait d'un air assez jovial, et surtout qui semblait se cogner un peu partout.
Kazuya se leva, fit quelques pas, et attrapa la demoiselle par le poignet pour l'empêcher de chuter à cause d'une dalle au sol qui jouait les terroristes.

"Hey, tout va bien?"


Dernière édition par Kazuya Aotsuki le Mar 2 Déc - 18:02, édité 1 fois
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Yôko Littner

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MessageSujet: Re: Holy Holidays... or not! (Ft Yôko <3)   Holy Holidays... or not! (Ft Yôko <3) Icon_minitimeJeu 27 Nov - 5:43

Chapitre 1 : Oups ... euh ... Enchantée !


Le bateau eut un accoup et Yôko s'écrasa au sol, la gravité faisant son office alors que la moitié de son corps pendait déjà depuis une demi-heure au bord du lit. Dans le pâté le plus totale, la demoiselle releva la tête brusquement, surprise, les yeux encore lourds de sommeil, les cheveux ébouriffés dans tous les sens.

— Keskispass ? N'articula-t-elle pas pour elle même.

Puis, petit à petit, son cerveau additionna toutes les informations nouvelles à ses souvenirs et la sniper émergea. Le mal de crâne fulgurant qui l'accompagnait depuis des semaines l'assaillit de nouveau lui faisant porter les mains à ses tempes. Yôko inspira et expira, les yeux fermés, se répétant d'oublier la douleur. Elle faillit perdre patience en les rouvrant. Elle voyait trouble. C'était exactement pourquoi elle était à Baterilla.

La révolutionnaire avait fait des recherches et apprit que curieusement l'un des meilleurs spécialistes concernant la vue se trouvait à Baterilla. Profitant du fait que c'était à côté du lieu de sa prochaine mission, Yôko avait décidé de consulter et de trouver ce qui clochait chez elle. D'où provenait le virus qui l'handicapait pour l'éliminer au plus vite. Parce que oui, c'était handicapant. Une sniper qui avait mauvaise vue ! C'était impensable. Sa vue perçante était ce que possédait de plus précieux Yôko. Elle se sentait démunie d'y voir trouble.

La sulfureuse demoiselle se releva, passant à autre chose avec un sourire, relativisant sur le fait que c'était provisoire, et enfila l'un des maillots de bain issus de sa très large collection : des étoiles jaune vif sur fond rouge. Elle passa son fusil dans son dos, le contact du métal froid sur sa peau la mettant de bonne humeur jusqu'à ce qu'elle trébuche dans l'escalier qui mène au pont, s'étalant royalement devant tout le monde. Elle avait pas vu où commençait la marche …

— Ahahah, je suis vraiment une empotée, s'esclaffa-t-elle en se redressant, s'époussetant de ses mains gantées.

Les touristes se désintéressèrent bien vite d'elle. Il faut dire qu'elle avait fait son intéressante pendant tout le trajet, se défoulant à l'avance peut-être, attirant au début les regards curieux des passagers du navire touristique jusqu'à ce qu'ils s'habituent à ses pitreries, son bavardage incessant et ses blagues auxquelles elle riait toute seule.

Adressant un signe de la main à tout le monde sans se soucier qu'on lui réponde, Yôko sauta à terre et inspira de nouveau profondément, se frottant les yeux pour tenter de clarifier sa vision, réflexe qu'elle avait acquis récemment. Itachi lui avait bien fait comprendre qu'elle devait être plus discrète sur son identité et sa façon d'être en public, elle imaginait qu'il dirait pire maintenant qu'elle était recherchée.

Ce n'était pas une surprise. Yôko se doutait bien que son dossier allait circuler suite à son coup d'éclat sur Korutiga mais elle ne pensait pas que la communication se serait faite aussi rapidement. Elle avait toujours eu l'impression qu'ils étaient d'une lenteur atroce à faire circuler les nouvelles. Toujours est-il que ça ne l'arrangeait pas cet avis de recherche. On y voyait très clairement les trois éléments qui la définissaient : ses cheveux rouges, son maillot de bain et son fusil. Elle devrait donc être discrète. Une qualité qu'elle savait exploiter quand c'était nécessaire.

Baissant la tête, la sniper s'abandonna dans la contemplation de ses chaussures à flammes et du pavé, loupant le paysage champêtre, rustique et pourtant si touristique de Baterilla, trop concentrée qu'elle était à repérer où elle mettait les pieds.

L'arrivée sur le marché la fit relever la tête. C'était une place vivante, grouillante de monde et Yôko adorait ça. Sentant l'excitation monter, elle sautilla de joie et se décida à faire le tour des étals par pur plaisir. Une foule de monde passait à ses côtés, elle se cognait régulièrement dans les passants et distribuait donc des excuses à tour de bras, un sourire éclatant aux lèvres.

Qu'est-ce qu'elle aimait cette ambiance de sympathie commune qui en tournait presque à la fête !  Grisée, elle continua sa route, riant régulièrement seule à une blague qu'elle seule semblait entendre, bercée par la foule qui lui imposait son mouvement alors qu'elle n'essayait plus de les éviter. Yôko  fit le pas de trop, se prenant les pieds dans une dalle mal scellée. Alors qu'elle pensait une fois de plus sa rencontre avec le sol fatidique quelqu'un lui saisit le poignet et la redressa en la tirant à lui.

Car il s'agissait bien d'un homme oui. Avec joie, la sniper réalisa qu'elle y voyait de nouveau limpide. Visiblement, les chocs semblaient déclencher les troubles. S'écartant légèrement de cet homme serviable, Yôko allait envoyer une plaisanterie bien sentie sur ses manières pour finalement le remercier mais les mots restèrent bloquées dans sa gorge. Son éternel air rieur avait laissé place à un étonnement figé.

Elle avait cru voir Kamina pendant une fraction de seconde. Ce bleu …

Habituellement pas dérangée par le contact physique, le recherchant même, Yôko se dégagea pourtant aussitôt de sa prise, en oubliant la politesse la plus élémentaire. Il fallut que l'homme répète de nouveau la question pour qu'elle sorte finalement de son choc.

—Tout va bien ? Tu marchais bizarrement à l'instant …
— Je … oui ! Merci ! Une étourderie, voilà tout. Merci de m'avoir rattrapée, sans ça, j'embrassais le pavé.

Elle rit, le naturel aussitôt revenu au grand galop, s'apprêtant à tendre une main amicale à son sauveur, une flopée de phrases prêtes à jaillir de ses lèvres, quand sa prime lui revint en tête. Elle ne pouvait plus faire ami-ami avec toutes les personnes qu'elle rencontrait maintenant.

— Merci pour ton aide une fois de plus. Je dois y aller, salut euh ... illustre inconnu !


Sans demander son reste, Yôko partit, une main sur la tête. Elle avait toujours son affreuse migraine … Elle jeta un regard à la dérobée au beau jeune homme souriant. Mais elle ne voyait que ses cheveux, plus précisément leurs pointes qui étaient du même bleu que ceux de son défunt ami. Si l'homme avait d'autres particularités, elle n'en avait rien vu, fascinée qu'elle avait été par cette couleur qui lui donnait à la fois tendresse et souffrance.

Yôko toucha son fusil sur ses reins, reprenant contact avec la réalité et reprit sa route de son pas sautillant avec un objectif en tête : l'armurier ! Au bout d'une petite quinzaine de minutes, elle le trouva et fit passer son lourd fusil lestée devant elle pour le tendre à l'artisan.

— Salut, salut, m'sieur l'armurier !
dit elle en claquant la bise à l'artisan.
— Bonjour mademoiselle, répondit-il plus soft en regardant l'arme avec attention, c'est un fusil à visée canonique d'il y a vingt ans que vous avez là ?  Je croyais qu'ils ne se faisaient plus à cause de leur poids ?
— Exact ! Je suis ravie de voir que vous vous y connaissez. C'est d'ailleurs tout mon problème et ce qui m'amène chez vous. Vu qu'il n'est plus produit, je n'arrive plus à trouver ses balles. Il ne m'en reste que trop, montra-t-elle en démontant son chargeur. Son canon est plus étroit que ceux actuels, ce qui réduit sa portée mais fait des tirs plus puissants, malheureusement, il y a un jeu d'un centimètre qui font que les munitions modernes ne passent pas. J'aimerai donc savoir si vous pouviez modifier son canon. Le démonter pour l'élargir.

L'artisan se gratta la tête, incertain, et lui prit l'arme des mains pour l'observer de plus près.

— Il est remarquablement en bon état pour son âge. Mais c'est plus compliqué que cela, je vais devoir retravailler toutes les pièces où passent les munitions, je sais pas si vous vous rendez compte.
— Je ne peux pas rester, rétorqua-t-elle aussitôt, je suis prête à payer le prix mais il faut qu'il soit modifié pour demain ou après demain.

L'armurier sembla hésiter puis finalement hocha la tête.

— Impossible. J'ai d'autres commandes à honorer.

Yôko sourit, se faisant complice, comme si elle le connaissait depuis des décennies.

— Allons, il doit bien avoir moyen de s'arranger pour que je passe avant tout le monde ?

— Non, il faudra attendre 4 jours.
— Je n'ai pas 4 jours. Mais en revanche, j'ai 450 000 berrys. Je vous prends ce revolver calibre 12 à 250 000 et j'ajoute 200 000 pour que vous fassiez mon fusil d'abord.

Cette fois-ci, il céda, allant chercher par la même occasion l'arme que venait d'acheter la révolutionnaire. Hors de question de sortir sans avoir une arme à feu sur elle. Sans son fusil, elle se sentait toute nue.

Ravie de son affaire et glissant sa nouvelle acquisition à la ceinture, Yôko ne fit pas attention en sortant de la boutique et percuta encore quelqu'un. La demoiselle allait encore présenter ses excuses quand elle reconnut l'uniforme qu'elle avait porté quelques années. La poisse. Aussitôt, Yôko baissa la tête et fit ses excuses les plus humbles. Elle se releva et partit à l'exacte opposée de sa destination, qui était visiblement celle de l'escadron dont elle venait de perturber la quiétude. Jusqu'à ce que …

— C'est la traitresse de Korutiga ! Hurla soudainement l'un des jeunots

Tout l'escadron se retourna comme un homme et Yôko courut aussitôt, un four rire grimpant avant d'éclater et se répandre. C'est ainsi que telle une folle, elle courut dans les allées piétonnes, percutant à escient les gens pour provoquer la cohue, riant à chaque interpellation des Marines qui caressaient le doux espoir qu'elle se rende. Yôko sautait, renversait des choses sur son passage, priant pour que sa vue ne déconne pas à cet instant, sinon, elle ne saurait pas comment s'évader.

N'arrivant pas à les semer en milieu urbain, la révolutionnaire décida d'aller vers les bois qu'elle voyait juste à côté. Les balles sifflaient de temps à autres. Soit c'était des tirs de sommation, soit ils étaient les plus mauvais tireurs qu'elle connaissait. Elle jeta un coup d'oeil derrière elle et vit qu'ils étaient toujours à ses trousses.

Elle accéléra de nouveau mais perdit bien vite en vitesse, essoufflée et surtout, perdue. Elle savait pas du tout où elle était dans cette forêt. Elle atterrit soudainement dans une clairière avec une rivière et un campeur. Sautant par dessus son feu de camp, Yôko reconnut son sauveur bleuté :

— Rebonjour ! balança-t-elle alors que l'escadron déboulait à son tour dans la clairière.
— C'est son complice ! décidèrent les Marines à cet échange unilatéral.

Bien décidée à les attraper tous les deux à présent, l'escadron sortit les armes.
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Kazuya Aotsuki

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MessageSujet: Re: Holy Holidays... or not! (Ft Yôko <3)   Holy Holidays... or not! (Ft Yôko <3) Icon_minitimeSam 25 Juil - 14:50

Chant n°2
Quand ça veut pas… Entre mélodie poissarde et requiem mortel

A TOUS:

- - - - - - - -

Alors que la jolie rouquine partait comme une flèche dans un déhanché plutôt agréable à la vue, Kazuya lui adressa un sourire amical et un geste de la main (en sachant qu‘en étant dans son dos, elle ne le verrait pas), avant d’aller se promener de son côté et se prendre certaines choses sur le marché pour son camping de l’après-midi. Il avait bien l’intention de camper, oui. Se vautrer dans l’herbe, et dormir sous sa tente avec le crépitement du feu comme bruit de fond. Si pas, à la belle étoile, c’était bien aussi.
Déjà rêveur à sa soirée, le jeune homme s’était arrêté à un étalage de chapeaux qu’il regardait avec envie. Il avait bien envie de s’en prendre un grand, un beau blanc qui irait avec son manteau. Il en prit un en main, et l’observa, l’essaya, avant de tourner la tête à entendre des clameurs et autres ordres d’arrestation qui fusaient.

«Et aller, voilà la marée-chaussée!» Soupira le jeune homme.

Dans un mouvement vif, il tourna autour des passants pour se faufiler entre deux étalages, où il se mit accroupi, le chapeau couvrant tout son crâne en formant sur ses yeux une ombre qui les cachait de la vue des autres. Il reconnu les bottes de la rouquine sauvée un peu plus tôt, et une horde de soldats qui lui courraient aux fesses.

«Alors, mademoiselle… Une pirate, ou une fugitive?» Pensa-t-il en souriant sous son chapeau.

Ça en devenait presque intéressant, de voir que comme lui, elle semblait avoir espéré un peu de repos et devait se cacher. Il voulait savoir qui elle était. Traîtresse de quoi…? Il avait dû manquer une information depuis son précédent départ du navire principal. Il allait se mettre à la page bien rapidement.
Ses réflexions furent coupées par le son de pièces tombant au sol devant lui, ce qui lui fit cligner des yeux comme un abruti.

«Chérie, tu es bien trop généreuse avec ces mendiants. Déclara un homme lambda
-Je n’y peut rien, ils me font mal au cœur, ainsi dans la rue.
-MAIS JE SUIS PAS UN MENDIANT, TABARNAK!!!!!»

Vexé, le jeune homme se leva et rendit la monnaie à la jeune femme, paya le chapeau et s’en alla avec en pestant comme un pou. Lui, un mendiant? En voilà une idée!

Laissant de côté la frustration offerte aussi généreusement que ces quelques pièces, notre jeune ami avançait dans les fourrés à grands pas, en profitant de l’ambiance naturelle qui ne valait en rien le brouhaha de la ville. Si un jour il pouvait avoir la paix, il se ferait une maison à la campagne, ou dans une forêt ainsi. Peut-être avec une épouse et qui sait, un enfant ou deux.

«Bah, laisse tomber. C’est pas pour toi, ça.»

Dans ses déambulations forestières, le jeune homme s’arrêta devant une cascade, donnant sur un petit lac. Les yeux brillants d’une admiration enfantine, Kazuya sauta en l’air dans un «yeapee!!» des plus sincères.
Ainsi commença-t-il à défaire son matériel.
Sac de couchage, casseroles, coussin, deux lampes qu’il allumerait au moment propice, sacs de provisions posés près des casseroles et d’un trou tout frais creusé pour y faire un feu.

- - - - - - - -

Quand la nuit commença à prendre sa place au ciel, le jeune homme était vautré sur son matelas, à la belle étoile, repus d’un délicieux repas, en profitant des provisions achetées, et du confort de la nature ambiante. Pourquoi aurait-il besoin du luxe ultime? Rien qu’ainsi, il était heureux. Encore une fois la pensée de partager ce moment avec quelqu’un lui revint en tête, et il se mit à sourire, en levant un bras au ciel. Un jour, peut-être. Si le Destin le lui accordait.

Il demeura ainsi un moment, avant de tendre l’oreille à entendre des cris, des pas et des coups de feu. Il voulu se redresser, mais resta au fond bien collé sur le dos à voir une ombre sauter au dessus de lui.

«Rebonjour! Lui lança l’ombre.
-C’est pas vrai… Tu rigoles? Hé! Hé! Attends!

Kazuya se redressa en sursaut, pour voir filer devant lui l’arrière-train de la rousse qu’il avait empêché de tomber plus tôt dans la journée. Et alors qu’il la hélait, il se retrouva percuté par des hommes bien moins délicats qui hurlaient après la jeune femme.
Vautré de tout son long, à la limite piétiné, Kazuya demeura allongé sur le sol un moment, face contre terre, et se mit à pianoter des doigts avec furie.

Un soldat se rendit compte qu’il avait marché sur quelqu’un, qui venait d’être interpelé par la fugitive. L’information fit vite le tour, et il se mit à hurler à ses collègues que le campeur était son complice.
La goutte d’eau qui faisait déborder le vase…
D’un bond, Kazuya se releva et se mit à courir après les soldats, après avoir assommé d’un coup de boule le crieur fou.

-Ta yeule.»

La situation était des plus folkloriques. La rousse était poursuivie par des soldats eux-mêmes chassés par le bleu qui les retrouva plus vite qu’il ne l’espérait. Il se faufila pour arriver derrière la rouquine et posa une main douce sur son épaule. Ses yeux gris se fichèrent alors sur les soldats qui se tenaient en joue.

«Vous savez, dans d’autres civilisations, autant d’hommes pour une femme, c’est illégal!
-Tu es son complice?! Aboya un des soldats.
-Quand bien même… Est-ce que ça ferait quelque chose?
-Tirez! Tirez!»

Kazuya empoigna la rouquine par le bras et roula avec elle sur le côté pour éviter le premier déluge de balles, avant de la regarder, profitant de la proximité pour observer son visage. Elle était mignonne. Et elle avait de beaux yeux. (On a bien dit les «YEUX», pas autre chose!)
Ce qu’il n’avait pas prévu, en revanche, c’est qu’elle ne le retourne dans une clé de jambes et ne lui adresse un sourire qu’il prenait comme malicieux. Sur le même moment, une balle avait fusé à l’endroit où ils se tenaient quelques secondes plus tôt, et la jolie dame était assise sur son ventre.

«Décidemment, on est fait pour se rentrer dedans, ou quoi?! Lâcha-t-elle dans un sourire

Voulant répliquer à cette remarque, Kazuya préféra se taire, risquant de provoquer une joute à double sens et passer pour un pervers fini. Même si, de sa position, il avait la vue magnifique.
S’infligeant quelques claques mentales, il lui prit les poignets et la retourna sur le dos, à nouveau au dessus d’elle.

-2-1, mademoiselle. Comptons 3-1 vu que j’ai empêché une collision avec le pavé toute à l’heure.
-TUEZ-LES BON SANG!! Explosa un des soldats.
-Bon, on cogne, ou on continue à se rouler dessus?
-ça suffit, maintenant… Grogna la jeune femme en se massant les tempes.

Dans un mouvement ample, elle le refit rouler sur le dos, et tira un pistolet, gros calibre, qu’elle arma pour faire feu sur les soldats. Penchant la tête, Kazuya remarqua avec admiration qu’elle visait avec une précision professionnelle.
Un sifflement amusé lui échappa, alors qu’il se dégagea, pour jeter un œil sur les soldats arrivés en renforts. D’où ils sortaient, il n’en savait rien, mais ils étaient bel et bien là pour ennuyer le monde. Il avisa surtout un grand costaud, trimballant avec lui une hache de grande taille.

«A mon tour, de taper dans le tas!»

Mais au moment de se lancer au combat, il réalisa un détail. La pire chose possible. Un coup de froid qui lui tombait dans la nuque lors de la réalisation.
La main sur sa cuisse, il tapait avec désespoir son pantalon… Car là où devait se trouver l’étui de ses armes, n’était que le tissu. Son étui était resté près de son campement.
S’injuriant de tous les noms d’oiseaux possibles et imaginables, dans un jargon qui lui était propre, il se rua sur les soldats arrivés, pour s’y attaquer à mains nues.
À grands coups de pieds et de poings, il frappait et éjectait les marines perturbateurs, et rendait chaque coups reçu, comme si de rien était. Que faisait la rousse? Il n’en avait aucune idée. Pour le moment, seul comptait sa bagarre.

Il y eut un instant figé, où un «KLANG» monstrueux résonna, intimant au silence les environs. Kazuya était le dos contre un arbre, le bras gauche levé en protection, ce même bras frappé par la lame d’un soldat qui se brisa sous l’impact, déchirant avec la chemise que portait le bleu et entamant la peau.
Mais pas une goutte de sang ne survint. Pas un gémissement. Il ne bronchait pas, comme s’il n’avait senti aucune douleur. À bien y regarder, malgré les quelques bleus reçus de ses coups, il n’avait pas produit le moindre son plaintif.

«Tu ne saignes pas…?! Es-tu un monstre?!
-Je suis ce que vous.. Ce que la Marine a fait de moi…» Gronda Kazuya en relevant alors un regard sec.

Ce n’était plus le regard rieur qu’il affichait. C’était le regard d’un homme plein de haine… Une haine sourde.

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Yôko Littner

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MessageSujet: Re: Holy Holidays... or not! (Ft Yôko <3)   Holy Holidays... or not! (Ft Yôko <3) Icon_minitimeSam 25 Juil - 22:20

Chapitre 2 : Rooooh un nouvel ami ! Mais ... qu'est-ce qu'il a le monsieur ?!

Pour le moment, Yôko parvenait à viser comme elle l'entendait. Son mal de tête semblait tambouriner sur toutes les parois de sa tête. Elle s'occupait d'une portion des soldats tandis que le campeur infortuné se battait lui même dans son coin. La jeune femme bougeait régulièrement, se mouvant pour ne pas être une cible facile. Son fusil lui manquait. Elle aurait bien alterné entre coup de feu et quelques coups de crosse. Mais à une distance pareille, les Marines n'avaient aucune chance. L'arme était un gros calibre avec une portée de 50 mètres. Ici, quelques pauvres 10 mètres séparaient Yôko de ses assaillants. Un coup porté faisait un trou béant dans la chair. Peu importe ce qu'elle touchait, le soldat ne pouvait pas se relever. Inconvénient majeur, le contre coup de chaque tir. En bonne tireuse, la révolutionnaire anticipait le mouvement de son bras qui allait spontanément en arrière, assurant la tenue de son poignet avec sa deuxième main. Tout allait pour le mieux. Les soldats chutaient.

Un bruit strident éclata dans ses oreilles et son mal de tête augmenta. La jeune femme serra les dents et gémit alors que le soldat qu'elle visait, le dernier de ses opposants, se dédoublait devant elle. Lequel viser … Il armait lui même son arme et Yôko roula sur le côté avant même qu'il ne tire. Elle n'arrivait pas à déterminer lequel était un reflet de sa vue délirante et lequel était vrai. La sniper n'aurait jamais réussi à déterminer de quel côté aller s'il avait tiré. Ce qu'il fit forcément. Yôko sentit la balle tracer un léger sillon sur son épaule alors qu'elle s'aplatissait contre le sol. Elle n'arrêtait pas de plisser des yeux et secouer la tête, essayant de stabiliser sa vue au mieux.

Le marine rechargeait, lui donnant un instant de répit pour trouver une solution. La rousse comptait les secondes, réflexe de ses années marines à essayer de recharger le plus vite possible. Se retournant pour lui faire face, la jeune femme tenta de le viser. Elle y voyait toujours aussi mal et cela l'agaçait prodigieusement. D'autant qu'elle ne pouvait pas tirer. En arrière plan, flou, mais reconnaissable du fait de sa relation particulière à cette couleur, l'inconnu bleuté qui se battait. Dans l'état actuel de ses capacités, Yôko n'était pas sûre de toucher son adversaire et risquait de coller une balle perdue à son collègue du moment.

Celui-ci se battait dans un style plutôt rudimentaire, poings et pieds en action. La jeune femme pensait apercevoir de lourds bruits métalliques quand il frappait. Décidément, ses sens déconnaient gravement. Il avait fait des ravages lui aussi de son côté. Les ennemis semblaient en mauvais état de ce qu'elle pouvait en voir.

Yôko abaissa son arme et se releva, prête à défoncer le crâne du tireur à coup de crosse. Elle choisit d'aller à la rencontre de la vision de gauche et comprit son erreur en entendant le « clic » signal que le chien était abaissé et le fusil prêt à tirer. Derrière elle. Prudemment, elle se tourna, les mains en l'air, prête à faire face à sa fin.

—Tire, rit-elle, si tu ne le fais pas, je n'hésiterai pas à te faire sauter la cervelle.

L'homme fut déconcerté par sa réaction et perdit une précieuse seconde. Du sang gicla de son cou d'où sortait une lame. Un bruit de succion et de strangulation s'échappa de la blessure mortelle et le tireur s'effondra, révélant derrière l'inconnu aux pointes bleus, le bras en extension qui trahissait son geste.

— Enfin une fille qui a ET du charme ET des tripes, lui lança-t-il avec un franc sourire.

Yôko abaissa ses mains et rangea son pistolet dans son short, le canon contre son aine. Certes il venait de lui sauver la vie, mais on était jamais trop prudent. La révolutionnaire pensa à Itachi. Peuh, bien sûr qu'elle pouvait être méfiante envers les gens. La jeune femme sourit tout de même amicalement en retour, ne pouvant lutter contre sa nature première.

—Et de la prudence. On les enterre ou on brûle les corps ?
—On les crame.

Il avait un rictus sur les lèvres, un que Yôko n'arrivait à qualifier et touchait l'un des corps du bout de la botte, s'assurant de son état de cadavre, avant de se pencher pour déjà tirer l'un des corps, le ramenant vers son petit camping. Son feu de camp allait prendre des proportions de feu de joie, songea la rouquine qui ne put s'empêcher de faire un peu d'humour macabre.

— Youhou, ça faisait longtemps que je n'avais pas fait de grillade au feu de camp, plaisanta-t-elle.

Elle chargeait elle aussi un des hommes sur son épaule, faisant comme si tout allait bien alors qu'elle n'y voyait guère mieux. En fait, elle ne voyait même pas le visage de son sauveur. Celui-ci allait au campement, sifflant et fredonnant, en zieutant à droite et à gauche pour vérifier s'il n'y avait personne.

L'homme se mit à creuser un énorme trou, labeur qui lui prit une bonne demi-heure même avec l'aide de la sniper. Son mal de crâne ne cessait pas mais petit à petit, elle retrouvait une vision stable. Ces crises étaient vraiment pénibles et handicapantes. Rapatrier les corps et les jeter dans leur fosse leur prit encore un petit quart d'heure mais ils y arrivèrent finalement. Le jeune homme palpa son pantalon un instant et sortit une boîte d'allumette. Il en craqua une et la jeta dans le trou, cimetière final des pauvres Marines qu'ils avaient tué. Un peu moins de dix estimait Yôko. Bon peut-être plus, elle ne savait pas. Ses tirs avaient tenu plus du réflexe qu'autre chose et elle ne savait pas combien l'homme en avait mis au tapis.

Alors que de belles flammes flambaient face à eux, il se tourna vers elle et lui demanda tout sourire et d'une voix douce, comme si c'était la chose la plus banale au monde :

— On se grille des marchmallows et des brochettes?


— Ahahah, je plaisantais. Plus sérieusement, merci pour le petit coup de main. Sans toi on me faisait sauter la caboche. Et désolée de t'avoir attirer des ennuis, dit-elle en tirant la langue, sa main ébouriffant sa tignasse rouge.

— Baah... que tu sois là ou pas, les ennuis finissent toujours pas me tomber sur la yeule, alors te mine pas le moral, il farfouilla dans son sac de provisions pour tirer des brochettes de viande soigneusement emballées. Sérieux, t'en veux?

Yôko s'assit un peu à l'écart du feu de joie mortuaire, déglutissant devant le sérieux du jeune homme. C'était un peu trop … dégueu pour elle.

— Euh sans façon. Au fait je m'appelle YôkoLi ... s'interrompt brutalement en se souvenant de son avis de recherche Yôkoli Ko, acheva-t-elle en tendant la main avec une seule envie, se cacher pour ce nom minable qu'elle s'était donnée.

—Yokoli... Ko? Jamais entendu de nom aussi cute !  Hati... Enchanté !

Le jeune homme lui prit la main, il semblait faire un effort étrange en lui serrant la main mais afficha un grand sourire. Un sourire agréable. La jeune femme s'attarda un peu plus sur le jeune homme. Elle remarqua alors seulement ses yeux étranges. Un beau gris mais à la pupille fendue. Son visage était agréable, agrémenté de piercings, mais doux. Non, c'était ses mèches bleues qui encadraient son visage qui lui donnaient cette douceur.

Alors qu'elle pensait avoir fait son deuil, Yôko sentit son cœur se serrer. Cet homme, Hati …, il lui rappelait avec force Kamina. La jeune femme retira sa main, son sourire se fanant légèrement. Puis elle remarqua la chemise arrachée et la peau sectionnée.

— Tu as été blessé ! J'ai quelques restes de mes années dans la marine, je vais t'aider !

Elle parlait sans lui laisser le temps d'en placer une, se levant à la recherche de quoi soigner cette plaie qui ne saignait pas, mais elle ne le voyait pas, s'occupant pour chasser le souvenir de son ami défunt.

— Quoi, j'suis blessé? Où? Où?!

Le campeur se tortillait pour tenter de trouver une trace de sang ou une blessure, mais il n'y avait rien. Juste remarquant la chemise déchirée qui le laissa indifférent.
Il soupira, et la regarda avec un air entre amusé et peiné.

— T'inquiète, c'est rien. J'ai pas d'bobo.

Ce disant, il mit ses brochettes à cuire près de son premier feu de camps, et dévissa une bouteille qu'elle supposait être de l'alcool à la couleur.

—Comment ça pas de bobo ? S'étrangla-t-elle. Ta chemise est littéralement défoncée ! C'est impossible que tu n'aies rien !

La révolutionnaire, intriguée et un peu inquiète, un sentiment de culpabilité que son sauveur se soit fait blesser par ses conneries, s'approcha et souleva carrément la chemise, suivant du bout de l'index le chemin qu'aurait dû suivre l'arme qui avait déchiré le vêtement.

— Tu devrais avoir quelque chose à l'épaule, s'écria-t-elle effarée.

— Y'a rien, j'te dis. J'suis en pleine forme!

Sur l'épaule d'Hati, à la place de la chair, se trouvait une plaque de métal, à peine entamée, à peine griffée. Yôko n'eut que le temps de voir cela qu'il se dégagea un peu brutalement. Il se leva, et prit une autre chemise dans son sac, allant se changer à l'abri de son regard.

— S'cuze, j'suis brutal... Mais ces osti d'cave m'ont pourri la soirée !

— Non, je comprends, je suis aussi un peu trop sans gêne, on me le dit souvent, rit-elle à nouveau. Je ne vais pas t'importuner plus longtemps si tu voulais passer une soirée tranquille.

La jeune femme se leva et se dépoussiéra les cuisses. Elle allait sans doute dormir à la belle étoile près de la ville mais pas trop non plus. Visiblement, elle était trop reconnaissable …

— Ce fut un plaisir Hati … Et désolée de t'avoir amené la marine.

Il était bien heureux que le garçon n'était pas curieux. Elle l'aurait dévoré de question elle.

— Oy... Est-ce que j'ai dit que TU m'avais dérangé? Viens t'asseoir, j'vais pas te bouffer...

Se grattant l'arrête du nez, il jeta à côté de lui un coussin qu'il lui destinait visiblement, retrouvant un air jovial et rieur qui était aussi naturel que ses mèches bleues. Reprenant sa bouteille, il tapait en rythme de la main sur son genou.

— Y'a encore des patrouilles de la Marine en ville, alors évite de t'en approcher.

La jeune femme soupira. Oui et en plus, une patrouille entière qui disparait, ça allait se voir.

— Je dois y retourner pourtant, soupira-t-elle en s'asseyant tout de même près du jeune homme. Mon fusil est là bas, je me sens toute nue sans lui, et puis je dois aller voir quelqu'un. Tu es sur Baterilla simplement pour le camping ? l'interrogea-t-elle, le regard posé sur l'épaule de métal qu'elle avait entre-aperçu.

— Aye. J'suis en vacances.


Les yeux plongés dans les flammes, il attisait les braises d'une branche, retirant ses brochettes juste après.

— Et si on y allait demain, en ville. Ensemble. Enfin, si t'as besoin d'un garde du corps ~

Il lui adressa un clin d’œil complice qui fit monter la jauge d'amitié de Yôko. Elle se retenait de sautiller dans tous les sens, pensant aux remontrances d'Itachi et Viper à ce sujet … puis craqua finalement, sautant dans les bras de cet inconnu.

— Oh trop cool ! Merci ! J'adore me faire de nouveaux amis !

Avec malice, la jeune femme, appuyée sur lui, se redressa pour croquer un des morceaux de viande au bout de la brochette.

— Commençons par passer une bonne soirée à faire plus ample connaissance, déclara-t-elle avec un grand sourire.

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Yôko Littner

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MessageSujet: Re: Holy Holidays... or not! (Ft Yôko <3)   Holy Holidays... or not! (Ft Yôko <3) Icon_minitimeDim 5 Juin - 21:20

Chapitre 3 : Allons voir le docteur

Au son des flammes crépitantes, Yôko se détendait en la compagnie du sobrement nommé Hati. Il avait de la conversation, était somme toute sympathique et surtout peu consciencieux. Le jeune homme n'avait pas songé un seul instant à lui demander la raison pour laquelle la Marine lui courait après. La jeune femme en avait d'ailleurs été soulagé, ne sachant quel mensonge valable sortir. C'était pour cette raison là-même qu'elle n'avait pas posé de questions non plus au jeune homme sur les raisons pour lesquelles il était du même côté de la loi qu'elle, de peur qu'il lui retourne. Ils discutaient de tout et de rien. Si on écartait qu'ils venaient de brûler les cadavres de Marine, ils avaient tout l'air de deux campeurs.

Cela faisait bien longtemps que Yôko n'avait pas partagé une soirée aussi agréable. Non pas qu'elle ne se plaisait pas avec Itachi mais le ninja avait tout de même tendance à être moins bavard que la rouquine. Alors qu'avec Hati, il y avait une complicité et une facilité innée. L'un comme l'autre, ils ne se prenaient pas la tête et riaient. Il soulevait sa curieuse manière de s'habiller, elle objectait sur ses cheveux, il lui parlait de son début de vacances mouvementés ici, elle relatait ses besoins de voir un médecin.

Comme elle n'avait aucun endroit où dormir et que Yôko comptait rester à la belle étoile, il lui proposa galamment de prendre sa tente. La jeune femme s'insurgea quand elle le vit même prendre une couverture pour dormir à l'extérieur de la tente, arguant qu'il y avait bien assez de place pour deux ici. Hati ouvrit puis referma la bouche, comme s'il se retenait de dire quelque chose. Même si Yôko avait l'habitude de dormir dans des conditions rudes du fait de quelques entraînements avec Ganmen, elle devait reconnaître qu'il était agréable de se laisser aller à un toit – même de toile – au dessus de sa tête et le confort d'un matelas.

— Encore merci pour ta proposition, Hati. La nuit sera bien plus agréable grâce à toi.
— Tout le plaisir est pour moi, si je peux aider une jeune demoiselle, je suis heureux de le faire, sourit-il.

Yôko enleva son short et ses bas, se glissant sous la couverture qu'avait mis à disposition le jeune homme. Sans doute ne s'était-elle pas rendue compte à quel point les événements de la journée l'avait fatiguée car elle s'endormit aussitôt.

À son réveil, Yôko s'étira avec volupté. Cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas eu une nuit aussi reposante. À ses côtés, la couette témoignait de l'absence de Hati. La révolutionnaire s'habilla rapidement, cherchant tout de même quelques instants l'une de ses boots, perplexe, avant de laisser filtrer une exclamation de joie en la retrouvant.

C'est toute sautillante en l'enfilant qu'elle sortit de la tente.

— Hey ! Salut Hati, s'exclama-t-elle en le voyant faire cuire le petit déjeuner au dessus du feu. Tu es bien matinal, une habitude ou tu as eu du mal à dormir ?

Le jeune homme marmonna quelque chose au dessus du feu craquant, couvrant en plus le peu de voix qu'il donnait.

— Tu disais pardon ?
— Je me rappelais qu'il faudrait que je dise à Boromir de ramener ma décolleuse. Je suis effectivement matinal même si je n'ai pas bien dormi.

Qui était Boromir et qu'est-ce que pouvait bien être une décolleuse ? Yôko n'en savait fichtre rien et décida de ne pas s'y intéresser.

— J'espère que ce n'est pas de ma faute, j'ai tendance à un peu m'étaler quand je dors, souffla anxieuse la jeune femme.
— Mais non Yôkoli, ne t'inquiète pas. C'était juste …

Il la regarda et n'ajouta rien de plus en secouant la tête tandis que Yôko arrivait tout juste à se rappeler qu'effectivement elle s'était présentée sous le nom de Yôkoli Ko.

— Bien, j'ai assez abusé de ta gentillesse, il est temps pour moi de partir et surtout aller voir l'homme pour qui je suis ici.

Par réflexe, la sniper chercha à passer son fusil en bandoulière autour de son torse mais sa main fouilla dans le vide avant qu'elle ne réalise et ceinture correctement le pistolet dont elle avait fait l'acquisition la veille.

— Oh abuse de moi et de mon temps comme tu veux, je n'ai vraiment rien à faire, c'est le principe même des vacances.

Le ton enjôleur sur lequel il avait dit cela aurait fait rougir n'importe quelle fille mais pas Yôko, insensible aux flatteries sur ses charmes qu'elle ne voyait pas.

— Cela veut dire que je dois te laisser engloutir ton petit déjeuner avant de partir car tu comptes me suivre ? Sourit-elle.
— Ch'peux même le mancher en rouche si cha t'arrange, lui dit-il la bouche pleine en mettant une veste sur ses épaules que Yôko fixait, suspicieuse par rapport à hier.

Après que le feu fut éteint, que Hati ait pris tout de même quelques affaires, le duo partit vers la ville, discutant de l'escarmouche de la veille, comme il était impossible qu'on le relie à cette disparition mystérieuse. Toutefois, une chose était sure. Yôko avait été vu ici. Ils avaient même hurlé son surnom sur la place. Chose que n'avait pas dû entendre Hati car il lui enfonça une de ses casquettes sur la tête pour protéger son anonymat.

— Je ne sais pas ce que tu as bien pu faire pour intéresser la Marine et je m'en fiche, je suis en bien galante compagnie, je n'ai pas envie qu'on me l'enlève alors cache moi ce joli minois.
— Merci Hati. Tourne là, indiqua-t-elle de sa main gantée.

Devant lui, une maison tout ce qui a de plus ordinaire, à l'exception que ce n'en était pas une comme l'indiquait la plaque dessus.

— Ophtalmologue Jiv Oipluclair ? Questionna Hati.
— Le plus grand spécialiste des yeux paraît-il. Et comme ma vue est ce que j'ai de plus précieux, il me fallait le meilleur.

Elle laissa le campeur plié en deux et hilare derrière elle tandis qu'elle pénétrait dans le cabinet de consultation. Bien entendu, étant donné la réputation du médecin, la salle d'attente était …  vide. Une secrétaire assoupie sursauta en entendant la cloche, annonçant l'entrée de Hati, et sourit aux deux jeunes gens, sans manquer de réajuster quelques mèches en lorgnant le jeune homme.

— Bonjour, que puis-je pour vous ?
— J'aimerai me faire ausculter par le Docteur Oipluclair, je vous prie, annonça Yôko
— Vous avez rendez-vous ? Le docteur ne reçoit que sur rendez-vous.
— Non mais c'est une urgence. Et puis l'état de votre salle d'attente m'indique que c'est pas vraiment nécessaire, commença à s'impatienter Yôko.
— Mademoiselle, si on commence à faire des exceptions pour vous, ça va vite devenir la foire.
— Sérieusement ? Siffla Yôko dont le stress commençait à la faire devenir désagréable. Parce que c'est sûr que là, y a foule dans votre office.
— Non, Yokoli, calme toi, ça n'arrangera rien de s'emporter.
— Qu'est-ce que c'est que ce cirque ? S'exclama l'ophtalmologue qui venait de sortir de son office.
— Ces deux étrangers forcent pour avoir un examen avec vous. Sans rendez-vous, s'offusqua la secrétaire.
— Mais enfin Marie-Claire, vous voyez bien que c'est vide aujourd'hui, nul besoin d'être si à cheval sur le protocole. Entrez Mademoiselle !

Yôko tira la langue à la secrétaire et suivit le professeur tandis que Hati patientait dans la salle faite pour cela. La jeune femme décrivit les symptômes au médecin qui, les prenant en notes, créait un dossier à son faux nom. Plus elle lui parlait, plus il marmonnait dans sa barbe. Finalement, vint le moment des examens. Il pria Yôko de se mettre sur des sortes de jumelles étranges afin de regarder dans ses pupilles puis lui fit lire une plaque où les lettres devenaient de plus en plus petites. La séance dura une bonne heure car il refit faire plusieurs fois cette exercice à la jeune femme.

— Je soupçonne quelque chose, il faut que je le vérifie et pour cela vous aurez besoin de revenir demain. Je vais vous planter une seringue dans l'oeil et en extraire du liquide pour analyse.

Après moults protestations de Yôko, qui céda, la séance se finit. Elle ressortit avec un bandeau sur son œil qui avait subi la piqure afin de le ménager.
Hati n’avait pas bougé de son siège, sa grimace semblait pourtant dire qu’il était plus que mal mit. Il tripotait à sa main, celle où il avait enfilé un gant, d’où sortait un petit bourdonnement, un ‘bzbzzzz’ à la limite du mécanique. En se penchant bien, on pouvait voir qu’il utilisait un minuscule tournevis, pour une raison qui lui était propre, mais il était concentré sur son travail, fredonnant entre ses dents.  La rouquine de retour dans la pièce, il rajusta son gant et se releva, visiblement heureux de ne plus être sur ces sièges détestables.

— Alors ? S'enquit Hati.
— J'ai bien quelque chose, dit joyeusement Yôko.
— Et c'est bien ? Hésita Hati pas certain de comprendre.
— Oui ! S'il a trouvé quelque chose, c'est qu'il pourra me guérir.

La logique enfantine de Yôko semblait implacable. Mais si Yôko était confiante, pourquoi s'inquiéter ? C'est en la guidant d'une main sur les reins qu'ils repartirent ensemble.


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