Ile principale de Yamato - Début d'une observation [Minamitsu Murasa]

Le printemps. En cette saison, synonyme de renouveau, nous profitons une dernière fois de la paix ambiantes de Yamato, les cerisiers en fleurs et la fraicheur matinale nous plonge dans le calme du pays, apaisant les doutes et l’âme.



Nous venons d’arriver sur l’île "principale", peu d’âmes peuvent être ressenties sur cette dernière… Effectivement, la population de l’île nommée principale est une des plus basses de la région, avec seulement une poignée d’homme du clan sur celle-ci, elle n’est "principale" seulement d’un point de vue bureaucratique.  Car c’est l’île de Yamato la plus proche de Shell.

Mais la raison de cette sensation est plus profonde, la raison est notre travail au sein de la marines, de par la nature semi-secrète de ces postes, nous travaillons comme des marines, rien de plus normal, mais nous menons un entrainement continu afin de rester discret, car la principale raison de notre emploi est nos capacité d’observation, nous sommes donc affecté à l’inspection des marines afin de reporter les infractions, allant des infractions bénigne aux importantes et ceci, discrètement.

En arrivant depuis le port le seul chemin visible mène vers l’office principale, seul bâtiment visible depuis la rive. Personne ne vit sur cette île et le peu de gens qui y viennent sont de notre clan et y viennent pour le travail, le reste des personnes présentes sont les étrangers, ou plutôt les marines, quelques officiels sont là pour des affaires avec notre clan, quelque chercheur pour étudier nos archives et d’autres pour diverses raisons… Il y a bien des quartiers où résider, mais les seuls à les utiliser sont ces étrangers.

Nos semblable ne sont pas si peu nombreux, mais il est surtout difficile de les repérer, ce lieux nous sert aussi d’entrainement : nos missions sont principalement des missions d’observation, mais nous ne devons-nous faire remarquer plus que ça, après tout, nous somme les observateurs et non pas les observé. Une fois les membres du clan repérés, le remarquant, ils arrêtent leurs mascarades et nous saluent poliment. Ils ne sont réellement caché, même étant en pleine vue, une personne non habitué ne les remarqueraient pas sauf en cas de contact direct, ils éclipsent simplement leur présence. Etant de la branche principale, un cousin d’une autre branche nous pait ses respects :

« Bonjour mademoiselle, vos yeux sont devenus perspicaces depuis votre entrainement ! » nous dit-il
« Il n’est pas nécessaire de nous flatter, nous savons pertinemment que vous ne nous observiez en secret que pour tester le niveau de nos yeux. »
Nous avions clairement remarqué qu’il était sérieux, mais nous devons respecter son estime de lui-même.
« E-effectivement, bien joué mademoisell- »
Afin d’éviter à une conversation d’éloge, nous l’interrompit :
« Pouvez-vous simplement nous emmener à l’office du directeur. Nos préparations sont terminées. »
« B-bien, suivez-moi. Votre grand-père n’est probablement pas encore prêt, je vous laisserai patienter dans son bureau » Répondit-il quelque peu surprit, probablement de notre sérieux, ayant appelé notre grand père directeur, car à partir de ce jour nous étions officiellement marines.

Après avoir marché en silence, nous sommes arrivés, au pas de la porte de l’office se trouvait notre grand père, ouvrant la porte au moment où nous sommes arrivés. Il nous fit signe d’entrer et remercia notre cousin et lui ordonna d’aller au port. Nous nous sommes donc installés dans la salle suite à un signe de notre grand-père. Cette salle, n’était pas un bureau, mais plutôt un salon de thé à l’ancienne, avec une table bien trop longue pour seulement deux personnes. Nous étions assis au sol sur des coussins traditionnels, tandis que notre grand-père alluma un encens et pris place.
La senteur de l’encens était calmante, mais cet encens allait probablement durer bien plus longtemps que l’entretien…

Il brisa le silence :
« Ma petite-fille, à partir de ce jour tu es une marines, je vais donc passer toutes formalités, te connaissant, et t’expliquer directement ce que tu devras faire. »
« Merci. » nous acquiesçons.
« Tu es, dès aujourd’hui, affecté à une mission secrète d’observation, je suppose que tu sais déjà comment faire et que tout ceci doit rester secret, c’est pourquoi tu auras une liberté se limitant aux codes de notre clan, ta seule obligations est donc l’envoie de tes rapports, directement ici. Cette mission mise à part, tu prendras part aux missions assigné aux marines normaux, afin de rester discrète. Des questions ?»
« Aucunes, nous savions déjà tous ce qu’il y avait à savoir, après tout, notre clan fait ce travail depuis des générations. »
« Tes préparations ? »
« Comme prévues, nous avons simplement pris des vêtements de rechange, notre katana et le nécessaire de survie basique. »
« Bien, va rejoindre ton cousin et accueil le colonel Gakash. » Nous dit-il en me passant un listing du personnel du navire.

La fin de cette phrase était accentuée… Nous devons donc observer cette personne et ses subordonnés éventuels. Nous avons également compris la configuration de la salle : la table n’est point là seulement pour l’entretien, mais pour accueillir les marines et l’encens durera au moins jusqu’à notre départ.

Nous sommes donc, tout en mémorisant les noms de la liste, allé rejoindre notre cousin. Nous remarquons aussi autre chose : le nombre de place à la table correspond au nombre d’officier étant gradé sergent et au-delà. La texture du papier de la liste est très légère, signe que nous devons nous débarrasser de celle-ci, nous la plongeons donc dans l’eau de mer, rapidement l’encre disparait et le papier se dissout et disparait entre nos doigts. Notre cousin nous laissa lors de l’amarrage des marines.

Nous nous dirigeons vers ce qui nous semble être un quartier-maitre ordonnant les matelots.
« Bienvenue à Yamato, nous serons affecté à votre équipage pour une durée indéterminée, nous sommes la fille unique de la branche principale du clan Shiranui, nous nous nommons Kyulin, attitré sergent. Nous souhaitons nous entretenir avec votre responsable, ainsi que tous ceux de rang supérieur ou égal au notre dans un premier temps. Nous avons été chargé de les emmener dans le bureau du directeur. »

Nous devons donc feinter l’ignorance, et observer le colonel Gakash, le sergent Murasa…
Nous avons probablement été directement assigné sergent pour observer ceux du même grade plus simplement, et probablement avec l’influence du clan pour ne pas être plus bas que ça, j’en suis reconnaissante.

Après une courte attente, le quartier-maitre à qui nous avions adressé la parole revient avec quelques personnes, puis retourne à son travail. Nous nous présentons donc à ceux dont l’observation nous est demandée.
« Bienvenue à Yamato, nous serons affecté à votre équipage pour une durée indéterminée, nous sommes la fille unique de la branche principale du clan Shiranui, nous nous nommons Kyulin, attitré sergent. Nous avons reçu ordre du directeur de vous emmener à l’office. » Nous sourions un peu, surement de la hâte de pouvoir commencer notre voyage, mais chaque chose en son temps.Nous commençons donc par observer l'apparence et les gestuelles de tous nos yeux disponibles...
« Veuillez nous suivre s’il-vous-plait. » Et ainsi, nous empruntons le seul sentier visible vers le centre de l’île…

« Veuillez nous suivre s’il-vous-plait. »

"Nous", quel "nous", Apparemment c'était une aristocrate ou un truc du genre. Elle avait aussi une tenue que je n'avais vu nulle par ailleurs. Mais je ne pouvais me jeter sur elle pour obtenir des réponses.

Le colonel m'avais ou plutôt nous avait demandé de nous tenir tranquille, et comme dirais Vini "éviter de faire les mariolles comme au Barati". "Relax Vini" c'est ce que je lui aurait répondu si Kida n'avait insisté pour que l'on fasse preuve de sérieux.

Nous suivons la jeune femme jusqu'à une sorte de bureau, salle de réunion... c'était une pièce spéciale avec une forte odeur d'encens. Non pas ce fut une odeur désagréable, mais le fait est que je n'ai pas l'habitude. En chemin, je n'avais vu que très peu de personne, cette île était-elle dépeupler au point qu'il ne reste qu'un ou deux habitants, tout les autres étant au service de la marine?

laissons là nos pensées vagabondes, pour revenir en réunion avec celui semblait être le chef de ces lieux. Je ne saurais trop dire pourquoi mais j'avais le regard qui balayais toute la pièce. Je ne portait plus aucune attention aux discours. Une allergie à l'ennui était peut-être la cause de mon manque d'attention. Je croisais les doigts pour que le colonel ne remarque pas que l'un de ces sergents n'écoute rien.

-Sergent Murasa...

Quant on parle de loup...J'allais me faire réprimander devant tout mes collègues et même des gens que je ne connais pas...misère. Je me redressais néanmoins pour recevoir avec un temps soit peu de dignité une engueulade mémorable.

...a une requête à vous soumettre.

Ah, c'était le moment que j'attendais. Mon esprit revenait à sa place, pour piloter mon corps vers un objectif! Collecter des informations sur Bakura!

La jeune femme qui nous avait accompagner jusqu'à la plongea son regard dans le miens, peu comme si elle cherchait à sonder...Mes pensées; c'est un étrange sentiment qui germa dans mon esprit, et se diffusa au travers de ma colonne  grâce à un frisson.

*Shiranui Kyulin, j'avais retenu son nom grâce au bribe de conversation qui parvenait jusqu'à pendant que j'avais la tête dans les nuages.*

Son regard me laissait imaginer la jeune avec un cahier, en train de prendre en note tout ce que je dirais. Je passais outre pour le moment, afin de me concentrer sur ma requête. Dans ses moments là, un mot de plus ou de moins fait la différence entre le succès et l'échec. "Consulter" laissait penser que l'on me donnerait libre accès. "Guider" laissait entendre qu'ils pourraient me restreindre et me contrôler.

-Je requière votre aide pour une enquête. Je souhaiterais être guider par une personne dans vos archives, afin de trouver des informations sur un criminel nommé "Bakura".

Faire une tel demande nécessitait des compétences de diplomate. Connaitre ce qu'impliquait chaque mot tel était le degrés de subtilité requis pour avoir droit aux informations. Mais voilà je suis soldat pas diplomate allait-il me laisser faire mes recherches?

Lors de la réunion, nous observions tous les membres présents dans la salle et notions tous ce que nous pouvions décrire de nos yeux, une personne semblait ailleurs… ou plutôt endormie. Un coup d’œil vers notre grand-père et il me répondit directement de ses yeux qu’il n’est pas nécessaire de mentionner ceci, à voix hautes du moins.

Nous savions déjà tous les sujets que notre grand père allait aborder, il n’est donc pas nécessaire de noter beaucoup de choses, seulement les paroles du colonel Gakash et de son équipage, tout en décrivant leurs apparences physiques, les rapports se doivent d’être précis.

Lorsque le colonel mentionna :

-Sergent Murasa...
La personne endormie réagit en se redressant, c’était donc elle.
...a une requête à vous soumettre.

Il n’a donc apparemment pas remarqué l’absence psychique de cette dernière… Notre liste de nom n’était que trop peu précise et probablement fourni par des marines lambda ne pensant pas que des descriptions physique étaient nécessaires… Nous notons donc son apparence simplement, surtout son visage, le reste n’est qu’une formalité pour le moment étant donné son uniforme de marines.

-Je requière votre aide pour une enquête. Je souhaiterais être guider par une personne dans vos archives, afin de trouver des informations sur un criminel nommé "Bakura".
Ce genre requête sont monnaie courante pour notre clan, nous demandons d’un regard à notre grand-père, ce dernier acquiesça. Nous nous permettons donc de prendre la voix :
« Nous serons votre guide lors des recherches dans les archives, nous sommes déjà informée des sujets qui seront abordés lors de la suite de la réunion, nous savons donc que notre présence par la suite ne sera pas nécessaire. Ainsi si vous le permettez… »

Nous avons donc fermé notre cahier de notes et nous sommes dirigées vers la sortie, ouvert la porte et attendu le sergent Murasa.

« Suivez-moi. »

Nous l’emmenons dans la salle des archives "récente" Bakura étant un nom peu commun, dans notre mémoire les rapports mentionnant un Bakura sont plutôt récent, datant au mieux, de quelques lunes…

-Merci beaucoup de t’être proposée de m’aider dans tes recherches… Kyulin.
Nous observons un sourire amical sur son visage… Elle est donc du type à vous nommer directement par votre prénom…

« Mais de rien sergent Murasa, bien que nous n’ayons aucun problème de concentration lors de réunion, nous ne les aimons pas réellement. »

-Comment ça nous ? C’est qui le nous ? Et ce nous il a pas aimé quoi ?
Elle paraissait étonnée, mais nous l’étions aussi, cette réponse fut étonnante et amusante en même temps. Ainsi d’un air amusé nous répondons :

« Nous voyons, nous parlons de nous-même, nous aussi n’aimons pas les réunions, mais nous ne dormons pas lors de ces dernières. »

-Ah je vois, enfin nous voyons ce que vous voulez dire, nous ne pensions pas que quelqu’un l’avait remarquer. Mais ne vous inquiétez pas cela ne nous arrive que rarement.
Visiblement en train de se plaindre de notre manière de parler, nous ne pouvons lui en tenir rigueur, après tout, notre différence de lunes est importante.

« Ne vous inquiétez pas, ce n’est pas comme si le fait que vous dormiez est important, vous devriez simplement réfléchir à l’image que vous donnez de vous-même. Au fait, vous pouvez nous tutoyer vous savez ? Nous sommes *hem* un peu plus vieille que vous, mais nul besoin de formaliser votre langage pour nous. »

-C'est entendu, j'avais la tête ailleurs, désolé que mon image en ai souffert si tel est le cas. Autrement je peux être un peu plus sérieuse je te l'assure. Mes reflexion sur mes recherches m'ont un peu ecarté de la réunion.

Ainsi, elle me raconta sa rencontre avec le dénommé Bakura, le temps que nous arrivons dans la salle des archives et que nous commençons nos recherches, son histoire nous confirme donc notre réflexions ainsi, nous trouvons relativement rapidement les rapports mentionnant cet homme.

« Voici pour vous.
Lui tendant différents rapports mentionnant son nom.
Rendez-moi ces rapports lorsque vous finirez vos recherches, nous nous occuperons de les ranger. »

Nous la laissons donc à ses recherches et reprenons notre cahier afin de noter tout ce qu’il s’est passé pendant que, par politesse, nous l’avions fermé.

Il pouvait courir autant qu'il le souhaitait maintenant il ne passerait plus inaperçu. Chill pouvait m'en vouloir mais elle connaissait la vérité au sujet au sujet de Bakura, c'était un criminel point trait.

Le rapport parlait d'un meurtre de masse sur South, et d'autres choses qui n'avaient parfois rien à voir.

Le famille dont il venait était connu pour son talent à l'épée et quelques reliques qu'ils se transmettaient de génération en génération.

La rapière qu'il avait sortie sur le navire pour me menacer, ainsi que son anneau étaient des ouvrages de bien belles factures, et pas du neuf c'est sur.


On avait trouvé les corps de toute la famille, excepté un membre le fils ainé, dès lors il fut soupçonné.

Bakura est sans surprise un jeune homme...

Je trouvais une coupure d'un journal local sur les évènements avec une photo de Bakura.

-Trait pour trait le même homme! criais-je.

Il y avait aussi des détails concernant le butin du meurtrier, parmi les objets volé figurent: une rapière sacrée, un anneau antique et une importante somme d'argent.

D'abord la photo, puis la rapière et enfin l'anneau, la probabilité qu'il ne soit pas Bakura est...Quasi nulle! Le fils prodigue de la famille Ryo était en vie et libre de tuer sur East blue!

Kyulin vînt voir ce qu'il se passait vu que j'avais hurlé dans un endroit silencieux forcément ca attire l'attention. Je la rassurais et lui indiquait que j'avais fini mes recherches.

-Il me faut mettre au courant le Colonel de ce que j'ai découvert! Mon enquête c'est avérer rapide grâce à ton aide, merci!

Elle me ramena près de Kida, elle semblait avoir encore discuté avec celui qui semblait être le chef de cette île. Le colonel me demanda de faire un rapide état de ma recherche. Mon supérieur hiérarchique me demanda de faire preuve d'un peu de patience car je ne pourrais pas me préoccuper du sort de Bakura immédiatement. Il y avait une affaire plus grave et plus urgente.

Comme d'habitude elle tenait a nous en parler dans son bureau, elle fit venir tout les sergents ainsi que Kyulin.

-Voilà les dernières informations que nous avons sur Kononomi. J'ai décider d'envoyer deux sergents: Shiranui Kyulin et Murasa Minamitsu.

-Kyulin?! fis-je discrètement. J'interrogeais du regard ma camarade qui restait concentrer sur ce que disait le colonel.

Voilà ce qui arrive quand on rêvasse en réunion...Elle avait été intégré à l'équipage sans même que je m'en rende compte.

J'oubliais Bakura une minute pour me pencher sur notre nouvelle mission Kononomi. Kida avait décidé de nous donner une vue globale de la situation sans rentrer dans les détails. Que gardait-elle comme information? Dans tout les cas, elle nous libéra en nous disant que l'on aurait plus d'informations à l'approche de Kononomi.