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 Des vacances qui n'en sont pas ! Bétises et enquêtes à Comity Island ! [Ayane, Kaiki, Minamitsu & Tifa]

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Deishu Kaiki

Deishu Kaiki


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MessageSujet: Re: Des vacances qui n'en sont pas ! Bétises et enquêtes à Comity Island ! [Ayane, Kaiki, Minamitsu & Tifa]   Des vacances qui n'en sont pas ! Bétises et enquêtes à Comity Island ! [Ayane, Kaiki, Minamitsu & Tifa] - Page 2 Icon_minitimeSam 14 Jan - 16:15

Deux morts, et un prisonnier. Voilà le résultat de l’affrontement entre la demoiselle et les assaillants. Dans le cas où j’aurai été seul, je me serais certainement contenté de négocier puis utiliser une petite astuce ou deux, mais visiblement, cela n’était pas possible, ni nécessaire après l’intervention de Chô.

Ainsi, je me contentais d’analyser la situation, me rendant compte que je me faisais probablement vieux. Peut-être aurais-je pu être capable de telle prouesse quand j’étais encore dans la première moitié de la vingtaine, mais cela mis à part, je me dirigeais donc vers l’homme afin de l’interroger.
En bonne professionnelle, Chô resta derrière l’homme au cas où pendant que je pris quelques petits gâteaux et les forcèrent dans la bouche de l’homme.


-Inutile d’essayer de ne pas les avaler, l’objectif est que ta langue ressente le gout et non pas que ton corps assimile quoique ce soit.

L’homme me regarda avec un regard questionnant mes propos alors que ma main était sur sa bouche. De l’autre main je mis mon index sur son front, lentement et ce dernier arrêta de se débattre.

-Bien, on va faire simple, dis-moi ce que tu sais. Demandais-je simplement.

L’homme répondit d’une voix totalement monotone, effet secondaire de l’hypnose :


-Le boss s’est rendu compte que ta stratégie était faite pour attirer l’attention Kagetora et nous a ordonné de t’éliminer avant que tu n’apprennes trop de choses.

-C’est vraiment pas grand-chose… Mon objectif n’était pas vraiment de vous attirer vous mais bon… Si votre boss est celui auquel je pense, il fera un excellent bouc émissaire…

Si mes suppositions sont correctes, alors ces hommes ont été envoyés par un sous-fifre de Cresus. Il y a donc quelque chose qu’il se reproche dans l’affaire du meurtre du jeune Rotschild. La question qui se pose est évidente.

-Hmmm… Pensant, je me contentais de claquer des doigts pour briser l’hypnose. Bien, j’ai tout ce qu’il me fallait…

-C’est tout ? Et maintenant on fait quoi de lui ?

-On devrait se débarrasser de lui et des corps avant que des invités surprise ne tombent dessus.

-C’est comme si c’était fait.

Cette fille était vraiment efficace dans le genre. Bien sûr je trouvais ça triste d’être une assassin à cet âge, je vous l’assure.

-Il y a une sortie de secours qui mènent à quelques ruelles peu fréquentées dans l’autre salle et un puits purement décoratif un peu plus loin, je vous laisse vous en occuper ?

-Vous n’auriez pas des linges ou autres ?

Hm ? Veut-elle cacher les corps dans des draps ?

-Je dois en avoir dans ma valise, elle est aussi dans la salle à l’arrière. Simplement, laissez les costumes à leur place.

Elle hocha simplement la tête. On s’attela donc à emmener les corps vers la sortie de secours. Une fois arrivé, je sortis donc les divers morceaux de tissus que je garde dans ma valise : ces derniers me servent généralement pour changer mon apparence, mais sur Comity, je porte déjà le meilleur déguisement en étant en costume. Je n’aurais qu’à en récupérer d’autres plus tard.

Alors que je lui passais les divers vêtements et tissus, la jeune fille se mit à couper naturellement les cadavres après avoir tué silencieusement l’homme qui fût interrogé… Je n’ai aucun problème avec les choses gore, mais je n’en suis pas pour autant un grand fan. Vidant son propre sac, elle mit les morceaux après les avoir enroulé dans les linges afin que le sang soit absorbé par le tissu.
Ainsi, lors de son départ elle me dit simplement entendre des bruits de pas.


-Lorsque vous reviendrez, restez dans cette salle et observez la situation, si la personne qui vient à ma rencontre est une marine, faite extrêmement attention : elle vous recherche pour le meurtre du jeune Rockefeller. Je vais essayer de garder la personne dans le bureau, le temps que vous vous débarrassiez des corps.

Je retournais dans le bureau, entendant clairement les pas de plusieurs personnes. J’allais reprendre ma place, lorsque je pu voir horrifié quelque chose que j’avais oublié : lors de l’altercation, Chô avait tué un des hommes en lui tranchant la gorge, laissant une tache de sang largement visible.

Je pris un ouvre lettre dans mon bureau, et me coupa l’avant-bras gauche, avant de rapidement nettoyer et ranger l’ouvre lettre ensanglanté et de bander la blessure. J’avais désormais une excuse…  On frappa donc à la porte.


-Kaiki ?

Sans surprise, la personne qui arriva était celle attendue : Minamitsu.

-Entre, c’est ouvert. Répondis-je simplement.

Elle entra et je repris la parole.

-Au passage, pour le moment mon nom est Kagetora, n’as-tu pas entendu les informations que j’ai fait en sorte de passer ?

-Les gens à moitié mort n’ont pas de reproche à faire… Dit-elle en pointant ma blessure.

-La blessure est déjà traitée et puis les forces compétentes sont présentes non ? Bref, tu feras attention de m’appeler Kagetora.

-Est-ce que j’ai la tête d’un médecin ?

-Non, mais ton cerveau est probablement aussi fait de muscles. Répondis-je en soupirant.

Elle me donna un genre d’air choqué, avant de se retourner et de donner des ordres à ses larbins :


-Ok, je vois… Maille, Amora, emmenez Ka-ge-to-ra à l’hôpital. Elle se retourna à nouveau vers moi. Ah, oui pas de substance soporifique, car je veux… l’interroger.

-Si tu veux m’interroger, on peut le faire ici et je suis déjà sous anesthésie par hypnose.

-Si… Si tu le dit. T’es sûr que ça va ? J’ai oui dire que des gens avaient débarqué dans ton bureau, que te voulaient-ils, pourquoi t’ont-ils blessé et surtout où sont-ils ?

Je pris le temps de réfléchir. Je devais élaborer un mensonge qui tienne la route.

-Effectivement, la suspecte du meurtre du jeune Rockefeller, j’ai pu discuter un peu avec elle, puis trois assassin, les trois assassins voulaient visiblement nous faire taire à propos de leur boss, d’après mes suppositions, ce dernier est probablement Cresus.

-Quoi ?

-Je pense que Cresus à essayer de faire quelque chose dans cette affaire, je ne sais pas exactement quoi, mais au vu de ce qu’il s’est passé, il est probable que Chô, la fille aux cheveux violet soit victime d’un genre de coup monté.

Parfois, la théorie du complot peut fonctionner, et si Minamitsu qui déteste ces riche entend ça, il est probable que Chô soit laissée plus ou moins tranquille.

-C’est aussi ce que je pense, elle est probablement victime des circonstances de l’île. Le sergent ici présent aimerait plus d’information sur ce qu’il est advenu de mademoiselle Chô.

Elle me montra une fille aux cheveux longs et noir qui la suivait depuis qu'elle est entrée. Je resserrais un coup mes bandages. Il me fallait gagner du temps, afin qu’elle finisse de se débarrasser des corps tranquillement…

-Pouvez-vous me donner un coup de main pour ces bandages avant que l’on ne continue la conversation ? Et n’hésitez pas à prendre des gâteaux aussi.

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Ayane

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MessageSujet: Re: Des vacances qui n'en sont pas ! Bétises et enquêtes à Comity Island ! [Ayane, Kaiki, Minamitsu & Tifa]   Des vacances qui n'en sont pas ! Bétises et enquêtes à Comity Island ! [Ayane, Kaiki, Minamitsu & Tifa] - Page 2 Icon_minitimeJeu 2 Fév - 21:03

Les mains solidement campées sur l'homme, je l'empêche de bouger s'il souhaite s'en prendre à la vie de mon tout nouvel allié. Je ne dis rien en le voyant fourrer les gâteaux dans la bouche de l'homme, le gavant comme une oie, mais me félicite d'avoir eu la prudence de ne pas accepter. C'était bien trop louche qu'il insiste comme cela pour être innocent ou honnête. J'ai d'ailleurs le sentiment que l'honnêteté n'est pas son principal souci. Je ne sais dire pourquoi j'ai ce pressentiment mais cela ne me lâche pas que je le regarde. Quelque chose fait faux en lui.

J'ai à peine le temps de m'égarer dans mes pensées qu'il en a déjà fini avec notre prisonnier. Je suis assez surprise et ne m'en cache pas. Je m'apprête à briser la nuque du malheureux aussi sec mais me retiens, me souvenant que maintenant, c'est lui le boss, je suis sa mercenaire le temps d'éclaircir tout ce foutoir.

— C’est tout ? Et maintenant on fait quoi de lui ?

— On devrait se débarrasser de lui et des corps avant que des invités surprise ne tombent dessus.


Ah il n'a donc aucun scrupule à se débarrasser de l'infortuné. D'une torsion brutale, je vrille le cou de l'homme qui s'affaisse comme une chiffe molle sur la chaise. Kagetora m'indique un endroit où je peux potentiellement me débarrasser des corps. La remarque me fait sourire. Monsieur n'est donc pas près à se salir les mains. Il m'aide toutefois à porter les corps vers la sorties de secours et m'apporte les draps demandés non sans quelque surprise que je puisse remarquer. Amateur, m'amusé-je.

Lorsqu'il les dépose, je brandis mon sabre et assène un coup violent, de toute ma force, sur l'épaule du premier homme. J'étale les draps et fais rouler les corps dessus, constatant avec appréciation qu'ils sont de bonne qualité et donc épais. Les deux pieds sur le torse de l'individu, son bras flasque entre mes jambes, je tire de toutes mes forces pour arracher le bras. Aidée par la profonde découpe que j'ai fait au préalable, le bras ne tarde pas à venir dans un bruit de succion et de craquement écoeurant. Ainsi, je répète l'opération sur le bras suivant, le cou, les jambes que je coupe en deux morceaux, et de nouveau le schéma se répète sur les autres corps. Heureusement que j'ai une certaine expérience en la matière, car la tache aurait pu me prendre plus de temps que cela. Les divers pièces détachées, je les roule dans les draps, essayant de faire une forme rectangulaire la plus compacte possible. Si certes les draps ont épongés une bonne partie du sang, un bon coup de serpillère va être tout de même indispensable.

Je vais dans la salle de bain, juste le temps de vider mon sac et m'essuyer les mains, débarbouiller le visage afin de n'alerter personne dans la rue. Un large tapis me fait de l'oeil et je décide de le déplacer là où j'ai charcuté les corps afin de couvrir la tâche de sang. Je n'arrive malheureusement qu'à mettre un corps et demi dans mon sac à dos, me contraignant à faire deux allers retours jusqu'à ce fameux puits. Je soupire mais entrepose tout de même les linges dans mon sac puis ouvre la porte arrière. La rue est plutôt déserte, ce qui me soulage. Je rabats tout de même ma large capuche sur ma tête afin de dissimuler mon visage et m'avance avec prudence. Je m'arrête et attends un moment, l'oreille tendue et reviens précipitamment dans la bâtisse, prévenant Kagetora qu'un groupe de personne semble arriver ici. Dans la même précipitation, je sors et vais jusqu'au puits. Un coup d'oeil à gauche, à coup d'oeil à droite, je suis seule, et hop, un jeté de bouts d'humains. Le fond n'étant pas profond, la chute ne fait guère de bruit mais ce n'est pas mon principal souci.

Je rentre de nouveau dans la bâtisse et entends des conversations. De ce que je comprends, Kagetora n'est qu'un nom d'emprunt et il signale à la personne de faire attention de bien l'employer. Les pièces s'emboîtent, il s'agit de la Marine qu'il connait et dont il m'a mis en garde. Je dois vite achever ma besogne.

Je sors de nouveau, chargée comme une mule, et m'assois mine de rien au bord du puits en voyant des passants. Je leur souris aimable et leur adresse un signe de tête quand ils me disent bonjour. Il y a du monde cette fois-ci … une main passant dans le dos discrètement, je déclipse l'ouverture de mon sac à dos, laissant le rabat libre de ses mouvements. J'ai une idée mais il me faut pour cela une occasion. Je n'ai à attendre qu'une petite minute pour qu'un groupe de jeunes passe près de moi et me bouscule. Du moins, c'est ce que je leur fais croire en basculant soudainement en arrière, déversant le contenu de mon sac dans le puits, mon petit cri indigné masquant le bruit des membres tombant. Les jambes toujours crochetées au bord du puits, je me redresse à la force des abdominaux, pestant contre les jeunes personnes afin d'attirer l'attention sur eux plutôt que le puits dans lequel j'ai failli chuter.

Ces derniers me regardent comme une folle et partent, apeurés. Satisfaite, je souris et rentre dans le bureau de Kagetora. Doucement, je m'avance contre la porte me séparant des Marines, épiant la conversation.

— Effectivement, la suspecte du meurtre du jeune Rockefeller, j’ai pu discuter un peu avec elle, puis trois assassins, les trois assassins voulaient visiblement nous faire taire à propos de leur boss, d’après mes suppositions, ce dernier est probablement Crésus.


— Quoi ?

La voix féminine semble surprise, visiblement, elle ne s'attendait à rien de ce que vient de lui énoncer son ami.

— Je pense que Crésus à essayer de faire quelque chose dans cette affaire, je ne sais pas exactement quoi, mais au vu de ce qu’il s’est passé, il est probable que Chô, la fille aux cheveux violet soit victime d’un genre de coup monté.

Ah bon ? Autre que celui de Madame Fa ? Un coup monté dans un coup monté ? Cela me semble abracadabresque. Et puis je n'aime pas être victime de coup monté et encore moins qu'on me pense victime alors que j'ai l'intime conviction que non. Mais ma foi, ici, je laisse passer la théorie, cela va dans mon sens.

— C’est aussi ce que je pense, elle est probablement victime des circonstances de l’île. Le sergent ici présent aimerait plus d’information sur ce qu’il est advenu de mademoiselle Chô.

Un sergent ? Qui plus est un sergent qui me connait ? Cela ne peut-être que Tifa … Comment je vais justifier que je l'ai attaquée … Tout semble plutôt aller dans mon sens. La Marine en question ne semble pas douter de mon innocence. La seule chose critique est l'explication à donner à Tifa. Inspirée, j'ouvre la porte au moment même où Kagetora propose (encore) des gateaux.

— Je suis ici, répondis-je sobrement à la Marine.

De taille normale, sans doute plus jeune que moi, elle ne paye pas de mine mais je sais très bien qu'il ne faut pas la juger ainsi. Détail curieux, elle porte une ancre à sa hanche. Elle est vêtue d'une marinière opérationnelle et, petite rancoeur personnelle, me dépasse d'au moins 10 cm. J'abaisse ma capuche et m'incline, restant tout de même en arrière.

— Chô ! S'exclame Tifa.

Je n'arrive pas à savoir si elle est surprise ou contente de me voir. Peut-être un peu des deux.

— Vous confirmez être la sus-nommée Chô ?
— Murasaki Chô, confirmé-je en hochant la tête.
— Miss Murasaki, veuillez me suivre, j'aimerai procéder à un interrogatoire dans les normes, dans notre base.
— Je suis sous contrat avec monsieur Kagetora ici présent, suite à son agression, vous comprenez que je ne peux décemment pas le laisser seul. Je répondrai à toutes vos questions mais ici.

À mon plus grand étonnement, elle accepte d'un hochement de tête.

— Kagetora m'a dit que vous recherchiez le meurtrier du jeune Rockefeller. C'est bien moi. Toutefois, les circonstances exactes vous montreront que ce n'est pas un meurtre. Tifa peut valider une partie de mon histoire, mais nous avons été séparée et j'étais donc seule au moment de sa mort. Tout d'abord, nous avons été enlevé par l'homme en question. Lui et ses soldats nous ont trainé dans un château et nous ont ordonné de nous vêtir de manière à satisfaire leur bon plaisir. De là, Tifa et moi-même avons été emmené dans deux chambres différentes. J'ai été menotté à un lit, le jeune Rockefeller est rentré. Il voulait abuser de moi. Je suis rentrée dans son jeu pour l'avoir assez proche de moi et je l'ai étranglé avec mes jambes. Je ne l'ai que temporairement étourdi et il m'a attaqué à la hache, me forçant à riposter. C'est ainsi qu'il est mort. J'ignorais tout de son identité. Nous nous sommes enfuies et je n'ai compris que le lendemain qui j'avais tué.


Un lourd silence pèse dans la pièce à la fin de ma déclaration. J'ignore ce qu'avait subi Tifa là bas, mais nul doute que cela devait se rapprocher de ma propre expérience. Finalement, le silence est rompu par la Marine, faisant tomber la sentence.

— À la bonne heure !  Affaire classée, cas de légitime défense avec témoin, qui plus est de la Marine.


Les bras m'en tombent presque. Je pensais certainement pas m'en tirer à si bon compte.

— Vous classez l'affaire ?
— Oh que oui ! Je vais enfin pouvoir mettre les voiles de cette île de tarée ! Il n'y aura pas de suite à mon avis, le papa Rockefeller voudra même étouffer l'affaire quand il saura la vérité, afin de ne pas ternir la renommée de sa famille. Vous me simplifiez tout ! Partez l'esprit tranquille, votre anonymat sera préservé, vous aurez toute la protection d'une victime dans cette affaire, votre nom ne sera pas cité.

Je suis bouche bée. Cela me semble même être trop beau pour être vrai. Je m'incline pour la remercier de sa compréhension.

— Tout cela est très bien, mais, il reste un détail à régler. Que vient faire Crésus dans l'engrenage et pourquoi en veut-il à ma vie ?

— Comment ça ? Pourquoi ? Tu penses que ça aurait un lien avec la mort du riche pervers ? Réfléchit à voix haute la jeune femme.

— Quoiqu'il en soit, je vous suis reconnaissante et engagée auprès de Kagetora. Je serai avec vous pour éclaircir cette affaire si vous le souhaitez.

— Entendu ! Et vous Sergent ? Prête à faire la lumière sur cette affaire ?


À ce moment là je déglutis. J'ai échappé aux questions de Tifa, mais je ne pense pas avoir ce luxe bien longtemps si elle nous accompagne.

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Tifa D. Lockhart

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MessageSujet: Re: Des vacances qui n'en sont pas ! Bétises et enquêtes à Comity Island ! [Ayane, Kaiki, Minamitsu & Tifa]   Des vacances qui n'en sont pas ! Bétises et enquêtes à Comity Island ! [Ayane, Kaiki, Minamitsu & Tifa] - Page 2 Icon_minitimeVen 3 Fév - 15:52

C’était le bordel et je m’y perdais un peu pour être honnête. Je venais de me prendre un savon par le sous-lieutenant Murasa, pour que finalement elle me propose son aide. Alors oui nous étions dans le même camp, mais je ne savais plus sur quel pied danser… Rétablir la vérité pouvait me couter cher, les gens de cette île étant tous plus influent les uns que les autres, je me sentais presque nauséeuse rien qu’à l’idée de penser à ce qu’il pouvait m’arriver. Elle m’avait vendu mes exploits comme une bêtise à ne plus refaire… Certes, tout n’avait pas été blanc, et mon mensonge finalement peu concluant, mais dans le fond je n’avais voulu qu’une chose : rendre service en livrant cette maudite boite…

Nous partions aussitôt pour un endroit que je ne connaissais pas et je rencontrais alors un certain Kagetora. Enfin, un homme qui se faisait appeler ainsi. Son discours ne laissait que peu de place au doute, il cachait son nom… et son jeu. Je me contentais de me taire et de faire le plein d’informations en tout genre à propos de la galère dans laquelle je m’étais embarquée… Je comprenais alors qu’un jeune magnat de l’île avait été assassiné, et je comprenais alors que l’interlocuteur de ma supérieure avait eu l’occasion de s’entretenir avec la coupable. Soudain je réalisais alors quelque chose qui manquait d’évidence mais qui restait malgré tout probable.
Cette fille coupable qui s’était entretenu avec ce fameux Kagetora serait la coupable de ce meurtre. Je me souvenais alors de notre capture chez un type monstrueusement riche et de… mon incroyable performance de naturisme… Je voulais oublier ce souvenir au plus vite mais me rendais compte qu’il était peut-être la clé de tout ce merdier. Chô et moi avion été séparées. Et si, par un concours de circonstance incroyable, l’homme pour qui nous étions devenues momentanément des filles de plaisances, était ce Rockefeller ? Et si, par cette même infortune, le type qui s’était « occupé » de Chô à ce moment-là, était l’homme dont nous parlions ? Qu’il s’agisse de légitime défense ou non, cela ne changeait rien. Le premier imbécile venu aurait compris que le fils à papa d’un homme richissime ne laisserait sans doute pas le crime de son fils impuni.

Puis, alors que la situation semblait déjà bien assez nébuleuse, voilà qu’un certain Crésus venait apporter son grain de sel dans l’histoire. J’ignorais qui il était mais comprenais rapidement que son rôle dans cette histoire n’était pas mince. Nous étions tombées, ma camarade et moi, lors de notre livraison, dans un piège lui-même piégé… La belle affaire.
Et tandis que les spéculations des deux protagonistes de la discussion allaient bon train, je fus stupéfaite de voir soudainement sortir Chô de la porte du fond, déclinant son identité et expliquant ses agissements. Comme je l’avais envisagé, elle était bien la meurtrière. Son explication ne faisait que confirmer mes soupçons. Mais je lui accordais au moins l’idée de la légitime défense. J’étais, à ce moment précis, dans la même situation qu’elle, et j’avais commis moi aussi du grabuge. La différence, c’est que c’est elle qui avait tiré la carte du patron… Finalement, cette histoire ne m’intéressait que trop peu. Ce que je voulais, c’était comprendre pourquoi, après une camaraderie que je supposais réelle, m’avait-elle mise au tapis ?

- A la bonne heure ! Affaire classée, cas de légitime défense avec témoin, qui plus est de la marine ! s’exclama ma supérieure.

*Whaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaat ?! C’est quoi ce délire ?!*

Non pas que je tenais à ce que Chô soit reconnue coupable (d’un crime qu’elle avait réellement commis), mais je venais de me faire incendier quelques minutes plus tôt, pour un mensonge de rien du tout. A côté de ça, une affaire de meurtre venait de sauter une clôture appelée « banalité ». Je vous jure que je ressentais cela comme ça sur le moment.
Je n’étais visiblement pas la seule à être prise d’une incompréhension. Mais très logiquement, Chô fut reconnaissante et préféra taire les détails pour étouffer cette drôle d’affaire.

- Quoiqu'il en soit, je vous suis reconnaissante et engagée auprès de Kagetora. Je serai avec vous pour éclaircir cette affaire si vous le souhaitez.

*Tu m’étonnes…*

- Entendu ! Et vous Sergent ? Prête à faire la lumière sur cette affaire ?

*Alors là… t’as pas idée… Et ce n’est pas la seule chose sur laquelle je veux faire la lumière...*

- A vos ordres Lieutenant. Prononçais-je avec détermination en fixant du regard Chô. J’en profitais pour démontrer, dans mon intonation, ma détermination auprès de ma supérieure, afin de peu à peu créer un climat plus propice aux futures affaires avec Murasa.

Nous partions tandis que Chô ne m’avait pas adressé la parole. C’est vrai le contexte ne lui permettait pas, mais je n’oubliais rien. Je comptais bien avoir une discussion avec elle, tirer au clair son petit jeu, et lui dire ce que je pensais de tout ça. Clairement, j’étais en colère. Mais il y avait plus pressant pour le moment. Mina et moi repartions dans les rues du village prêtes à enquêter sur ce que cherchait ce fameux Crésus. Et, alors que nous déambulions silencieusement dans les avenues, notre quiétude fut interrompue par un cycliste livreur de journaux.

- Achetez vite ! Achetez-vite ! Le fils Rockefeller assassiné, Les Crésus contre-attaquent et le fils Maximillian se présente comme candidat pour les élections !

Je tournais la tête vers Mina qui me regardait avec d’aussi grands yeux que les miens. Nous interceptions le marchand ambulant et lui prîmes chacun un exemplaire. Plongé dans une lecture rapide et cursive de l’article principal, nous constations que la pègre locale n’eut point perdu de temps pour profiter d’une faiblesse adverse.

- Vous croyez que cela a un rapport avec M. Kage…

- Kagetora. Oui, nous cherchions un mobile, nous en avons un. Ce que je ne comprends pas c’est qu’il fait figure d’outsider dans ces élections, si les Crésus s’en mêlent, ils devraient s’en prendre aux favoris : les Rothschild.

- Nous devrions l’avertir, vous ne croyez pas ? Comment les Crésus peuvent-ils se présenter à une semaine de l’élection ? Les participants ont déjà dû faire leur campagne non ?  

- Il le saura bien assez tôt, c’est la une de l’édition du jour. Quant aux Crésus, ils exploitent les lois de ce pays aussi bien que leur argent ! Profiter d’un moment de faiblesse pour s’enrichir et empêcher les Rothschild de prendre du poids… La mort du Rockefeller est une aubaine pour eux.

Rien ne m’étonnait vraiment plus. L’argent corrompait toutes les lois de base d’un système. Allant même jusqu’à permettre aux plus riches de monter une participation soudaine à une élection. J’étais à la fois admirative de tant de stratégie, et dégoûtée de temps de corruption.

- Venez sergent. Le moment est sans doute bien choisi pour aller poser quelques questions à ce Maximillien Crésus. Nous n’avons pas de preuves tangibles de ce qu’il a fait concernant Kagetora, mais prêcher un peu de faux pourra peut-être nous permettre d’en savoir plus.




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*Kagetora...Quelle probabilité avait-il de tombé sur un autre taré? Combien... Une part du mystère est résolue Tifa et cette Chô se connaissent mais ne semble pas agir de concert. Il suffit de les voir pour comprendre. Cho ignorant Tifa tandis que Tifa s'amuït comme un h dont on ne voulait plus. Il se passe quelque chose entre ses deux là c'est sûr, mais tout ne semble pas se dérouler comme elles le souhaitent.*


Nous étions à l'entrée de la demeure des Crésus et une fois n'est pas coutume nous nous faisions refouler. Cette fois-ci je pris tout même soin d'envoyer Tifa recevoir les politesses de ses braves gens.

*Sachant qui est l'employeur de "Kagetora", je ne doute pas que cela l'arrangerait de voir les crésus avec moi sur le dos.*

Voyant le sergent galérer pour se faire écouter, j'intervins expliquant que nous sommes là pour parler de kagetora candidat à la prise du pouvoir en mairie.


*Contrairement à Kaïki je ne peux pas prendre parti, et à dire vrai je me fiche duquel de c'est malade prendra le pas sur les autres...Une minute, si l'une des familles prend trop d'ampleur je risque d'être rappeler pour des choses ici, tout à commencer car une famille voulait plus de pouvoir alors que si nous supprimons...*


Je me rapprochais de ma camarade puis je l'emmenais un peu à l'écart, le temps qu'un des sbires Crésus revienne avec une réponse.

-Vois...C'est exactement pour cela qu'une fois que nous aurons nos réponses nous fermons les dossiers. Amora et Maille ont l'air fainéantes mais crois-moi, plus tu découvres de squelette dans leur placard et plus il y en a qui en sortent d'eux même. Si cela ne tenais qu'à moi, buster call ou impel down pour tout le monde. Mais voilà ils connaissent du monde y compris chez nos supérieurs. Les seuls à qui nous pouvons faire confiance c'est nous et les autres petites mains de la marine à l'oeuvre ici. Voilà donc le plan, je me fiche de savoir qui sera maire car c'est le poste même de maire que nous allons détruire... comme plus de guerre de pouvoir du moins à ce niveau... Tu me suis?

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Deishu Kaiki

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Bien, tout se passait pour le mieux et Murasaki Chô semblait surprise de la décision de Minamitsu, mais ce n’était rien d’étonnant, les riches de l’île préféraient avoir leurs propres mercenaires que de faire confiance aux marines, ainsi, un sentiment de méprise existait entre les marines et les bourgeois de Comity. Il est donc normal qu’une marine comme Minamitsu déteste elle aussi à son tour les habitants de comity. Les ennemis de tes ennemis sont tes alliés devient alors vrais pour Chô.

Je n’en attendais pas moins de Minamitsu.

Le plan avançait donc lentement mais surement, il allait bien évidemment avoir une enquête contre Cresus, surtout après le faux pas que celui-ci avait fait. Faire un mouvement aussi étrange et aussi flagrant, était-ce un piège ou est-ce que le vieux crésus pense encore à l’ancienne ? Je ne savais pas ce qui allait se passer réellement, mais de toute manière l’homme dénommé Kagetora n’allait pas rester encore très longtemps sur Comity, dans une semaine les élections allaient avoir lieu et soit les Cresus avaient réellement un plan, soit Kagetora deviendrait un maire fantôme, avec pour suppléant Schneider. Mais Minamitsu semblait avoir un genre de plan pas très réfléchit dans cette affaire…

Nous étions donc en train d’attendre devant la demeure de Crésus, je voyais clairement la nervosité des servants et autres de cet endroit. Ils étaient dans l’obligation de nous faire attendre, la raison était pour l’image de leur employeur, mais il était certains qu’il allait nous laisser le rencontrer.
Ainsi, au bout de quelques minutes d’attentes, une escorte complète vint à notre rencontre, visiblement soucieux de la présence des marines.

Nous arrivâmes dans une salle avec une décoration de mauvais gout, mais il était probable que la fortune de toutes les personnes réunit ne suffise à payer le mobilier de cette salle. Je pris donc directement place sur le canapé, directement en face du fauteuil vide. Me préparant dans mon rôle.  Il me fallait apparaître supérieur afin d’énerver l’homme qui allait probablement arriver.

Il entra peu de temps après, je restais assis, jouant clairement la comédie en étant hautain.

-Monsieur Cresus, enchanté, je suis le dénommé Kagetora, candidat au poste de maire de Comity.

Il semblait visiblement surprit, puis en colère à cause de mon attitude.

-Ooh, je vois que les jeunes de nos jours se font bien arrogants.

-Bien sûr, nous sommes à une époque où l’arrogance est nécessaire pour ce genre d’ambitions. Cela mis à part, nous ne sommes pas là que pour parler d’élections, mais aussi pour négocier. J’ai aujourd’hui avec moi, comme vous pouvez le voir, un petit groupe de marine qui a des questions à vous poser.

Minamitsu en ayant visiblement marre depuis le début, elle s’exprima sans subtilités.

- Pas de questions, juste des constats. Une bande de bras cassé travaillant pour votre famille à tenter d’éliminer votre opposant politique et sans surprise ils ont échoués. Envoyez-moi votre bouc émissaire pour ce fiasco.

Bien, avec ça, Cresus était clairement en colère.

-Vraiment, VRAIMENT INACCEPTABLE ! VOUS VOULEZ LA GUERRE VOUS L’AUREZ !

Ainsi, Cresus était celui qui avait déclaré la guerre, du moins officiellement. Il se faisait donc simplement vieux et n'avait pas vraiment de piège préparé. J’étais pour le coup, plutôt satisfait de Minamitsu et ainsi, nous nous retrouvâmes mis à la porte très rapidement… Une fois éloigné du manoir de Cresus, je proposais donc aux marines et à Chô :

-Bien, êtes-vous occupé ? Sinon je peux vous payer le repas. Proposais-je de bonne humeur. Schneider serait probablement aussi satisfait du résultat. Une petite grillade dans un restaurant que j’apprécie si vous le souhaitez.

Je remplaçais le jeune Rockefeller, mais Cresus allait probablement enquêter et découvrir mon lien avec Schneider Rotschild. Ainsi, ayant déclaré une guerre, il le ferait seul contre les deux autres grandes forces, les Rotschild et Rockefeller actuellement en négociations pour une alliance, il se fera soit écraser, soit il devra retirer sa candidature pour s’excuser.

Mais bref, je devais tout de même disparaître de l’île avant que les élections n’arrivent afin de laisser place à Schneider, je devais donc commencer à me préparer rapidement. Et surtout, je n’avais pas envie de me faire assassiner par les hommes de Crésus. Il terminera probablement en me prenant comme cible. Minamitsu et moi sommes les seuls à avoir pris parole, Minamitsu étant marine elle était un minimum protégée, mais pour ma part… Avant ça je devais retourner voir Schneider avec Murasaki Chô.


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Les pieds légèrement écartés, droite comme un i, je me tiens derrière Kagetora lors de l'entretien avec Crésus. Je sens le regard de Tifa mais l'ignore, détaillant la pièce du regard. Même si je doute que Crésus tente une attaque insensée chez lui, je suis sur mes gardes. La pièce pue l'opulence. Il y a des domestiques aux portes, prêts à réagir aux moindres ordres. Je compatis presque pour eux, voyant quelques similitudes entre leur condition et la mienne. J'ai l'impression de voir de la dorure partout sur tous les objets de la pièce. Je plisse les yeux, pas totalement sûre. Mais un mouvement me confirme mes soupçons, il y a quelqu'un de dissimuler derrière un imposant meuble.

Le ton monte entre les deux hommes faisant revenir mon attention sur eux. Crésus s'est levé, s'emportant sur mon employeur. Je fais discrètement glisser de ma manche un kunai dans ma main fermée mais il ne fait qu'ordonner à de gros malabars qui lui servent de garde du corps de nous mettre dehors. Je tords le poignet de celui qui me touche ainsi que Kagetora et nous prenons de nous-même la porte.

Il s'ensuit un court silence quand soudainement Kagetora propose de nous emmener au restaurant. Je le regarde avec scepticisme. Ne penserait-il donc qu'à manger ? Toutefois, Minamitsu s'enthousiasme pour le restaurant proposé, preuve que ce n'est pas la première fois qu'il lui soumet une telle invitation. Nous avançons dans les rues de Comity et pendant le court trajet, deux groupes se forment, pour mon plus grand malheur. Minamitsu et Kagetora devant, bavardant de la tension de l'île et Tifa qui me regarde d'un air sévère. Visiblement elle attend de ma part des explications. Je soupire et me lance. Après tout, ce moment devra bien arrivé à un moment où un autre.

— Je suppose que tu as quelques questions, lui dis-je sobrement.
— Plus que quelques oui, me répondit-elle aussi froidement que son regard me le laissait présager.
— Hé bien, je t'écoute, ça serait encore plus facile que tu me les poses.
— Dans un premier temps, pourquoi ?


Il était évident qu'elle faisait allusion au fait que je l'avais assommée. La réponse allait être à la fois simple mais aussi compliquée. Quelque part ça serait la vérité mais pas trop non plus.

— Comme tu l'as compris, je suis à la recherche de mon père. Mais, en fait, mon père et moi faisons partis d'une organisation confidentielle. Tellement confidentielle que ceux connaissant nos noms de code utilisés pour diverses missions ont tendance à … disparaître. La vieille Fa allait révéler mon nom de code. Tu ne l'as pas vu mais je lui ai envoyé un projectile quand elle a commencé, après que je t'ai assommé. Je t'ai assommé pour que tu ne l'entendes pas. Je t'apprécie et j'aimerai éviter d'en arriver à prendre des mesures euh … fatales.

Ce disant, je me dandine volontairement, essayant de paraître mal à l'aise quant aux révélations.

— Tu es en train de dire que je devrais te remercier de m'avoir assommée ?


Je ris doucement et secoue la tête.

— Je ne dirais pas ça non plus. Mais plutôt que sur le coup, avec la pression montante, c'est la seule solution que j'ai trouvé et je m'en excuse.

Elle me regarde fixement dans les yeux.

— Tu as l'air bien sûre de toi, tu te penses vraiment capable de me tuer.

Bien sûr. Sans l'ombre d'un doute. Mais cela, je n'allais pas lui dire.

— Ce n'est pas mon rôle dans l'organisation. On fait des rapports et mes supérieurs jugent des mesures à prendre. Celles-ci sont toujours les mêmes pour les Marines. D'où mon assurance quant à ton hypothétique sort si tu avais entendu.

— Tu as dit que tu m'appréciais malgré tout, il aurait été plus simple de me dire ton secret sans en passer par là.

Je soupire profondément.

— Tu ne comprends pas. Mon secret, seul des membres de l'organisation sont au courant, c'est notre code. Si on a le moindre doute sur moi, c'est ma vie qui entre en jeu. Je ne suis qu'un pion. Et oui, je t'apprécie, mais certainement pas au point de risquer de me faire tuer par mes supérieurs si on s'apercevait que mon secret n'en était plus un.

— Alors dans ce cas, pourquoi venir me voir pour t'assurer des questions que j'ai à poser ?

J'ai l'impression de ne pas avancer, cette conversation commence à m'agacer. Je hausse les épaules face à l'évidence.

— Parce que nous sommes amenées à collaborer de nouveau, que je t'apprécie, et que ce que je t'ai révélé n'est dangereux pour personne. J'avais la liberté et le choix de faire comme bon me semble pour une fois, alors je l'ai saisi.

— Tu comprendras qu'il sera difficile pour moi de te faire confiance à nouveau.

Je souris tristement en entendant ce mot, avant que l'on s'arrête au restaurant :

— La confiance … ainsi donc tu fais partie des personnes qui ont ce luxe …

Avant qu'elle n'ait le temps d'ajouter quoique ce soit, nous sommes accueillis par un serveur dans un costume trois pièces. Le restaurant a l'air d'être coûteux, comme toute chose à Comity. Peut-être pourrais-je extorquer quelques pièces à mon employeur. Nous nous assoyons, moi à côté de Kagetora et en face de Tifa, et commandons rapidement, en venant fatalement à l'altercation de ce matin. Nous sommes tous du même avis, Crésus est mouillé jusqu'au cou et sa réaction nous en a donné les preuves. Kagetora trouve cela problématique, forcément, car verra une menace permanente sur sa tête. De plus, il nous a expliqué brièvement la situation des trois plus grandes familles dans la course à la mairie, ce qui a fait tinté de joie mes oreilles. Les Rotschild ont encore un héritier, qui sera probablement adjoint à la Mairie, assurant la domination de leur famille, les Rockfeller, grâce à mon intervention, n'en ont plus, et les Crésus en ont un. De fait, ce sont les deux plus grosses familles à se disputer la part du gâteau.

Je réfléchis de mon côté. L'un des héritiers a parlé avec mon père. Je sais que ce n'est pas Rockfeller et d'après les propos de Kagetora, les Rotschild ne sont pas vraiment du genre à embaucher des chasseurs de primes. Plutôt des types comme lui, fin, discret, couard en somme. Tout semble pointer Crésus comme celui qui a eu un dernier contact avec mon père. Crésus fils.

— De toute façon, ils devraient tous disparaître, éructe Minamitsu, la bouche à moitié pleine de viande. Il faut refaçonner cette île de merde.
— Dans un premier temps, Mademoiselle Chô et moi-même allons plutôt parler avec Rotschild de l'affaire précédente. Il souhaite avoir la lumière sur les événements sur lesquels nous enquêtions. Et vous, où partirez vous après ce repas ?
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Tifa D. Lockhart

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Durant cette balade dans les beaux quartiers pavés de cette île de malheur, j’ai au moins le plaisir d’en savoir plus sur Chô. Enfin, je me contente en fait du peu que j'ai appris… Au début elle semble s’amuser de mes questions et des commentaires que j’apporte à ses réponses, puis elle se semble agacée par mon manque de compréhension. Il faut dire que je ne fais aucun effort. Sur le principe, son histoire tient la route, et ça rendrait compréhensible le pourquoi du comment de toute cette histoire, mais je l’ai encore trop mauvaise pour lui sauter au cou et lui lâcher un « tout est oublié ! ».
Toutefois, si j’en juge à son expression, j’ai vraiment l’impression qu’elle ne m’a pas attaquée de gaité de cœur. C’est d’ailleurs ce qui me console un minimum. Pour qu’elle en arrive là, sa famille doit vraiment être tarée ! Car son geste, outre le pseudo protection qu’elle m’a apportée, est clair est trahis clairement son air impassible. Elle a peur. Elle semble connaitre son impuissance et son insignifiant rôle au sein de son clan. Elle ne s’en cache d’ailleurs même pas puisqu’elle le dit elle-même : elle n’est qu’un pion.
Je trouve d’ailleurs qu’elle est un peu trop fière et arrogante pour quelqu’un qui prétend être un objet qu’on utilise pour les sales taches…
Cette explication ne fait finalement que rajouter un bon gros bordel dans mon esprit. Elle est gentille sans être véritablement sympa… Elle est arrogante tout en étant insignifiante… Elle se la joue coupable qui n’a eu nul autre choix, mais joue les victimes qui se fait exploiter… Bref je comprends son point de vue, mais ne la crois pas encore totalement. De toute façon, il est hors de question que je refasse équipe avec elle, à moins d’y être forcée…

Soudain, nous rattrapons Kagetora et le sous-lieutenant Murasa qui se sont arrêtés devant l’insigne d’un portail aux dorures équivoques. « La palissade vertueuse ». Je me souviens en avoir entendu parler, il s’agit d’un restaurant de haute distinction, le genre d’endroit où je n’irais jamais mangé de moi-même.

Nous rentrons dans une cour, ou deux majordomes se mettent en quatre pour notre confort et la bienséance. Ou nous installe dans le fond du jardin sur une petite table nappée blanche. Un vieux Cèdre nous fait de l’ombre en ce début d’après-midi particulièrement chaud, et nous prenons le temps de lire (comprendre même) la carte que l’on nous a apporté.
A part Kagetora qui semble s’y connaitre en ajoutant quelques commentaires au menu proposés, je ne semble pas être la seule dépassée par les quelques lignes que constituent le menu unique de l’établissement.
L’entrée reste déjà un mystère pour moi : «  effilochée de Coelamanthe, réduction de Mirepoix, émulation de Pecten Maximus, Coriandre et yuzu. ». En bref, je ne sais absolument pas ce que je vais manger. Si je m’en tiens aux quelques commentaires de celui qui nous invite, il s’agirait d’un poisson…
La carte nous a été de toute façon apportée pour choisir les vins. Le plat étant unique, il ne nous sert à rien de tenter de le déchiffrer. La carte des vins elle est complète. Trois pages de cépages aux prix les plus inabordables.

Après avoir choisi la boisson, nous commençons le repas par une mise en bouche des plus raffinées. Le déjeuner se poursuit et nous commençons à parler de l’élection. Enfin surtout Mina et Kagetora. Chô et moi restons muettes, préférant écouter silencieusement comme les sous gradées que nous sommes.
Je comprends quelques stratégies d’élections dont nous parle de candidat et les mises en garde de Murasa des éventuelles contre-attaques du clan Crésus. Si on écartait les sujets de conversations un peu trop rébarbatifs, le début d’après-midi se passait bien. Il ne faisait pas de mal de s’accorder un peu de bon temps dans un restaurant gastronomique. Une pause que je savourais mais qui allait rapidement être écourtée lorsque deux hommes bien vêtus entrèrent dans la cour. Je n’y fit même pas attention, mais ce n’est que plus tard que je compris que leur présence ici n’était pas anodine…


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-Bien, nous devons y aller. Je poussais ma chaise et me levais.-Tifa. Elle semblait avoir apprécier le moment de détente, mais il nous fallait bouger.
-Kagetora, miss Chô, en cas de problème rendez-vous à la base marine et demander Maille et Amora. Elles seront quoi faire.

Nous marchions dans les rues de Comity, mais ce n'était pas une balade anodine.

-Comme je le pensais cet abruti c'est mis directement en chasse. La marine n'a aucun pouvoir ici... Cresus ne fait même pas semblant...

Tifa compris très vite ou je voulais en venir. Elle n'eut pas le temps de faire trois pas que je l'arrêtais en la retenant avec mon ancre.

-Où va tu?

Alors même qu'elle tenta d'objecter je repris de plus belle.

-Miss Chô est plus que capable de se défendre si besoin est. Je ne connais pas beaucoup de jeune femme qui se balade seule sur les mers et étant une fragile poupée. Et Kagetora les a surement remarqué, s'il avait besoin d'aide, crois-moi qu'il me l'aurait demandé.

Elle semblait décomposée par mon calme.

-Nous n'avons pas évité une altercation pour le plaisir... Nous allons nous infiltrer dans la mairie... Et il y a de forte chance qu'on ne nous laisse pas faire.

Je me remis en route. Je gardais l'œil ouvert, ce cher Crésus m'a probablement aussi dans le collimateur. J'avais néanmoins un petit doute sur qui pouvais être ces hommes...

*Si ce n'est pas Crésus, qui pourrait en avoir après eux?*

Ne cherchant pas midi à quatorze heure. Je donnais les objectifs de notre mission.

*Cher habitants nous allons exposer des squelettes en places publiques préparer vos yeux.*

La mairie était un bâtiment qui était tout sauf sobre, des colonnes de pierres, ceinturer pour du marbre dans lequel on avait gravé de grand succès, des extraits de textes et des noms.

Je m'arrêtais devant ce qui semblait être des gorilles placés là pour surveiller que seules les "bonnes" personnes pénètrent le bâtiment.

Je demandais aux deux colosses le droit de passage. On me fit comprendre que nous n'étions pas autorisés à pénétrer le bâtiment. Ce à quoi je répondis...

La porte explosa sous le poids de ce qui était plutôt un garde et qui n'était maintenant qu'un tas inconscient.

-Je ne suis pas venu mander votre bienveillance! Ceci est une enquête et si vous y faites obstruction je vous balayerais!

Je regardais l'autre colosse qui n'en croyait pas ces yeux. Puis je détournais mon regard de lui pour observer l'intérieur du bâtiment.

*Eh, bien, toujours plus de faste.*

à l'intérieur des statues, des portrait mes surtout des dorures et des tableaux. On aurait cru un palace pas un bâtiment  administratif. Un grand hall dont les sièges en bois précieux et les tissus fin qui les recouvraient vous faisaient vous sentir en vacances... Je regardais le coin à l'extrême gauche de la pièce. Un bureau d'accueil...

-Parfait!

Je vis voler le colosse qui était encore debout. Il alla se manger un des sièges de la pièce. Apparemment il avait tenté de jouer les gros bras et Tifa lui avait montré comment profiter du mobilier.

-Bonjour, la salle des archives je vous prie.

L'homme au comptoir ferma les yeux et s'enfonça dans son siège.

-J'ai peu de patience... Vraiment très peu. Dis-je en l'attrapant par le col.

Car s'il voulait dormir ça ne me posait aucun problème de lui taper son petit crâne jusqu'à ce qu'il rencontre Morphée lui-même.

-Et puis quoi? Vous pensez être la première à me menacer? La première habillée comme un marine à venir avec une liste de souhait? Allez-y frapper jusqu'à contenter votre cœur, mais si vous n'alignez pas de quoi me faire changer d'avis...

-Vous voulez de l'argent?

Je lâchais l'homme et appelais Tifa à la rescousse. J'espérais un réponse favorable de sa part.

-As-tu de l'argent sur toi?

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Le corps humain n’a pas besoin d’énormément de nutriment pour agir, d’ailleurs, très peu d’êtres vivants ont besoin de grosses quantités pour se maintenir en état. Simplement, une personne ayant le ventre plein se montrera beaucoup plus aimable et compréhensive.

C’est probablement pour cela que Minamitsu était rapidement devenue une personne qui pouvait m’être utile, directement ou indirectement. Les marines et les riches de l’île ne s’apprécient certes pas. Mais beaucoup de marine fermeraient les yeux sur mon sort avec une petite bourse pleine de berry. Aussi, Crésus supposera désormais que j’ai une bonne relation avec la marine et aura des difficultés à m’attaquer ouvertement. Et puis cette Minamitsu… Avec une telle puissance à son âge, dans quelques années, elle montera bien les grades, cela ne pourra que m’être utile.

Le repas terminé, nous nous séparâmes donc comme prévu. Et avant d’aller voir Rotschild, il y avait quelques ennuis qui nous attendaient. Crésus agissait encore une fois tête baissée. S’il avait le temps de m’attaquer, il aurait pu agir en essayant de négocier directement avec les Rockefeller ou Schneider. Il aurait probablement pu minimiser ses pertes. Mais en agissant ainsi, il allait non seulement y perdre gros dans son affaire contre Schneider, mais il avait en plus commandité un assassinat en vain.

Chô me fît signe, je répondis simplement en hochant la tête. Après tout elle avait été engagée pour ça. Il n’y avait que deux hommes. Ou plutôt, c’était ce qui était apparent, car il y avait probablement un autre groupe en embuscade au cas où j’essayais de prendre la fuite. Crésus devait savoir que je courrais plutôt rapidement. Aussi, pour ne pas perdre de temps, je tirais un coup sur l’un des hommes qui fût paralysé pendant que Chô qui vu ça décida de s’occuper de l’autre.

M’approchant de l’homme en remettant mes gants, je sortis une seringue et l’envoya dans un monde meilleur. Le produit dans la seringue avait au préalable été acheté au marché noir et si retracé, cela mènerai vers un des groupes de mercenaire aux ordres de Crésus. Cela ne l’atteindrait pas, mais il y perdra un peu d’argent. Espérons qu’il comprenne qu’il risque de se retrouver sur la paille s’il se concentre trop sur moi. Je laissais la seringue sur le corps, ajoutant une preuve contre Crésus.

Durant cette action, Chô avait terminé l’autre homme. Une embuscade ne venant que d’un côté n’étant pas une embuscade, on reprit notre route en direction du manoir Rotschild. Nous ne fûmes pas attaqués une seconde fois, ils n’étaient probablement pas stupide au point de réessayer plusieurs fois la même méthode et devais probablement préparer un nouveau plan.

Nous arrivâmes au manoir de Schneider et ce dernier nous reçut immédiatement dans son bureau.


-N’est-ce pas dangereux d’accepter aussi facilement une tueuse à gage dans son bureau ?

-Ne t’inquiète pas, mes hommes bougent en même temps que toi et le patriarche Rockefeller est au bord de la dépression. Sa femme n’est plus en âge d’avoir d’enfant et sa fille aime mon fils… Surtout que ton amie la marine a décidée qu’ils avaient besoin d’une rééducation, il ne peut pas essayer de faire changer l’avis de la marine, surtout si nous supportons cette décision et donc ses contacts avec sa fille sont limités. La fusion de nos deux familles n’est qu’une question de temps. Et donc, à qui ai-je l’honneur ?

-Tes hommes ne bougeaient pas en même temps que moi ?

-Si, mais il y a tout de même une procédure à suivre lorsqu’on rencontre une personne pour la première fois. Il se tourna vers Chô. Enchanté, je suis Schneider Rotschild. Je vais être direct vos actions m’ont grandement aidé si on ne prend que le côté rationnel de la chose. Je pense parfois que ma fille s’est suicidée à cause de vous, mais en réalité il s’agit probablement plus de… Notre faute à nous les parents…

J’avais presque pitié de Schneider, mais a vrai dire il était parfois bipolaire et j’avais du mal à cerné sa personnalité. Parfois agissant comme un bon père, parfois calculateur, je me demandais si son acte de bon père ne faisait pas partie de ses calculs.

Un majordome entra dans la salle.


-Monsieur, les préparations sont prêtes.


-Bien, Kaiki, je te laisse vérifier que tous est comme convenu.

Je quittais donc le bureau, laissant Chô seule avec Schneider. Une fois dans un autre bureau avec des documents en compagnie du majordome, je pris parole.

-Quelle farce. S’il voulait pouvoir parler seul avec Chô, il n’avait pas besoin d’utiliser ce prétexte. Je me demande s’il va lui demander de tuer le jeune Crésus.

Le majordome me répondis d’un sourire et pris la parole en ignorant mes propos.

-Votre destination est plutôt loin et Crésus ne se doutera probablement pas de votre présence a un tel endroit. Les mercenaires n’attendent que vous pour quitter le port. Bien entendu ils attendront que vous ayez terminés vos affaires.

-Parfait, avec ça je pourrais attendre que l’eau coule sous les ponts. Cependant je ne pourrais pas revenir sur cette île tant que Crésus est en vie… Je me demande combien de centaines d’années cet homme va mettre avant de mourir.

-Hmm… Je ne fais que me parler à moi-même, mais j’ai cru comprendre que si votre amie la marine réussi, monsieur prendra la place du bouc émissaire, mais reconnu publiquement comme bouc émissaire, il sera mieux traité par les prolétaires et la petite bourgeoisie. Il aura plus de difficulté à agir dans l’ombre avec la surveillance, mais grâce à ses mouvements pré élection, il aura plus de pouvoir officiels que tous les maires de Comity n’eurent avant lui. Crésus devrait mourir de mort naturelle dans ces eaux là. Je vais me répéter, mais je n’ai fait que penser à voix haute.

-Hum ? Pardon, vous disiez ?

-Que Schneider vous est évidemment reconnaissant et bien qu’éloigné de Comity, vous aurez tout son soutien.

-Parfait, la seconde meilleure relation interpersonnelle est une relation gagnant-gagnant après tout.

-Celle qui disait ça ne disait-elle pas que la relation la plus forte était l’amour ? Si je puis me permettre, j’ai du mal à vous voir comme une personne aussi romantique monsieur Kaiki.

-Qui sait, après tout j’ai moi-même du mal avec ma constitution.

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Ayane

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Sincèrement, après le non-retour de ses hommes, je suis offensée que Crésus m'en envoie de nouveau si peu. Mon patron réussit même à s'en débarrasser d'un lui-même, si c'est dire. En quelques passes et coups, les deux benêts sont hors jeu et nous pouvons aller directement voir Rotschild. L'entrevue est importante, indispensable même. Je saurai pour de bon si le fils Crésus est celui qui a engagé mon père en invalidant le fils Rotschild. Pourtant, je ne suis pas à l'aise. Sa fille s'est suicidée suite au décès de son aimé. Décès dont je suis la cause. Et je n'aime pas avoir des relations avec des hommes ayant plus de pouvoir que moi. Certes, la situation n'a rien à voir avec les Mugen Tenshin, je suis au même rang que ce Rotschild, mais je n'en ressens pas moins la pression noble.

Dans un premier temps, la conversation est unilatérale, je me sens comme un élément de décor, puis, de manière un peu grossière, le patriarche s'intéresse enfin à moi, me faisant face :
-Enchanté, je suis Schneider Rotschild. Je vais être direct vos actions m’ont grandement aidé si on ne prend que le côté rationnel de la chose. Je pense parfois que ma fille s’est suicidée à cause de vous, mais en réalité il s’agit probablement plus de… Notre faute à nous les parents…
Je m'incline et me présente à mon tour :

— Chô Murasaki, mercenaire et chasseuse de prime. Je suis navrée pour votre perte.

Un majordome entre et l'homme fait sortir de la pièce Kagetora, me laissant seul avec lui mais aussi la certitude qu'il ne m'en voulait pas.

— Je vais être honnête avec vous, Miss Chô, nulle prime ne m'intéresse ici, ce sont plutôt vos talents de tueuse dont j'ai eu vent qui seront mis à l'oeuvre si vous acceptez de travailler pour moi.


Je m'assois en face de lui sur le siège qu'il me présente, songeuse. L'île serait-il gouvernée par le sang et la pourriture comme le pensait Minamitsu ? Cela ne m'importait guère, c'était après tout mon gagne pain.

— Vous aurez mes services, Monsieur, mais à la condition que vous répondiez à quelques unes de mes questions.

Un sourcil se lève, étonné de tant d'assurance et que je marchande. Je suis en mission et rien ne m'en détournera.

— Mon père est lui-même chasseur de primes et mercenaire à ses heures. Son nom est Kuri Gama. Il est plutôt connu dans le milieu. J'ai eu vent qu'un riche père l'aurait engagé pour retrouver son héritier. Cela l'aurait mené à un mystérieux acronyme : SS. L'héritier Rockfeller n'étant pas en cause, qu'en est-il du vôtre ?

Aussitôt il secoue la tête :
— Je peux vous assurer que je n'ai pas engagé votre père. Du moins pas pour des affaires concernant mon fils. Je connaissais Kuri, j'ai fait affaire avec lui quelques fois mais je ne l'ai pas vu depuis des années, pas même lors de son dernier passage ici, j'étais en voyage d'affaire et je puis vous assurer que mon fils était bien avec moi.

— Il ne reste donc que Crésus … soufflé-je, en réfléchissant.

— Vous pourrez le vérifier très rapidement. La mission que je vais vous confier est des plus simples : vous devez tuer Kagetora et faire croire que Rick Crésus est coupable.

Cette fois-ci, c'est moi qui hausse un sourcil, estomaquée par la demande.

— Voici le Kagetora en question.
Il claque des doigts et un majordome entre, un sac de la taille d'un corps, très serré autour d'un cadavre visiblement, sur son épaule, et le pose à mes pieds. Nous avons trouvé une doublure parfaite. Si vous n'arrivez pas à trouver de quoi accabler Rick Crésus, vous pouvez tout aussi bien le tuer et prétendre qu'ils se sont entretués par une mise en scène. Que sais-je, c'est vous la mercenaire après tout.
— Très bien, j'accepte le travail. J'espère pour vous que vous ne me mentez pas, vous verrez en pratique sinon ce dont je suis capable.

Rotschild rit et prend congé, me laissant seule avec le macchabée. Je le soulève et le repose aussitôt par terre. Jamais je ne pourrais faire tout ce chemin jusqu'à chez Crésus avec ce poids mort et peu discret sur l'épaule. Aussi, en sortant, je demande à ce qu'on m'aide à le porter afin de le mettre dans une charrette, enfin un pousse-pousse. Puis je dispose des paquets autour et sur le corps, m'assurant de dissimuler la chose. J'y mets mon sac aussi, passe une cape couleur taupe, miteuse, sur mes épaules afin de couvrir ma tenue et enfin me salit grossièrement le visage avec de la terre. Pousser l'engin est compliqué les premiers mètres mais je prends très vite le pli au fur et à mesure, ce qui n'est pas plus mal pour parfaire mon mensonge. Arrivée devant la propriété des Crésus, les gardes m'arrêtent d'un ton sec et méprisant.

— Où vas-tu ainsi la gueuse ?
— J'ai une livraison à faire pour Monsieur Crésus, dis-je d'une toute petite voix craintive. De l'engrais et du terreau pour l'entretien de son jardin.

Le premier à ma droite renifle et s'approche du pousse-pousse, me bousculant sans ménagement. Il appuie du doigt sur quelques uns des paquets que j'avais pris à Rotschild et rend finalement son verdict.

— Va ! Et ne traine pas !

Je m'appuie de toutes mes forces sur le pousse-pousse afin de le faire démarrer, l'étape la plus difficile dans le maniement de cet engin, sous les rires gras des gardes que j'ignore. Je me dirige sans crainte d'abord vers le jardin, stationnant le pousse-pousse au milieu de l'herbe grasse. J'observe le bâtiment qui me fait face, la demeure des Crésus. Au rez-de-chaussée, il y a déjà la pièce où nous avons été reçus avec mes compères. Je pouvais supposer qu'il y avait aussi l'aile des domestiques et les cuisines. Ce que je cherche est obligatoirement au deuxième ou troisième étage. De mon sac, je sors un grappin et l'attache à une corde que je trouve dans la cabane au fond du jardin. Je fais tournoyer l'instrument et le lance, visant la toiture. J'entends des tuiles grincer, parfois même sauter de leur emplacement. Je tire franchement sur la corde, voulant m'assurer de ma prise. Il est hors de question que je meure ou chute aussi bêtement. Mais tout semble opérationnel. Alors je me tourne et attache le cadavre fraîchement déballé au bout de la corde. Enfin, les muscles des bras tendus, je me hisse, les jambes en appui sur la paroi de la noble demeure. Je monte pendant quelque minutes avant d'arriver à un rebord de fenêtre, tout juste suffisant pour y poser un bout de fesses. Chose que je fais, la corde enroulée autour de ma taille au cas où. Je prends des outils à ma ceinture, tenant le kit par les dents alors que je travaille avec des crochets pour ouvrir la fenêtre, cherchant à faire levier sur le verrou central. J'y parviens au bout de quelques minutes de bataille et m'insère à l'intérieur de la bâtisse. Penchée à la fenêtre, je tire sur la corde, faisant remonter le cadavre. Diantre qu'il était lourd. La tache me prend cette fois-ci bien plus de temps et je dois manipuler le cadavre avec précaution si je ne veux pas faire le moindre bruit.

Avec délicatesse, je le pose au sol et regarde autour de moi. Un couloir s'allonge face à moi et un autre plus court s'offre sur ma droite. Je me décide à explorer le plus court afin de me repérer. Dans ce couloir, il y a une porte sur ma gauche et une en face. Celle à gauche est fermée mais pas verrouillée. Avec précaution, je l'ouvre avec douceur. À l'intérieur, une femme dort paisiblement sur un lit très coûteux. J'ignore qui est cette femme mais je n'ai pas motif à interrompre sa sieste. Aussi, je referme avec la même délicatesse la porte, m'attaquant à celle qui reste. La pièce est vide de toute personne mais me dévoile un bureau. Parfait. J'aime les bureaux. Ils sont toujours pleins de secrets dont je me fais un plaisir à lire. J'ouvre les tiroirs du meuble en acajou, parcourant avec délice de mes doigts le sommet de chaque enveloppe soigneusement rangée. Voilà quelqu'un de bien méticuleux. Ce sont les meilleurs. Informations facile à trouver et comprendre. Tout est rangé par ordre alphabétique. Je vais directement chercher à G, pour Gama, espérant trouver éventuellement un contrat avec mon père. Mais rien n'indique une quelconque correspondance avec lui. Je souffle et essaye à Kuri, sur un malentendu. Mais de nouveau, je fais chou blanc. Je me mords un ongle, réfléchissant à quelle lettre je pourrais trouver une information. La vieille pie de Fa m'avait parlé de Crésus mais je n'allais certainement pas trouvé une correspondance entre Crésus père et Crésus fils, c'était ridicule. J'essaye tout de même, n'ayant que peu de chose à perdre. Je trouve en effet quelques lettres.

Je les parcours rapidement du regard et remarque qu'elles sont unilatérales. Elles sont toutes de Rick Crésus, le fils, indiquant à son père ses absences répétées et quand il devait faire appel à qui pour le « retrouver ». Sur une note d'il y a deux ans, je trouve le nom de mon père. Je fronce les sourcils. Tout ceci sent le coup monté. Je repose la lettre et, me rappelant le peu de chose qu'a soufflé Fa, vais à la lettre S. Etonnement, c'est la section la plus chargée. En haut de chaque lettre, je trouve l'acronyme SS. Elles viennent de ce mystérieux destinataire et ordonne à Rick de donner des adresses d'île pour participer à un tournoi de pré-sélection pour le Dead Or Alive. Sur celle concernant mon père, je vois qu'on lui a attribué le Colisée de Saint-Sanglant. Je fronce les sourcils. Qu'est-ce que c'était que ce merdier encore ?

— Qu'est-ce que vous faites ici ? Vocifère une voix masculine.

Je me retourne et lance le coupe papier sur le bureau vers le son. La manche d'un élégant costume se trouve transpercé et le coupe papier se fiche dans le mur. Devant moi, un homme blond, plein d'assurance, jeune et puant l'argent et l'eau de cologne, me toise du regard.

— C'est mon bureau ici, crasseuse ! Tu n'as rien à y faire. As-tu une idée de combien ce costume m'a couté ! Plus que ce que vaut ta misérable vie.

Jackpot.

— Rick Crésus donc je suppose …, demandais-je avec un sourire sadique et mauvais.

— Comme si vous ne me reconnaissiez pas,
crache-t-il goguenard.

Oh lui, je vais aimer le tuer.

Je sors l'un de mes kunais et l'appose sous son cou.

— Parfait, guidez moi vers votre chambre, mon mignon.
— Peuh, vous êtes bien trop crasseuse pour m'intéresser. Il me toise un instant, s'arrête sur mes quelques formes, fixe de nouveau mon visage. Hum, peut-être qu'après un bon bain, vous serez baisable.

Hé bien, monsieur n'y va pas par quatre chemins. Je mettrais presque ma main à couper qu'il avait les mêmes tendances que Rockfeller. Peut-être même qu'il faisait ça ensemble. De toute évidence, il ne me prend pas au sérieux et me guide bien volontiers vers sa chambre. Nous passons devant le cadavre que j'ai laissé devant la fenêtre mais il l'ignore sans sourciller. Vraisemblablement, ce n'était pas la première fois qu'il voyait un mort dans sa maison.

Il s'allonge avec complaisance sur son lit et me désigne sa salle de bain privée. Je soupire et l'attache au lit, afin d'être sûre qu'il ne file pas, et lui chuchote :

— Pourquoi pas commencer maintenant …   Je connais des moyens bien plaisants … Comme  partager des petits secrets …

Son rythme cardiaque et son souffle s'accélèrent alors que mes ongles parcourent son corps. Il déglutit difficilement alors que je passe par dessus lui pressant mon buste contre le sien pour lui attacher les mains, feignant un petit jeu coquin.

— Par exemple, ce que tu fais avec SS ?


Bien que je l'ai dit près de son oreille avec sensualité, je le sens soudainement se figer et se dégager de moi. son visage est durci par la volonté.

— C'est eux qui t'envoies ? Ils veulent tester ma loyauté ? Je ne dirai rien !

Je ris et roule à côté de lui.

— Non, je suis simplement curieuse de tes activités. J'ai trouvé cette mention dans tes lettres.

— Tu es bien curieuse pour une employée
, crache-t-il. Je te fouetterai quand j'en aurai fini avec toi.

Je sens que j'ai encore une prise sur lui et passe mes doigts sur la boucle de sa ceinture.

— Vas-tu me répondre que l'on puisse commencer justement
, lui demandé-je, presque ronronnante.

Il semble peser le pour et le contre et finalement, son envie de luxure l'emporte sur lui alors que je fais tomber ma cape miteuse pour accélérer le processus de réflexion.

— C'est une organisation. Je ne sais pas ce qu'ils veulent précisément mais je fais partie d'une genre de phase de pré-sélection. Je fais semblant de disparaître à l'entente de l'arrivée d'un combattant doué, mon père les contacte et s'ils me retrouvent, je les guide vers un tournoi de sélection pour rentrer dans le tournoi principal. Je n'en sais pas plus.


Je soupire et me lève. Quel dommage. Tout ça pour ça. Je repars dans le couloir, chercher mon cadavre qui m'attend. Il est temps de passer à la dernière phase.

— Hé mais où tu vas !

— Chercher d'autres jouets pour pimenter le tout, dis-je avec mon sourire carnassier.

La réponse semble le satisfaire. Je doute qu'il imagine mon retour avec un mort. Et effectivement, il s'offusque en me voyant le hisser sur son lit.

— Je te présente Kagetora, l'adversaire politique de ton père qu'il hait plus que tout, mais qui se trouve être aussi ton amour de toujours. Ne pouvant supporter de vivre ainsi, vous avez décidé de vous tuer ensemble.

— Quoi ?!

— Oui, je sais, l'amour est tragique, soupiré-je en haussant les épaules.

Je sors de nouveau mon kunai et coupe ses liens, le menaçant de mon arme en lui faisant signe de se lever.
— Maintenant, tu vas écrire tout d'abord des lettres d'amour à ton cher Kagetora, signé de ton nom, puis ta lettre de suicide.

— Et si j'obéis, je m'en sortirai ?

— Peut-être que je t'emmènerai avec moi en quatre heures
, suggéré-je.

La seule éventualité d'avoir une possibilité de survivre le fait s'exécuter. Je relis par dessus son épaule, cherchant des codes pouvant raconter ce qui se passe en ce moment même, mais ne décèle rien. C'est à la fois mièvre et crue, rempli de choses qu'il aimerait faire à Kagetora. Yeurk. La lettre de suicide pose le blâme sur son père et décrit la force de son amour. Parfait, un petit scandale supplémentaire pour la famille Crésus. L'homosexualité est assez mal vue dans les milieux nobles.

Je le fais s'asseoir sur le lit et prends l'une des bouteilles de vin rouge qu'il a dans sa chambre, lui servant un verre.

— Peut-être que cette collaboration sera fructueuse. À notre nouvel engagement.

Je bois la première, me rapprochant de lui avec volupté. Il siffle d'une traite son verre et s'approche de moi, prêt à conclure. Je le pousse en arrière et ris.

— Bonne mort.

Il ne comprends pas jusqu'à ce qu'il crache violemment du sang, renversant la bouteille à son chevet, brisant le verre à terre.

— Tu … m'avais … promis …


— Désolée, Rick, il se trouve que je suis une vilaine fille qui ment beaucoup.


Je me lève et le toise, le regardant agoniser jusqu'à ce que son regard se voile définitivement. Je prends les lettres d'amour, en laisse une, que j'ai écrit au préalable et signé du nom de Kagetora, en évidence sur le bureau. Je place les cadavres des deux hommes de manière à ce qu'ils s'enlacent dans la mort, laisse mon verre sur la table de chevet du faux Kagetora. Avant de partir sur l'un des vase d'un blanc immaculé, je dessine un papillon pourpre, puis je prends son denden mushi, la ligne d'urgence des Crésus.

Je sors de la même manière que je suis entrée, décroche mon grappin, repars avec mon pousse-pousse vide, et l'abandonne quelque part en ville. Je vais rapidement au bureau de Kagetora et y laisse les lettres écrites par Crésus. Enfin, j'utilise le denden mushi subtilisé chez les Crésus pou appeler le QG de la Marine à Comity.

— Sergent-Chef Tanpion, que puis-je pour vous monsieur Crésus ?

— C'est terrible, larmoyé-je à l'appareil, je venais faire une livraison et je l'ai trouvé mort ! Mort ! Vite vite, venez ! Vous devez éclaircir les circonstances, c'est horrible.

Avant que l'on ne me pose plus de questions, je sanglote davantage et coupe la communication. Je me délaisse de mon déguisement, brise le système de communication, laissant l'animal repartir, et avec le sourire satisfait d'une mission bien exécutée, déambule dans les rues de Comity, prête à retourner auprès de mon employeur pour lui faire part de mon succès.
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