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 Présentation d'un paradoxe

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4 participants
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Tifa D. Lockhart

Tifa D. Lockhart


Messages : 33
Date d'inscription : 09/12/2014
Localisation : A la recherche de Marluxia.
Humeur : Bonne comme d'habitude !

Feuille de personnage
Nom, Prénom, Âge, Faction,Berrys:
Niveau:
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Expérience:
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MessageSujet: Présentation d'un paradoxe   Présentation d'un paradoxe Icon_minitimeMar 9 Déc - 23:53

Présentation d’un paradoxe


Nom : Lockhart

Prénom : Tifa

Nom Complet : Tifa D. Lockhart

Age : 22 ans

Faction : Marine


Description Physique : Tifa est une jeune fille de 22 ans. Elle possède une plastique jeune et entretenue, qui pourrait en faire pâlir plus d’un. Toutefois elle ne fait rien pour plaire. Elle ne s’intéresse qu’à son entrainement et à son but. La beauté de son corps ne l’intéresse guère, bien que pas mal d’hommes lui auraient déjà fait diverses propositions… Belle brune, ou plutôt châtain foncé, ce qui intrigue le plus souvent chez elle, reste malgré tout son regard félin naturel, à la fois hypnotisant et fascinant. Plutôt grande et aux courbes généreuses, elle peut se venter d’une agilité hors d’un commun ainsi que d’une force physique impressionnante pour une carrure comme la sienne. Gymnaste de surcroit et acrobate née, elle impressionne de part sa capacité a flotter dans les airs. Paradoxalement c’est une incroyable maladroite qui possède deux mains gauches.  
Niveau vestimentaire, Tifa est une fashion victime (hurlez d’horreur, je vous y autorise…), qui paradoxalement se vêtit souvent d’une tenue simple : veston de cuir noir ou tee shirt blanc, et bermuda ou short lui laissant une liberté de mouvement certaine.. Pour finir bottines étanches pour être toujours parée aux divers climats. Pratiquant divers arts-martiaux, elle peut se venter de posséder diverses ceintures noires en Taekwondo, Karaté Shotokan et Shito-Ryù, Judo, Kapoera et Jujitsu de type brésilien. Mais sa plus grande fierté reste dans son art martial de prédilection : Le Kung-fû traditionnel nommé Wushu, dont elle possède déjà deux dan. Une véritable artiste martiale dont les armes les plus terribles restent évidemment les poings et les pieds.


Description Morale : Si le coté paradoxe du personnage est à peine visible dans son physique, il est en revanche troublant au niveau du caractère. Effectivement Tifa jongle sur différents traits de caractères distincts la rendant tout à fait unique. Tout d’abord c’est une jeune fille dont le sens du devoir est exacerbé. Elle n’hésitera pas à suivre son karma de la justice très pointu qu’elle défini elle-même par la « vraie justice ». Stakhanoviste de surcroit, son entrainement est un moment qu’elle affectionne particulièrement, la rapprochant un peu plus chaque jours de son but ultime. A coté de ça, c’est une fille très paresseuse dans divers domaines. Dans beaucoup de domaines pour être exact. Car outre ses quelques passions, et son entrainement quotidien, personne n’est à même de lui faire faire ce qu’elle n’aime pas. C’est pourquoi elle déteste les ordres. Une fois encore, son caractère paradoxal prend le dessus lorsqu’elle accepte sans rechigner les ordres de ses supérieurs, aussi contraignants soient ils. Ceci s’explique peut-être par un respect total de la hiérarchie.
Outre son coté Marine, Tifa a horreur de se laisser marcher sur les pieds, personne (à l’exception de ses supérieurs) ne peut lui donner d’ordres auxquels elle obéira si elle n’en éprouve pas l’envie. Curieuse et extrêmement têtue, elle sait aussi admettre ses torts si on les lui démontre clairement, et n’hésite pas à s’excuser.
Bien qu’elle ne se laisse pas faire, elle essaye au mieux d’éviter les ennuis. C’est également une figure très volontaire et tenace, qui n’abandonne jamais. Toutefois un point lui fait encore défaut. Elle éprouve beaucoup de mal à mettre de coté ses sentiments et se laisse parfois facilement déborder par ses émotions. Malgré son sens du devoir elle reste une grande enfant, et n’a d’ailleurs de cesse, de se le rappeler.


Histoire et RP Test :

Mille excuses pour un détail imprévu:

- On ne choisit pas sa famille… -

L’histoire de Tifa Lockhart commence alors que celle-ci n’avait que six ans. La petite enfant vivait en paix avec sa famille, une famille aisée, qui possédait un château sur la terre sainte de Mariejoie. Une famille très connue des hautes instances car en effet le nom des Lockhart était réputé jusqu’aux plus lointaines îles du Shinsekai.
Pour ceux ne l’ayant pas encore compris, les Lockhart n’étaient autres que l’une des vingt grandes familles de Tenryubitôs. L’une des plus riches, et donc l’une des plus influentes. Le genre de famille à qui même les plus haut gradés de la marine n’aimait pas avoir à faire.
Les Lockhart étaient actuellement composés de cinq membres. Le père Xherdan Lockhart, un des hommes les plus riches du monde, aimant le pouvoir, et désireux de se sentir supérieur aux autres. Il avait fait fortune grâce à son don inné pour les chiffres et avait fait de sa famille l’une des deux plus importantes de Mariejoie. Son épouse Amarélia Lockhart était éperdument amoureuse de son mari. Si elle aimait aussi l’argent et le pouvoir, elle était toutefois réellement animée par l’amour envers cet homme qui avait fait d’elle l’une des femmes les plus craintes et respectées du monde.
Tifa était la benjamine d’une fratrie de deux filles et d’un garçon. Son grand frère Marluxia Lockhart, âgé de dix huit ans (soit douze de plus que sa petite sœur) était un garçon extrêmement intelligent. Etrangement animé par des sentiments de haine inexplicables envers la race humaine, il passait son temps à lire toutes sortes de livres afin d’enrichir ses connaissances. L’un de ses passes temps favoris était également de torturer les esclaves que lui offrait son père. Sa jeune sœur l’ayant vu faire parfois, ne voyait pas la moindre once de ressentiment ni même de pitié dans son regard, toutefois, il n’esquissait jamais de sentiments de satisfaction non plus. Un peu comme si ces séances de sadismes déclenchaient chez lui un état second. La cadette maintenant, nommée Nymphlia était une tortionnaire bien particulière. Agée de quinze ans, son passe temps favori n’était pas de torturer mais bien plus d’humilier ses esclaves, le plus souvent en public, pour un plaisir qu’elle seule pouvait apprécier. Tout ce qui l’intéressait était de se sentir supérieure et de voir toute la détresse dans les yeux de ses victimes. Elle aimait les rabaisser, et les plonger dans une décadence absolue, piétinant leurs vies, par simple amusement.
Finalement Tifa était la seule et unique fille différente de cette famille. Sans doute trop jeune pour apprécier ce genre de plaisirs tortueux. La petite fille qu’elle était, ne cherchait qu’une seule chose : des amis. Ayant vécu seule les  six premières années de sa vie, elle essayait au mieux de sympathiser avec les esclaves que lui apportaient ses parents. La jeune fille ne les traitait jamais comme tel. Préférant leur parler gentiment tout en essayant de s’en faire des amis.
Naturellement, son objectif n’eut jamais le moindre succès. Ses « camarades » ramenés par sa famille, étaient aveuglés par la peur de cette famille, et obéissait aux ordres de la petite fille, sans jamais la prendre au sérieux. Dans un sens, cela se comprenait. La peur, ou la colère les empêchaient de véritablement s’ouvrir à une petite fille de six ans. Cette tristesse bloqua Tifa les six premières années de sa vie, la plongeant dans une solitude profonde. Jamais un ami à qui se confier, jamais une personne avec qui rire. Ses esclaves jouaient avec elle, mas toujours avec retenue, par la simple peur d’un nom de famille. D’un point de vue psychologique Tifa souffrait énormément, mais s’efforçait déjà de sourire pour signifier un fausse satisfaction. Pour feindre une enfance heureuse qu’elle n’eut pas la chance d’avoir. Finalement elle se confiait toujours à celui qu’elle appelait « son seul ami ». Un ours en peluche qu’elle avait nommé Boule.

Malgré ses différences avec sa famille, Tifa grandit avec un père et une mère aimante. Certes fermés sur la question de l’infériorité humaine, mais au moins aimée, jamais il ne lui avaient manqué de respect, jamais ils ne l‘avaient battu, mais il ne s‘occupaient pas d‘elle. Un câlin par ci de temps à autre, une parole douce par là de temps en temps, mais jamais une relation fusionnelle, ce qui la propulsa justement dans un sentiment de solitude. Malgré cela, elle grandit avec un certain amour de la part de ses parents, un amour existant mais absent. Ce qui ne calma évidemment pas sa tristesse et sa solitude.
Les quatre premières années de sa vie étaient animées par un schéma basique, alternant entre l’amour parental absent, la solitude, la peur des autres envers une enfant bien trop jeune pour comprendre de telles foutaises, et une fratrie psychologiquement dérangée. Son frère n’était pas très bavard, et la petite Tifa n’entretenait pas de véritable relation fraternelle avec lui. Sa sœur par contre était plus ouverte, et aimait prendre soin de sa petite sœur. Mais son plaisir immoral pour l’humiliation ne plaisait pas à la benjamine, qui préférait finalement rester seule dans son coin. « Mieux vaut être seule que mal accompagnée » se disait elle. Ces paroles venait de son frère, peut-être les seules qu’il ne lui avait jamais dites. Marluxia était une énigme. Toujours en retrait vis-à-vis de toute sa famille, il semblait éprouver une rancœur envers le monde entier. Son père et sa mère qu’il dédaignait, sa première sœur, qu’il trouvait terriblement stupide, les esclaves qu’il torturait, sans doute pour se passer les nerfs. Dans l’absolu, la seule personne envers qui il ne semblait pas avoir de haine, ou du moins, envers qui la haine semblait la plus faible, était bien la benjamine de la fratrie.
Cette vie qui semblait être toute tracée : grandir dans un cocon où la doctrine était une supériorité évidente, une idéologie selon laquelle l’entourage humain n’était qu’une succession de divers objets à utiliser comme bon leur semblaient. Une richesse gigantesque qui lui aurait permis de vivre dans une demeure différente chaque jours durant toute une année. Des activités variant entre les enchères de Shabondy, les boutiques luxueuses de Tierra del Sol, les caprices et les vulgaires volontés exécutés par les serviteurs, les jeux et passe-temps amenés par la torture et l’humiliation des esclaves, la cuisine fabuleuse, offerte à chaque repas… Tout cela semblait être un destin déjà bien établi.
Pourtant, outre ses interrogations fondées envers cette drôle de conception de la supériorité humaine, Tifa allait devoir faire face à quelque chose d’autre qu’elle avait remarqué depuis sa naissance. Quelque chose de bien plus étrange encore selon elle, que cette ineptie de supériorité. Le comportement inexpliqué et suspicieux de son frère ainé Marluxia.


- Un frère plus intelligent que les autres. -


La date importait peu, il s’agissait d’une journée comme les autres, qui avait commencé comme à son habitude, par les martyrs des esclaves de Marluxia, et par les humiliations de Nymphalia; Tifa elle se levait comme à son habitude sur le tintement de sa grande horloge, à neuf heures et demi. De là, la journée descente aux enfers commençait. La solitude, l’ennui, et la décadence de sa famille qui jouait avec la race humaine de manière perverse. Le repas était servi sur les coups de midi pile, par le seul esclave que la famille traitait avec un peu plus de respect. Elle l’avait acheté à une vente aux enchères, il s’agissait d’un ancien cuistot de renom, venu de l’île de Pucci. Ses débuts aux services des Lockhart avait été difficile. Traité comme l’esclave qu’il était, fouetté pour son toupet parfois impulsif. Mais il avait su gagner le respect grâce à son talent pour la cuisine. Et dieu savait à quel point il était doué. De cette manière il avait su obtenir un peu plus de respect, et un peu plus de tranquillité. La fillette appréciait ce moment, il s’agissait peut-être même de son moment préféré de la journée. Un repas de famille, instant où elle se sentait un peu moins seule, et une assiette remplie par de belles innovations culinaires.
Son après midi, était rythmée par son apprentissage par un professeur particulier. Un voisin Tenryubito tout aussi imbu de sa personne, et assuré de sa supériorité. Son éducation se terminait à cinq heures, ou elle partait pour les cuisines chercher un goûter préparé par le chef. Jamais de sa vie, elle n’oublia de le remercier. Ce qui lui valu une forme d’amicalité de la part du cuisinier, qui sentait bien que le petite fille était différente.
C’était vrai. A son âge déjà, l’éducation primaire de ses parents l’avait poussé à se poser de nombreuses questions sur la vie, et la valeur de l’être humain. C’était cela qui la rendait différente, elle ne comprenait pas en quoi un homme et une femme pouvaient être de différente naissance, et sur quelles bases était admise la supériorité ou l’infériorité des uns et des autres ?
Elle s’enfermait ensuite dans sa chambre ou étaient envoyés divers esclaves pour la distraire et jouer avec elle. Toujours animés par la peur, l’esprit vide, sans la moindre confiance en elle. Un amusement bien piètre vous en conviendrez…
L’horloge affichait dix huit heures quinze, l’heure du bain approchait, et Tifa, malgré sa pseudo compagnie, s’ennuyait terriblement. Elle ressentait le mépris de ces gens envers elle, alors qu’elle n’avait rien demandé à personne. Finalement, naître en basse naissance aurait été un rêve pour elle.

Alors que ces jeux n’était qu’une occupation pour passer la journée au plus vite, un petit événement vint la sortir de son quotidien habituel. La poignée de la porte de sa chambre s’abaissa pour laisser rentrer un inconnu. Les esclaves seraient fouetter pour oser perturber la petite fille, et ce n’était pas encore l’heure de sa toilette. Un curieux moment, qui eut une réponse aussi rapide que surprenante.

- Grand frère ? Interrogea-t-elle en le voyant passer la porte.

- Laissez nous. Dit il froidement.

Les visites étaient rares. Celles de son frères étaient inédites. Les esclaves sortirent de la chambre et Marluxia poussa la porte pour rendre la pièce bien close. Il s’avança près de sa petite sœur, et s’assit au près d’elle.

- Tes visites sont rares grand frère, mais je suis heureuse que tu sois venu me voir. Avoua-t-elle avec un grand sourire.

Le garçon n’était pas très loquace. Il regardait sa sœur sans la moindre mimique de satisfaction. Ni d’amour, ni de haine, un visage vide d’émotions, un visage que Tifa connaissait bien puisqu’il le portait chaque jours.

- Tifa.

- Oui grand frère ?

- Pourquoi est tu si gentille avec ces êtres inférieurs ? Demanda-t-il encore une fois sans la moindre émotion.

Tifa ne s’attendait pas à cela. Et finalement elle n’avait jamais eu à répondre de son comportement, aussi exemplaire fut-il. Elle regarda son frère dans les yeux, sans rien y lire et lui avoua.

- Je ne comprends pas pourquoi ces gens nous sont inférieurs… avoua-t-elle avec un once de honte.

- Les humains sont des chiens. Nous sommes les maîtres, la nature l’as voulu ainsi. Expliqua-t-il.

- Mais qu’est-ce qui fait de nous, en particulier des être « au dessus »?

- Les lois de la nature. Si un dieu existe, il a nous offert le contrôle. A ce titre nous leurs sommes supérieurs.

- Mais pourquoi à nous ? Le contrôle consiste vraiment à être méchant ?

Pour une jeune fillette de six ans, elle s’exprimait formidablement bien, l‘éducation en disait long. Elle utilisait de nombreux mots que beaucoup d’enfants ne connaissaient pas, et possédait déjà un esprit de réflexion bien conçu. Son frère n’avait plus rien à répondre, car dans l’absolu, il n’existait pas de réelles réponses.
Marluxia observa la chambre, impeccablement rangée et parée de dorures d’un style presque Renaissance.

- Te sens-tu seule ici ?

- Et bien… Un peu oui… Tarda-t-elle à répondre. J’aimerais avoir un ami, avoir quelqu’un qui accepterait de me parler et de rire avec moi, et pas simplement parce que papa et maman leur font peur. Dit elle en regardant sa peluche qu’elle considérait comme cet ami qui lui manquait.

Il y eut un silence de longue durée. Marluxia regardait sa petite sœur dans les yeux, essayant de scruter l’intérieur de la petite fille. Puis, une chose absolument inattendue se produisit. Le jeune homme enlaça sa sœur, et la serra dans ses bras. Il ne lui parlait jamais, et n’avait jamais eu le moindre signe d’affection envers elle. Il l’enlaça fortement de ses bras protecteurs et lui caressa les cheveux d’une main tout autant protectrice.

- Tifa… Je suis désolé.

A son tour, à la suite de ses paroles et de cet élan d’amour elle enlaça son grand frère, les larmes aux yeux. D’où il venait, pourquoi faisait il ça si soudainement, elle n’en avait aucune idée, mais ce câlin la libéra d’un poids. Comme si se confier enfin, lui avait fait un bien fou. Avouer enfin sereinement à quelqu’un ses sentiments réels, sans être repoussée ni être incomprise. Lui qui torturait les esclaves à souhait, comprenait la fillette : un paradoxe inexplicable.

- C’est toi qui à raison Tifa. Cette histoire de supériorité n’est qu’une bêtise sans nom. Même toi une enfant âgée de seulement six ans est capable de le comprendre. Je suis heureux que tu ne soit pas comme les autres. Imbus et puérils de ce pouvoir ridicule… dit il en la serrant encore plus fort.

Toutes ses précédentes questions n’étaient que de leurres. Comme un moyen d’occulter sa jeune sœur, de comprendre le fond réel de sa pensée, et de vérifier son honnêteté. Franche et humaine avant tout.
Il relâcha la fillette, et la regarda avec, pour la première fois de sa vie, un sourire véritable. Tifa n’en croyait pas ses yeux. Une larme perla sur sa joue, tandis que son frère lui posa un baiser sur le front.

- Tu es une fille extraordinaire Tifa, j’aurais tant aimé que tu fusses née dans un environnement moins sale et moins écœurant. Reste comme tu es, ne change pas, car c’est toi qui à raison.

Il se releva laissant sa sœur perplexe. Il s’approcha de la porte et lâcha une ultime parole, concluant l’ensemble de toutes les pensées à l’égard de sa benjamine.

- Je t’aime Tifa.

Il n’en fallu pas plus pour faire à nouveau fondre en larmes la jeune fille. Son frère sortit de la chambre, fermant la porte et laissant sa jeune sœur en pleurs mais pleine de satisfaction. Elle sécha ses larmes pour l’heure da sa toilette et partit à la salle de bain ou l’attendait l’intendante. Une fois propre elle fut habillée de parures inutiles et rejoignit la table à manger avec sa famille qui l’attendait. L’ambiance manquait, comme tout les repas qu’elle avait connus jusqu’à présent. Personne ne parlait, on entendait que les tintements des couverts effleurant la porcelaine, et le tintement des verres de cristal sur la table. Le repas fut débarrassé par les intendantes en silence, devant le père qui trônait à une extrémité de la table. La mère élégante posait ses mains sur sa robe sans faire de bruit. Marluxia d’un calme olympien s’essuya la bouche proprement avec sa serviette de tissu blanc. Nymphalia elle demanda l’autorisation de quitter la table, qu’elle obtint d’un geste de main du père.
Marluxia la suivit et Tifa fut accompagnée à sa chambre, bordée à son lit. On lui éteint les lumières et la laissa seule.
Ce soir là, elle ne trouva pas le sommeil, se souvenant des paroles et de l’attitude surprenante de son frère. Elle n’avait jamais reçu tant d’amour de sa part. Et même si ces parents l’aimaient, elle n’avait jamais ressenti de complicité avec eux. Et pour la première fois de sa vie, elle avait ressenti un lien fraternel puissant. Cette idée la conforta, et lui permit d’avoir une nuit des plus agréable. Ou tout du moins un début de nuit.

L’horloge affichait trois heures du matin, et seul le rythme du balancier se faisait entendre à une heure pareille. Tifa fut alors réveillée par un bruit inhabituel. Un claquement de porte sourd, au loin dans le couloir, et des bruits de cris qui semblait venir de sa grande sœur. Apeurée la jeune fille s’enfonçait dans son lit comme pour se protéger du danger qu’elle pressentait.
Elle entendit une personne marcher dans le couloir passant devant sa porte, et trainant un poids derrière. Le silence revint alors dans le manoir, laissant Tifa seule dans ses ténèbres. Elle décida de se lever, et ressembla toute sa témérité pour franchir le seuil de sa porte. Elle se retrouva dans le long couloir de l’étage, noir et sinistre, dans un silence total. Son cœur battait, elle regardait d’un coté puis de l’autre, serrant sa peluche le plus fort qu’elle pouvait. Elle avança dans le couloir suivant les seules et uniques portes entrouvertes qu’elle trouvait. Ce fil conducteur l’emmena à descendre les escaliers pour atteindre la salle principale du château. Puis elle suivit un autre couloir, jusqu’à atteindre la seule et unique salle qui ne lui était pas autorisé de tout l’édifice. Son père avait placé une interdiction formelle à qui que ce soit de franchir cette porte, et ce quelque soit la raison. Pourtant cette porte fermée à clé était entrouverte, le cadenas jeté au sol. La porte des esclaves, l’unique accès aux geôles dans lesquelles dormaient les esclaves du château. Pour la première fois de sa vie Tifa s’apprêtait à braver un interdit que son paternel lui avait fixé. Elle poussa la porte et s’engouffra dans les escaliers abrupts de la citadelle qui plongeaient sous terre. Les murs étaient humides, la puanteur des caves remontaient, et le sol était glissant. Seules les torches au mur éclairaient cette descente aux enfers. Elle continua, marches après marches durant un certain temps qui lui paru une éternité. Elle atteint finalement les profondeurs de la cavité, et se trouva face à une seule et unique épaisse porte de bois, à peine ouverte, derrière laquelle elle entendit un bruit d’eau qu’on versait au sol.

- Mais ! Que fais tu grand frère ?! Prononça une voix derrière la porte.

Tifa cru reconnaitre sa grande sœur qui parlait. Que faisait elle dans les cachots ? Et surtout que faisait Marluxia avec elle ? Elle approcha à nouveau l’oreille de la fente qu’il y avait à la porte. Elle la poussa un tout petit peu pour entrevoir la scène. Elle ignorait encore, qu’à cet instant sa vie serait à jamais bouleversée.  

Elle aperçut la vingtaine d’excaves qui croupissaient à même le sol, dans cette grande salle froide et humide. Elle aperçu pour la première fois les conditions de vies abominables que ces gens possédaient, en plus de subir les terribles sévices infligés par sa fratrie. Elle aperçut la chevelure rose de son frère qui faisait face à tous les esclaves du château, et leur lança un petit objet qu’elle ne put apercevoir.

- Libérez vous de vos chaines. Et allez vous en. Déclara le grand frère sous le regard choqué de Nymphalia.

- Mais enfin qu’est-ce que tu fabriques Marluxia ? Ce sont nos esclaves, notre propriété !

- Tu n’as rien compris Nymphalia… Tu m’as toujours dégouté, tout comme père et mère… La supériorité des Tenryubitos n’est qu’une chimère. Le monde est pourri parce que des gens comme vous se croient supérieurs…

- Mais qu’est-ce que tu racontes ? Pour qui tu te prends ? Tu était le premier à torturer ces chiens !

- Mes sévices ne servaient qu’à contribuer à des recherches en médecine. Il n’y a pas un jour ou je regrette ce que j’ai pu faire subir à mes cobayes…

- Ne me la joue pas comme ça ! Je ne te crois pas, tu as torturé bien trop de gens pour me faire croire qu’il ne s’agissait que de science.

- Je ne te demande pas de me croire. Ce n’est certainement pas une imbécile comme toi qui peut comprendre ce genre de choses.

- Mais qu’est-ce qu’il te prend enfin ?! Et pourquoi m’as-tu emmené ici ?!

Marluxia se retourna vers la fosse observant chacun des pauvres hommes et femmes qui croupissaient là.

- Je suis tellement désolé de ce que j’ai pu vous faire. J’aurais voulu ne pas faire ce que j’ai fait, et je ne me le pardonnerais jamais. Fuyez, c’est la seule chose que je puisse faire pour me faire pardonner.

- Hors de question, vous ne bougez pas d’un pouce ! Je vous ordonne de me remonter à ma chambre bande de chiens ! Je ferais fouetter tout ceux qui n’obéiront pas !

- Tu perds ton temps… Ce sont des hommes libre désormais… Quand à toi…

Il s’approcha de sa sœur et la saisi par son pyjama avant de la balancer vulgairement dans la fosse ou se trouvaient encore tout les esclaves désormais détachés.

- Je pars pour essayer de rétablir un certain ordre dans ce monde. Et je pars en quête de rédemption pour tout ce que j’ai fait, et ce que je suis…

La jeune fille dans la fosse s’était foulé la cheville, et se tordait de douleur, continuant à injurier toutes les personnes crasseuses qui la regardaient d’un œil bien opportun.

- Tu as humilié ces gens. Tu les as torturés et en a tiré une satisfaction incompréhensible... Je serais toutefois bien mal avisé de me faire ainsi l’avocat du diable, moi qui ai torturé ces gens…

Il s’approcha d’une guillotine qui était placé sur le coté, et plaça son bras gauche dans l’orifice originellement fait pour la tète. Et trancha la corde qui suspendait la lame, qui dégringola et lui trancha le membre net. Il hurla de douleur, et se mordit l’épaule pour essayer de canaliser au mieux cette insupportable douleur due à son amputation.

- Mais Marluxia tu es complètement fou ?!

Il se releva et attacha à son bras coupé, d’une ficelle pour faire un garrot juste avant la section. Il respira fort reprenant son souffle devant tout les esclaves choqué de ce qu’il venait de faire. Tifa toujours derrière la porte venait de voir une image qui avait de quoi choquer tout les enfant de son âge.
Le jeune homme se releva, lançant son membre amputé dans la fosse.

- Je m’excuse pour le mal que je vous ai fait, et jure de ne plus jamais faire le mal pour le mal. Tout ce que j’ai fait était dans le but de poursuivre certaines études… Toutefois il ne s’agissait pas d’une raison suffisante pour un pardon. C’est pour cela que je vous donne mon bras. Expliqua t'il en haletant.

- Mais tu es complètement fou !!! Tu as complètement disjoncté Marluxia !

- Maintenant vous pouvez partir d’ici, quitter le château et regagner votre liberté. Et il vous appartient de faire ce que vous voulez d’elle.

Ce fut le silence total. Il n’y avait aucun doute, le jeune homme ne rigolait pas. Il était allé jusqu’à se couper un bras, ce n’était pas pour plaisanter. Nymphalia comprit alors que la situation était tout simplement abominable pour elle. Il allait de soi que tout ces gens qu’elle avait torturé et humilié par pur plaisir, n’allaient pas lui obéir. Elle vit les esclaves s’approcher d’elle, tandis qu’elle hurla de terreur, avant d’hurler de douleur. Elle se fit attraper par les bras et les jambes. Un homme lui arracha deux doigts avec les dents, pour une première douleur insoutenable. Une femme apporta une pierre, et lui enfonça dans l’œil jusqu’à lui ouvrir le globe oculaire. Les cris se multiplièrent, sans que personne ne puisse les entendre. Avec tant de profondeur de catacombes, la jeune femme pouvait continuer à hurler, personne ne viendrait à son secours.
Deux hommes lui tordirent la jambe jusqu’à plier son genou à l’envers, comme pour lui faire atteindre une douleur des plus insupportable, un autre lui saisit la langue et la lui tira jusqu’à la limite de l’arrachage.
Tifa horrifié d’un tel spectacle trébucha, en arrière, entendant les cris de sa grande sœur.
Soudain son frère ouvrit la porte, sans doute pour remonter à l’étage et apperçu sa petite sœur qui ne devait pas se trouver là.

- Tifa ?! Lâcha-t-il très surpris.

- Grand frère… dit elle en se mettant à pleurer.

- Que fais tu ici ?! Tu ne devrais pas être là !

La fillette se tut et se mit à pleurer. Son frère devant la complexité de la situation, la prit dans ses bras et la porta jusqu’à l’étage. Une fois retourné à la salle principale du château, il sortit de la forteresse et traversa le jardin en courant dans la nuit, portant sa petite sœur de son unique bras restant. Il sortit du jardin et fui la propriété. Traversa la terre sainte de Mariejoie, en courant durant près d’une heure, jusqu’à atteindre les falaises abruptes de Redline. Il saisit une corde qu’l avait probablement caché dans un buisson, la fixa à un arbre. Dit à sa jeune sœur de s’accrocher à lui, et descendit grâce à son unique bras, le long de la falaise.
Il arriva sur les flots tumultueux de Grandline, qu’il traversa lentement grâce à une barque qui se trouvait à ce point de chute…


- De cette fameuse nuit, à de nos jours. -


La nuit avait été longue, et le ciel noir de la nuit devenait d’un bleu à peine plus clair pour signifier l’arrivée de l’aube. Marluxia posa la barque à terre sur une petite île forestière. Il indiqua à sa sœur de descendre du bateau, après l’avoir réveillée. Une fois à terre il s’agenouilla pour lui faire face et lui dit.

- Je suis désolé Tifa, je ne voulais pas t’impliquer la dedans.

- Je… Je ne comprends pas grand frère… Pourquoi as-tu fais ça à grande sœur ?

- Notre famille est… Il s’arrêta soupirant comme s’il venait de comprendre que ce qu’il allait tenter de lui expliquer dépassait très largement les facultés de compréhension d’une enfant de six ans.

Une ombre sortit de la foret, une silhouette encapuchonnée, dont la fillette ne put voir le visage. Une voix grave, celle d’une homme.

- Marluxia. Je t’attendais.

la silhouette sortant de nulle part:

- Me voici.

- Que fais ta petite sœur avec toi ? Je ne crois pas me souvenir que nous avions convenu ceci.

- J’ai eu un imprévu. Je n’ai pas eu d’autres choix que de l’emmener.

- Nous t’ouvrons nos portes car ta mentalité et tes facultés, qu’elles soient mentales, ou physiques, correspondent à nos attentes. Mais tu ne peux pas emmener ta petite sœur avec nous.

- Je le sais. Donnez moi une minute.

Il se retourna vers Tifa, et s’agenouilla à nouveau. Il la regarda dans les yeux, ayant mal au cœur de devoir abandonner la seule personne qu’il semblait aimer.

- Tifa, écoutes moi. Tu trouveras dans cette direction un village dans lequel se trouve une base marine. Il leur suffira de donner ton nom et tu pourra rentrer à la maison. Ils seront déjà probablement au courant de ce qu’il s’est passé. Deux des trois enfants Lockhart ont disparus et le troisième est mort… Ils s’occuperont de toi et te ramèneront. Il faut que tu sois forte.

- Mais grand frère… Je…

- Ne change pas Tifa, reste qui tu es. Tu as un grand cœur, un jour tu pourras agir par toi-même, et devenir libre de tes choix.

- Mais grand frère je… Je ne veux pas retourner à la maison. Je veux rester avec  toi !

- Tifa un jour viendra ou tu seras libre d’aller ou bon te semble. Mais pour le moment tu ne peux pas rester avec moi. Il y a des choses que je veux faire, des choses que je veux accomplir, et surtout des choses que je veux sauver.

La jeune fille se remit à pleurer des lors que son frère se leva. Elle resta immobile regardant son frère s’éloigner dans le noir avec cet homme inconnu.

- Je t’aime Tifa. Lui lança-t-il une dernière fois avant de disparaitre définitivement.

Une fois les deux silhouettes disparues, la jeune fille se retrouva seule dans le noir terrorisée mais les ténèbres de la nuit. Elle choisit d’attendre sur le bord de la mer, que le ciel s’éclaircisse un peu pour plus facilement se diriger. Elle mit fin à ses pleurs comme pour essayer d’être une « grande fille », et attendit patiemment l’arrivée du matin.  
Une fois le soleil sortit des flots, la fillette se leva, et prit la direction que lui avait indiqué son frère. Elle s’avança entre les arbres jusqu’à atteindre les premières habitations. Elle se dirigea vers le centre du village, jusqu’à atteindre la fameuse base marine. Il s’agissait d’une base modeste, probablement un relais du gouvernement mondial, dirigé par une petite escouade de quelques soldats. Elle toqua à la porte, sa peluche dans la main gauche. Elle n’obtint pas de réponses, il était encore tôt, peut-être un peu trop, se demanda-t-elle. Elle décida de s’assoir sur les marches et d’attendre toute seule dans le froid du matin, mais n’eut pas à patienter très longtemps. Un homme, ou plutôt adolescent arriva, en grimpant les marches de la base, transpirant, revenant probablement d’un entrainement matinal.
Il la regarda avec un air curieux. Une petite fille qui attendait sur les marches d’une base marine. Ce n’était pas vraiment commun. Le jeune homme devait avoir à peine plus que la quinzaine, des cheveux mi longs, une musculature propre et affinée, avec une petite cicatrice au milieu du visage. Partant du bas du front jusqu’à la narine gauche.

- Que fais tu ici, mademoiselle ? Lui demanda-t-il poliment.

- J’attend les messieurs de la Marine… répondit elle timidement.

- C’est parfait, je suis le chef de la base, Sergent-chef Leonhart. Que puis je faire pour toi ?

- Je.. Je suis perdue.

- Je me disais aussi que je ne t’avais jamais vu ici. De quelle île viens tu ?

Elle baissa les yeux, comme si elle savait que la réponse qu’elle s’apprêtait à donner aller faire radicalement basculer la conversation.

- Je… Je viens de Mariejoie.

Il y eut effectivement un silence, durant lequel le sergent chef de la marine la regarda, avec un air bien plus sérieux. Il sentait que la jeune fille ne mentait pas. Il la regarda de haut en bas et l’invita à rentrer dans la base. Il s’assit à son bureau, et lui demanda enfin son nom.

- Je m’appelle Tifa. Tifa D. Lockhart.

Ce fut la décomposition pour le Marine. Il regarda la jeune fille avec un regard profond, et la scruta comme pour chercher un quelconque indice indiquant un mensonge.

- Lockhart ? Tu es la fille de Xherdan Lockhart de Mariejoie ?!

- Oui…

- Mais tu as bien dit D. Lockhart ?

- Oui… C’est mon nom complet.

Il n’en revenait pas, et marmonnait cela dans sa barbe... Il n’était visiblement pas encore au courant de ce qu’il s’était passé à Mariejoie, mais connaissait le fameux Xherdan Lockhart de nom. Une triste mais célèbre renommée. Toutefois le D. dans son nom posait problème, et le dirigeant de la base le savait.

- Explique moi ce que tu fais ici ?

- Je n’en sais rien…

- Comment ça tu n’en sais rien ? Tu ne t’es pas retrouvé ici par enchantement !

- Mon frère s’est enfui. Et ma sœur… elle…

- Ta sœur ?

La jeune fille se mit à pleurer, remémorant le souvenir des derniers instants de vie de sa sœur. Voyant qu’elle était incapable de prononcer le moindre mot, le responsable saisit un escargophone, et regarda la jeune fille avant de décrocher le combiné.

- Je vais appeler el quartier général de la Marine. Rassure toi tu seras bientôt chez toi.

Elle continuait à pleurer mais essaya de se calmer, pour pouvoir dire un mot.

- S’il vous plait…

Il la fixa d’un air interrogateur, attendant que la fillette trouve les ressources nécessaires pour finir sa phrase.

- S’il vous plait… Ne me ramenez pas à la maison…

- Pardon ?

- Je ne veux pas y retourner…

-  Je ne comprend pas.

- S’il vous plait je ne veux pas y retourner.

- Ton papa et ta maman t’ont fait du mal ?

- Non… dit elle en sanglotant.

- Alors pourquoi ne veux tu pas y retourner ?

- Parce que… Je ne veux pas… surenchérit elle.

- Ecoute je ne peux pas ne pas te renvoyer chez toi à moins que tu me donne une raison valable…

- Je ne veux pas y retourner…

Voyant qu’il n’obtiendrait pas de réponse plus précise, le sergent chef se retrouva dans une situation bien délicate. Malgré son jeune âge, il avait tendance, dans ce genre de situations, à écouter les demandes des enfants et à se renseigner sur la situation de la famille avant de prendre une quelconque décision.
Sauf que cette fois, il s’agissait de la fille d’un Tenryubito. Autrement dit, d’un homme incroyablement puissant et influent. Garder cet enfant caché n’était pas une situation abordable. Et la placer dans un orphelinat, n’était guère plus judicieux, des son entrée dans l’école, il allait être évident que le directeur de l’établissement, avertirait les autorités locales. Si bien sur, il ne choisirait pas plutôt de se venger, envers les idéologies extrêmes de supériorités que prônaient les dragons célestes…
La situation était très complexe pour le jeune homme. Être sergent chef à son âge témoignait de ses capacités et de sa force de caractère. Il avait aussi un sens aigu de la justice et ne jurait que par la loi juste. De fait, remettre un enfant qui n’arrêtait pas de demander à ne pas rentrer chez lui, n’était pas de lui.
Il s’assit alors dans le fond de son fauteuil et se mit à réfléchir. Il inspira profondément avant de soupirer.

- Tu ne veux pas rentrer chez toi n’est-ce pas ?

- Non… S’il vous plait…

- Mais tu m’affirmes que ton papa et ta maman ne sont pas méchant avec toi ?

- Non, il ne sont pas méchants avec moi…

* Ça n’a ni queue ni tête…*
- Tu sais qu’avec un nom comme le tiens, tu aurais beaucoup d’ennuis à rester dans ce monde…

- Je ne veux pas y retourner…

- Tu sais aussi, que n’importe qui pourrait te faire du mal ou te ramener chez toi ?

- S’il vous plait ne me ramenez pas…

Il posa sa main sur son visage, en proie à un terrible dilemme. Il ignorait pourquoi mais voyait très clairement que la jeune fille ne plaisantait pas. Elle se remit à pleurer en essayant de cacher au mieux ses larmes. Ce qui mit hors de lui le Marine, mais qui l’aida au moins à prendre sa décision.

- C’est bon, c’est bon… Arrête de pleurer, je ne te ramènerais pas chez toi.

La jeune fille se retint encore de pleurer, et balbutia un petit « merci monsieur » à peine compréhensible. Il savait que ne pas ramener cette fille, signifiait la garder avec lui sur cette île et sous sa main protectrice. Toutefois, dissimuler une enfant Tenryubito était un jeu dangereux, même pour un gradé du gouvernement mondial. Il avait toutefois la chance d’être à la tête d’une équipe très soudée de neuf marines. Tous amis, et liés par une forme de fraternité. Il n’avait aucun doute,  ils tiendraient le secret. Mais toutefois, elle n’allait pas pouvoir garder le nom de Tifa. Si elle était bien la fille de Xherdan Lockhart, il ne faisait aucun doute que son nom ne tarderait pas à être affiché à la une des journaux.

- Bon écoutes moi Tifa, je ne te ramènerais pas chez toi, c’est entendu. Toutefois tu porteras le nom de Sia Leonhart désormais. Et tu seras ma nièce, nous sommes d’accord ?

- Ou… Oui.

- Tu redeviendra Tifa Lockhart lorsque tu seras majeure. Quel âge as-tu ?

- Six ans… répondit elle.

Changer de nom était la première des choses à faire pour protéger cet enfant qui semblait être terrorisé à la simple idée de rentrer chez elle. Dans douze ans, elle reprendrait ses propres droits en redevenant la véritable personne qu’elle était. Il lui installa un lit à l’étage de la base, et lui rangea une pièce qui deviendrait sa chambre. Comme elle semblait exténuée, il la mit au lit et lui ferma les volets pour que les rayons de lumière ne viennent pas perturber son sommeil.
Il redescendit au rez-de chaussée, attendant son équipe au grand complet.

Après une bonne heure d’attente, ils furent tous réunis dans cette salle, tous assis devant le bureau du sergent Leonhart. Il les regarda chacun dans les yeux : Zeno, le plus ancien de la base, un mastodonte robuste mais gros nounours sur lequel on pouvait compter. Clive, le plus casse-cou du groupe mais athlète hors pair, Trasch, le comique de la bande toujours de bonne humeur, Hurican un ancien indien très sérieux et probablement le plus fort après le sergent chef. Il y avait aussi Magam le cuisinier du groupe, toujours à l’affut de nouvelle recette à offrir aux démunis, un homme au grand cœur. Pride le beau marine qui faisait tourner toutes les têtes, un corps et un visage parfait, affiché en héros tant son courage égalait son charisme, Steel, le messager de la marine, très rapide et très discret et enfin l’unique femme de la base Liz, la belle et grande marine venue des dangereuse contrées de South blue. Une femme sur qui ont pouvait compter et qui parvenait à gérer tout ce beau monde après le sergent chef bien entendu.

- Je vous ai fait venir si tôt pour une raison bien précise. A partir d'aujourd’hui nous partagerons un secret.

- Un secret ? Tu vas te marier Squall ? Ah ah ah ! Plaisanta Trasch pour changer un peu de ses habitudes.

- Trasch… Sois sérieux, il n’est pas encore huit heures du matin, c’est plus sérieux que cela ! Répondit Liz.

- J’ai installé un lit la haut. Une petit fille du nom de Tifa Lockhart y dors en ce moment.

Ce fut la stupeur générale. Tout le monde reconnu le nom, ne comprenant pas ce qu’une enfant pouvait faire ici.

- Elle s’est enfuie, avec son frère de ce que j’ai cru comprendre, et refusait catégoriquement de rentrer chez elle. Elle vivra ici et intégrera nos rangs désormais.

- C’est une blague ? Tu veux séquestrer une enfant des Lockhart ?! S’écria Pride.

- Qui te parle de séquestrer ? Squall vient de dire qu’elle ne voulait pas rentrer chez elle, peut être qu’il s’agissait d’une enfant battue ? Indiqua Magam.

- Mais tout de même garder une Lockhart avec nous, c’est un jeu très dangereux… ajouta Liz en s’adressant à son supérieur.

- C’est pour cela qu’à partir d’aujourd’hui et jusqu’à ses dix huit ans elle deviendra Sia Leonhart, ma nièce que je forme moi-même pour devenir Marine.

- Que tu formes ? Elle ne devrait pas passer par un camp d’admission militaire ? Questionna Clive.

- Tu ne sais pas que Squall possède un certificat de formateur agrégé ? Il lui suffit d’un simple recensement pour être autorisé à former qui il veut ou il veut. Informa Hurican.

- Il n’empêche que c’est un jeu très dangereux, si un jour on découvre qui elle est vraiment on aura de gros ennuis. Renchérit Clive.

- Si cet enfant a été battue, que son Tenryubito de père vienne la chercher, il sera reçu comme il faut ! Ajouta Magam.

- Je suis d’accord avec toi, de ce que j’en sais cette fillette ne doit pas avoir plus de six ans, si elle ne veut pas retourner chez ses parents c’est qu’il y a une raison. Certifia Zeno.

- De toute façon la décision de Squall est prise. Conclu la jeune femme.

- Il n’y a pas que ça. Lorsque je lui ai demandé son nom, elle m’as répondu Tifa D. Lockhart .

- COMMENT ? Répondirent ils tous en même temps.

- Tu as du te tromper Squall, un Tenryubito ne peut posséder le D. Tu le sais aussi bien que moi. Expliqua Hurican.

- J’ai eu la même réaction. Mais une enfant de six ans ne devrait pas connaitre le D non plus. Comment explique tu qu’elle l’assimile à son nom ?

- Cette petite à quelque chose de particulier ! Insista Magam.

- Squall je ne veux pas te contredire mais je suis d’accord avec Hurican, elle t’as menti : soit elle ne possède pas le D, soit elle n’est pas une Lockhart. Expliqua Liz.

- C’est bien ce que j’ai pensé, pourtant en vous attendant, j’ai reçu un appel de Marineford… De l’amiral en chef.

- Un appel ? Demanda Trasch.

- Cette nuit à Mariejoie, Nymphalia Lockhart la seconde fille de la célèbre famille à été retrouvée morte, complètement mutilée et à moitié dévorée. L’ainé Marluxia et la benjamine Tifa sont portés disparus et pour ne rien arranger, tout les esclaves de la famille se sont enfuis. Drôle de coïncidence n’est-ce pas ?

- Alors là, je ne sais plus quoi dire. Admit Pride.

- Je ne peux pas tout expliquer, en revanche ce que je sais, c’est qu’il s’est passé quelque chose de très grave hier soir, et que la jeune Tifa se trouve à l’étage. Je sais que je peux compter sur vous pour garder ce secret. Je lui créerais de faux papiers jusqu’à sa majorité et l’entrainerais personnellement. Elle intègrera nos rangs dès que son âge le lui permettra.

Finalement la décision semblait commune. Ce groupe possédait des valeurs similaires, et ne pouvait fermer les yeux sur les demandes de la jeune fille. C’est ainsi que Tifa grandit dans cette grande famille. Aimée de tous, elle reçu l’éducation grâce à Liz, qui lui faisait les cours d’école tout les matins. L’après midi elle s’entrainait avec Squall qui l’initiait à différentes formes d’art martiaux. Son apprentissage était sévère, mais cette difficulté forgea un caractère à la jeune demoiselle, qui obtint à l’âge de douze ans la première distinction Marine, celle d’un matelot. Elle poursuivit son entrainement, en exécutant diverses mission avec ses compagnons, sur l’île ou sur les îles aux alentours. Son secret ne fut jamais révélé et l’affaire du carnage des Lockhart ne connut aucune résolution.
Tifa grandit avec l’amour de ses pairs sans le moindre manque de ses parents qui l’aimaient aussi mais qui ne s’occupaient pas d’elle. Ici elle avait enfin l’impression d’exister. Loin des parures et des ordres, elle avait le sentiment d’accomplir quelque chose.
Lorsqu’elle eut seize ans, le sergent chef Leonhart, déjà devenu Lieutenant fut promu au rang de Colonel, et fut envoyé en mer pour devenir une « chasseur » spécialisé des soldats de l’armée révolutionnaire. C’est Liz qui reprit le contrôle de la base toujours avec la même équipe. Tifa de son coté continua son entrainement comme lui avait enseigné son tuteur. A l’aube de ses dix huit ans elle passa l’examen national de connaissance, soit le baccalauréat qu’elle obtint avec une mention assez bien. Elle continua ses efforts dans la Marine et connu la dureté de la vie lorsqu’au terme d’une mission, L’indien Hurican trouva la mort.
Continuant ses effort elle redevint Tifa Lockhart à l’âge de ses dix huit ans. Assumant pleinement qui elle était, elle renonça à tout ses titres de Tenryubito et tira un trait sur ses parents biologiques, sans pour autant oublier son frère Marluxia, qu’elle s’était promis de retrouver un jour, pour comprendre…
Le colonel Squall eut quelques problèmes pour avoir caché délibérément une enfant de Tenryubitos. Mais avec l’appui de toute son ancienne équipe et celui de Tifa, il obtint les grâces des hautes autorités, notamment grâce à ses incroyables capacités et ses résultats dignes des plus hautes performances en mission.
Durant quatre longues années elle continua ses efforts et devint quartier maître de la Marine. Elle enchaina les missions avec ses camarades, et collectionna les succès. Tantôt avec Magam, tantôt avec Pride et finalement avec n’importe lesquels de ses Co-équipiers.
A l’âge de vingt deux ans elle fut appelée pour quitter la base et ne plus vivre sous la coupe de son équipe qui lui avait tout appris. Ne pouvant refuser, elle deviendrait un soldat qui ne serait pas rattaché à quoi que ce soit, mais tout de même à la solde du gouvernement mondial. Un soldat solitaire mais devant toujours rendre les comptes naturellement.

Après de longs adieux faits de larmes et de nostalgie, elle prit le bateau pour regagner les Blues, quittant Grandline, prête à intervenir sur les injustices, comme son maître Squall lui avait appris. Elle se promit alors plusieurs choses. Elle reviendrait un jour revoir ses amis qu’elle considérait comme sa propre famille. Serrant sa peluche qu'elle avait gardé toutes ces années contre son menton, elle se promit à elle même trois objectifs bien précis. Elle lutterait contre les injustices et n’hésiterait pas à se battre au nom de la justice. Elle se promit de revoir un jour son maître Squall, alors devenu une légende Marine dans le monde, et surtout d’un jour retrouver son frère Marluxia.

Dernier petit détail:

Fiche Technique :

Tifa se bat souvent à mains nues, elle sait aussi utiliser les sabres, mais son arme de prédilection reste le bâton. Elle est capable de faire d’incroyables enchainements acrobatiques grâce au taekwondo ou au Kung Fu qu’elle maitrise. C’est aussi une disciple du Karaté et même du judo. Toutes ces techniques lui vienne de Squall.
Toutefois, après le départ de ce dernier, elle à continué son entrainement avec Liz qui lui a appris certains tours qui n’ont rien à voir avec les arts martiaux.

Lvl 0 : Photons.

Tifa peut transformer la lumière en une sorte de forme solide lumineuse et la propulser sur ses ennemis. Cette technique très rapide blesse assez largement l’adversaire (voir grièvement) mais possède surtout le pouvoir de l’aveugler quelques instants. Permettant à l’utilisateur de d’enchainer avec certaines techniques…
Elle ne lui prend pas beaucoup d’énergie, ce qui fait qu’elle peut la réitérer de nombreuses fois si nécessaire. Toutefois, cette technique ne s’appuie que si la lumière est environnante. Autrement dit, elle ne peut pas utiliser cette technique dans le noir. Elle peut s’appuyer sur la lumière artificielle des éclairages publics, mais la puissance sera bien moins grande qui si elle utilise la lumière du feu, les flashs de la foudre ou encore l’immense énergie solaire.
Pour imager la technique:
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MessageSujet: Re: Présentation d'un paradoxe   Présentation d'un paradoxe Icon_minitimeMer 10 Déc - 1:46

Je valide cette fiche *se prend pour une admin*

Hmm, sinon, j'attendais Tifa depuis trooooop longtemps et je suis pas déçue. Je ne m'attendais absolument pas à ce qu'elle soit une Tenryubito mais l'astuce comme tu le disais avec Oda, ça s'est juste trop bien joué. C'est énorme, ça promet de belles choses, de belles perspectives, plein de spéculations.

Le rythme de ta fiche en tout cas est impeccable, on ressent pas du tout que le RP est long, j'ai même été étonnée que ce soit aussi vite fini. La scène avec la soeur était terriblement bien faite *O*

Bon le reste, j'ai du te le dire et je sais plus quoi d'autre ajouter alors, je finis là dessus : bravo c'était trop bien !
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MessageSujet: Re: Présentation d'un paradoxe   Présentation d'un paradoxe Icon_minitimeMer 10 Déc - 17:40

Bon... Je trouve l'histoire un peu courte quand même... Je pense que tu devrais étoffer un peu, y a encore quelques zones d'ombre u_u

Je plaisante bien sûr XD Bon très bonne fiche comme toujours hein ! Tifa a l'air d'être une boule de complexité, c'est drôle nous verrons ce que ça donnera en tout cas j'adore son frère ! J'espère qu'on le reverra quand même assez vite ! Bon, je t'ai déjà dit ce que je pensais de Squall pas besoin de le répéter ici XD

Allez sans plus attendre, je valide \o/
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MessageSujet: Re: Présentation d'un paradoxe   Présentation d'un paradoxe Icon_minitimeJeu 11 Déc - 18:32

Je valide ta fiche Tifa ^^ J'ai bien aimé l'histoire et rien ne m'a gêné ^^ Hâte d'en savoir plus sur le frère.
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