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 Du pont au serpent

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Boa Hancock

Boa Hancock


Messages : 75
Date d'inscription : 02/04/2013
Localisation : Sur Tanma

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MessageSujet: Du pont au serpent   Du pont au serpent Icon_minitimeDim 19 Mai - 2:04

Le vent caressait mon visage et faisait virevolter mes cheveux. Cette sensation était réellement agréable, les yeux fermés et accoudée à la rambarde, je laissais mon imagination vagabonder. Je me figurais sirène, remontant à la surface pour découvrir ce que les bipèdes terrestres appelaient le vent. Je me voyais également petite fille courant dans l'herbe, les bras écartés pour garder un certain équilibre. À ce moment précis, la vie me paraissait tellement paisible. Aucun soucis, aucun passé pour venir vous hanter.
Nous faisions route sur le navire de la Marine vers Opertale, mon chez moi, et Tanma nous suivait tranquillement. Il avait préféré nager plutôt que m'accompagner sur le pont. Je regardais ses anneaux onduler et briller sous le soleil avec un sourire songeur sur le visage.


-Qu'est-ce que tu fais Hancock ! Tu rêvasses encore ?

Je me retournais en essayant de cacher ma surprise. Meynard se trouvait devant moi, Kerl Meynard. C'était un sergent plutôt imbu de sa personne. Il avait le don de m'énerver car avait la fâcheuse manie de me répéter que je n'étais, encore et toujours, que quartier-maître. Mais bon, c'était de ma faute, en partie du moins. J'avais toujours été espiègle et taquine et ça me jouait quelques tours parfois. C'est ce qu'il se passa avec Meynard. Comme la plupart des hommes, il n'était pas insensible à mon charme naturel, toutefois je dois avouer qu'il n'était pas mal non plus, en tout cas physiquement. C'était un grand brun bien bâti dont les yeux noisettes et la mâchoire saillante combinés à un sourire de prédateur le rendait extrêmement attirant. Il était toujours bien coiffé et propre sur lui et pour couronner le tout, on lui accordait également la qualité de bon soldat. Et tout ceci, bien sûr, il le savait. Il s'en amusait beaucoup lorsqu'il s'en prenait aux jeunes demoiselles innocentes. Avec moi, il avait enfin trouvé une adversaire à sa taille. Malheureusement pour lui, j'étais meilleure à ce jeu-là ! Nous nous séduisions mutuellement avec tous les outils desquels nous pouvions user. Tantôt avec la parole, tantôt avec le langage du corps, les jeux du regard et même les lettres quand nous étions affectés à des endroits différents. Mais chaque bataille se terminait par une victoire écrasante que j'avais orchestrée et ce pauvre homme était de plus en plus blessé dans son orgueil. Un jour, il en eut assez, il voulait sa revanche, il voulait gagner tout simplement. Mais là encore, c'était peine perdue. S'il ne pouvait pas me vaincre sur le plan de la séduction il pensait qu'il y arriverait sûrement sur le plan de la force. Il décida donc de nous organiser un petit duel officieux afin de déterminer lequel de nous deux était le plus fort. C'était inutile, et je lui dis très clairement, il était plus que moi. Mais ça ne lui suffisait pas, il voulait son combat. Le problème étant le suivant : je l'avais tout de même quelque peu ridiculisé. Comment ? Eh bien même si sa force est bien supérieure à la mienne, j'étais plus rapide, plus agile et plus maligne. Une fois K.O je l'avais laissé là, gisant sur le sol tel un cadavre prêt à se faire dévorer par les charognes. Meynard ne me l'avait jamais pardonné, depuis il s'étais attelé à me dépasser hiérarchiquement et à me rappeler ma condition de quartier-maître.

-Oui Meynard, je me laisse aller à la rêverie. C'est interdit ?
-C'est Sergent Meynard pour toi, Quartier-maître ! Les personnes de ton rang ne se reposent pas sur un navire, ils travaillent et font travailler.
-Eh bien dis-toi que je suis un Quartier-maître spécial
, répondis-je avec effronterie.
-Quartier-maître Hancock, vous allez, toi et tes hommes, me récurer ce bateau de fond en comble !
-C'est ça, alors que je suis en vacances ! Détends-toi Meynard !
-Sergent Meynard ! Et tu es priée de me vouvoyer.
-Le vouvoiement c'est tellement vieux-jeu, Meynard
, minaudais-je en m'approchant langoureusement de lui.

Il s'écarta vivement et me fusilla du regard. Eh oui, j'avais encore gagner. Alors je ris à gorge déployée en le regardant s'enfuir dignement.
Je me retournais ensuite et m'appuyais de nouveau sur la rambarde. On pouvait déjà apercevoir Cevief, la ville portuaire. Elle était reconnaissable grâce à ses nombreux entrepôts portuaires et au développement de ses quais. Cette ville était réputée pour avoir le plus grand port de North Blue. Il faut dire que le cristal est une pierre rare mais également chère et Opertale en avait fait sa spécialité.
J'habitais dans une ville voisine de Cevief qui se trouvait elle aussi sur le littoral. Je me rappelais les bons moments que nous avions passés ma mère et moi sur la plage, rattrapant tout le temps que l'île de Zero nous avait arraché. Ma mère aimait particulièrement la lecture et j'adorais me prélasser au soleil. Alors les jours de beau temps nous allions nous détendre sur le sable. Quand ma mère terminait un chapitre, nous parlions pendant des heures de tout et de rien jusqu'à ce que l'envie de lire lui reprenne ou qu'il fasse trop froid pour rester dehors dans nos accoutrements. Mais il y avait tout de même quelque chose qui m'attristait dans ces moments de bonheur. Maman ne parlait jamais de Hanami. C'était comme si elle avait ommis que j'avais une sœur décédée, une sœur jumelle qui plus est. Peut-être était-il plus facile pour elle d'oublier que vivre avec ce douloureux souvenir.
*Maman a vraiment dû souffrir lorsque Hanami est morte dans ce tournoi. Ça a dû la briser. Je n'essaierai plus de raviver sa mémoire à son propos.*

-C'est quand même fort ! J'en reviens pas qu'on soit sur le même navire qu'elle ! Tu vois cette femme là-bas accoudée à la rambarde ? Tu sais qui c'est ? C'est Boa Hancock, surnommée la Charmeuse de Serpent. Elle avait accompli une espèce d'exploit en apprivoisant un serpent mais depuis rien, que dalle, nada. Ça fait maintenant six ans qu'elle est quartier-maître et qu'elle n'a pas du tout progressé !

Je me retournais lentement en entendant ces chuchotements à peine discrets. Deux matelots me regardaient médusés.

-T'es sérieux là ? C'est pas possible enfin ! Tout le monde...

Il s'arrêta de suite en voyant que je les fixais. Je m'approchais d'eux lentement avec un regard et un demi-sourire de prédateur. Une fois à leur hauteur je me penchais pour que ma tête se place entre la leur et je déclarais sans animosité :

-Vous voulez que je vous montre pourquoi on me surnomme comme ça ?

Mon sourire carnassier avait dû annoncer la couleur. Les deux jeunes gens secouèrent la tête en signe de dénégation et partirent sans demander leurs restes, les mouvements crispés par la peur. Ce fut le moment que Meynard choisit pour s'approcher de nouveau de moi.

-Eh bien ! Tu es célèbre à ce que je vois !
-Me saoule pas
, ordonnais-je sans même le regarder et en balançant ma main en signe d'exaspération.

*Tanma* Il se retrouva à hauteur du navire en un instant, il changea de taille à la même vitesse et je m'installais sur lui aussi rapidement que je le pus, trop contente de passer par-dessus bord.
Pourquoi je n'étais toujours pas sergent ? Tout simplement parce que j'avais un problème avec la discipline. Je me comportais avec tous mes supérieurs comme avec Meynard et ce n'était pas spécialement récompensé.
Mon serpent ne me conduisit pas à Cevief, comme l'aurait fait le navire de la Marine, mais directement sur la plage de mon adolescence. Nous accostâmes tous deux sur la terre - presque - ferme. Je le remerciais par l'esprit et d'une caresse avant de relever la tête et de voir ma mère qui nous attendait. Je courus vers elle pour la serrer dans mes bras et, une fois l'étreinte accomplie, je dis simplement :


-Bonjour Maman.

Ce à quoi elle répondit tout aussi simplement :

-Bonjour Boa.

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