Nom : Pan
Prénom : Peter
Âge : Inconnu
Faction : Chasseur de primes
Mentalité : Peter est un enfant. Cruel, sadique, sociopathie, joueur, capricieux, il ne vit que pour le jeu. Peu lui importe les conséquences, il aime faire souffrir juste pour le plaisir et le frisson du jeu. Il flirte avec la mort, qu'il appelle Game Over, sans vraiment vouloir la rejoindre. Elle est une limite qui ne l'effraie pas et la seule raison toutefois pour laquelle il mettrait fin à l'un de ses jeux. Si une personne extérieure interfère, il lui imposera de manière subtile ses règles ou l'éliminera pour ne pas entraver le bon déroulement de son jeu. Il ne se soucie que de lui et est totalement dépourvu de bons sentiments. Il sait toutefois faire bonne figure pour faire entrer les gens de son jeu. Il n'a d'ailleurs aucune honte à fuir l'affrontement du moment que son jeu est fini.
Physique : Il se sert justement de son physique avantageux pour cela. Figé à jamais dans un corps entre adolescence et jeune adulte, il en joue pour attirer les deux âges. Brun aux cheveux mi-long tirés en arrière pour ne pas le gêner, ils mettent en valeur ses yeux d'un vert émeraude. Son sourire est particulièrement malicieux et peut se faire charmeur , toutefois ne vous y trompez pas, il ne fait cela seulement par la joie des horreurs qu'il envisage pour vous. De taille moyenne et d'une stature physique d'un grimpeur, il sait qu'il n'est pas un bagarreur et évite le contact physique.
Place au rp test maintenant !
RP TESTVidia n'eut pas le temps d'achever sa phrase. Sa plume ripa sur le parchemin et son corps si petit, fragile, fut saisi à pleine main. Elle ne tenta même pas de se libérer, seulement de faire disparaître sa lettre de rédemption, entre espoir et désespoir. L'espoir de ne pas laisser le monde impuissant face à la cruauté de son fils adoptif et le désespoir de son espèce qu'elle savait condamnée.
Le garçon resserra la main sur celle qui l'avait élevé et ricana.
— C'est pas bien de révéler mes petits secrets Vidia … Comment pourrais-je jouer si l'on sait que mes dés sont pipés ? Je te remercie tout de même pour … hé bien ne pas m'avoir laissé mourir dans mon berceau … mais surtout pour la vie de fée que tu vas m'offrir. Les yeux de Vidia se remplirent de terreur en voyant le sourire du rouquin qu'elle croyait connaître. À cet instant, elle pensait savoir ce qu'avait vécu la malheureuse sirène. Sa bouche était grande ouverte d'effroi mais aucun son ne sortit jusqu'à ce qu'elle vit une de ses congénères, posée sur l'épaule de Peter, les jambes croisées avec nonchalance.
— Clochette ! Fuis !La dénommée ne bougea pas et ne dit pas un mot, observant avec attention ses ongles alors que les os de Vidia craquaient sous la poigne de son compagnon.
—Merci pour ton don, rit Peter Pan en relâchant le corps inanimé de Vidia.
Il prit la plume dont elle s'était servie et la lui planta férocement dans le dos puis il se usa de la pointe incurvée pour extraire la colonne vertébrale où se trouvait la précieuse moelle osseuse. Le sang de la malheureuse créature se répandit sur sa lettre, abandonnée sur le bureau, tout comme son corps sans vie que Peter délaissa, la jetant, poupée désarticulée qui n'avait plus aucun intérêt pour lui.
- La fameuse lettre de Vidia, indispensable à l'histoire:
- Pour ceux qui n'arrive pas à lire la version parchemin:
J’écris ces mots alors que mes soeurs se font exterminer car il faut que le monde sache. Nous avons élevé un monstre. Il a toujours été un enfant perturbé mais nous avons cru pouvoir le changer. Mais on ne peut changer Satan. Ce n’était qu’un humain … une âme nouvellement née, nous ne pouvions pas lui tourner le dos. Alors le peuple des fées, sous ma direction, l’a recueilli, élevé comme l’un des nôtres. Mais il ne l’a jamais été. Il ne pouvait voler, il vieillissait, ses oreilles avaient la rondeur humaine, ses cheveux étaient d’un roux flamboyant bien loin de nos cheveux ébène. Cela le hantait. Je le voyais à la façon qu’il avait de nous regarder. Je l’ai gardé car je voulais croire qu’au fond de ces yeux envieux se trouvait une bonté d’âme que je pourrais refaire surgir tout comme Clochette avec qui il se lia très vite d’amitié.
Mais à l’âge de dix ans, ses jeux commencèrent. L’horreur … Quelle folie que de le garder … mais il n’était qu’un enfant … Mes soeurs, notre peuple, me disaient qu’il portait le mal en lui. Je persistais à croire qu’il y a toujours une part de lumière en nous. Il ne pouvait être que ténèbres. Après tout, c’était comme mon enfant. Ma responsabilité.
Pourtant, le cadavre de cette pauvre sirène a témoigné le contraire. Son visage était resté figé dans une expression affreuse. Un mélange de terreur, de douleur. La confirmation qu’elle avait vu le mal à l’état pur. Le pire était qu’il s’en est vanté. Il lui avait fait s’infliger cela toute seule. J’ai hébergé, nourri, fait grandir un monstre et pire que tout, je l’ai aimé, je l’ai armé pour faire face au monde.
Que le monde me pardonne … Je vous livre ici les dernières informations capitales pour l’affronter, l’identifier, être prêt face au diable qui arrive.
Le mal a un nom : Peter Pan
Il a commencé l’extermination il y a des heures et nous nous terrons toutes du mieux que l’on peut. La race féérique est perdue. Il a découvert un ancien secret et c’est pour cela qu’il nous tue les unes après les autres. Un ancien sort qui lui permettra de conserver sa taille humaine mais d’avoir les caractéristiques des fées. Le vol, les oreilles plus affutées mais surtout un éternel visage de jeune homme séduisant. Pour cela … il doit extraire la moelle épinière de chaque fée pour la mélanger au sang de la personne la plus chère à son coeur et boire cette infâme mixture. Car la jeunesse éternelle implique de vivre après le trépas de ceux qu’on aime. Clochette … j’espère que ton amour pour ce fou ne t’aveuglera pas au point de croire qu’il t’épargnera.
Il ne vit que pour jouer, rien ne l’arrêtera si ce n’est le game over, ainsi qu’il appelle la mort. La dangerosité de ses jeux est dans son caractère psychotique et profondément sadique. Peter Pan aime le sang, la souffrance. Il se repait de voir les autres souffrir par les jeux qu’il installe. Il allie souffrance psychologique et physique pour infliger le pire. Il est impitoyable. C’est un égoïste, il n’a pas peur de la mort et rit sans cesse du malheur qu’il répand. À cela, il combine son charme. S’il réussit à toutes nous tuer, il sera un beau ténébreux exotique, les oreilles pointues, un sourire malicieux derrière laquelle se cache le pire. Il s’habille toujours en vert foncé, comme la noirceur de son coeur, des vêtements de cuir, pratique.
Si vous croisez cet individu, bouchez vous les oreilles et faites-le dispa
Le rouquin descendit de l'arbre où il avait délogé Vidia, atterrissant souplement au sol. Il tenait fermement dans sa main son sanglant trophée. Autour de lui, alors qu'il progressait vers l'Arbre du pendu, son refuge, des corps minuscules et déchirés étaient éparpillés ça et là. Avec application, il ajouta le dernier ingrédient à son infâme mixture.
— On y est, Clochette … la dernière étape … Peter prit son pilon et mortier, écrasant la ligne osseuse pour en extraire ce qui l'intéressait véritablement. Cela suintait d'entre chaque vertèbre lui apportant une satisfaction immense. C'était une excitation macabre, celle de sentir son but près à se réaliser au dépens des autres.
— Il manque son sang, releva Clochette.
Il te faut le sang de la personne la plus proche de ton cœur.
Peter sourit et lui caressa la joue du bout de son doigt qui faisait la taille de son visage. Avec plaisir et le rouge aux joues, la jeune fée se laissa faire. Si le but de Peter était d'être une fée, c'était tout le contraire qu'elle souhaitait. Elle voulait être grande comme lui pour lui offrir tout son amour.
— Ma chère et tendre Clochette … il n'est pas impossible que je t'ai caché deux ou trois petits détails sur ce sort.Il se leva, son expression changeant du tout au tout. Une que connaissait que trop bien Clochette. Tout comme l'ironie des mots tendres. Jamais il ne l'appelait comme ça.
— Peter … Elle se recula prudemment, quittant sa main chaude qu'elle trouvait désormais inquiétante.
— Je ne devais pas récupérer une certaine quantité de moelle osseuse comme je te l'ai dit. Je devais exterminer toutes les fées pour acquérir leur essence. Et Vidia n'était pas la fée chère à mon cœur … Tu sais que tu es la seule amie que je n'ai jamais eu …— Non ! Cria la fée horrifiée.
Son cœur battant la chamade, Clochette prit son envol, la poussière de fée de ses ailes répandant un sillon bleu sur son passage. Elle avait vu à son sourire et son regard qu'il ne reculerait pas. L'homme qu'elle aimait était prêt à la tuer pour acquérir … ce qu'il avait toujours convoité.
Chamboulée par ses émotions, anéantie par la trahison qu'elle vivait, tout son être laminé par le rire de Peter qui lui courait après, elle volait du mieux qu'elle pouvait sa vision obscurcie par les larmes.
Elle fut brusquement arrêtée, une douleur lancinante à la tête.
— Je savais que tu passerais par là, même inconsciemment, soupira-t-il,
le jeu est bien trop facile avec toi.Se débattant en essayant d'enlever ses cheveux, retenus en chignon, des doigts de son ami, Clochette l'implorait.
— Peter, je ne suis pas un jeu, je suis ton amie, celle qui t'accompagne depuis les années que tu es ici … tu n'as pas besoin de devenir une fée, on peut rester juste toi et moi … On continuera nos jeux sur Neverland … — Clochette, Clochette, tu n'as donc encore rien compris ? Je me fiche de Neverland ! Elle n'a plus rien à m'apporter ! Je vais quitter cette île et même le Shinsekai ! Je vais tester ma nouvelle condition sur les Blues, je deviendrai une ombre terrifiante, ensorcelante, et mes jeux n'auront jamais de fin ! Je lancerai enfin mon défi au monde … celui de me mettre Game Over !À présent que sa propre vie était en danger, Clochette voyait finalement toute la cruauté et l'horreur de ce qu'ils avaient fait ensemble … les sirènes, les Piccaninny … tout Neverland avait un jour eu à faire à leurs jeux macabres.
— Peter … ne fais pas ça, tu sais que je t'...Sa phrase mourut alors que sa bouche restait grande ouverte. Elle retourna finalement à l'arbre au pendu, les yeux vides, les gestes mécaniques, Peter à ses côtés. La jeune fée se mit au dessus du bol où reposait la moelle de ses congénères. D'un geste lent et calculé, elle prit la rapière courte qu'elle portait à sa ceinture et se la planta dans la carotide. Le sang se déversa à gros bouillons dans le bol alors qu'elle perdait en hauteur et sombrait peu à peu dans l'horrible mixture.
Peter écarta ses lèvres de la flûte de pan et sourit au cadavre de son ami qu'il avait poussé à se tuer :
— Je sais.Il ne lui fallut guère de temps pour achever son immonde besogne. Il jeta le corps de Clochette comme celui des autres, sans un regard pour celle qui l'avait pourtant accompagné durant toute son existence.
La mixture magique prête, il porta le bol à ses lèvres, s'écartant avec une mine dégoutée du fait de l'odeur. De là, il observa finalement Clochette et jeta :
— Ça a plutôt intérêt de fonctionner cette merde. Ça empeste, j'imagine pas le goût.Et il but d'une traite, se retenant de cracher, la respiration bloquée pour ne pas se focaliser sur le goût infecte de ses crimes, de son génocide ni plus ni moins. Quand il eut fini, il s'essuya la bouche d'un revers de manche, tirant la langue, écœuré.
Il observait ses mains, tira une de ses mèches de cheveux et passa les mains sur ses oreilles avant de saisir le corps mort de son amie.
— Pourquoi ça n'a pas marché ! Pourquoi !Il la secouait dans tous les sens et sortit de l'arbre au pendu, furieux, hors de lui, prêt à piquer une colère comme Neverland n'en avait jamais connu …
L'air frais du soir ne changeait rien à son humeur, ni même les étoiles qui semblaient être à portée de mains. Il jeta finalement le corps disloqué de Clochette à terre, le suivant machinalement du regard. Et sa longue descente dans les airs lui fit prendre conscience de ce que sa colère lui avait dissimulé.
Peter Pan, seul homme fée, était prêt à imposer les règles du jeu au monde.
Technique : Le nome des enfants perdus
Peter se sert de sa flûte de Pan pour jouer une mélodie enchanteresse qui prend le contrôle de deux à trois personnes dans un rayon de 20 mètres. Tout son pouvoir repose donc sur sa flûte dont il ne se sépare jamais et l'ouïe.
(Ceci est la technique "je-suis-dans-la-merde-je-vais-perdre", sa méthode d'attaque "banale" se résume à une prise de contrôle momentanée dans les gestes de l'attaquant (le bras qui va à gauche au lieu de droite, la jambe qui va en arrière, etc.)
- Note d'attention:
Je vais énormément me servir des personnages issus de Peter Pan donc prévenez moi si vous envisagez quoique ce soit avec eux s'il vous plait ^^