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 Les feuilles qui tombent sont un mauvais présage.

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Hinata Hyûga

Hinata Hyûga


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MessageSujet: Les feuilles qui tombent sont un mauvais présage.   Les feuilles qui tombent sont un mauvais présage. Icon_minitimeMar 2 Juin - 20:02

West Blue, Autumn Forever, 16 heures, temps inconnu, température 10°, Rochesainte.

Rochesainte. J’ai accosté dans l’un des petits bourgs charmants qui composent cette île. Enfin, je dis charmant, mais je dirais plutôt que je n’ai pas vraiment eu une grande occasion de pouvoir fouler la terre comme je le voulais et de profiter du paysage. Eh oui là où je me trouve actuellement il fait assez froid là, assise sur le rebord d’un lit entre quatre murs, enfin disons trois murs grisâtres et légèrement humides avec pour vue principale des barreaux de fers. Heureusement qu’une petite fenêtre est là pour éclairer un peu la pièce. Pour faire simple, je suis dans une des cellules de la marine, je ne pouvais pas commencer mieux mon escapade sur Autumn Forever. Après tout Hinata, ce n’est pas comme si tu ne l’avais pas cherché. Voyager clandestinement à bord d’un navire ce n’est pas très digne d’une femme de mon rang et la marine m’a accueilli à l'arrivée les bras ouverts bien évidemment !
Ma vieille tu fais honte à ta famille, et si jamais le clan l’apprend... Père va me tuer. Rien que d’y penser j’en ai la chair de poule. Bon, ce n’est pas tout, mais j’ai d’autres choses plus importantes à faire sur cette île que de rester le cul assis sur un matelas miteux. Non, mais c’est vrai quoi, même pas une goutte à boire ou de quoi manger, je sais bien que ce n’est pas un hôtel, mais quand même. Ils devraient prendre exemple sur Konoha tiens, nous au moins on prend soin de nos prisonniers. On leur apporte de quoi manger et boire et les gardes sont là pour les surveiller et les écouter. Mais non le monde a bien changé, ah bah oui, mais forcément avec la technologie ça change tout et l’on a quoi à la place d’un garde : un DenDen Mushi de surveillance. Et personne ne vient crier au scandale comme quoi on utilise de pauvres escargots pour leur technologie. Bandes de barbares, ces pauvres escargots ils n’ont rien demandé eux. C’est de l’esclavage pur et simple. On profite de petits êtres sans défense pour faciliter certaines tâches. Et après ça va se plaindre qu’il n’y a plus de travail. Pff... Regarde moi un peu comment je suis surveillée, c’est bon je ne vais pas m’échapper non plus... OK c’est décidé je vais faire ma chieuse comme je sais si bien le faire.


- Eh oh ! Toi la personne derrière ton écran qui exploite les escargots pour faire ton boulot, j’ai la dalle et j’ai très soif. Je vais mourir si tu ne fais rien. Je me tais et attends une réaction de leur part, mais au bout d’une minute je ne constate aucun changement. Bon allez Hinata fais celle qui est sur le point de mourir de soif, tu peux le faire. Je pose alors mes genoux à terre et me tiens fortement la gorge en fermant les yeux... Argh ! De l’eau, de l’eau par pitié… Je meurs de soif aidez-moi.... Aaaaargh...

Je m’allonge sur le sol en observant du coin de l’œil l’escargot. Putain, mais vous n’en avez rien à foutre de la santé de vos prisonniers. Je pointe alors l’escargot et adresse mon majestueux majeur en guise de protestation. Elle est belle la marine de nos jours.
J’entends des pas se rapprocher de ma cellule. Serait-ce le signe de la victoire ? Est-ce le fruit de ma petite mise en scène ? Non je miserais plutôt sur mon magnifique geste. Oulah, je sens la palpitation de mon cœur s’accélérer, le verdict final approche. Quoi qu’il en soit, Hinata je suis très fier de toi.


- Eh bien ! Eh bien ! Les jeunes femmes de nos jours ont bien changé.

- Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! J’ai réussi. Je regarde alors l’individu qui me dévisage, la première chose que tout le monde pourrait remarqué en particulier c’est les nombreuses cicatrices qu’il porte au visage. En plus de ça, l’expression sérieuse et ferme qu’il dégage laisse clairement pensé qu’il ne faut pas lui chercher des noises, mais je m’en fous un peu j’ai besoin de savoir. Alors, dites-moi très cher, vous êtes venu à cause de ma petite mise en scène ou bien mon magnifique majeur vous a plu à tel point que vous voulez le contempler de plus près.

— Je ne sais pas du tout de quoi vous parler mademoiselle.

Je ne sais pas pourquoi, mais les deux mots qui me viennent à l’esprit sont : Echec et Deception. Je pensais tomber sur le type du DenDen Mushi et finalement c’est un autre qui déboule et qui vient casser toute ma joie. Cette journée est de plus en plus merdique. Le son d’un bruit métallique me fait sortir de mes pensées, le marine vient d’ouvrir ma cellule et je le vois ranger son trousseau de clefs dans sa poche. Il m’invite à sortir et à l’accompagner. C’est très bizarre comme situation, mais je préfère rester sur mes gardes au cas où ça dégénère. Je suis donc le marine sans un mot. Adieu le froid et l’humidité, certes ça ne fait que deux heures que je suis ici, mais je vais enfin voir autre chose que des nuances de gris. On sort à peine de l’entrée du cachot que deux gardes se mettent derrière nous. Tout en marchant, je regarde un peu autour de moi et découvre sur les murs du couloir des peintures, gravures et autre fresque. Franchement, ils devraient en mettre aussi dans le cachot ce serait moins morbide.
Après avoir pris un escalier, nous nous retrouvons dans une énorme pièce sur ce qu’il semble être le hall d’entrée. Le marine s’avance alors vers les hôtesses d’accueil et je remarque que ces dernières, tout comme certains soldats croisés au sous-sol, exécutent leur salut militaire. J’entends alors le nom de ce fameux marine : Le Colonel Kimiaki. Non, mais franchement, il aurait pu se présenter tout à l’heure, je me doutais bien que c’était un gradé vu sa tenue, mais quand même un peu de courtoisie ne ferait pas de mal. J’ai à peine le temps de contempler les décors qu’on repart dans un autre couloir. J’espère qu’on ne va pas visiter toute la base non plus, je ne suis pas une marine moi. Je m’en fiche de la base, je veux aller dehors et respirer l’air frais. Et puis j’ai des choses importantes à faire sur cette île. Hinata, prochain coup paye toi le voyage au lieu de monter illégalement sur un navire, ça t’évitera des soucis. Nous montons alors à nouveau des escaliers et au bout de quelques minutes nous arrivons au troisième étage. Après avoir fait quelques pas, nous nous arrêtons devant une porte et pas n’importe laquelle c’est la porte donnant accès au bureau du colonel. Bon bah je pense que je vais enfin avoir un tête à tête avec ce monsieur. Le Colonel donne congé aux deux soldats qui nous ont accompagnés jusque-là. Après avoir fermé la porte, il m’invite à m’assoir sur une des chaises devant son bureau. Je m’apprête à lui adresser la parole lorsqu’il sort de son tiroir un Den Den Muhi et le pose sur la table devant moi. Là je suis déçu, même le Colonel exploite ces pauvres escargots.


— Alors, laissez-moi vous dire que…

~Bulupbulupbulup…bulupbulupbulup…~
~Bulupbulupbulup…bulupbulupbulup…~


— Vous ne répondez pas ?

— Je pense que cet appel vous est adressé, mademoiselle Hyûga.

— Hein ? Comment vous connaissez mon nom ? Et de qui provient cet appel ?


Le Colonel me demande alors de décrocher. Je regarde perplexe le Den Den Mushi sonner et je décide alors de prendre le combiné.

~Katcha~

— Allô ?

— HINATA ! Je peux savoir c’est quoi toutes ses histoires ?

— Père ???

Là c’est clair et net, la journée est vraiment merdique et je sens que je vais passer un sale quart d’heure.

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Emerald.D.Winter

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MessageSujet: Re: Les feuilles qui tombent sont un mauvais présage.   Les feuilles qui tombent sont un mauvais présage. Icon_minitimeSam 13 Juin - 0:45

L’air était chargé de multiples fragrances, tantôt boisés, tantôt végétales. Une véritable éruption de senteurs dont chaque note sonnait pour moi une nouvelle symphonie.
Que dire maintenant du spectacle qui s’offrait à mes yeux ?
Que dire du lit de feuillages vermeils, qui, tel un tapis de feu, fascinait le regard, embaumait l’âme d’une chaleur quasi spirituelle.
Que dire de ces cimes vertigineuses, véritables colonnes d’acajous, impétueuses et goguenardes  qui  semblaient se jauger dans leurs grandeurs. Offrant nonchalamment leurs ombres rassurantes aux voyageurs. L’immensité du lieu avait de quoi faire tressaillir.
Aussi, c’est un nœud à la gorge et un frisson à l’échine, que je fis mes premiers pas sur l’île bien nommée. Un petit hameau pittoresque appelé Vignerouge où, curieusement, semblait régner une agitation inhabituelle.
En effet, à quelques enjambées seulement du débarcadère, une foule scandalisée trépignait devant ce qui ressemblait à une scène de crime. De l’autre côté de la zone mortuaire, deux gardiens de la paix œuvraient péniblement à la reconstitution des faits. Le spectacle, quoique navrant, n’en était pas moins comique !


-« Puisque je te dis Gaston que ceci ressemble à un couteau de cuisine typique d’Alabasta ! » s’exclama d’un ton bourru l’un des inspecteurs.

-« Et puisque je te dis que ceci m’a tout l’air d’un bête pic à brochette » Lui répondit le dénommé Gaston, désignant ce qui s’avérait en réalité être un kunaï. Un couteau de lancer mortel employé par les shinobis dont certaines délégations s’étaient déjà rendues en Valgivre pour s’approvisionner en minerais d’armements.

  Les deux comparses reprirent leur état des lieux et tachèrent cette fois d’établir l’origine de la blessure.
-« On voit bien mon cher Hugo que le coup a été asséné depuis l’arrière, de façon vicieuse. » Analysa l’homme en faisant mine de regarder avec attention la silhouette étendue de la victime. Un homme vêtu d’une blouse blanche, le visage enterré dans le sol, à plat ventre. « Ce qui explique pourquoi il est tombé dans cette position ! »

-« Quelle belle analyse Gaston ! Et regarde ce qui trainait non loin de la victime ! »Dit-il en brandissant un morceau de tissu noir où était dessiné un nuage. « Encore un coup de la terrifiante secte des météorologistes, de sombres voyous à n’en pas douter ! »

-« A n’en pas douter, d’occultes vénérateurs du dieu de la pluie Maya : Chac ! Ceci doit être un sacrifice ! » Les deux hommes s’échangèrent un sourire enjoué puis Hugo reprit : « Affaire classée alors ? Un coup dans le dos, la secte des météorologues fous à l’œuvre ? »

-« Affaire classée oui ! » lui répondit Gaston en commençant à tourner les talons.

 Ne pouvant supporter davantage cette autopsie calamiteuse, je franchis, non sans crainte, la ligne jaune dressant le périmètre de sécurité à ne pas franchir. Puis, d’une voix pleine d’assurance, amorça un petit discours à l’attention de ces hommes, qui, il fallait l’avouer m’avaient arraché un sacré fou rire !

-« Et donc, s’il a été frappé dans le dos, messieurs, pourriez-vous me dire pourquoi n’y voyons nous aucune trace de contusion ou d’entaille ? A moins qu’il ne soit mort asphyxié, auquel cas, pourquoi son teint n’est-il pas blême ? » D’une légère poussée du pied, je retournais le corps de l’infortunée victime révélant aux officiers et au public subjugué, la blessure, nette et diablement précise pratiquée au niveau de la jugulaire. « Ceci messieurs, malgré tout le respect qu’il m’est possible de témoigner pour la "ténébreuse cohorte des météorologues belliqueux", est un travail de professionnel, un mode opératoire ressemblant davantage à celui d’un assassin que d’un fanatique. »

  Des murmures commencèrent à monter dans la foule à mesure que mes révélations paraissaient faire sens à l’oreille de ces néophytes. Les deux experts, eux-mêmes décontenancés me surprirent de par leur réaction …

-« C’est bien Lionel ! » m’adressa l’un d’eux. Puis, tournant son regard vers la foule, il s’empressa d’ajouter. « Vous comprendrez mesdames et messieurs que nous avons mené en bateau notre jeune stagiaire afin de tester ses capacités nécrologiques et ses sens aigus de détective. »
-« Bien sûr ! Tout ceci n’était qu’un essai pour notre merveilleuse recrue. Quelle tragédie pour cet homme … » Il exécuta un signe de croix teint d’une solennité exemplaire. « Je vous demanderai maintenant de circuler mesdames et messieurs, ce spectacle morbide n’est pas saint pour vos esprits peu apprêtés. »

Même si leur talent d’enquêteurs laissait à désirer, leur talent d’acteurs, lui, était sans équivoque !
L’appel fut massivement entendu et bientôt nous ne fûmes plus que trois. Les deux comparses me dévisageaient avec convoitise et amusement.


-« Que dirais-tu vaillant guerrier du froid de compléter notre team de brillants enquêteurs ? Le trio Gaston, Hugo Lionel ?! » Me demanda Gaston, coiffé de son chapeau melon noir, équipé de son monocle victorien et brandissant une canne à monture recourbée.
-« Je ne m’appelle pas Lionel … Mais Emerald, le brave conteur de Valgivre ! »
-« Gaston, Hugo et Emerald … » murmura Hugo, petit homme bourru à la salopette noire rayée grise, les traits serrés, visiblement peu satisfait de la sonorité de sa phrase. Ses yeux rencontrèrent alors ceux de son collègue, puis tous deux s’exclamèrent en riant :
-« On garde Lionel ! »


Affligé, je pris donc le pas à la suite de mes deux nouveaux mentors, non sans oublier de griffonner dans mon petit carnet ~


« Deux compères, deux soi-disant experts ;
Pour lesquels nécrologies et criminologies,
Se confondent en désopilantes inepties.

Deux acteurs, un maitre conteur ;
Voici donc le trio dévastateur ;
En quête du funeste faucheur ! »

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Hinata Hyûga

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MessageSujet: Re: Les feuilles qui tombent sont un mauvais présage.   Les feuilles qui tombent sont un mauvais présage. Icon_minitimeSam 13 Juin - 22:17

— Père ? Mais comment es-tu au courant de l’endroit où je me trouve ? Non attend laisse-moi réfléchir… Soit, tu as envoyé quelqu’un de Konoha me suivre, ce qui est très peu probable parce que je l’aurais remarqué ! Soit, tu as réuni tout le clan afin d’activer un byakugan géant pour voir à travers le monde et me pister !

— Tais-toi ma fille !

J’ai horreur qu’il me nomme ainsi, je sais bien que je fais partie d’une classe sociale, mais quand même de nos jours les familles sont plus civilisées non ? J’ai l’impression de faire partie des personnes ayant vécu avant le siècle perdu. Mais bon je vais essayer pour une fois de ne pas trop le contrarié déjà qu’il est assez énervé comme ça.

— Avant que vous fassiez votre discours Père, j’ai une remarque à vous faire ! Alors vous aussi vous êtes décidé à martyriser des escargots afin de communiquer avec les gens où c’est juste une personne qui vous a prêté son DenDen Mushi ?

— Est-ce que ma fille essayerait de jouer avec mes nerfs par hasard ? C’était quoi cette question sans queue ni tête Hinata, il serait grand temps de grandir mentalement. Les Den Den Mushi font partie de la vie de tous les jours et bien que je puisse comprendre que tu n’aimes pas les personnes martyrisant les animaux, tu vas devoir te faire à l’idée que ces escargots sont essentiels en termes de communication. Mais ne change pas de sujet et revenons-en à notre principal sujet.

Merde, moi qui pensais qu’en essayant de dévier la conversation il oublierait la raison de son appel, il faut que j’arrête de jouer avec Père sinon par je ne sais quel moyen il pourrait débouler dans la pièce dans la seconde qui suit. Bon Hinata la chose à faire c’est d’écouter et de ne pas broncher.

— Je ne suis pas très fier de toi, tu sais ! Le Colonel Kimiaki m’a raconté ton séjour clandestin sur le navire. Je veux entendre ta version des faits ma fille.

— Euh bah pour faire simple, j’avais claqué tout mon argent sur Tierra del Sol et je n’avais plus un rond pour pouvoir monter sur ce beau navire.

—… Non, mais franchement, quelle idiotie de ta part. Tu ne pouvais pas nous demander des ressources financières ou même travailler pour t’offrir le voyage. Nous avons l’air de quoi maintenant auprès du Gouvernement Mondial, un clan réputé comme le nôtre ne peut se permettre ce genre d’idiotie. Ma fille je ne sais vraiment pas quoi faire de toi, je sais parfaitement la raison de ton escapade sur les mers, mais s’il te plaît arrête avec tes agissements stupides, si tu continues comme ça je pense que je n’aurais pas d’autres choix que de nommer ta sœur en tant qu’héritière du clan.

— Désolé Père, je sais que j’ai un peu dépassé les bornes.

— Un peu dis-tu ?

— Non, j’ai beaucoup dépassé les bornes, je suis désolée d’avoir entaché la renommée du clan dans cette histoire et je ne recommencerais plus.

— Eh bien, je dois avouer que je suis extrêmement surpris de ta réaction.

En même temps, je n’ai pas trop le choix, si je ne fais pas ça je sais que dans deux heures j’y suis encore et je n’ai pas mon temps à perdre dans cette pièce à parler avec mon père. Prions pour qu’il raccroche rapidement.

— Colonel, je vous adresse mes plus honorables excuses pour le comportement de ma fille, serait-il possible de la relâcher.

— Ne vous en faites pas M. Hyûga, je vous dois un service depuis plusieurs années. *Là, j’ai dû louper quelque chose ! Comment ce colonel et mon père se connaissent-ils? On va éviter de poser trop de questions, je veux sortir d’ici rapidement* Votre fille est à l’heure actuelle libre de ses mouvements.

— Le clan Hyûga vous remercie de votre comprehension. Hinata à partir de maintenant, j’espère que tu feras très attention de ne plus entacher le clan de tes bêtises.

— Oui Père, je vous en fais la promesse,lui dis-je avec les doigts croisés dans le dos.

— Très bien. Ma fille, j’espère que tu arriveras à accomplir ton devoir, mais sache que le clan est de tout coeur avec toi. Avant de raccrocher, il y a une certaine personne qui voudrait te parler.

— Helloooooo !

— Serena !?

— Je suis très contente de t’avoir au téléphone cousine, ça fait longtemps qu’on ne sait pas parler. Je viens d’apprendre pour ta petite virée en bateau, je ne sais pas pourquoi, mais ça ne m’étonne même pas. Je n’ai même pas pu être là pour ton départ de Konoha, mais sache que je suis de tout cœur avec toi. Je sais que tu arriveras à le retrouver et quand ce sera le cas n’hésite pas à lui faire voir ce qui arrive quand on subit le gourou de notre clan. C’était certes mon ancien coéquipier, mais ce qu’il a fait est impardonnable. Cousine prends soin de toi. À la prochaine Hinata !

L’appel étant terminé, je repose le combiné sur le dos du Den Den Mushi. Konoha me manque et entendre ma cousine au téléphone m’a redonné plein d’énergie. Maintenant, il me reste une chose importante à faire, trouver un endroit où dormir ce soir. Ce n’est pas le tout, mais vu qu’on arrive en fin de journée il serait temps de me trouver un logement où un truc dans le genre. Je questionne alors le Colonel et quelle surprise lorsqu’il m’annonce pouvoir me loger dans la base au moins pour cette nuit. Bon je dois vous avouer que ça ne m’enchante guère d’être hébergé par la marine, mais que voulez-vous, mon père et le colonel se connaissent donc profitons d’être loger gratuitement ça n’arrivera pas tous les jours je pense. Le colonel décroche le combiné du DenDen Mushi et ordonne à l’un de ses soldats de venir à son bureau afin de me conduire dans une suite. Je me demande vraiment quand j'aurais le temps de sortir et de respirer l’air frais de cette île. Toute façon s’est décidée, dès que le soldat m’aura amené dans la suite je file illico presto dehors. On marche cinq bonnes minutes avant d’arriver jusqu’à la suite. Le soldat m’ouvre la porte et m’invite à entrer dans la pièce.

Pour une suite, je dois avouer que ce n’est pas trop mal, c’est même mieux que sur Tierra del Sol et en plus je ne paye rien ! Attend deux secondes, mais si ça se trouve... Je me précipite vers la porte au fond à droite et abaisse la poignée. Alléluia. Mes yeux s’illuminent devant ce que la vue me propose. Une salle de bain avec une baignoire, oh mon dieu il n’y a rien de mieux au monde à m’offrir qu’une baignoire. Prendre un bain c’est l’élément crucial de la vie, c’est le seul moment de la journée où l’on peut se détendre et ne plus rien penser. Bon là par contre je suis un peu dans l’embarras, deux choix s’offrent à moi : un bain ou respirer l’air frais. Ah, mon dieu, pourquoi a-t-il fallu que cette suite possède une baignoire ? Je fais comment moi maintenant ! Bon je vais devoir faire un choix et il n’y a pas trente-six solutions : un bon plouf plouf pour trancher. Main gauche pour l’air frais et main droite pour le bain. J’agite alors mes deux bras en accord avec ma  chansonnette
: Plouf-Plouf, — quelle-se-ra-la-main-qui-me-di-ra-ce-que-je-dois-faire....Et-ce-que-je-ne-dois-pas-faire..... pour-quoi-ca-s’ar-rête-tou-jours-sur-ma-main-gauche !
Bon bah on ne peut aller contre le destin et il a opté pour l’air frais ! Mais ne t’inquiète pas baignoire, je viendrais très vite rejoindre.

Je quitte la salle de bain à contrecœur, mais je vais pouvoir aller respirer un bon coup. Le soldat attend toujours devant ma porte et je lui demande alors le chemin pour sortir. Après avoir écouté ses directives, je décide de marcher plus vite que la normale histoire de ne pas me faire accoster par qui que ce soit. Je descends les escaliers et arriver en bas de ceux-ci je constate qu’il ne me reste plus que quelques mètres à faire avant de pouvoir pousser cette fichue porte, signe de liberté. Je vois entrer plusieurs soldats en panique. Ils se précipitent vers la standardiste et demandent à parler en urgence au Colonel. La chance est avec eux puisque je vois ce dernier arriver de l’autre escalier. Je dois vous avouer quelque chose, je suis une véritable commère et je ne peux pas m’empêcher d’écouter, de surveiller tout ce qui m’intrigue. Je décide donc de prêter l’oreille à leurs conversations.

— Qu’il y a-t-il de si urgent soldat ?

— Des collègues nous ont informés d’une victime au sud de l’île. À Vignerouge plus précisément.

— Et en quoi est-ce si urgent pour moi ?

— Colonel. La victime a été tuée exactement comme notre défunt soldat. Le même mode opératoire.

— Quoi ? Vous êtes sûr de vous?

— Sûr et certain colonel.

— C’est très étrange. Encore deux morts anodines cela pourrait être juste normal, mais deux morts similaire, il y a de quoi se poser des questions. Il faut que nous enquêtions de plus près. Nous ne pouvons laisser un meurtrier en liberté se déchaîner sur cette paisible île. On en a déjà eu assez de problèmes avec le révolutionnaire il y a quelque temps, il est hors de question que ça recommence.

Un révolutionnaire qui a causé des problèmes sur l’île hein ! Cet enfoiré il ne manque pas de toupet quand même. Tiens vu la posture des bras croisés du Colonel Kimiani, il me semble qu’il est en train de chercher une solution. Bon ce n’est pas tout, mais je dois franchir cette putain de porte. Et commencer mon investigation sur l’île. Ca y est je sens l’air frais au fur et à mesure que j’avance. Je pose ma main sur la poignée et je m’apprête à envoyer valser ces portes en signe de délivrance quand une main se pose sur mon épaule. Je n’arriverais jamais à sortir de cette base bordel. Je me retourne et vois le Colonel. Il me demande de venir avec lui pour une affaire importante. Et je suppose à trois cents pour cent que ça un lien direct avec les deux morts.

Noooooooon, je ne sentirais jamais l’air extérieur. Pourquoi a-t-il fallu que le sort s’acharne sur moi ? Hinata ma vieille, je te maudis d’être une commère. Bon bah toute façon je n’ai plus trop le choix maintenant et j’accompagne à contrecœur le Colonel en effectuant un petit signe d'adieu à la porte.


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Emerald.D.Winter

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MessageSujet: Re: Les feuilles qui tombent sont un mauvais présage.   Les feuilles qui tombent sont un mauvais présage. Icon_minitimeSam 20 Juin - 18:56

Un nuage de feuilles tantôt ocre, tantôt cramoisies voletait gracieusement autour de nous, formant comme un halo protecteur. Véritable égide de couleurs, la formation oscillait au rythme d’une brise légère, nous réchauffant de son vertueux baume orangé.

-« J’avais entendu parler de ce phénomène mais c’est bien la première fois qu’il se manifeste face à moi ! » me chuchota Gaston.

-« Toi, élu des esprits.
Toi, dernier des tiens.
Prend garde aux liens ;
Qui t’étaient jadis proscrits. »


-« N’est-ce que mon imagination ou ce tourbillon nous murmure ses recommandations ? »

-« A n’en pas douter, ce conseil est destiné à notre nouveau protégé »

-« Mais dites-moi mon cher ? Ne ferions-nous pas des vers sans en avoir trop l’air ? »

-« A n’en pas douter, ces feuilles sont ensorcelées ! »

-« Pourtant j’ignore quel sarment se cache derrière ce message envoûtant …»

-« Vous aurez tout le temps d’y songer durant notre randonnée »

-« Et où donc nous mène ce cher Verlaine ? »

-« Par-delà Fontaine… »

-« Aussi mal armés ? »

-« Mais y a Rim’d’baud à voir là-bas. »

-« Allez-vous donc vous taire ? Et cessez d’offusquer nos poètes légendaires ? »

La troupe gorgée d’une verve insoupçonnée reprit donc sa difficile traversée en direction de la sacrosainte Rochesainte. Flottant toujours autour d’eux la sphère aux pouvoirs malicieux.

-« Colonel Kimiani devrait être ravi de rencontrer notre ami. »

-« Avec un tel talent ? Assurément ! »

-« J’espère simplement que d’ici là nous reparlerons normalement ! »

-« Ahaha ! Ceci ne vous plait donc pas ? Pensez-vous qu’il s’en offusquera ? »

-« A n’en pas douter ! C’est un homme rigide, avide et placide »

-« A n’en pas douter ! Un dément manant aux manies démoniaques ! »

- « Quel ver extraordinaire mon cher ! »

-« Approchons nous bientôt du repaire de votre bourreau ? »

-« Nous n’en sommes qu’à quelques foulées d’opossums »

-« Cette dernière rime me parait bien minime … »

Comme annoncé, ne tardèrent pas à se dessiner, les ornements du fameux établissement.
C’est d’ailleurs à ce moment que le halo de feuillage ne fut plus que mirage.

Et que la symphonie s’éteignit.

-« Quel dommage pour cette farce du langage … » soupirais-je alors à mes deux compères. Qui, eux, semblaient ravis d’être délivrés de cette « malédiction ».
-« Ne tardons pas Lionel, le Colonel attend notre rapport » me répondit Hugo.

Ainsi nous nous engouffrâmes dans les abysses de la base Marine.

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MessageSujet: Re: Les feuilles qui tombent sont un mauvais présage.   Les feuilles qui tombent sont un mauvais présage. Icon_minitimeDim 21 Juin - 19:11

Après la geôle, le bureau du Colonel et la suite luxueuse me voici maintenant dans la salle d’autopsie de la base. Je ne suis même pas une marine et je connais déjà la base dans tous ses recoins, il ne manquerait plus que le Colonel m’invite à la cafétéria et je pense pouvoir demander un dossier afin d’entrer sans difficulté au sein des rangs de la Marine. Alors qu’il doit faire beau à l’extérieur, pendant ce temps-là, moi je suis debout dans la salle d’autopsie avec pour compagnie un médecin légiste, le Colonel et un cadavre. Je pense que je me souviendrais tout le temps de mes débuts sur Autumn Forever.

D’après les dires du Colonel, ce jeune marine a été retrouvé mort il y a deux nuits non loin de la base, après diverses enquêtes personne n’a entendu ou vu qui que ce soit. Le médecin prend la parole en nous faisant voir la blessure nette et précise au niveau de la jugulaire.
*Ce n’est pas un travail de débutant tout ça*

— Colonel, dîtes moi serez-vous me dire pour quelle raison ce soldat a été supprimé ?

— Je ne sais pas ! D’après nos recherches, ce soldat n’avait aucun antécédent particulier, il n’était attribué à aucune quelconque filature ou mission de ce genre.

— Mais ce n’est pas possible, il y a forcément quelque chose. Un tueur a toujours une motivation ou un but. Si c’était un débutant il y aurait eu des traces de lutte voir même des preuves aux alentours, mais là il n’y a rien, juste un cadavre. C’est un boulot de professionnel Colonel et un professionnel ne tue pas par plaisir. Il y a surement quelque chose, un détail qui vous a échappé.

— Laissez-moi réfléchir deux secondes… Attendez ça me revient… J’ai quelque chose, mais je ne pense pas que tout ça est un lien avec ce meurtre.

— Qu’est-ce que vous attendez ? Dites-moi à quoi vous pensez. Même si ce n’est pas grand-chose, ça pourrait nous servir.

— Il y a une semaine environ un petit groupe de soldats ont été chargés d’une certaine mission sur toute l’île. Ils devaient enquêter sur les lieux où le révolutionnaire Uchiwa Itachi est passé afin de récolter diverses informations.

— QUOI ? Mais vous n’aurez pas pu le dire plus tôt. Et a-t-il trouvé quelque chose ?

— Nous n’en savons rien puisqu’il est mort avant d’avoir pu faire son rapport.

— Vous êtes sérieux ? Mais maintenant que j’y pense tout à l’heure lorsque les soldats sont entrés dans la base c’était pour vous signaler la mort d’une autre personne c’est bien ça ?

— Oui à Vignerouge, mais ce n’était pas un de nos soldats, juste un individu sans aucun lien avec notre soldat. D’après les premières informations reçues, il s’agirait du même mode opératoire. Mais qui voudrait la mort d’un de mes soldats et d’un individu quelconque ?


Je regarde la blessure du soldat et active mon byakugan afin d’analyser la plaie. En scrutant chaque parcelle de peaux, je découvre alors de minuscules particules de fer présent sous la peau. *Hum, kunaï hein, tu peux sans doute berner tout le monde, mais pas ma vue*

— Itachi Uchiwa.

— C’est impossible. Il n’est plus sur l’île à l’heure actuelle.

— Et comment le saurez-vous ? L’avez-vous vu quitter l’île ?

— Non malheureusement.

— Donc cet enfoiré est encore sur l’île, mais pour quelles raisons ? Quelles sont ses motivations ?

— Je ne sais pas, mais s’il est présent sur l’île, je vais devoir envoyer plusieurs de mes soldats à ses trousses.

— Désolé Colonel, mais ce ne sera pas suffisant.

— Et pour quelle raison ?

— Il a décimé tout son clan en une seule nuit, ce n’est pas quelques soldats qui lui feront peur.

— Mais que devons-nous faire ? Le laisser tuer d’autres personnes ? C’est absurde, je ne laisserais
pas cet individu pourrir cette île.


— Je comprends tout à fait votre point de vue, mais accordez-moi cette tâche.

— Comment ça ?

— Je vais traquer et tuer Itachi Uchiwa. De toute façon, c’est le but que je me suis donné en quittant mon village.


Le Colonel Kimiaki fouille dans les poches de son manteau et sort une sorte de parchemin qu’il déplie sur le bureau du médecin. Je m’approche de ce dernier en constatant que le parchemin en question s’avère être la carte de l’île. Le Colonel m’explique alors quelques points importants. Tout d’abord les trois villages que compose l’île : Rochesainte la base marine au nord, Vignerouge au sud et Forgevieux à l’ouest. Il me fait voir de son index Vignerouge en m’indiquant la présence de la seconde victime. Je pense aller là-bas pour en savoir plus sur la victime et le lien qu’elle pourrait avoir avec le soldat. D’après les dires du Colonel, pour rejoindre le sud de l’île il me faudrait environ six heures de marche. Mais avec l’aide d’un cheval, ça me prendrait la moitié du temps. Je pense que je peux dire adieu à ma suite et à mon bain pour ce soir. Je dois enquêter au plus vite et
je n’ai pas de temps à perdre.

Bon je n’ai pas de temps à perdre, je dois me dépêcher. Je remercie le Colonel pour les informations obtenues et je lui emprunte sa carte, chose qui peut m’avérer utile au cas où. Il souhaite me raccompagner à l’étage, mais vu que je connais le chemin je peux bien m’en sortir seule et plus personne ne viendra perturber ma sortie de la base. Je sors de la salle d’autopsie et me dirige de l’escalier en courant. L’air extérieur m’appelle, enfin je vais pouvoir prendre une bonne bouffée d’oxygène. Je monte les marches deux par deux et je vois enfin les portes de l’accueil. Je cours dans sa direction et là que vois-je l’ombre de trois individus se rapprochant de plus en plus de la porte. Alors là il est hors de question que je m’arrête, j’attends ce moment depuis mon arrivée et personne, mais alors plus personne ne viendra perturber ce moment. Les portes s’ouvrent me laissant apercevoir les trois hommes entraient dans le hall, mais je m’en fiche, je n’ai pas le temps de m’arrêter. Je fonce à toute allure les bras droits devant moi, tel un bélier chargeant tout sur son passage, et je bouscule alors un individu à la chevelure bleu qui se trouvait entre les deux autres. Je pense qu’il n’a pas eu le temps de comprendre quoi que ce soit puisqu’en jetant un coup d’œil rapide je le vois le cul à terre.


— Désoléééééééée, crié-je avant que les portes ne se referment.

Hinata ce n’est pas très poli, mais j’ai d’autres chats à fouetter. Je continue à courir regardant le paysage magnifique qu’il m’offre. Les arbres nous montrent leurs plus beaux habits partant du rouge, orange et quelques fois marron. Les animaux sont de sorties également et les habitants circulent grâce à de magnifiques chevaux. J’avais lu dans la base comme quoi un arrêté municipal indiquer que les transports de l’île devaient être cent pour cent naturels. Aucune mécanique ni aucun moteur à explosion. Donc qui dit cheval dit écurie, et c’est ce que j’ai besoin si je veux rejoindre Vignerouge rapidement. Eh, mais attendez une seconde… Je suis dehors et je cours… et j’ai complètement oublié de faire une chose essentielle… Je stoppe ma course, respire un grand coup et hurle : DE L’AIR FRAAAAAAIIIS !!!
Je vois les gens me regarder avec des yeux interrogateurs. Certains chuchotent même entre eux, je suis persuadée qu’ils me prennent pour une folle.

— Bah quoi ? Je vous verrai bien bloquer dans une base de la marine et ne pas pouvoir sortir comme vous le souhaitez.

Non, mais je te jure quoi, tous les mêmes. Je jette un coup d’œil autour de moi à la recherche d’une écurie et coup de chance pour moi il y en a une à quelques pas. Je m’approche donc de l’écurie qui porte au passage pour enseigne « Jolly Jumper Compagnie » et pénètre à l’intérieur de celle-ci. Un homme orné d’un chapeau de cow-boy mâchant une brindille d’herbe se présente devant moi. Il se prénomme Morris et est avec ses deux autres frères propriétaire de l’enseigne. Il m’indique alors que si je le souhaite je peux louer un de ses canassons et le déposer soit au village de Vignerouge, soit à Forgevieux tenu par ses frères Lucky et Luke. Je regarde ses tarifs et lui demande alors le forfait « Trois Villages » pour quinze milles Berrys. Après lui avoir remis l’argent, il m’emmène à l’extérieur et me remet un joli cheval blanc à la crinière jaune et attèle le canasson. Je le remercie et ce dernier me souhaite un bon séjour sur l’île. Je galope alors en prenant le chemin qui mène au sud de l’île.
~Trois heures plus tard~

Me voici arriver à l’entrée de Vignerouge. Ça fait du bien de ne pas courir sur les arbres de temps en temps et de pouvoir profiter du paysage, certes j’ai une mission importante, mais je veux profiter de ce moment plaisant. La journée est passée tellement vite que la nuit s’élève tout doucement sur Autum Forever. Je m’approche de l’écurie qui se situe devant l’entrée du village et dépose le cheval auprès du frère de la compagnie. Il me remercie et me souhaite lui aussi un bon séjour. C’est une coutume ou quoi dans leur famille ? Je pénètre dans la petite bourgade et j’active mon byakugan afin d’avoir une vue globale des lieux. Le village possède une seule rue qui part de l’entrée du village pour se diriger vers le port un peu plus bas. Des boutiques diverses, une auberge et une taverne sont réparties de chaque côté de cette allée. Je tombe alors sur ce qu’il me semble être la scène de crime et voyant l’endroit bien gardé par les soldats, je décide de rejoindre l’auberge. Une bonne nuit de sommeil m’attend avant de commencer les investigations sur l’île. J’entre donc dans l’établissement et demande une chambre à l’hôte. Après avoir payé, ce dernier me donne alors une clef et m’indique le chemin à suivre pour regagner ma chambre. J’ouvre la porte et je me rends compte que la chambre n’a rien à voir avec celle de la base de la Marine. Juste un lit simple avec un évier pour se laver. Enfoiré d’Itachi à cause de toi je ne vais pas pouvoir prendre de bain. Je m’allonge alors sur le lit et expire un grand coup. Itachi... Serena... Je ferme les yeux laissant de vieux souvenirs refaire surface…
~ West Blue. Retto Shinobi. Île de Konoha. Au sein du clan Hyûga. Seize ans auparavant ~


— Serena, Se -re-na ! s’exclama une petite fille avec les joues gonflées. En fait cette petite fille c’était moi.

— Hinata ! Combien de fois vais-je te dire que je ne peux pas jouer avec toi aujourd’hui. Je dois préserver mes forces pour aujourd’hui. Je te fais la promesse que dès que l’examen sera terminé, je m’occuperais de toi.

— Oui, mais je veux jouer avec toi quand même.

— Ah ma cousine, tu n’es pas possible. Petite capricieuse va ! Désolé je ne peux vraiment pas, toi par contre il serait grand temps que tu prennes exemple sur moi et que tu t’entraînes sinon ton père ne sera pas content.

— Mais c’est chiant et ce n’est pas amusant.

— Je te jure toi alors, mais..

— Oiïïïïiiï Serena ! Qu’est-ce que tu fais ? On va être en retard à pour le début de l’examen. Déjà que c’est chiant de participer, mais si en plus tu n’y mets pas du tien, on ne va jamais y participer.

La personne qui parlait à ma cousine était Namine Nara. Elle faisait partie du clan qui avait la réputation d’être les meilleurs stratèges de tout l’archipel réuni.

— Ah Namine ! Gomen gomen, j’arrive de suite. Hinata, je te dis à très vite et souhaite moi bonne chance.

Ma cousine m’embrassa et alla rejoindre Namine et un autre individu qui était à côté de cette dernière. Cette personne faisait partie du clan le plus prestigieux de Konoha : le clan Uchiwa utilisateur du Sharingan. Un dôjutsu très puissant. Et d’après ma cousine, son acolyte était un génie dans son clan puisqu’il participait à l’épreuve âgée de huit ans. J’avais le même âge et je n’étais encore qu’à l’académie.

Ce fut la première fois où je voyais Itachi.
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Emerald.D.Winter

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MessageSujet: Re: Les feuilles qui tombent sont un mauvais présage.   Les feuilles qui tombent sont un mauvais présage. Icon_minitimeJeu 27 Aoû - 2:28

Une ombre. Une étincelle aux doux relents de cerisier. Puis l’impact, la chute inexorable.
Un corps. Un flocon gelé aux doux reflets bleutés. Puis le sol, la douleur au popotin.


— Désoléééééééée

-Eh bien, à n’en pas douter une jeune fille sacrément pressée !

-A n’en pas douter, il s’agirait de ne pas trop abîmer notre nouvel acolyte. M’adressa Gaston, la mine inquiète.

-Ne vous en faites, j’ai enduré pire ! Je me relevais alors, effleurant des doigts ma côte d’émeraude. Force est d’avouer que je ne m’étais toujours pas bien remis de cette mésaventures au royaume des citrouilles…

-Si vos jambes vous le permettent hâtons-nous Lionel, le colonel ne souffre guère d’attendre …

  Je lui répondis d’un hochement de tête. Puis j’emboitai le pas aux deux sympathiques enquêteurs. Nous traversâmes une antichambre où somnolaient quelques troufions, leur apparat bleu et blanc caractéristique s’accordait parfaitement aux murs maculés de la pièce, d’une propreté irréprochable. Ces hommes étaient-ils donc si désœuvrés qu'ils s’en étaient devenus fées du logis ?

Nous franchîmes ensuite un bref corridor où trônaient ci et là les portraits tantôt terrifiants, tantôt burlesque de voyous des mers. Des corsaires dont la réputation et la cruauté déterminaient les primes associés aux affiches.

-Sont-ce là des avis de recherche, paye-t-on des gens à en tuer d’autres ? …

-Tout dépend Lionel, la capture peut parfois suffire, bien que la plupart des chasseurs de primes préfèrent ramener des têtes.

-A n’en pas douter, un sacré service pour la populace, voilà comment on se débarrasse de la racaille des océans ! La justice absolue, la marine !

-La justice absolue … murmurais-je.  Vaincre la barbarie par la barbarie ? Est-ce votre définition de la justice ?

-Pensez-vous que la justice des dieux soit plus impartiale ? Me demanda alors une voix chaude et rocailleuse.

–Colonel Kimiaki !! S’exclamèrent en cœur Hugo et Gaston. Nous nous dirigions justement vers vos appartements.

-J’ose espérer que vous venez m’apportez d’heureuses nouvelles. Cette journée est un véritable calvaire.

-A n’en pa s douter ! reprirent-ils en écho. Ils me désignèrent alors d’une révérence gracile. Voici, Colonel, une nouvelle « recrue » dont les talents pourraient bien venir à bout de l’assassin mystérieux !

Le colonel Kimiaki, un grand homme à la moustache broussailleuse et aux bras épais comme des poutres me dévisagea avec un mélange d’incompréhension et de dépit.

-Je suis entouré d’incapables … m’adressa-t-il avec culpabilité.Un civil comme vous ne devrait pas être dérangé par des professionnels de la marine. Veuillez recevoir toutes mes excuses … Monsieur ?

-Emerald. D. Winter, pour vous servir Colonel, lui répondis-je avec respect.

Son visage se décomposa.


D … Winter ? De la même lignée que l’effroyable … l’incroyable ! Amiral Gregor. D Winter ?

-Précisément, je suis son seul et unique fils. Un fardeau d’ailleurs si lourd à porter qu’il m’en a valu d’être banni du manoir familial.
   
La réaction du colonel fut des plus inattendues, il se mit à trembler et à bégayer. Puis il courba l’échine, tel un bossu recevant l’aumône.

-Messire Emerald, c’est un immense malentendu, un invité de marque comme vous doit-être reçu avec dignité et considération. Aussi, dîtes moi, comment puis-je vous être agréable ?

Je reconnus sans peine une peur indicible s’emparer du regard de mon hôte, tel le reflet de mes cauchemars d’antan. Le genre d’effroi que seul mon père était capable d’instiller.


-Je vous prierai colonel de me laisser enquêter sur cette mystérieuse affaire qui semble tant vous tracasser. D’après mon analyse, et si j’ai bien retenu les indications géographiques dispensées par vos deux subordonnés. Notre assassin devrait prochainement se manifester aux alentours de Forgevieux.

Les regards étonnés posés sur moi m’incitèrent à développer.

-L’incident de Vignerouge impliquait, je le rappelle, un homme faisant partie d’une expédition scientifique évoluant sur l’ensemble de l’île. Toutefois, au vu de la boue sous ses chaussures, il n’est pas mort à Vignerouge. Je m’explique. Le corps était frais, la mort récente, mais le sol était désespérément sec. En effet, le côté est de l’île est peu sujette à de forts courants marins, aussi, le terrain y est moins marécageux que sur la côté ouest. Tout ceci me porte à croire que notre assassin a essayé de nous éloigner de son but premier en déplaçant le cadavre, à savoir : Vignerouge. Le théâtre, donc, de ses prochains agissements.

Le colonel m’observa alors, hébété. Puis enchaina à l’adresse d’Hugo et Gaston :

-Messieurs, donnez à cet homme tous les moyens qu’il jugera nécessaires à la résolution de cette enquête. Je vous assure, maître Emerald, notre entière coopération.

-Je vous en remercie, toutefois, je souhaiterais m’y rendre seul. Seulement une question d’habitude. Donnez-moi simplement votre meilleure monture.



Une heure plus tard, j’enfourchais la selle d’un étalon ébène à la crinière d’onyx. Un palefroi sombre comme la nuit dont la musculature saillante gonflait ses veines, dessinant sur son pelage comme des rivières ténébreuses. Il hennit puissamment puis s’élança à toute allure vers Forgevieux.

Les choses sérieuses allaient pouvoir commencer.


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Hinata Hyûga

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MessageSujet: Re: Les feuilles qui tombent sont un mauvais présage.   Les feuilles qui tombent sont un mauvais présage. Icon_minitimeVen 18 Sep - 19:21

Les yeux toujours clos, j’aperçois malheureusement la lueur du soleil à travers mes paupières. Vous savez, ce sentiment lorsque vous voulez dormir un peu plus mais ce satané soleil se pointe sur votre visage et vos paupières se lèvent toutes seules comme par magie. Je hais tout simplement ce sentiment, depuis que je suis toute petite d’ailleurs. Mais le devoir m’appelle et il faut se lever.

Je sors donc rapidement du lit, j’enfile en deux temps trois mouvement mes habits, passe un coup d’eau sur le visage afin de bien me réveiller et je sors de ma chambre. En tout cas une chose est sûre j’ai très bien dormi, en même temps avec la journée d’hier il n’y a rien de tel qu’un simple lit pour passer une bonne nuit. Je rends la clef de ma chambre tout en payant la nuit à l’aubergiste puis je sors de l’établissement afin de me diriger vers le lieu du crime.

La scène de crime était délimitée par des bandes jaunes, quatre marines étaient postés à chaque coin empêchant certainement quelconque individu voulant pénétrer dans le périmètre. Une grande tente se trouvait juste à côté de la scène.

Je m’approche près d’un marine et lui dévoile mon identité, je n’ai même pas besoin de lui expliquer la raison de ma venue qu’il soulève la bande jaune afin que j’entre sur la scène. Le colonel a dû le prévenir de ma venue. Le marine m’indique qu’aucun élément n’a été déplacé afin de laisser la scène telle qu’ils l’ont découvert excepté l’arme du crime qui a été manipulé par d’autres enquêteurs hier. Il me tend l’arme en question et je ne sais pas pourquoi mais je m’attendais à ce qu’un kunaï soit l’arme du crime.  Tiens mais c’est bizarre ? Pourquoi aurait-on découvert un kunaï ici alors qu’à Rochesainte ils n’ont retrouvés aucune arme ? Je ferais des conclusions plus tard. Je remercie la marine et commence mon petit tour d’analyse. La victime porte une blouse blanche, un scientifique ? Je m’accroupis afin de mieux analyser la victime, il y a une présence de terre au niveau des ongles et ses mains sont rêches. Hum, qu’est-ce que c’est que ça ? Je regarde sur la manche et découvre des poils, je demande alors si un des marines aurait un appareil afin d’analyser les poils et comme par magie un marine en provenance de la tente s’approcha tenant un drôle d’appareil à la main. Je foudroie du regard ce marine en découvrant l’objet. Encore une fois ces pauvres escargots sont martyrisés ils en ont fait un escargoscope. Je ne vous décris pas la constitution de cet objet, c’est une horreur de faire ça à cet escargot et par respect pour eux vous ne saurez rien.  Pendant la recherche de l’origine du poil, je continue mon analyse en fouillant ses poches et découvre un morceau de papier complétement chiffonné dans l’une d’elles. Je le déplie et constate que le papier en question, provenant sans doute d’un vieil ouvrage,  comportait un message :


« La Rose au trente-trois pointes indiquera le chemin,

La grâce Divine vous éclairera à la treizième pointe,

Le recueil vous attendra à la cinquième pointe,

Sous l’arbre sacré de la onzième pointe, la voie se dévoilera,

Et sur le chemin de la dix-huitième pointe, le secret gardé se révélera»

Qu’est-ce que c’est que ce charabia ? Serait-ce la raison de sa mort ? Je vais garder ceci avec moi, on ne sait jamais ça pourrait être utile. Bon continuons l’analyse, alors au niveau de la jugulaire se trouve la même entaille que la victime à Rochesainte, ça nous fait deux victimes causés par un kunaï.


- Mademoiselle Hyûga ?

- Madame Hyûga serait plus convenable, vous voyiez ceci, je lui tends mon annuaire gauche,
c’est une bague et ce n’est pas pour faire jolie Monsieur.


- Désolé Madame ! Je viens vous apporter le relevé d’analyse et il s’avère que ce poil provient d’une brosse.

- Une brosse ? Merci beaucoup de l’information.


D’après toutes les analyses, je pense que cet homme semble être un scientifique ou plutôt un archéologue je dirais… Mais quel est le lien avec l’autre victime ? Raaaah ce n’est pas un boulot pour moi ça, ils auraient dû faire appel à Shikamaru, lui au moins il aurait trouvé toutes les réponses. Bon je vais devoir retourner à Rochesainte et faire un rapport au colonel et…. Tiens je n’avais pas fait attention à ça ?  Il y a de la boue à moitié séché sous ses chaussures. Mais pourtant le terrain est sec, faut que je vérifie une chose.

- Monsieur le marine !

- Oui Madame ?

- Savez-vous s’il a plu récemment sur l’île?

- Non

- Alors dîtes-moi, comment peut-on avoir de la boue sous ces chaussures s’il ne pleut pas.

- Madame, je suis sur l’île depuis deux années déjà et je peux vous garantir que le seul endroit sur l’île où il risquerait d’avoir des courants marins et donc avoir de la terre mouillée en permanence c’est sur la côte ouest Madame.

- Intéressant. Forgevieux se trouve sur cette côte n’est-ce pas ?

- Affirmatif Madame.


Donc cette victime a été déplacée peu de temps après sa mort, la raison m’échappe toujours mais je vais devoir galoper rapidement jusque Forgevieux pour avoir des réponses. Je me dirige vers les marines et leur indique qu’ils peuvent nettoyer la scène de crime et transférer le corps à Rochesainte.

Je me dirige vers l’écurie « Jolly Jumper » et après des salutations et tout le discours de l’offre, qui franchement commence à me taper sur le système, je galope donc vers Forgevieux. Ce coup-ci je devrais mettre moins de trois heures vu que Forgevieux se trouve un peu plus bas sur la côte ouest.

Au bout de deux heures de galopade et un mal de fesses, me voici arriver au port de Forgevieux. Première impression : ça pu le pirate à plein nez. Cette île, c’est vraiment tout ou rien. Bref, après avoir déposé ma monture me voici en plein milieu d’une rue et je dois dire que le paysage est beau à voir. Les bâtisses étaient anciennes, en pierre grise et ternes. Des lignes d’or ornaient chacune des façades des bâtisses permettant aux rayons du soleil de plonger ce village dans un halo de lumière. Je regarde un peu partout autour de moi et il me semble que ce grand bâtiment ressemble à une bibliothèque. C’est exactement ce qu’il me faudra pour trouver un lien avec ce morceau de papier. Si la victime a été tuée ici, il y a forcément un point de départ. Mais avant toute chose direction l’auberge afin de réserver une chambre pour ce soir. Je m’apprête à entrer dans l’auberge quand plusieurs cris de terreurs se font entendre. Je me retourne et vois plusieurs personne courant prit de panique, j’interroge une femme qui fuyait et cette dernière me dit qu’un corps vient d’être découvert à l’instant au coin d’une ruelle près de la place centrale. Comme c’est étrange, je ne sais pas pourquoi mais par instinct je sors au cas où un de mes kunaïs. Je me dirige alors près de la place centrale et vois un individu à la chevelure bleu glace assez claire accroupi près du cadavre.

Tiens j’ai l’impression que c’est celui que j’ai percuté à la base de Rochesainte. L’individu se releva me permettant de constater sa tenue vestimentaire. Il porte une veste d’un bel alliage de bleu, de blanc et de noir avec une dominante blanche pour les manches et le torse, le noir et le bleu sont utilisés à des fins décoratives notamment au niveau des doublures. Le pantalon de la panoplie est indexé sur les couleurs de la veste à laquelle s’agrémente une paire de genouillères taillées dans ce qu’il me semble être des éclats de givre. Ses chaussures blanches rayés noirs sont légèrement pointues. Je distingue également qu’il porte son épée dans un fourreau qui pend à sa ceinture. Il me regarda et je le vis ranger quelque chose dans sa poche. Mon cœur s’emballa à la vue de l’objet en question. Je pourrais le reconnaitre à des milliers de kilomètres : des nuages rouges brodés sur un tissu noir. Impossible ! Pourquoi cacher cet élément à la vue de tous ? Ce n’est pas un simple individu, enfoiré d’Itachi, utiliser le Henge no Jutsu afin de tromper tout le monde ! Il me fixe avec un regard étrange. Eh oui Itachi, je suis là et je vais enfin accomplir ma vengeance. Il commence à poser la main sur son fourreau. Je ne te laisserais pas le temps de faire quoi que ce soit ordure !

Je bondis dans les airs, armé de mon kunaï et tout en activant mon Byakugan, j’exprime toute ma rage enfouit.

-ITACHIIIIIIIII !!!



Dernière édition par Hinata Hyûga le Ven 29 Jan - 1:04, édité 1 fois
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Emerald.D.Winter

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MessageSujet: Re: Les feuilles qui tombent sont un mauvais présage.   Les feuilles qui tombent sont un mauvais présage. Icon_minitimeMer 27 Jan - 0:58

L'odeur du métal chaud côtoyait celle de la poussière environnante.
Des bâtisses de bois précaires soupesaient avec peines quelques armatures métalliques.
Une misère grouillante flottait sur le visage des riverains, leurs supplications résonnaient à travers l'ancien port, entrecoupées seulement par le gong du marteau sur l'enclume.
Par le crissement d'une flamme vivace, écho flamboyant de la rage indicible enfouie dans les murmures  de la ville.
Forgevieux portait bien son nom.


Un sombre palefroi pénétrait l'enceinte de ce repaire de brigand.
Il enjambait avec délicatesse les ruines fumantes, guidé par le geste précis de son cavalier.
Un preux jeune guerrier dont l'armure bleutée et l'aura glaçante contrastait avec la noirceur souffreteuse du lieu.
Il quitta sa monture et l'air déterminé s’engagea dans les ruelles malfamées du port.
Les corridors nauséabonds le menèrent tout droit vers une placette où trônait un cadavre frais. Une rosée inhabituelle à l'image du lieu.
A peine eut-il entamé son inspection de la carcasse qu'une impudente demoiselle s'élança contre lui, visiblement outrée par un bout de tissu dont l'origine restait à déterminer.
Excité à l'idée de livrer querelle, le Givriote dégaina sa sublime lame d'émeraude. Sa lueur envoutante irradiait, traçant comme une voute verdâtre dans l'iris nacrée de son adversaire.
Cette dernière s'arqua, ses muscles oculaires saillaient sur son visage, elle était effrayante.
Campée fermement, elle dessina dans les airs comme un arc de cercle puis présenta ses paumes puissantes face à l'océan capillaire tumultueux de son rival.
Ses postures respiraient comme une grâce ancestrale, empreinte d'une beauté martiale saisissante.

Puis le balai commença, chacun s’évertuant à esquiver l’assaut de l'autre. Seulement la clairvoyance de la shinobi décela une anomalie dans la constitution de son adversaire, comme si l'une des côtes du Givriote venait d'être récemment reforgée. Elle prit avantage de cette information puis orienta une puissante parade à l'exact point de rupture entre cette étrangeté squelettique et son tissu adipeux.
Emerald hennit de douleur, il ne pouvait plus tenir debout.
Il courba alors l'échine, priant son adversaire de le libérer du poids de sa défaite.

La vengeance hurlait sa sentence dans les yeux vides de la jeune femme. Mais le trouble sévissait également dans l'orbe blanchâtre, teintant cette pupille si particulière d'une once d'hésitation.


Itachi était-il donc si faible ? Le goût de la vengeance était-il si fade, ôter la vie était-il si difficile ?
Le poids du destin était-il donc si lourd ...
Devrait-elle vraiment se délester de celui de son adversaire maintenant qu'il pesait sur elle ?


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Hinata Hyûga

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MessageSujet: Re: Les feuilles qui tombent sont un mauvais présage.   Les feuilles qui tombent sont un mauvais présage. Icon_minitimeVen 29 Jan - 11:04

On m’a toujours répété mille fois la phrase suivante : « La vengeance rend aveugle ». Enfin, je pense que ce n’est pas exactement les mêmes termes, mais actuellement je peux dire que cette phrase me vient parfaitement à l’esprit. Hinata ma vieille comme toujours tu as foncé dans le tas sans avoir pris le temps d’analyser ton environnement, enfin surtout ton adversaire. Non, mais franchement comment ai-je pu croire un seul instant que cet individu soit Itachi. Premier point, aucun Sharingan, et surtout aucune présence de chakra. Certes, ce qui m’a intrigué était cette sorte d’aura émanant de lui, surtout autour de sa côte, mais merde quoi d’où est-ce que j’ai pu confondre cet individu avec cet enfoiré d’Itachi. Regarde ce que tu as fait ! Le pauvre je l’ai tellement mis mal en point qu’il est prêt à recevoir le jugement divin. Bon ma vieille il n’y a pas trente-six solutions, je dois impérativement me sortir de cette situation surtout que la populace commence à nous fixer sérieusement. En même temps vu comment j’ai gueulé comme un dindon enragé, j’aurais même pu réveiller un monstre marin tiens. Je lève ma main droite et la passe derrière la tête en caressant ma chevelure. Et tout en désactivant mon Byakugan, je lui sors la réplique qui tue.

— Ha ha ha comme c’est gênant ! Euh désolé… Je vous ai pris pour quelqu’un d’autre. J’espère que vous allez bien.

Je le vois relever la tête et son regard se pose sur moi avec un air qui a l’air de dire : « Vous vous foutez de ma gueule là ? ». Il se relève et enlève la poussière présente au niveau de ses genoux. Il remet dans son fourreau sa lame d’émeraude puis je le vois sortir une sorte de calepin et il gribouille quelque chose dessus avec une plume.
Par tous les Kages, il m’en bouche un coin celui-là. Il y a à peine une minute, j’aurais pu le tuer, mais ça n’a pas l’air de trop le perturber. Ou bien sa réaction veut dire « J’attends des excuses espèce de babache ». Bon même si ce n’est pas le cas je lui en dois bien une d’excuse après tout.


— Je tenais à vous présenter mes plus plates excuses pour mon agression envers vous. J’espère que je n’ai pas été trop rude sur votre côte ?

— Pour ma côte, ça devrait aller, même si la douleur persiste. Mais j’ai toujours une légère douleur avec mon postérieur.

— Votre quoi ? C’est quoi cette connerie, vous n’êtes en aucun cas…. Aaaaaah, mais c’est donc vous que j’ai bousculé à Rochesainte. Je me disais bien que votre chevelure me rappeler quelque chose. Mais pas moyen de m’en souvenir. Quelle cruche que je fais Je vous présente mes plus sincères excuses pour les désagréments que j’ai pu vous causez dernièrement. Je lui tends la main droite en guise d’excuses. Moi, Hinata Hyûga, héritière de mon clan et pour laver toute tache pouvant salir le nom de ma famille je tiens à vous présenter mes honorables excuses. Normalement avec ça, je pense que j’ai mis la totale pour éviter tout un scandale avec Père si ça venait à s’ébruiter

— Emerald D Winter, Givriote. Sans être désobligeant, quelle raison vous a poussé à me prendre en chasse ?

— Ha ha ! Vous allez rire, mais je vous ai pris pour quelqu’un d’autre.

— Je lui ressemble à ce point ?

— C’est ça qui est drôle parce que vous ne lui ressemblez pas, mais alors pas du tout.

— Je ne saisis pas très bien, si je ne lui ressemble pas pourquoi m’avoir attaqué.

— Euuuuuuuh c’est une très très longue histoire. Mais pour être bref, l’individu que je recherche fait partie de mon village et nous sommes des ninjas. Et qui dit ninja, dit technique de camouflage, donc j’ai pensé que vous étiez cette transformation.

— Mais vu que vous êtes une shinobi vous devriez posséder une technique pour déceler le vrai du faux ?

— Si si justement, mais lorsque vous aviez mis ce morceau de tissu dans votre poche qui ressemble exactement à sa tenue, je pensais que vous étiez lui essayant de cacher une preuve. Mais j’étais trop aveuglée par ma vengeance que j’ai foncée sur vous sans réfléchir. Encore une fois, excusez-moi pour tout ça.

— Ce n’est rien. Par contre, il y a un peu trop de monde dans les alentours et cela risque de compromettre cette scène de crime. J’ai besoin d’espace pour pouvoir analyser tout ça.

— Oui vous n’avez pas tort. Attend comment ça il a besoin d’espace Euh par contre je ne voudrais pas être désobligeante moi aussi, mais je suis sur l’affaire des meurtres présents sur l’île. Donc si vous voulez bien vous poussez un peu…

— Je ne veux pas être rébarbatif non plus, mais je suis aussi sur cette affaire. Le colonel Kimiaki m’a chargé de l’enquête.

— QUOI ? Comment ça le colonel Kimiaki, mais c’est impossible. Hier encore il m’a donné les pleins pouvoirs. Mais pourquoi le colonel lui aurait-il donné l’ordre d’enquêter ? Je pense qu’il n’y a pas trente-six solutions possibles.Rassurez-moi en m’affirmant que le colonel et votre père se connaissent ?

— Ce n’est pas tout à fait ça, mais disons que...

— Non, mais pour qui se prend-il se foutu colonel. Il me confie l’enquête et voilà maintenant que cet enfoirés le confie aussi à quelqu’un d’autre. Non, mais je vous jure dans quel monde vit-on. Merde. Oula, je pense que ma bouche a été plus rapide que mes pensées vu le regard de cet individu. Merde, il va falloir que j’arrête de l’appeler « l’individu », ça ne se fait pas, mais c’est comment déjà son prénom ? Hunter ? Emerid ? Ah! je me souviens ! Émeraude D Water ?

— Yatdafeuk !

— Je me disais aussi qu’il y avait quelque chose qui ne résonner pas très bien à l’oreille, ha ha !Mais quelle cruche ! Même pas capable de l’appeler correctementDésolé je pense avoir un peu écorché...

— Écorché est un faible mot. Vous avez littéralement dépiauté mon identité, mademoiselle Hyuga ! Comme je suis courtois je vous le répète c’est Emerald D Water.

— Je suis sincèrement désolé Emerald.Bon je pense qu’il n’y a pas trente-six solutions si je veux avancer dans l’affaire on va devoir s’aider mutuellement Je peux vous poser une question ?

— Je vous écoute. Mais si vous voulez apporter votre aide sur cette affaire, ce sera avec un réel plaisir.

Bon bah finalement, on dirait que je n’ai pas eu besoin de lui proposer. J’aime bien quand les choses se présentent toutes seules sans forcer

— Mais avant ça, je vous propose de boire un breuvage à l’auberge qui se trouve à deux pas d’ici, dans le but de partager nos informations. Et par la même occasion, vous pourrez me l’offrir en signe de dédommagement.

Oh le bougre ! Il est malin lui ! Je ne vais pas refuser après ce que je lui ai fait subir et puis bon je ferais exactement la même chose que lui

— Je suis partante pour votre proposition, mais on devrait s’occuper du cadavre avant non ?

— Il n’y a pas de raison à s’inquiéter pour lui. Ce n’est pas comme s’il allait se lever et courir à l’autre coin de la rue. Et de toute manière, il n’y a pas besoin d'analyser plus profondément le corps, c’est exactement le même mode opératoire. Comme les deux autres corps, la jugulaire a été tranchée net et avec beaucoup de précision. Le seul détail perturbant dans tout ça c’est ce bout de tissu.

Je vois Emerald fouiller dans sa poche à la recherche de quelque chose et il me montre sa trouvaille : un tissu noir avec un nuage rouge comme motif. Il n’y a pas d’erreur possible seul un homme porte ce genre d’habit. En tout cas, je trouve ça très étrange qu’il ait pu laisser un indice pareil. Pour quelle raison je l’ignore, mais je ne tarderais pas à le découvrir. Mais avant ça, il est temps d’aller se rincer le gosier avec Emerald.
Je lui propose d’aller se poser chez l’aubergiste boire un verre afin de pouvoir mieux discuter de tout ça. Je le vois noter encore quelque chose sur son calepin puis le replacer dans sa poche. Deux marines nous observent non loin de là et Emerald leur fait un signe de la main pour qu’ils s’approchent. Arriver près d’Emerald, ce dernier leur demande de rapatrier le corps à Rochesainte et de signaler au colonel que lui et moi-même nous nous occupons de l’affaire. Bien que ça me déplaise, je n’ai pas trop le choix d’accepter sur ce coup-là.
Les soldats s’en allèrent en emportant le corps et nous nous dirigeons donc vers l’auberge.

Après avoir passé commande au comptoir, nous nous installons dans un coin de la pièce principale pour éviter d’avoir des petits curieux comme on en trouve un peu partout dans des endroits pareils.
Après m’être présenté convenablement en évitant bien sûr de lui parler de tout et de n’importe quoi. Je lui indique le but de ma présence ici et je lui explique la possibilité qu’Itachi se trouve sur cette île. Emerald m’écoute attentivement, mais lorsque je lui demande la raison de sa venue, Monsieur m’oublie littéralement. La raison est toute simple depuis que Monsieur s’est fait servir sa boisson spéciale et a posé ses lèvres dans ce fameux breuvage. Je l’ai littéralement perdu.


— Si je vous fais chier, faites-le-moi savoir, hein ?

— Je vous prie de m’excuser, mais avoir la chance improbable de trouver en ces mers ce fameux nectar c’est une jouissance pour mes papilles.

— À ce point-là ? C’est si bon que ça votre « truc » ?

— Velspracht Yalgim ! C’est quoi ce charabia ? Ceci n’est pas un truc ! C’est un breuvage d’une grande qualité. Cette boisson est légendaire on en trouve très rarement dans ce monde. Il s’agit d’une boisson à base de jus de pêche et d’abricot qu’on a ensuite mélangé et confectionné avec un ingrédient des plus basiques au monde : du lait. Et vous avez ce qu’on appelle « Danao ».

— Quoi ? Votre boisson légendaire c’est du Danao ? Vous êtes sérieusement sérieux là ?

— Oui c’est une boisson difficile…

— À trouver ? Ha ha ! On ne me l’avait jamais faite celle-là ! Mais vous sortez d’où ? Venez à Konoha un jour vous en trouverez à chaque étalage. Et sérieusement si cette boisson est si légendaire que ça je ne pense pas qu’on la trouverait aussi facilement ici.

Emerald sort de nouveau son calepin, mais alors qu’il s’apprête à l’ouvrir, il regarde en direction de son verre, la plume sur ses lèvres, me regarde puis remit dans sa poche son calepin sans rien noter dedans. Ce type est vachement bizarre. Il prend alors la parole et me parle de sa venue sur l’île ainsi que de son ancien périple. Je comprends maintenant pourquoi sa côte lui faisait mal. Il n’a pas guéri complètement et moi je viens là à perturber sa guérison. Hinata fais gaffe prochain coup ou bien tu auras des emmerdes. Après avoir parlé quelques minutes de l’affaire, nous sommes arrivés à la même conclusion : on est littéralement perdu dans cette affaire. Je mets mes mains dans mes poches en libérant un maximum d’air de mes poumons lorsque je sens le morceau de papier que j’avais ramassé plus tôt à Vignerouge. Emerald me regarde d’un air interrogateur. Je lui explique avoir trouvé ceci dans la poche de la victime de Vignerouge. Je déplie le morceau de papier et lui fais voir le fameux message incompréhensible :

« La Rose aux trente-trois pointes indiquera le chemin,

La grâce Divine vous éclairera à la treizième pointe,


Le recueil vous attendra à la cinquième pointe,

Sous l’arbre sacré de la onzième pointe, la voie se dévoilera,

Et sur le chemin de la dix-huitième pointe, le secret gardé se révélera »

— Emerald si vous pouvez m’éclairer là-dessus ce serait d’une grande aide parce que je n’ai aucune idée de quoi ça parle. Mais je mets ma main à couper que ce message à un lien avec notre affaire.

Il prend le morceau de papier et tout en savourant lentement son fameux breuvage légendaire, il se met à l’étudier.

— Intéressant.

— Vous avez trouvé quelque chose ?

— Je pense que ce message codé nous indique la marche à suivre.

— Comment ça ?

— C’est très simple voyez-vous. D’abord la première phrase nous parle d’une rose aux trente-trois pointes et dans les phrases qui suit la direction à prendre se réfère aux pointes.

— Hein ?

— Pour faire simple je pense que cette fameuse rose se réfère à un signe, un objet en forme de fleurs à trente-trois épines et que, à l’instar d’une boussole chaque épine indique une direction. Et nous avons de fameux points clefs à trouver pour pouvoir continuer à avancer dans les autres directions.

— Ouah alors là Emerald je ne sais pas d’où vous venez ou ce que vous avez fait comme études, mais grâce à vous on va pouvoir enfin progresser. Ce n’est pas avec mon cerveau de paupiette qu’on aurait pu trouver tout ça. Ha ha ha ha !

Oula ma vieille faut que tu te calmes un peu hein ! L’alcool ne te réussit vraiment pas. Bon on a plus qu’à trouver ce fameux point de départ. Mais une rose au trente…

— Ah ! Mais ouiiiiiiiiiiiii !

— Qu’est-ce qu’il vous arrive ?

— Je sais où trouver cette rose ! Vite, venez avec moi.

— Mais je n’ai pas encore fini mon verre.

— Rah, on s’en fout de votre breuvage.

— Alors là non. Moi Emerald D Winter je ne peux acquiescer vos propos. J’attends ce moment depuis très longtemps alors vous attendrez que je finisse mon verre.

Il est sérieux lui dans son délire ?

— Très bien Monsieur le distingué. Finissez votre verre je vous attends dehors, et vous avez intérêt à vous magnez le cul, bordel de nouille.

Je sors donc de l’auberge en attendant Emerald tout en essayant de remettre de l’ordre dans ma tête pour me rappeler l’endroit exact où j’ai vu cette fameuse rose. Emerald ouvre la porte de l’auberge pour sortir, mais je ne lui laisse même pas le temps de remercier l’aubergiste que je lui attrape le bras et nous courons, enfin je cours et j’entraîne Emerald dans ma course vers l’entrée du village. Arriver devant la bâtisse de mes souvenirs, nous nous arrêtons et je désigne du doigt la bâtisse à Emerald. Il me regarde avec un air interrogateur et me demande pourquoi je désigne la bibliothèque. Je relâche une grande bouffée d’air de mes poumons par mes narines et je pointe mon doigt bien en évidence en direction du symbole sur l’édifice. Emerald écarquille les yeux en découvrant ce que je voulais qu’il voie. Le symbole de la bibliothèque représentait une sorte de rose avec trente-trois épines, mais ce n’est pas une rose végétale qui était représentée, mais plutôt une rose des vents.

Nous avons trouvé la signification de la première phrase du message mystérieux, mais pour se diriger vers le lieu expliquer dans la seconde ligne, il nous faut une carte de l’île. Je demande à Emerald de m’attendre quelques instants et je pénètre dans l’enceinte de la bibliothèque. Je m’approche du comptoir et demande à la personne au guichet s’il est possible de récupérer une carte de l’île. Cette dernière très courtoise me demande de patienter quelques instants. Je jette un coup d’œil à son comptoir et je cherche ce qui peut mettre utile dans l’immédiat. Alléluia ! Je vois un badge en métal très intéressant, pile-poil ce qu’il me faut. je prends discrètement l’objet et le met dans ma poche, dans la minute suivante la personne revient à sa place et me donne la carte en question. Je la remercie et retrouve Emerald assis sur un banc pas très loin, son calepin et sa plume à la main.

Il a également pris le temps de récupérer sa monture avec lui. À ma vue, il se lève et je le rejoins près du banc. Je lui tends la carte qu’il déplie sur le banc et je sors de ma poche l’objet métallique en question. Emerald me complimente sur ma trouvaille.


— Pas besoin de me remercier voyons sans ça nous serions là à nous prendre la tête.

— Mais où avez-vous pu vous dégouter une rose des vents exactement comme dans la description.

— Bah je me suis dit que la bibliothèque devait posséder un objet ou quoi que soit d’autre ayant un rapport avec leur symbole. Bon maintenant allons-y et voyons où nous mène cette rose des vents si nous la plaçons ici sur Forgevieux.

— « La grâce Divine vous éclairera à la treizième pointe », donc si nous partons du principe que la première pointe est celle qui indique le Nord, nous devrions nous diriger ici. Il encercle le lieu en question avec sa plume et replie la carte.

— Bonne déduction Emerald. Il faut que j’aille me chercher une monture et nous y allons sur le champ.

Emerald m’accompagne au « Jolly Jumper » afin de leur emprunter une monture pour la journée. Comme toujours et pour ne pas changer depuis hier, les revoilà à nous remercier avec tout le tralala qui va avec. Je monte sur mon cheval et Emerald comme un preux et valeureux chevalier m’indique qu’il veut prendre les commandes pour cette escapade. Ce n’est pas moi qui vais refuser surtout que je suis sur à cent pour cent que je risquerais de nous perdre en plein milieu de la forêt.


~~~Une heure plus tard ~~~


Après avoir discuté pendant une bonne heure de trajet, nous arrivons donc devant la fameuse bâtisse de la seconde ligne du message mystérieux. La soi-disant grâce divine nous éclairera la suite du chemin donc il faut qu’on pénètre à l’intérieur. Emerald se dirige vers un arbre afin d’y attacher nos montures. Il me rejoint et au moment où il pose sa main sur la poignée de la porte de l’église, je lui demande de se stopper. Je dois dire que je suis assez méfiante, mais je préfère éviter le maximum de risque. J’active mon Byakugan et décide de scruter l’intérieur.

— C’est bien ce que je me disais. Qu’est-ce qu’on dit déjà? « les voies du seigneur sont impénétrables ». Ben ,ce n’est pas totalement faux.

— Comment ça ?

— Nous allons droit dans un piège cher Emerald.

— Vous arrivez à distinguer quelque chose avec votre..

— Byakugan ! Et non justement, je ne peux rien voir. Nous sommes tombés sur quelqu’un d’assez intelligent puisque les parois intérieures de la bâtisse sont entièrement recouvertes de cristal. Du coup, ma vision se retrouve réfléchie. Il y a peu de personnes au monde qui puissent contourner le Byakugan… Itachi ? Prêt à se jeter dans la gueule du loup Emerald ?

Emerald me regarde avec un air déterminé et pose sa main sur son fourreau prêt à en découdre avec les futurs évènements à venir. Nous pénétrons dans l’église et la porte se referme derrière nous dans un bruit sourd.

Ce bruit sourd justement était là pour cacher un bruit plus léger… plus fin… à peine audible… que nous n’avons pas perçu... Le fil se brise, et le piège se déclenche…

Au plafond de l’église, une toile se déchire et une pluie de kunaïs s’abat sur nos deux compères… Tandis que d’autres pièges se déclenchent et d’autres attendent le moindre faux pas…

Impossible de prévoir dorénavant ce que l’avenir réserve à ce duo fraichement formé…


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