Marine Deslandes
21 ans
Pirate
Description « morale » :
Marine est une jeune fille rêveuse, au visage neutre la plupart du temps. Elle ne parle pas beaucoup. Face aux problèmes qu'elle a pu rencontrer, elle se referme sur elle-même et pardonne facilement non pas par gentillesse (Marine en est pourvue mais elle ne dirigera sa gentillesse qu'envers ses amies proches) mais surtout pour éviter les conflits, qu'elle déteste. Elle préférera toujours une paix négociée à la baisse à une guerre ouverte pour tenter de tout avoir. Assez égoïste, elle donnerai cependant tout ce qu'elle possède pour son amie, Sarah, de l'île. Malheureusement, elle la perdra suite à un aveux de sa part sur elle-même. Sarah gardera son secret mais Marine, seule, se renfermera sur elle-même encore plus et n'aura plus qu'un seul rêve qu'elle ne réalise pas encore : trouver des gens qui l'accepteront telle qu'elle est. Elle se méfie de tout le monde, et surtout d'elle même.
Sinon Marine adore le jardinage et aider son père au marché. Elle y vend les quelques carottes qu'elle arrive à faire pousser dans le sable. Elle lit un peu, et surtout des romans d'aventure. Elle a entendu parler des pirates et du One Piece, mais elle n'a jamais envisagé de tout quitter pour aller chercher un trésor qui avait peu de chance d'exister. Elle est pragmatique et déteste qu'on lui dicte sa conduite.
Description physique :
Marine a une chevelure blanche, avec une peau noire. Elle vient de fêter ses 20 ans. Elle passe son temps dehors. Assez musclée, surtout au niveau des bras, elle peut courir sans effort du nord au sud de l'île, à force d'être en retard à tous ses rendez-vous. Ses mains sont celles d'une paysanne : caleuses, rugueuses, peu féminines. Ses jambes sont épaisses et lourdes, mais puissantes. Elle porte généralement une armure noire que sa mère lui a légué. Elle dispose d'une poitrine assez imposante et qui la rend vulnérable lors de combats importants. Elle est assez grande, 1,79 mètres. Son nez se fronce et ses yeux noirs se ferment à chaque fois qu'elle rit, ce qui arrive finalement assez peu souvent.
Elle n'a pas d'armes principale, elle a juste appris à se battre avec avec son père et maîtrise le sambo.
Technique spéciale :
Marine a appris un enchaînement de jeet kune do : coup de doigt dans l’œil, coup de coude puis coup de la tête avant de s'enfuir. C'est son coup de la dernière chance.
Histoire :
- Non, je vous en prie ! Tout sauf ça ! Laissez mon père tranquille ! Il ne vous à rien fait ! Pitié ! Pitié...Marine, le souffle court, se mis à genou, dans la boue. Elle courba l'échine jusqu'à ce que son nez pointu touche l'herbe mouillée par la pluie incessante. Elle releva légèrement la tête pour crier ses dernières paroles à la féroce chasseuse de prime Xéodia. Assez pour l'observer, elle, ses cheveux rouges sang et son regard vide, indifférent.
- Mon père est tout ce qu'il me reste ! Je ferais ce que vous voudrez ! Tout ! Tout !- Vraiment ? Tout ? Xéodia la regarda pour la première fois avec intérêt.
- Sais-tu qui est vraiment ton père petite ? Ton père était un pirate d'East Blue. Il a détruit il y a 21 ans l'île de Tristania avec sa compagne Élisabeth Deslandes, qui a disparue peu après l'explosion. Ton père est un meurtrier. Comme ta mère. Sois heureuse que je ne tue pas aujourd'hui. Allez, part, tu ne veux pas assister à cela, ajouta Xéodia.
Marine n'osait plus rien dire, choquée par ce que la cruelle chasseuse venait de révéler. Elle se mit à réfléchir à voix haute, ne pouvant croire aux paroles de la chasseuse de prime.
- Ce n'est pas... Maman est morte lors de mon accouchement... Je... Vous vous trompez de personne ! Par pitié écoutez-moi ! C'est ça ! Vous vous trompez !Xéodia n'écoutait déjà plus la pauvre fillette à terre. Elle saisit un second sabre dans son dos, le dégaina lentement et le posa sur la gorge de Georges Déslandes, qui releva la tête pour fixer sa fille. Il lui adressa la parole depuis que la femme aux cheveux rouges, un sabre à la main, l'avait surpris dans la capitale de la petite île de Hooperysh. Sans se démonter, il avait esquivé les coups de la chasseuse de prime, avant de fuir vers la plage pour éviter que trop de civils soient blessés. Il n'avait juste pas prévu que sa fille soit entrain de finir son jogging. En l'apercevant, Georges avait perdu tout moyen, laissant le champs libre à Xéodia pour lui couper les tendons pour l’empêcher de courir. Tout cela pour voir sa fille en larme et tout espoir de survivre s'envoler. Il jeta un regard vers la mer, et la fixa, ne la quittant pas des yeux lors de ses dernières paroles.
- Marine. Soit forte. Je paye aujourd'hui pour mes crimes. Mais toi, tu n'as pas à souffrir de mes erreurs... Ne recherche pas la vengeance pour ton vieux père. Deviens une femme indépendante, une... Une femme dont je sois fière. Je ne pourrais pas plus être fière de toi que quand tu auras trouvé une famille qui te mérite. Choisis les bien Marine. Puis rêve. Et part loin. Loin ! Toujours plus loin !VERS GRAND LINE ! Les dernier mots que Georges Déslande prononça furent criés sur la plage, la rage au ventre, les souvenirs d'une vie passée , et dans les yeux, cette grande mer bleue pleine de promesse.
Puis Xéodia trancha alors la gorge de Georges d'un coup sec, le corps sans tête s'effondra comme une marionnette à qui on aurait coupé les fils, devant Marine, couverte du sang paternel qui avait giclé. Xéodia rangea la tête sanglante dans un sac, sûrement pour récolter une quelconque prime.
- Non ! Non ! Je ne veux pas... Je... Ah ! Marine s'étrangla et cracha du sang qui n'était pas le sien avant de se relever et courir vers Xéodia en pleurant.
- Je vous tuerai ! Hn !La jeune orpheline n'avait pas fait trois pas qu'elle se retrouva à terre, d'un coup de fourreaux dans le ventre.
- Ton père est mort il y a un instant et tu bafoues déjà ses dernières paroles ? Haha ! Quelle fille misérable fais-tu !Xéodia riait.
- Je vous... Je vous interdis... Argh... - Tu ne m'interdis rien fillette ! Je viens de tuer ton père devant toi, alors que tu me priais à terre ? Aurais-tu léché mes bottes si je te l'avais demandé ? T'aurais-tu déshabillé si je te l'avais ordonné ? Tchh... Tu n'as aucune fierté. Aucun pouvoir. Tu sembles assez puissante pourtant. Dis-moi... Pourquoi... Marine n'avait même plus tenté de se relever, elle pleurait à chaudes larmes, silencieusement, la tête sur le sable rouge... Ses cheveux blancs...Rouge... Xéodia s'approcha alors, un petit sourire dérangé sur son beau visage déformé.
- Pourquoi n'as-tu rien fait ?- Allez-vous en ! - N'avais-tu pas envie que ton père vive ? - Partez ! Je ne pouvais pas...- Tu ne pouvais pas ou tu ne voulais pas ?Xéodia était maintenant sur la jeune fille, ses cheveux rouges sur les joues rouges elles-aussi de Marine.
- Dis moi Marine, s'il te plaît... Pourquoi... Aaarrgghhh !! Petite garce ! Arhn !Xéodia n'avait pas eu le temps de finir sa phrase que Marine avait saisit un bâton assez bien affûté sur la plage et l'avait enfoncé dans la peau dénudée et fragile du ventre de la chasseuse de prime.
Marine, en hurlant, transperça encore et encore et encore... Jusqu'à ce que le corps au dessus d'elle ne soit plus qu'un poids de plus sur sa conscience. Elle pleura, longuement, sur cette plage. Puis poussant le corps de la chasseuse aux cheveux rouge, elle se releva et vit le village entier la regarder. Tous étaient horrifiés. Que croyaient-ils ? Qu'elle les avaient tués ? Ils avaient à demi raison, tiens. Elle s'adressa à eux la voix abîmée :
- Je vais enterrer mon père. Puis brûler le cadavre de Xéodia. Et je vais partir pour toujours. Ce fut tout ce qu'elle prononça ce mois-là. Elle resta cloîtrée chez elle de longs jours avant de sortir, fière et déterminée. Elle avait réussit à trouver une lettre testamentaire de son défunt père dans un de ses tiroirs. Elle avait eu quelques berrys, 250 000 pour être précise. De quoi commencer une nouvelle vie, ailleurs. Mais ce n'est pas ce qui l'étonna le plus. Sous une des planches de la maison côtière où elle avait toujours vécue, elle découvrit un coffre poussiéreux, pas même fermé à clefs. À l'intérieure se trouvait une armure noire comme l'ébène, légère et incontestablement faite pour une femme. Tout au fond de ce coffre, elle trouva une note, très simple, juste quelques mots :
Trouve-moi.
Ce fut tout. Ce mot ne pouvait provenir que de sa mère. Qui d'autre ?
Et elle fut enfin prête à partir. S'en était fini des rêves futiles. Ne restaient plus que les dernières paroles de son père, un père qu'elle n'avait pas le temps de pleurer convenablement. Ce père meurtrier et une mère peut-être encore vivante. Une mère pirate. Où était-elle ?
Il fallait qu'elle parte. Ici, elle n'aurait jamais les réponses à ses questions.
C'est Sarah qui quelques semaines plus tard se porta volontaire pour l'emmener sur une île proche.
Marine, habillée de l'armure de sa mère, sortie du bateau d'un pas conquérant. Des semaines qu'elle préparait son voyage et son nouveau départ. Tout commençait là.
Après une accolade chaleureuse, semblant rattraper quelques années de honte et de non-dits, Sarah souhaita bonne chance à son amie, vers la nouvelle voie qu'elle s'était choisie.
Celle de la Piraterie.