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 Rencontres incongrues : une belle brochette de bras cassés

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Minamitsu murasa

Minamitsu murasa


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MessageSujet: Re: Rencontres incongrues : une belle brochette de bras cassés   Rencontres incongrues : une belle brochette de bras cassés - Page 2 Icon_minitimeJeu 26 Fév - 23:05

De notre faute? Il n'y avait aucun rapport entre le désordre de la chambre, du couloir...et le rétablissement de Kuylin ce n'est pas en isolant quelqu'un qu'il se sentira mieux. Certes nous avions causé quelques dommages...

-C'est elle, gémis-t-il, -Folle.

Moi "folle"? Et il m'éloignait de lui en plus? S'il ne voulait pas venir il n'avait qu'à le dire! En regardant mon camarade de plus près je me rendis compte que je ne connaissais pas cette expression chez lui.

C'était bien la première fois que je voyais Shizu de mauvaise humeur.

Du calme, Shizu, c'est bon je me pousse.


Pourquoi nous séparer de force,je vois pas en quoi cela aide à guérir. Est-ce une opinion ériger en loi? Quel peuvent être ses motivations? Poussons la un peu...

-On veut rester avec elle alors essaye même pas de nous en empêcher.

-M'en moque moi!

*Vu ta réaction de tout à l'heure permet moi d'en douter!*

Puis Boa reprenait, à vrai dire je n'écoutais pas, je me contentais de réfléchir à tout ce qui se passait,en lâchant de façon aléatoire un "oui" ou un "non".

Si mes souvenirs sont bons Shizu était venu avec moi de plein grè pourquoi un tel volte-face, entre son humeur et son avis qui changent... Il souffrait au point de se tenir le visage, lui qui n'esquisserait pas un sourire même pour la plus hilarante des blagues, et qui ne froisserait pas son visage d'une tel expression même soumis à la pire des tortures. C'était un peu caricatural mais cela résumait assez bien ce que vivait Shizu. Cela m'amenait à ce que Boa essayait de me faire comprendre.

Shizu et Kyulin semblaient plus affectés que je ne pensais, et notre agitation de tout à l'heure n'y a peut être pas aidé. Indice supplémentaire si ce n'était pas suffisant après le cri de Shizu je voyais Angry se réveiller; signes qu'il était tout, sauf au calme.

Le calme après la tempête? Shizu s'était rapidement endormi avec le silence qu'il venait lui même imposé las de tout le bruit qui l'entourait.

-Je ne suis pas plus médecin que toi, mais, tu as vu juste, le calme ne peut que les aider.

-Ce n'est pas trop tôt après le saccage de l’hôpital.

-Vous...
Je me retournais et malheureusement Caducée n'était pas seul.

-Suivez-moi dans le bureau. Lâcha-t-il froidement. Nous nous regardions, comme si le trépas
guettait l'une de nous. Il voulait surement me passer un savon pour les dommages causés à sa base. C'était compréhensible.

Si il y a bien une chose qu'un gradé de la marine peut chérir ce sont ses hommes; sa base et son navire. Je venais de
troubler la tranquillité du premier et je venais démolir le second. Malgré l'air intransigeant de Freecs, je riais intérieurement à l'idée de croiser son navire.

-Cela vaut aussi pour vous quartier maître Boa. Mon rire intérieur s'éteint en même temps que sa bouche s'ouvrit. Il convoquait aussi Hanckok?

Je me demandais pourquoi il avait besoin de faire venir Hanckok?

J'allais avoir une réponse très, très vite. Il nous fit entrer dans son bureau. Je fus surprise, son bureau était loin d'être classique, je m'entendais à quelque chose de sombre ou d'austère. Loin de là l'homme semblait cultivé, avec innombrables livres bien rangés. Une fenêtre au fond de son bureau éclairait l'ensemble de la pièce. Et le clou, ce fut,
les moniteurs, il avait un œil sur toute la base. Je comprenais alors qu'il n'était pas là par hasard.

Hancock de son côté regardait devant elle, tout en évitant le regard de Freecs. L'homme était certes impressionnant mais pas de quoi attirer l’œil par rapport à tout ce qu'il y avait là. J'avais un nouveau sujet de réflexion, mais le colonel pris la parole.

-Regardez. Il indiquait l'un des écrans. Celui-ci montrait le couloir où Shizu et moi avions déboulé comme des boulets de canons. Nous le regardions ne sachant que dire puis il nous indiqua un second écran. Cette fois il s'agissait de notre chambre. Comment expliquer cela à Freecs?

-Sergent Murasa, le colonel Gakash et le directeur Hirusen m'ont fait des descriptions assez différentes de votre personne, mais il est clair qu'elles ne sont pas incompatibles.

-Je ne fais que me poser des questions. Je me doutais que le directeur Hirusen avait dû parler de mon opinion sur Shizu... L'immortalité et d'autres idioties... Soi-disant pour le moral des troupes.

Le colonel me jeta un regard froid. Je compris immédiatement.

-Un conseil, les bonnes interrogations, au bon moment.
N'allez pas dire que je suis une tête brulée mais je me préoccupais plus de notre présence dans son bureau que de ses conseils.

Il s'installa confortablement sur sa chaise de bureau avant de reprendre.

-Vous avez du culot comme l'avait dit Hirusen. Je m'attendais donc à cela, néanmoins, à l'avenir la moindre dégradation sera prélevée sur votre salaire. Quant au quartier maître Hancock, vos relations avec vos collègues ne s'améliorent pas...

-Qu'entendez-vous par là? Je demandais cela avec le plus grand calme. Après tout je voulais devenir Amiral-en-Chef, et s'il y a une chose que Kida m'a enseignée c'est "qui veut du respect s'en procure".


-Pardon de vous interrompre colonel Freecs, mais je ne comprends pas ce que vous insinuez. Lui dis-je sottement. Évidemment que je comprenais très bien ce qu'il voulait dire mais je voulais voir s'il avait le culot de le dire tout haut. Il tenait Boa responsable des dégâts autant que moi. C'est un manque d'honnêté il savait que nous serions intenables sinon pourquoi a-t-il assigné Boa à ce poste alors même qu'elle n'a pas de compétence médicale?! Il mettait clairement Boa à l'épreuve.

-Le quartier général semble remarquer les efforts fournit... c'est pourquoi... Le sergent Murasa est promu sous-lieutenant, et le quartier maître Hancock est promu sergent-chef. Puissent ces promotions vous encourager à vous améliorer dès maintenant.

Je respirais un grand coup, tout son discours ne visait qu'à nous encourager à faire mieux. Ou bien me manquait-il un
élément pour comprendre?



Dernière édition par Minamitsu murasa le Dim 8 Mar - 20:05, édité 1 fois
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Shiranui Kyulin

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MessageSujet: Re: Rencontres incongrues : une belle brochette de bras cassés   Rencontres incongrues : une belle brochette de bras cassés - Page 2 Icon_minitimeDim 8 Mar - 2:39

Nous fûmes donc transportée dans une urgence que nous trouvâmes plutôt… Abusive… Simplement arrêter le saignement aurait probablement suffit, mais nous avions commis une… Erreur de dosage ? Il était possible que ce soit Two Earl qui se soit trompé, ou simplement oubliée de nous préciser certaines choses, mais l’erreur est probablement de notre part.

Nous nous retrouvâmes seule dans une chambre à part avec la dénommée Hancock. Nous n’eûmes toujours pas eu l’occasion de voir son visage, mais l’observer de plus près serait impolie... Elle nous dit :


-  Bien sûr, je vais t’aider.

Nous nous demandâmes dans un premier temps de quoi pouvait-elle bien parler… Nous rappelant rapidement notre message… Elle n’avait nul besoin de nous répondre, ses actes étaient largement suffisants. De toute évidence, Hancock était une personne gentille et honnête. Sans même avoir eu un aperçu de son apparence, ses actes nous disaient tout ce dont nous eûmes besoin de savoir : elle était une bonne personne. Durant un moment de tranquillité, nous permettant d’oublier tous nos problèmes, elle s’occupa de nous avec une grande délicatesse.

Nous avions choisi parmi les voies proposées implicitement aux Shiranui, la voie des humains… Celle qui pouvait résulter en la plus grande souffrance, mais ce genre de moment faisaient partis de nos récompenses, que les Shiranui plus passifs, ayant choisi de ne pas s’attacher aux humains, de ne vivre qu’en tant que Shiranui au sein du clan et vivre caché des humains, ou muni d’une façade ne pouvaient comprendre. Nous respections cependant leurs choix.

Nous nous attachions aisément aux humains, un peu comme des enfants… Ou plutôt nous sentons plutôt comme une parente âgée,  après tout ça serait un insulte de les estimer puérile. Mais nous ressentions chez Hancock une similitude avec notre personne : nous étions probablement toutes 2 choquées émotionnellement, peut-être était-ce parce que nous ne voyons pas, mais nous le ressentîmes dans le ton de sa voix…

Nous eûmes droit à un repos que nous qualifierons de mérité, non pas que Murasa ou Noakuma était la cause de notre fatigue, mais que ce calme nous fît un grand bien.

Rapidement, en un éclair, ils arrivèrent… Quand on parle du loup, on en voit la queue, était une expression seyant la situation. Mais cela n’était en rien désagréable, nous pûmes apprécier un passage d’une ambiance calmante à une ambiance toute aussi chaleureuse, mais bien plus enjouée.

Assez rapidement, ne voyant pas ce qu’il se passait, nous comprîmes qu’ils se disputaient, mais nous n’y voyons pas de problème réel, il s’agissait visiblement plus de chamaillerie que de véritables soucis. Cela nous fit sourire légèrement.

Après tout ça, Noakuma s’endormit sur une chaise tandis que Hancock et Murasa furent convoqué par ce qui semblait être de plus hautes instances de la marine, nous pûmes deviner cela simplement par le ton qu’utilisa l’homme. Une fois le calme revenu, la tempête revint. Bien entendu cela n’est qu’une expression car la tempête nous écouta d’un simple signe : celui de se taire.

Two Earl entra donc en se calmant directement en nous voyant, déposant notre katana contre notre lit, elle devinait que nous voulions laisser le sergent Noakuma se reposer. Nous lui signâmes ensuite poliment de couvrir le pauvre Noakuma, chose qu’elle fit rapidement et silencieusement.

Elle s’occupa ensuite rapidement de nous, nous coupant les cheveux en trop qui avaient poussé, d’une vitesse et d’une précision chirurgicale. Avant de repartir en nous signant de nous reposer, ordonnant une fois sorti à une infirmière de passer le balai, qui le fit rapidement avant de sortir et fermer la porte.

Peut-être était-ce un effet secondaire du médicament, mais nous pûmes nous endormir très aisément…


- M’avez-vous abandonné ?


Une silhouette masculine nous adressait visiblement la parole… Assez étrangement, nous lui répondîmes réflexivement à l’oral et notre voix se fît entendre :

- Nous sommes désolée, mais nous ne comprenons pas ce que nous avons fait, si vous pouviez nous expliquer, nous pourrons probablement répondre.

Un flash, un éclair, suffisamment puissant pour détruire une montagne atterrit à son emplacement… Nous cachâmes la lumière avec nos bras, remarquant que notre bras gauche pouvait bouger… Que se passait-il avant de nous retrouver au sommet de cette montagne ? Au-dessus de nuages… La silhouette se retourna ne révélant que des yeux dorés.

Soudain, un katana nous perça le cœur sans même que cela nous gêne… Une lance se logea dans notre cuisse gauche… Une flèche dans notre bras droit… Nous ne ressentions aucune douleur, mais de par nos plaies semblait s’écouler ce qui semblait être…  Du chagrin.

A la place de l’unique silhouette se trouvait désormais 3 silhouettes qui n’avaient rien d’humaine. Toutes possédaient un troisième œil… Ce troisième œil qui nous paraissait toujours aussi agressif nous paraissait pour la première fois triste… Avant même que nous ne nous en rendions compte, nous eûmes notre apparence de Kirin, et leurs silhouette s’affinait… Révélant un dragon, un wyverne et un canidé… D’autres silhouettes plus floues apparaissaient dont un oiseau dont les ailes restaient floues et un léviathan…

Ces silhouettes étaient toutes formées d’ombres, tant qu’elles nous empêchaient de les distinguer les unes des autres… Mais l’une d’entre elle était… Plus sombre et hormis son troisième œil… Ses deux yeux faciaux étaient… Violet. Mais ce violet n’avait rien de bon.

Une douleur cinglante nous perça… Une multitude d’arme nous perça de part en part, cette fois la douleur se faisait sentir, mais même dans cet état, nous ne pûmes nous empêcher de penser que cette douleur était anormale, anormalement grande. Nous vîmes nos cheveux devenir noirs, notre peau s’assombrir, mais surtout, la douleur n’était plus le seul problème… Nous eûmes rapidement l’impression d’asphyxier… Nous tendions notre bras pour essayer de remonter dans ce qui semblait être des abimes né des nuages qui s’étaient assombris.


- Excusez-...Nous.

Rien n’était compréhensible, tout devenait sombre, les yeux de ces créatures était les seules choses qui était encore visible dans cette pénombre… Mais la douleur se faisait toujours sentir… Et nous ne pûmes respirer…

Nous nous réveillâmes en reprenant notre souffle d’un seul coup… La vision que nous vîmes à ce moment-là était stupéfiante…

Nous nous tenions debout sur notre jambe gauche, notre bras droit tendu… Tenant notre katana dégainé qui touchait la gorge de Noakuma qui s’était probablement réveiller durant notre sommeil… Surprise de la situation, nous retombâmes en arrière assise sur le sol alors que nous commençâmes déjà à oublier de quoi nous rêvions… Qu’avions-nous fait ?


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Boa Hancock

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MessageSujet: Re: Rencontres incongrues : une belle brochette de bras cassés   Rencontres incongrues : une belle brochette de bras cassés - Page 2 Icon_minitimeJeu 2 Avr - 13:21

*Ser… Sergent-Chef… ?* pensai-je.

Je n’arrivai pas à me rentrer cette information en tête. J’avais été promue ? Pourtant le colonel Freecs m’avait clairement fait comprendre qu’il n’avait aucune confiance en moi. Je pensais que c’était également la position du conseil. Ma mission n’était donc pas un échec total ? Je poussai alors un long soupir de soulagement. Ce que je souhaitais depuis plus de cinq ans était enfin arrivé. Enfin, on me reconnaissait à ma juste valeur ! Je n'eus cependant pas vraiment le temps de me réjouir car déjà Freecs enchaînait sur autre chose.


-Bien, maintenant que les choses sont claires et que le Sous-Lieutenant Murasa a assez joué les idiotes effrontées pour aujourd'hui passons maintenant à votre prochain ordre de mission.

*Oh c'est pas vrai ! m'écriai-je en pensée. Mais non ! Non ! Elle est passée Sous-Lieutenant ! Sous-Lieutenant nom de dieu ! Et moi qui commençait à être toute guillerette seulement parce que j'étais Sergent-Chef ! Ils se moquent de moi c'est pas possible autrement ! Ou alors ils me détestent ! Je ne sais vraiment pas ce que j'ai pu leur faire pour mériter ça ! C'est rageant ! Minamitsu Murasa, c'est officiel, je t'ai maintenant dans le viseur. Je ne trouverai pas le repos tant que je ne t'aurais pas dépassée.*

Et dire que je me mettais dans cet état pour une fille qui devait avoir, au bas mot, dix ans de moins que moi...

-Sergent-Chef Hancock, vous assisterez le Sous-Lieutenant Murasa dans cette mission.

Je tournai la tête vers Freecs et écarquillai les yeux. Prise dans mon élan de frustration, j'avais complètement oublié où j'étais et qui s'adressait à moi. Je n'avais, par ailleurs, absolument rien écouter de ce qu'avait pu dire le colonel... Je hochai alors simplement la tête pour cacher mon embarras et me retirai à la suite de Murasa. Celle-ci m'attendait derrière la porte adossée contre le mur. Lorsqu'elle me vit elle se mit devant moi avec un sourire en coin :

-T'as rien suivi hein, dit-elle avec un sourire narquois qui me fit presque sortir de mes gonds. Allez, viens ! Je t'explique en chemin !

Et c'est effectivement ce qu'elle fit. Le colonel avait donc assigné une mission au tout nouveau Sous-Lieutenant. Une mission qui ne nous faisait plaisir ni à l'une, ni à l'autre. Elle devait superviser les travaux qui allaient être effectués dans le couloir qu'elle avait détérioré tout à l'heure et je devais être son premier travailleur...  Je commençais sincèrement à croire que Freecs prenait un malin plaisir à m'assigner à des postes dont je ne connaissais strictement rien.  

-Pourquoi c'est moi qui doit passer après les dégâts que TU as causés ! m'enquis-je agacée.
-Le prends pas comme ça ! Imagine que c'est un entraînement, tu vas pouvoir renforcer la force de tes bras !
-Je suis déjà assez forte
, répondis-je butée.

Elle souleva un sourcil tout en dépréciant mon caractère borné du regard. Je n'en démordis pas pour autant. Après tout, elle ne pouvait pas comprendre ce que je ressentais... Elle, elle avait toujours été appréciée à sa juste valeur, j'en étais sûre ! C'était une jeune fille sans histoire qui devait facilement se faire des amis. Rien que d'y penser ça m'énervait encore plus. Et je compris du même coup pourquoi j'avais autant de mal avec elle. Elle était tout mon contraire. Et même si nous possédions ce même caractère têtu qui nous permettait d'aller jusqu'au bout de nos convictions, elle savait ne pas l'être quand ce n'était pas utile. Elle était toujours positive et voyait les choses du bons côtés. C'était une jeune fille qui, dans une vision manichéenne des choses, faisait sans conteste partie des « gentils ».  
Une fois revenues dans la chambre des infirmes, un spectacle inattendu s'offrit à nous. La pièce avait été mise sens dessus dessous Les chaises ainsi que le fauteuil de Noakuma avait été renversés et il y avait des entailles sur les murs. Je vis même un coussin sur le luminaire du plafond. Mais le plus étrange, c'était Kyulin, Kyulin qui essayait pour je ne sais quelle raison d'empaler Noakuma sur son katana. Murasa et moi ouvrîmes grands nos yeux devant ce spectacle affligeant et nous demandâmes quelques explications. Malheureusement, personne ne put nous en fournir. Nous nous tournions alors tous vers la Shiranui qui ne savait plus où se mettre. Elle était devenue rouge et commençait à vaciller. J'avais vu trop souvent ma mère avoir ce genre de réaction pour ne pas comprendre ce qu'il se passait. Je me précipitai donc sur Kyulin et la retint juste avant qu'elle ne s'écroule. Je posai ma main sur son front et confirmai mes soupçons.


-Elle a un accès de fièvre. Murasa va vite chercher une bassine d'eau bien fraîche et une serviette, on va la remettre au lit.  

Le Sous-Lieutenant fila comme le vent pour trouver ce dont nous avions besoin. De son côté, le jeune garçon vint m'aider sans que je n'ai à lui dire quoique ce soit. Il prépara le lit afin de me faciliter la tâche lorsque je devrais allonger la pauvre blessée. Je le fis avec une lenteur que je ne me connaissais pas tandis que Noakuma la recouvrait de sa couverture. Nous prîmes ensuite tout deux une chaise et attendîmes à son chevet le retour de Murasa retirant chacun notre tour les gouttes de sueurs qui perlaient sur son front. La jeune fille espiègle revint après une quinzaine de minutes.

-Qu'est-ce qui t'as pris tant de temps ?! C'est quand même pas si compliqué d'aller chercher de l'eau et une serviette.
-J'étais allée voir le colonel
, dit-elle en plongeant son regard dans le mien comme pour dire « et si tu me laissais parler hein ! ». Il a accepté de nous laisser quelques jours de repos. La mission a été reportée. Tu as tout le temps pour toi, jusqu'à ce que Linlin soit rétablie, après tout, c'est tout de même le rôle principal de cette base.

Elle avait dit tout cela tout en appliquant la serviette sur le front de sa camarade. De mon côté, j'étais bluffée, non contente d'accomplir sa tâche avec brio, elle avait même pensé aux détails qui viendraient ensuite. Elle avait pensé à la santé de Kyulin avant tout et m'avait même libérée de la charge ridicule d'infirmière que le colonel m'avait donné. Je devais bien admettre qu'elle méritait largement son titre de Sous-Lieutenant. En plus des qualités que j'avais évoquées tout à l'heure, elle était également réfléchie et savait réagir à une situation donnée. Avec une pointe d'amertume tout de même, je m'inclinais face aux qualités de Murasa. Cela dit, je bouillais maintenant d'impatience à l'idée d'atteindre son niveau.

*Un jour, je la dépasserai, j'en fais le serment !*


Une fois la fièvre de Kyulin quelque peu retombée, je pris congé de mes collègues et je me rendis au bureau de Freecs. Il y avait encore un point que je souhaitais éclaircir. Sa secrétaire me demanda d'attendre le temps qu'il se libère. J'allais donc de nouveau m'asseoir devant son bureau. Ça faisait déjà deux fois aujourd'hui. Les allées et venues dans son bureau allaient vite devenir un habitude, je le sentais. L'attente ne fut pas très longue. Une fois la porte refermée derrière moi, je lui demandai :


-Pourquoi ai-je obtenu cette promotion ?
-Il est assez rare que des soldats se plaignent des promotions Sergent-Chef Hancock
, éluda-t-il avec une expression qui montrait très clairement qu'il s'attendait à cette question.
-Je ne me plains pas, seulement, vous disiez tout à l'heure que vous ne me faisiez pas confiance. Et maintenant je suis promue ?
-Ce n'est pas moi qui décide vous savez.
-Vous devez bien avoir eu des informations qui expliquent ce choix non ?
-Aucune non.
-Vous mentez...
-Sergent-Chef, je peux être très patient, mais je ne tolèrerai pas que l'on m'insulte dans mon propre office.
-Je... Je m'excuse, j'ai... J'ai dépassé les bornes.
-Effectivement. C'est tout ce que vous vouliez savoir ?
-Oui...
-Bien, alors vous pouvez disposer.


Je me retirai donc sans rien dire et sans avoir obtenu les informations que j'étais venue chercher. Mais j'avais déjà un élément de réponse. Freecs n'avait absolument aucune estime pour moi. Mais j'allais lui montrer de quoi j'étais capable.

SORRYYYYYY T_______T:

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Shizukanaru Noakuma

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MessageSujet: Re: Rencontres incongrues : une belle brochette de bras cassés   Rencontres incongrues : une belle brochette de bras cassés - Page 2 Icon_minitimeLun 20 Avr - 12:10

J'ouvris les yeux en sentant une pression sur ma gorge. Kyulin était agonisante au lit, qui me menaçait donc ? Ma collègue soi-disant agonisante justement. Elle avait mis la pièce dans un piètre état et s'apprêtait visiblement à faire de même avec moi. Pourquoi ? Mystère.

Je la dévisageais, mon regard doré planté dans ses yeux bleus, et, avant que je n'ai pu esquisser un geste, elle tomba en arrière. Si elle était tombée en avant … mes capacités hors normes m'auraient-elles permis de survivre ? Question intéressante …

Instinctivement, malgré mes jambes douloureuses à en pleurer, je me levais pour préparer le lit qu'exigeait Boa. Je n'étais pas bien efficace, lent du fait de mes blessures mais l'impétueuse brune ne m'en tint pas rigueur et posa à mon rythme Kyulin.

Elle allait avoir froid, songeais-je soudainement avant de la recouvrir d'une couverture. Je la bordais avec méticulosité, m'assurant qu'aucun centimètre de peau en dessous de son cou ne soit visible. Epuisé par ce peu d'effort, je retournais à mon fauteuil roulant. Quelque chose me titillait. Je ne pouvais pas décrocher le regard de Kyulin et finalement, je fis tourner les roues pour m'approcher le plus possible d'elle et être à son chevet.

Je ne savais pas ce qui me poussait à faire cela. Encore moins à prendre le linge humide pour tapoter doucement sa tête. Dès qu'un soupçon de chaleur semblait la prendre, je passais la serviette bienfaisante sur son visage. Je sentais quelque chose au fond de moi, grande coquille vide que j'étais. Ce quelque chose était liée à Kyulin. Spontanément, ma tête se tourna vers Minamitsu en pleine discussion avec Boa. Je me souvenais de cette boule dans la gorge quand j'avais vu son corps tomber. Que j'avais voulu la voir, elle aussi, à mon réveil.

Serai-je en train de nouer une relation particulière avec ces deux jeunes femmes Ô combien horripilantes qui me faisaient si facilement sortir de mes gonds ?

Je réalisais que j'étais toujours en train de tapoter le front de Kyulin avec le linge froid et m'arrêtais. Minamitsu me dévisageait, c'était pas bon cette histoire. Finalement, elle ne dit rien et sortit à la suite de Boa, me laissant seul avec Kyulin.

J'observais la jeune femme et soulevais ses cheveux sur le front pour toucher  l'oeil que j'avais soupçonné être faux. Le frémissement de sa paupière me confirma qu'elle ne me l'avait pas dévoilé pour la frime.

Appuyé sur le coude, ma tête dans la main, je restais impassible à ses côtés.

— Tu m'indiffères, lui lâchais-je soudainement.

Forcément, elle ne broncha pas. J'aimai converser avec les morts ou les évanouis. Ils me prenaient pas la tête à répondre.

— Naïve. Illusionnée. Faible. Soucieuse. Pénible. Innocente … ? Enervante. Sans l'ombre d'un doute. La liste de tes défauts semblent sans fin.

Je m'arrêtai longuement, observant à quel point elle était tranquille et ne put me retenir de lui éponger encore le visage.

— Tu m'indiffères, repris-je. Mais c'est pareil pour Minamitsu. Peut-être même pire.

Je réfléchis un instant à la question.
— Finalement non.

Je restais de nouveau silencieux en entendant des gens marcher de l'autre côté de la porte.

—Je me moque de vous. Comme des autres. Mais les autres … je n'ai que le vide quand ils meurent. Toi … tu es une anomalie comme moi. Ne meurs pas tant que je ne t'ai pas disséquée. S'il te plait.

J'ajoutais la formule de politesse même si elle ne pouvait pas m'entendre. Il fallait toujours être poli d'après le colonel Fury.

— Ne faites plus jamais les mortes avec Minamitsu. Cela m'a … je … c'était …


Les mots me faisaient défauts. Je ne savais pas ce que c'était qui m'avait envahi en voyant le corps mal en point de Kyulin partir vers une mort que j'estimais certaine. Je ne savais pas ce qui m'avait saisi au plus profond de moi-même non plus quand le corps arc-bouté de Minamitsu chutait de cette maudite tour. Mais c'était présent à chaque fois que je les regardais.

Je me préoccupais de savoir si elles vivaient ou mourraient. Chose inédite encore chez moi. Pourtant, je restais toujours aussi indifférent à leur présence. Je n'avais toujours pas envie de passer une autre mission avec une de ces deux folles. Pourtant …

Etait-ce cela que l'on appelait … la camaraderie ?

La porte s'ouvrit brusquement et, lèvres closes, je fis comme si de rien n'était. C'était simplement Caducé. Le médecin me râla vertement dessus en voyant du sang sur mes bandages aux jambes, rétorquant que je n'aurai pas dû me déplacer, que le fauteuil et même nos lits étaient fait pour ça.

Je soupirais et lui tendis simplement mes jambes pour qu'il recommence son travail. Les points de sutures avaient lâchés. Ce n'était pas bien grave, les plaies allaient guérir d'ici deux jours. Les os fêlés en revanche allaient prendre un peu plus de temps. Un mois environ. Ce qui ferait que mes côtes seraient beaucoup moins douloureuses tout comme mon arcade sourcilière. D'ici un mois donc, je serai presque comme neuf et pourrais marcher.

Que diable allais-je donc pouvoir faire pendant un mois …

La réponse m'apparut clairement : développer mes pouvoirs. Le Colonel Fury me l'a dit ainsi que les scientifiques, mes possibilités avec Angry semblent limitées pour le moment mais en cultivant mon lien avec lui, en m'entraînant, je pourrais accomplir de grandes choses et sans doute même débloquer mes souvenirs. La clef est peut-être là.

Pour cela, j'ai besoin de quelqu'un qui sait aussi ce que cela fait d'avoir une connexion avec un animal. J'allais devoir parler mais tant pis. Boa et Kyulin sauraient m'apporter des réponses.

Kyulin dormait et n'était pas en état pour le moment.

D'un geste décidé, je faisais pivoter mon fauteuil roulant et sortait de la pièce. Une infirmière me courut après, hurlant comme une désespérée que je devais rester dans cette chambre ou celle que Minamitsu avait défoncée afin de m'y reposer. Bref, elle m'ordonna de dormir et j'obéis sagement. Toutefois, le lendemain, après une journée d'inutilité à passer de mains en mains des blouses blanches, je me décidais à leur fausser compagnie pour partir à la recherche de cette Boa. Heureusement, elle rentra à l'intérieur de la base. Au vie de mes blessures, je n'avais pas le droit de sortir, j'aurai donc pu la chercher encore bien longtemps. Son regard était vif et déterminé. Comme celui de Minamitsu quand elle m'avait dit de fuir car c'était les ordres d'un futur amiral. Boa avait-elle autant de conviction en la Marine que Minamitsu ? Question inutile qui ne m'aiderait en rien pour la suite.

J'avançais avec autant de vitesse que je le pouvais pour me poster vers elle à mon tour, lui prouvant aussi que je savais parler normalement.

— Tu m'es tout aussi indifférente que les autres mais ta relation avec ton serpent en revanche m'intéresse. J'ai besoin de tout savoir pour développer mes pouvoirs avec Angry. Acceptes-tu de m'aider ?

Ma voix pas du tout enfantine, grave et profonde, tout autant que cette flopée de paroles semblent la prendre de court mais elle se reprend très vite. Si elle refuse … elle ne connaitrait de repos jusqu'à ce qu'elle accepte.
Oups:

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MessageSujet: Re: Rencontres incongrues : une belle brochette de bras cassés   Rencontres incongrues : une belle brochette de bras cassés - Page 2 Icon_minitimeSam 25 Avr - 15:41

Freecs, le colonel aurait pu nous faire un discours sur notre comportement, puis nous punir, mais au milieu de tout cela il avait choisi de nous annoncer nos promotions respectives.
Sa punition ou sa mission comme il le dit consistait à réparer les dégâts que j’avais causé, cela n’avait rien d’étonnant le problème se posait plutôt pour Boa qui n’avait eu de cesse de me prévenir et qui au final payait tout de même les pots cassés. Je me retournais vers ma collègue pour croiser son regard, qui serait teinté d’une colère légitime.

Il n’en fut rien… Je devais l’avouer une promotion était quelque chose de valorisant, et une de ces bonnes nouvelles qui mettent aux anges et font oublier beaucoup de choses.

Elle n’avait donc pas écouté Freecs ce qui expliquait qu’elle ne réagisse pas plus. J’arrondis les angles, après tout nous n’avions pas vraiment le choix, je n’étais pas plus enchanté qu’elle, mais il était inutile d’en rajouter.

Nous retournions voir nos camarades. Je n’étais visiblement pas la seule qu’il faille ramener à la raison. Kyulin vraisemblablement victime d’un accès de folie s’en était pris à Noakuma. Les choses avaient très vite mal tourné. Elle s’en était rendu compte juste à temps évitant de peu un drame.
La suite des évènements ne serait pas mieux, Linlin bien qu’ayant momentanément repris le contrôle sombra à nouveau, terrassé par la fièvre. Boa,  qui avait visiblement suffisamment d’expérience dans cette situation donna des directives.  Il fallait agir vite,  je fonçais chercher le nécessaire.

Je repassais devant le bureau cette fois armé d’un seau dans ma main la plus apte et une éponge dans celle convalescente. Je frappais à la porte du bureau que je venais de quitter.

Je revenais à la charge devait-il penser. Il n’y avait qu’à voir son visage, il se demandait ce que j’étais venue faire dans son bureau.

-Je tenais à vous informer Colonel de la situation. je pris un ton grave sans le vouloir.

Il prêta dès lors un autre regard sur moi, j’avais son attention.

-Je sais que pour ma part mon état s’est amélioré depuis que je suis arrivée ici.

-Mon personnel et mes locaux s’en sont aperçu.

-Il est devenu clair à mes yeux que le sergent-chef Boa n’est non seulement ni un personnel médical, ni ici pour accomplir cette mission. Et ce dès la fin de votre discours.

J’y avais surtout pensé pendant que je courais dans le couloir en fait son annonce de nos promotions m’avait mis la puce à l’oreille mais il me fallait un peu de temps.

-De par sa construction et son contenu, on peut voir que vous avez des réserves à notre sujet. Je me suis demandé alors pourquoi lui confier la vie de soldat sans qu’elle soit réellement infirmière, alors même que vous ne lui faite pas entièrement confiance?

-Vous deviez me faire un rapport de la situation, pas me donner votre avis personnel. Il semblait vouloir en venir au cœur du problème et le régler.

-Nous n’étions pas en danger avec les soins apportés en urgence, notre état stable ne demandait qu’une simple surveillance, de l’attention… Il suffisait d’avoir à cœur la santé de ses camarades. Si c’est un test il est bien étrange, cela aurait néanmoins suffi. Mais la situation à changer, l’état de mes deux autres collègues semble s’aggraver [...]

Je lui décrivais le mieux possible l’état de Shizu qui avait rouvert ses blessures mais qui ne s’en était même rendu compte, l’état de Linlin étant un cran au-dessus. J’avais tenté d’y mettre les formes, mais les faits étaient là. De l’attention, une infirmière ne serait pas suffisante, il nous fallait un médecin de toute urgence!

L’homme rendit son verdict. Il allait demander à caducée de renforcer sa prise en charge, et le sergent-chef Boa serait libéré de sa fonction d’infirmière, quant à moi, j’avais désormais quartier libre tout comme il venait de le faire pour Hanckok.

Je revenais dans la chambre en toute hâte avec le matériel que m’avait demandé Boa. Linlin ne semblait pas aller mieux, je m’afférais comme les autres autour d’elle dans l’espoir de l’aider.

Boa n’en croyait pas ses yeux revenaient bien plus tard qu’on aurait pu le penser, pendant que la situation ne s’améliorait pas. Elle avait déjà pris sur elle par rapport à notre mission. Mais cette fois il s’agissait d’une vie pas de matériel brisé à réparer… C’est donc sans surprise qu’elle me fit la remarque. Je lui expliquais brièvement ce que Freecs avait décidé, avant de me remettre au travail.
Les efforts fournits par Shizu et Boa furent enfin récompensés, la température de Linlin baissait.
Boa avait quitté la pièce la première, surement pour voir Freecs. Je me rendis sur le pas de la porte pensant être suivi ne serait-ce que de loin par Noakuma. Mais celui-ci s’acharnait sur le front de Kyulin. En y regardant de plus près, je finis par me demander s’il n’était inquiet pas au sujet de Kyulin…peut-être n’avait-il jamais connu la fièvre?

Au moment où j’allais lui dire qu’il n’était plus nécessaire de s’agiter Shizu se retourna vers moi, puis s’arrêta, comprenant que cela n’était plus utile.

Je m’éloignais un peu histoire qu’ils puissent avoir un peu de calme je restais près de la porte au cas où il se passerait quelque chose. Je guettais l’arrivée de Caducée dans le couloir. Mais plus impatiente qu’à l’accoutumer je me décidais à le chercher moi-même!

Par chance je le croisais dans le couloir à peine deux pas plus tard. Je lui lançais le même regard que Boa m’avait lancé plutôt : « Que faisiez-vous non d’un chien ! ».

La situation s’étant stabilisé, je me demandais ce que j’allais faire de ce temps libre. Je n’étais pas encore totalement remise, mais cela ne saurait tarder. Je devais retourner à mon poste, mais avant je décidais d’en apprendre plus sur cette base et ce qui s’y était passé. J’allais revoir le colonel, décidément, il devait penser que je voulais le harceler. A mon grand étonnement il ne réagit pas mal à ma demande.

-Je comprends, votre curiosité peut être un défaut, je vous demande de ne pas importuner les familles et les soldats blessés. Je vous laisse libre de vos actions, si je n’ai pas de nouveaux dommages à constater dans ma base, dans le cas contraire, je ferais en sorte que votre salaire soit retiré pour réparer ma base. Vous pouvez disposer.

J’avais la permission de mener une enquête sur la catastrophe de Dustone orchestré par deux révolutionnaires. Je me mis à chercher Hancock, elle serait surement intéressée, je l’avais recroisé en me rendant au bureau de Freecs. Où pouvait-elle bien être? Je demandais au personnel que je croisais s’ils avaient vu Boa. Je retrouvais ça trace assez rapide, en effet, elle ne passait pas inaperçue, imprimer dans la tête, les yeux et le cœur de certains…

-Nous avons du temps libre, j’aurais voulu m’entrainer mais je préfère attendre que mon bras soit complètement rétabli. J’ai une idée qui pourrait être intéressante […]


Je lui expliquais mon souhait d’enquêter et de me faire ma propre opinion sur ce qui s’était passé sur cette base. Bien sûr une enquête avait déjà eu lieu, c’était donc purement personnel, aucun caractère obligatoire.

-Alors qu’en dis-tu ?

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Shiranui Kyulin

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MessageSujet: Re: Rencontres incongrues : une belle brochette de bras cassés   Rencontres incongrues : une belle brochette de bras cassés - Page 2 Icon_minitimeMar 28 Avr - 0:32

Nous retrouvant de nouveau seule dans cet endroit étrange, cette fois aucune ombre n’apparaissait, seul le soleil était présent et nous réchauffais de sa douce chaleur…

Nous nous réveillâmes seule et paisible, le soleil entrait dans notre chambre par la fenêtre… Le soleil était vraiment bon pour le moral et nous nous sentions réellement mieux. Nous restâmes assise un long moment profitant de cette douce chaleur, en profitant pour réfléchir à tous ce qu’il s’était passé…

Depuis notre départ de Yamato, nous ne fûmes exposée qu’à peu de bien-être, mais nous dûmes faire face à de nombreux malaises… Est-ce que ces petits bonheurs pouvaient contrebalancer notre état… Ouvrant de nouveau les yeux, nous fîmes de petits mouvements en partant de notre respiration, mouvant d’abord les épaules, les cuisses, nos muscles, nous arrêtant lorsque la douleur se faisait sentir. Évaluant donc autant que possible seule notre état… Tentant de chantonner un peu, rien ne sortit.

Les dommages restants étaient donc notre bras gauche, nos cordes vocales, notre vu et probablement quelques organes que nous ne pouvions ressentir de cette manière. La fêlure dans notre jambe droite était guérie, mais prudence est mère de sureté, nous devons y faire attention, utilisant notre bras droit, nous évaluions notre vue… Une trentaine de centimètre, c’était la distance à laquelle nous pouvions voir précisément.

Étant seule et n’ayant rien à faire, nous commençâmes à mouvoir notre jambe droit, ne ressentant aucune douleur, mais une sensation assez étrange… Nous comprîmes donc que nous ne pouvions marcher normalement et qu’une béquille sera nécessaire dans un premier temps. Après cela, nous fîmes quelques petits étirements, avant d’attendre… Seule dans cette chambre, nous demandant ce que pouvaient bien faire Murasa, Noakuma et Hancock.

Vint alors notre nièce, toujours aussi aimante, nous l’enlaçâmes de notre bras en lui frottant la tête. En un instant, elle le va sa tête en nous faisant face, fermant les yeux, son visage très proche du notre et nous nous frottâmes le bout du nez… Nous lui signâmes:


« - Quelque chose s'est-il passé ? »

- Rien voyons. Ai-je besoin d’une raison pour vous faire un bisou d’esquimau ?
Nous sourîmes en fermant les yeux, mais quelque chose s'était forcément passé, lui signant donc :

« - Bien sûr que non. »

Mais notre intérêt fût piqué par l’idée.


« - Peux-tu nous en dire plus ? »

Elle ne comprenait pas, nous dûmes lui expliquer, puis elle passa un moment à nous expliquer ce qu’elle savait, ce en mangeant. Après son départ, nous patientâmes à nouveau, n’ayant rien s’autre à faire que de regarder l’horizon.

La première personne qui se présenta durant l’après-midi fût Noakuma, entrant difficilement et bruyamment  à cause de sa chaise roulante, nous l’accueillîmes d’un sourire chaleureux, simplement reconnaissable par ses cheveux blancs. Alors qu’il utilisait ses bras pour avancer, nous lui fîmes signe de la main de s’approcher, ce qu’il fît.

Une fois à nos côtés, nous approchâmes un peu notre visage du sien, ce en mettant notre main sur sa tête comme nous le faisions pour Two-Earl quand elle était petite. Nous regardâmes donc son cou, y voyant un simple pansement… Par réflexe, nous tentâmes de dire désolé… Mais aucun son ne sortit de notre gorge. Noakuma nous regarda donc dans les yeux, nous lui sourîmes, l’enlaçâmes légèrement et lui fîmes un simple baisé sur la joue… Signe de gentillesse, de bienveillance, suivit d’un baisé sur le front, signifiant l’amitié.

Éloignant de nouveau notre visage, nous lui présentâmes simplement un sourire, sans voir sa réaction. Nous espérions sincèrement une réaction de sa part, mais vu le concerné, cela n’arriverai probablement pas. Après un léger silence, il prit la parole.


- Tu deviens un poney géant à corne. Je veux savoir comment. Apprends-moi la maitrise du lien animal.

Nous fûmes bien surprise, mais  répondîmes encore avec un sourire. Nous lui montrâmes donc encore une fois notre œil frontal, puis baissant la couverture, nos yeux droite et gauche. Remettant notre couverture, nous prîmes donc notre carnet, écrivant.

« Nous sommes différents, nous doutons que cela te sera réellement utile. »


- Angry est un animal. Je deviens en partie lui. Comme toi avec le poney. Dis-moi comment tu fais pour que je puisse me transformer plus.

Nous réfléchîmes au processus de Noakuma : Son bracelet devenait un animal, puis prenais forme sur son bras.

« Nous somme une Kirin, nous ne fusionnons pas, tu pourrais appeler ça… Notre véritable forme. »

- T’es un poney. Pourquoi pas après tout. Partons du principe que je suis un dragon alors.

Nous nous rendîmes à l’évidence : nous n’étions pas assez têtue pour continuer sur cette voie. Nous décidâmes donc de répondre, lorsque Murasa arriva :

- Linlin tu va mieux ? Shizu, t'es là aussi ?

Il est vrai qu'elle nous avait coupé dans ce qui semblait plutôt important pour Noakuma, ou alors était-il retourné à son silence habituel ? Nous lui répondîmes d’un sourire en hochant la tête positivement, lui faisant elle aussi signe de venir. Répétant le même processus que pour Noakuma, nous lui caressâmes la tête avant de l’enlacer légèrement, continuant par un baisé sur la joue terminer par le bisou sur le front, signe de gentillesse et d’amitié. En retournant à nos positions initiales, Murasa rougissait et semblait heureuse.

Nous leurs expliquâmes par écrit :
« Le bisou d’esquimau consiste à frotter le bout du nez avec le sien, généralement pratiqué entre parent et enfant, baiser sur la main est un signe de respect, sur le front est un signe d’amitié, sur la joue un signe de gentillesse, sur la paupière, un signe d’admiration, la paume un signe de soumission, les bras et les poignets sont pour la désir et bien entendu les lèvres sont pour l’amour. » Elle nous rendit la pareil ce qui nous fît monter le sang à notre tête… Être Du côté qui reçoit est bien plus gênant.

- Sur ton front c’est aussi un peu comme sur la paupière de ton œil. Dit-elle d’un ton moqueur… Nous aurions pu mourir de honte à ce moment-là.

Un peu plus tard, Nous embrassâmes aussi Hancock sur la joue puis le front, lui expliquant par la suite. en utilisant la même page.


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Boa Hancock

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MessageSujet: Re: Rencontres incongrues : une belle brochette de bras cassés   Rencontres incongrues : une belle brochette de bras cassés - Page 2 Icon_minitimeDim 17 Jan - 20:00

— Tu m’es tout aussi indifférente que les autres, mais ta relation avec ton serpent en revanche m’intéresse. J’ai besoin de tout savoir pour développer mes pouvoirs avec Angry. Acceptes-tu de m’aider ?

Je le regardai, abasourdie. Je ne comprenais rien à ce qu’il me disait, c’était quoi ce Angry ? Une nouvelle arme ? Dans tous les cas, je ne voyais pas en quoi ma relation avec Tanma pouvait bien l’aider. Et puis de toute façon, je n’avais pas que ça à faire. J’avais mon propre entraînement de mon côté. Je n’avais pas envie de l’aider, même si Noakuma m’intriguait, ma curiosité ne prenait pas le pas sur le sentiment de faiblesse qui m’envahissait chaque fois que je repensais à Autumn Forever.

— Je n’ai pas le temps, lui dis-je en essayant de le contourner pour continuer mon chemin.

Malheureusement pour moi, il n’en fit qu’à sa tête, apparemment mon refus n’était pas une option car je tentais à plusieurs reprises de passer, mais en vain, il se remettait toujours devant moi. Après avoir essayé de le feinter sans succès, je me résignai. Je poussai alors un grand soupir et acceptai de lui venir en aide, mais seulement à partir du lendemain. Pour l’heure, je voulais simplement faire mon compte-rendu au colonel, prendre une bonne douche et aller me coucher après avoir pris des nouvelles de Kyulin. Il me laissa enfin passer. Il n’était pas très bavard, mais il était déterminé, on ne pouvait pas le nier.

Après cet épisode, je me rendis dans le bureau du colonel. J’étais très satisfaite de moi. J’avais réussi à marquer les pierres sans les détruire. L’exercice avait été compliqué. Étant donné que je misais généralement tout sur la force, les pierres avaient tendance à exploser sous mes coups. Une fois devant la porte du bureau de mon nouvel entraîneur, je repensais à ce que Murasa m’avait dit la vielle à cette même heure. Elle voulait enquêter sur l’incident qui avait causé autant de dégâts sur la base. Je lui avais répondu de but en blanc que les coupables avaient déjà été décrits par le colonel et que je voyais mal ce qu’il y avait à ajouter. Elle avait alors insisté en me disant qu’elle préférait toujours avoir plusieurs versions des faits pour comprendre au mieux une situation. Je ne pouvais pas lui dire que si je ne voulais pas l’aider c’était parce que j’étais encore trop affectée par ce qui m’était arrivé. J’avais donc décidé de reporter ma réponse à plus tard en lui disant que j’allais y réfléchir. Et j’y avais réfléchi. Je n’avais pas réellement envie de connaître les détails de leur venue sur cette base, mais peut-être que ces recherches aboutiront sur la récolte d’informations intéressantes sur le ninja. Il faudrait que je parle à Murasa une fois mon entretien avec le colonel Freecs terminé.

Je sortis enfin de mes pensées et me décidai à frapper à la porte. Le colonel me permit d’entrer très rapidement. Toujours aussi peu assurée face à lui, je lui fis un compte-rendu de ma journée d’entraînement. Je lui expliquai qu’après des heures de pratiques infructueuses, j’avais finalement adopté une nouvelle méthode se fondant sur la reproduction de mouvements que j’avais d’ores et déjà observés. Je vis plusieurs fois ses sourcils se froncer durant mon rapport. Je ne comprenais pas ce qui pouvait bien le déranger. J’avais pourtant réussi son exercice en l’espace d’une journée !


— Je voudrais prendre état de vos progrès, rendez-vous demain, à l’aurore.

J’acquiesçais sans un mot puis sortis de son bureau. Je repris ma route dans les couloirs de la base. Il était grand temps que je retrouve ma chambre pour pouvoir prendre un bon bain. J’avais initialement prévu de lui rendre visite avant de prendre soin de moi, mais je me sentais bien trop sale. J’avais besoin de me ressourcer. Je pris donc la direction de ma chambre. Une fois dans le bain bien chaud, je laissai aller ma tête contre le rebord de la baignoire et repensai aux froncements de sourcils du colonel. Qu’est-ce qui lui avait déplu dans mon rapport ? Est-ce qu’il pensait que je lui mentais ? Que je n’avais pas réussi l’exercice ? Était-ce pour cette raison qu’il comptait venir m’observer le lendemain ? J’espérais sincèrement que ce n’était pas le cas. Je commençais à en avoir assez de devoir toujours prouver ma valeur. J’étais enfin passée sergent, sergent-chef même, mais c’était comme si rien n’avait changé. Je continuai de ruminer dans mon bain bien chaud pendant près d’une demi-heure puis je sortis. Je me rhabillais puis repris la direction de la chambre de Kyulin. J’espérais qu’elle allait mieux.

En entrant dans la chambre, je vis Murasa et Noakuma vaquer à leurs occupations. Chacun semblait bien plus serein. En effet, Kyulin était toujours faible, mais en bien meilleur état que la veille. Je me mis tranquillement à son chevet pour prendre de ses nouvelles. Ce qu’elle fit alors me surprit. Elle me caressa la tête, m’enlaça légèrement, me déposa un baiser sur la joue puis sur la joue. Pendant qu’elle recalait les coussins dans son dos, je me sentis rougir. Décidément, ces derniers jours avaient été riches en marques d’affection, mais je n’y étais toujours pas habituée. Être enlacée par le ninja était une chose, mais les baisers de Kyulin étaient encore plus perturbants ! Je restais là, interdite, tandis que Kyulin me tendait son petit carnet. Dessus, elle expliquait la signification des différents baisers possibles. Les siens me témoignaient gentillesse et amitié. Ce bout de papier avait clairement abattu toutes mes défenses. Kyulin était la tendresse incarnée ! Elle me rappelait tellement Hanami, elle me donnait envie de la protéger. Nous passâmes quelque temps à discuter, Murasa s’incrustant de temps en temps dans nos conversations. Puis la fatigue me rattrapa. J’embrassai alors Kyulin sur la joue en lui murmurant à l’oreille :


— En signe de gentillesse.


Je me relevais en lui souriant alors que son visage prenait une teinte rosée à son tour. Je me tournai ensuite vers le jeune garçon et lui annonçait que j’aurais sûrement la fin de mon après-midi et ma soirée de libre. S’il voulait me poser des questions sur Tanma, ce serait sûrement un moment propice. Il hocha la tête sans même me dire s’il prévoyait de me retrouver ou non. L’ayant déjà vu agir de cette manière, je décidai de ne pas relever. Il avait bien réussi à me trouver un peu plus tôt dans la journée, il réussirait sûrement à faire de même le lendemain. Avant de quitter la chambre, je pris Murasa à part pour lui donner ma réponse.

— Je ne pourrais pas t’aider durant ton enquête, commençais-je. Je viens de commencer un nouvel entraînement et j’ai vraiment besoin de renforcer mes capacités. Cependant, j’aimerais connaître tes avancées si cela ne te dérange pas. Tous les nouveaux éléments que tu pourras trouver sur ces révolutionnaires s’avéreront très certainement utiles.

Je marquai une pause puis reprenais :

— Alors, est-ce que ça te dérangerait de me tenir au courant ?

Quelle que soit sa réponse, j’irais ensuite me coucher, car je sentais que la journée allait être longue.

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Shizukanaru Noakuma

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MessageSujet: Re: Rencontres incongrues : une belle brochette de bras cassés   Rencontres incongrues : une belle brochette de bras cassés - Page 2 Icon_minitimeLun 1 Fév - 1:11

Ma conversation avec Kyulin me faisait réfléchir. J'avais passé l'après-midi à cela, cherchant à quoi cela pourrait m'avancer pour quand je retrouverai la femme serpent plus tard, à la fin de son service. Clairement, Boa ne comprenait pas de quoi il retournait quand je lui avais parlé d'un lien entre bijou et animaux. Kyulin, de même, ne semblait pas comprendre mon entêtement à ce propos, arguant qu'elle ne pouvait pas m'aider, car, de fait, elle était un poney par nature. Un poney à corne pardon. Cela m'échappait encore plus que ma propre nature, mais ma foi, pourquoi pas. Étais-je donc un dragon modifiant ses traits sous la forme d'un garçonnet ? Mais dans ce cas, pourquoi pouvais-je matérialiser Angry ? Si j'étais moi même dragon, je n'aurais pas besoin d'en invoquer un. D'un autre côté, on pouvait avoir une relation telle celle avec mon compagnon sans être lié magiquement comme le prouvait Boa. Qu'étais-je donc ? Un mixte de ces deux concepts ?

Je secouais la tête pour m'aérer l'esprit.Je prenais comme point de référence deux femmes qui n'avaient aucun lien quelconque avec moi, à partir de là, toutes mes hypothèses devaient s'avérer erronée. Je me massais les tempes. Trouverais-je un jour la clef qui me débloquerait ? Étais-je seul sur cette planète ? Quelqu'un donc arriverait à me comprendre ? Trouverais-je cette chose insensée, vide de sens mais qui résonnait parfois au fond de moi … la famille ?

Je regardais un instant mes mains, les yeux vides. Comme lorsque j'étais séparé d'Angry, j'avais mal à l'intérieur en pensant à cela. Une douleur, intense, réelle. J'avais l'impression de suffoquer et comme toujours, une solitude écrasante me pesa soudainement. Voilà pourquoi je n'aimais pas penser souvent à mes semblables, à la possibilité que j'ai des géniteurs. Cela faisait mal. Plus que n'importe quelle droite que m'avait mise Tansui.

Sentant le trouble émotionnel auquel j'étais en proie, je saisis les béquilles que l'on m'avait fourni et partis sans un mot. Minamitsu voulut m'intercepter, interrompant momentanément la conversation avec Boa, mais Kyulin lui fit signe de n'en rien faire. Je me trainais tant bien que mal à l'extérieur, observant la nuit qui tombait peu à peu.

Le marine qui m'avait trouvé disait que j'étais un ange, une étoile tombée du ciel, que ce serait logique étant donné leur nombre. Il est le seul à ne pas me rattacher  une engeance maudite. Peut-être me voyait-il vraiment comme son fils. Hittokiri … Pour la première fois depuis que j'avais quitté ma base natale, j'envisageais de le revoir. Pour … je ne sais pas.

Perturbé par des choses que j'étais incapable de reconnaître, je me déplaçais vers ma chambre. Notre guérison était en bonne voie. Surtout moi et Minamitsu qui étions les moins touchés.

Je me couchais tôt, enveloppé dans ma veste, des larmes au bord des yeux qui refusaient de couler.

Le lendemain, je restais au lit, n'ayant aucune envie de faire quoique ce soit d'autres. Bien évidemment, cette casse-pied de Minamitsu ne le vit pas de cet œil et fit une entrée fracassante, claquant la porte de ma chambre contre le mur.

— Shizuuuuu ! Alors pourquoi on te voit plus ! Il est plus de 15h et pourtant tu n'as toujours pas poitné le bout de ta frimousse !


Je grognais et me retournais sous la couette, lui tournant ouvertement le dos.

— Pas envie. Va voir Kyulin. Dormir.


Je me rétractais sur ma manière minimale de parler, montrant clairement que je n'étais pas d'humeur.

— Il faut t'ouvrir un peu plus à moi, tu sais, on va être amené à retravailler ensemble paraît-il.

— Veux pas. Adieu.

Elle rit, ne me prenant manifestement pas au sérieux et partis, me laissant l'espace que je voulais. Je végétais encore quelques temps dans mon lit, repensant à tout. Cette chaleur quand j'étais avec Minamitsu et Kyulin, quand bien même elles m'agaçaient, ce vide en moi quand je pensais à ce que je cherchais, cette angoisse quand j'avais vu le corps de Minamitsu sombrer, celui décharnée de Kyulin.

J'avais besoin de comprendre. J'avais besoin d'un interlude avec Boa. Vêtu de ma sempiternelle veste, la capuche trop courte rabattue sur ma tête, un pantalon au couleur de la marine couvrant mes jambes encore blessées, je saisis mes béquilles et partis à la recherche de la Marine. Fuyant quelques infirmières trop sérieuses, je crapahutais tant bien que mal à travers la base. On m'informa, apèrs quelques coups de béquilles menaçants si la réponse tardait trop, que la femme s'entraînait derrière les quelques arbres au-delà des travaux.

Je m'y rendis donc et malgré mes douleurs, lorsque je la trouvais, je patientais jusqu'à ce qu'elle finisse ses exercices. Cela me mettait toujours en colère qu'on me coupe dans mes activités. Au bout d'une demi-heure d'attente, au terme de laquelle elle rangea son fouet, je m'avançais.

— Noakuma, me salua-t-elle sobrement.

Je hochais la tête sans répondre.

— Tu es là pour la fameuse discussion je suppose. Il va falloir être plus loquace, piqua-t-elle après un nouvel hochement de tête de ma part.

— Je parle que lorsque j'ai besoin. Je ne souhaite pas que les gens inintéressants pensent avoir mon intérêt,
fis-je en réponse.

— Je suis donc intéressante et j'ai ton intérêt,
releva-t-elle avant de prendre une longue gorgée d'eau à sa bouteille.

—Ton serpent l'est pour toi. Quant à ta personne … cette discussion le déterminera.

Ma réponse la fit se crisper un peu. Comme du mécontentement mais je n'en tins pas rigueur.

— Qu'est-ce que tu peux faire exécuter à ton serpent ? Demandais-je en entrant dans le vif du sujet sans lui laisser le temps de manifester une quelconque râlerie.

— Je ne comprends pas vraiment ce que tu veux dire. Tanma est mon compagnon, mon ami, je ne le fais rien « exécuter ». Il le fait car il m'aime.

Je restais un instant muet. Diantre, première question et je me heurtais déjà à un concept abstrait : l'amour.

— Tu ne peux pas le forcer mentalement ? Tu ne souffres pas physiquement quand on t'enlève tes boucles d'oreille ?

Cette fois-ci, la brune me dévisagea comme si j'étais complètement sénile.

— Bien sûr que non ! Pourquoi ça serait le cas ? Nous sommes une équipe, je ne le forcerai jamais à quoique ce soit. Je ne vois pas le lien avec mes boucles d'oreilles.

— Regarde.

J'inspirai profondément et repensai à Kokoyashi, à tous ce qui m'exaspéraient chez mes collègues, me mettant en colère à escient. Je sentis Angry alimenter cette colère et montrait mon bracelet à Boa, incandescent, devenir finalement un petit dragon violet.

— C'est Angry. Habituellement, il est ce bracelet. Mais si je m'énerve, il se matérialise. Si on me prend Angry, j'ai mal. Si je m'énerve davantage, il devient plus gros. Si je suis dans une fureur sans nom, il fusionne avec mon bras droit, me donnant une cuirasse impénétrable et des griffes lacérantes.

Si elle était surprise de l'apparition de mon compagnon d'âme, Boa ne le montra pas.

— Je ne peux pas faire ça avec Tanma. Il peut bien rétrécir ou grandir selon son envie mais rien de comparable à tes habilités.


— Tu n'as donc pas de cornes cachées ? Soupirais-je.

—Aucune. Je n'ai rien en commun avec toi. Que voulais-tu savoir de plus sur ma relation avec lui pour t'améliorer ?

— Rien d'autre. Tu n'es donc jamais disséquée ..., je m'interrompis et repris Merci de m'avoir accordé de ton temps, dis-je poliment en m'inclinant. Bon courage pour … la suite.

Je repartis, une nouvelle sensation m'enserrant le cœur, alors qu'Angry venait se frotter à ma joue pour me réconforter avant de disparaître.

La déception.
Corrections éventuelles pour Boa:

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Minamitsu murasa

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MessageSujet: Re: Rencontres incongrues : une belle brochette de bras cassés   Rencontres incongrues : une belle brochette de bras cassés - Page 2 Icon_minitimeDim 7 Fév - 9:12

-Je comprends, je te donnerais les informations que j'aurais trouvées. Mais ne t'attends pas à beaucoup plus que ce que l'on sait déjà. Le temps a passé les témoignages et certaines preuves sont très vite altérées. Je ferais de mon mieux pour comprendre ce qui s'est passé ici.


Je me devais de rester modeste, le colonel était là lors des incidents et une enquête avait déjà eu lieu. Je m'étonnais même que l'on mette met pas interdit cette enquête avec pour argument évident que c'est probablement une perte de temps pour le personnel que je vais devoir interroger puisque cela aura été fait auparavant.

Mais je restais confiante, l'essentiel était de comprendre comment  avait-on frisé la catastrophe, et les objectifs de cette attaque.

La soirée fut agréable mais pour tous la fatigue se fit sentir. Boa ayant fort à faire le lendemain fut la première à partir au lit. Shizu fut le second à partir, il ne semblait pas très bien, mais mieux valait le laisser tranquille un peu de sommeil lui ferait surement du bien. Quant à moi je ne trainais pas plus Kyulin avait besoin de repos et ma journée s'annonçait longue.

Le lendemain j'organisais mon enquête la première personne à enquiquiner s'était Freecs en personne.

J'avais besoin des conclusions de la première enquête, je ne pouvais pas décemment reprendre l'enquête de zéro. D'autant que je ne pouvais pas approcher les victimes directes certains ayant besoin de se remettre psychologiquement... Freecs avait déjà tout prévu, le colonel à peine m'avait-il accueilli qu'il sortit d'un tiroir un exemplaire de ce que j'étais venue chercher sans même avoir à le demander.

Je lu le document en entier au calme dans la bibliothèque de la base, une petite salle modeste où quelques patients venaient se détendre. Le rapport était très complet, les détails de chaque scène étaient donnés. Plusieurs photos, puis des documents plus techniques donnait un aperçu le plus objectif possible, enfin on avait des témoignages et le recoupement de ceux-ci avec les informations précédentes.

La conclusion était cinglante, la base n'était pas prête à faire face à une attaque. Le personnel bien qu'entraîné n'avait pas les infrastructures pour encaisser une telle attaque. Le système de sécurité était à ce moment vulnérable. Et des mesures concernant les bâtiments ont été prises mais visiblement il s'agit d'un autre document et celui-ci est bien sûr classé. Malheureusement un autre constat est édifiant hormis le colonel Freecs aucun autre gradés n'a survécut...


*C'est inconcevable?!*

Cela ne faisait pas sens les deux sergents et le sergent-chef ont été tués? Le rapport fait état de deux individus, et l'un d'eux avait clairement le niveau d'un sergent on peut n'assumer que le second aussi au minimum. Les deux révolutionnaires responsables "Bloody viper" et "Itachi Uchiwa", ce sont les informations sur leur capacité de combat mis à jour récemment qui me permit de comprendre le non-sens de cette situation.

Tout d'abord des combats probablement des duels impliquant de tel combattant ne sont pas à prendre à la légère. Et difficiles de connaître leurs capacités de combat sans en faire les frais.
Le problème majeur fut surement les techniques du ninja. Citées dans le rapport les quelques techniques connues sont capables de faussés les données du combat à tout instant...

C'est surement imprévisibilités de leur adversaire qui leur à coûter la vie. Il y a un détail qui me chiffonnait néanmoins "Léanne Albalia" le sergent-chef était une pointure surtout avec les armes à feu... seulement aucune trace de tir provenant de son arme. J'en aurais vite conclue qu'elle n'avait peut-être même pas eu le temps de se battre si elle n'avait pas été retrouver l'arme au poing. L'une des personnes les plus douées avec une arme à feu, se bat avec une arme blanche?


Je voulais questionner Freecs à propos de son personnel, mais je ne préférais pas m'y risquer, remuer le couteau dans la plaie n'était pas mon but et insulter un soldat tel que le sergent-chef Albalia aurait été... contre mes principes.

J'avais compris le pourquoi des conséquences...il restait la cause majeur, le colonel Flaker... Malheureusement les informations à son sujet sont également classées.

Le temps avait vite passé et il se faisait ne n'avait même pas pris la peine de passé voir Kyulin et Shizu avant d'aller voir Freecs impatiente comme je l'étais.

Je passais voir Shizu en premier et à mon grand étonnement celui-ci boudait dans son lit. Même si j'avais insisté un peu il préférait resté à broyer du noir... Peut être est-ce un "coup de mou" le mieux était de le laissé. Je passais voir Kyulin avec qui je discuta un moment de tout et de rien je partageais avec elle, quelques histoires que j'avais vécu sur Shell.

En cherchant Boa, je croisais Shizu, qui avait changé "d'humeur" il semblait absorbé par quelque chose un peu comme un jeune bretteur devant une boutique d'armes, à l’intérieur de laquelle il ne pouvait pas se payer l'arme de ses rêves. S'il rêvassait je le laissais faire. Je l'interrompit uniquement pour qu'il m'indique du doigt la direction de Boa.

Je la retrouvais assez facilement.


-J'ai des nouvelles et elle ne sont pas très bonnes. Commençais-je. Voyant l'expression de Boa changé je temporisais les choses.

-Ce n'est qu'une supposition que j'ai préférer laisser dans un état incertain, et tu va comprendre pourquoi.

Je lui donnais le résumé de ma cherche. Avant d'en venir au point essentiel.

-Le sergent chef à été retrouvé le sabre à la main alors même que c'était un as de la gâchette. La supériorité numérique aurait dû être un avantage et n'a pas pu être exploité. Ce que j'insinue c'est qu'il est possible que nos camarades aient commis une erreur... Sous estimé les deux assaillants. J'entends bien qu'ils aient eu la garde baissé au moment de  l'attaque, mais durant les combats?! Je ne pouvais que laissé transparaitre mon incompréhension.

-Le ninja vraisemblablement outre des capacités de combat tels que les illusions et son sharigan doit utiliser une technique permettant d'annihiler la garde de l'adversaire à son insu. Tes traces de traumatismes au niveau du cerveau sans pour autant qu'il y ai de coup à la tête. Nos camarades ont offert un terrain propice pour se genre de manipulation en combattant en duel les deux assaillants. Même à niveau égal leurs capacités permettent de brouiller les cartes à n'importe quel moment du combat.

Boa semblait tombées des nues avec ses informations mais le pire était à venir.


J'oserais même dire qu'ils auraient pu s'attaquer à Freecs s'il n'avait pas atteint leur véritable objectifs l'assassinat d'un colonel. Les traces d'explosifs et la mise à mort systématiques montrent qu'ils visaient peut etre plus grand: "rayé de la carte" la base. c'est mon avis personnel mais se  sont quand même de sacrés monstres pour vouloir éliminé jusqu'au personnel non militaire de la base...


Avant de la laisser j'ajoutais.

-Par contre garde pour toi tout les reproches que j'ai pu faire aux sujets de nos collègues, je ne veux pas que Freecs ou qui que ce soit pense que j'insulte leur mémoire. La conclusion que je ferais à Freecs sera plus simple, la procédure engagement doit être de ne jamais être seul face à l'un des deux assassins.

Je tournais les talons espérant que ce résumé détailler l'aiderait j'allais faire un rapport à Freecs... Même si je voulais garder ça pour moi il fallait pour le bien de tous que cela se sache.

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