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 La Ligne rouge et le Paradis du Sport

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Driss Keller

Driss Keller


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Date d'inscription : 27/08/2014
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Localisation : Suijou Deporte
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MessageSujet: La Ligne rouge et le Paradis du Sport   La Ligne rouge et le Paradis du Sport Icon_minitimeMer 10 Sep - 22:17

La Ligne rouge et le Paradis du Sport

Après cet au revoir plus que touchant, au vu de ce dont ma famille était capable, j’ai rejoint le bon gros Harold sur la place du marché. Elle est maintenant déserte mais il est là, un sourire chaleureux sur les lèvres. Il ressemble à un oncle bienveillant – ou alors c’était sa bedaine qui lui donnait l’air sympathique. Je me suis alors élancé vers lui en criant que j’étais prêt. À son habitude, il rit de bon cœur et nous partons sur son navire marchand. Je monte sur la rampe pour au moins la quatrième fois de ma vie et jette un œil au port, que je ne reverrais sûrement pas de sitôt. Alors que les marins remontent la rampe et l’ancre, le bateau commence son périple, tranquille. Je m’appuis alors à la rambarde et lance :

-Au revoir St-Uréa ! Quand je reviendrais ! Je serais devenu le meilleur tailleur de la famille Keller !

Je me retourne et vois que chaque marin à un petit sourire en coin. Est-ce ma phrase qui les amuse ? Je n’en sais rien et je ne cherche pas à le savoir après tout je n’ai pas envie de m’embêter avec des bêtises !
L’île à peine hors de vue, nous nous retrouvons nez à nez avec une espèce de barrage de bateau. Encore une fois je m’appuis sur la rambarde et me penche presque jusqu’à en tomber.


-Qu’est-ce que c’est ? Demandé-je.
-Ça mon p’tit gars c’est le plus grand malheur de tous les marchands, un embargo, me dit l’un des matelots.
-Et... C’est quoi ?
-Tu vois ces bateaux, là ? Eh bien ils bloquent la libre circulation. Ce sont les Révolutionnaires qui ont instauré ça depuis qu’ils sont repris l’île des mains de la Marine. Il est devenu très compliqué d’entrer et sortir de St-Uréa. Heureusement Harold est un excellent marchand, il a donc réussi à obtenir une dérogation.
-Eh bah ! Je savais pas que ce bon gros Harold était si fort ! Les Révolutionnaires n’ont qu’à bien se tenir !


Le marin qui m’a renseigné se met à rire. Je crois qu’il y a vraiment quelque chose qui ne va pas dans mon attitude – peut-être cette grande naïveté qui me caractérisait à cet âge… Après cet échange, nous passons le barrage sans difficulté. Les papiers du capitaine marchand sont en règle, nous pouvons donc continuer notre route. Alors que les marins s’affairent, moi je reste sur le pont supérieur, accoudé à la rambarde, je regarde la mer sombre. Ce n’est pas la première fois que je vois la mer mais cette étendue d’eau qui s’allonge à perte de vue continue de me fasciner. Le bon gros Harold s’approche alors de moi et me demande si je ne regrette pas mon choix. Je nie avec vigueur. Cette aventure, je l’attends depuis longtemps ! Je vais découvrir le monde et ça va être grandiose ! Bercer par le doux roulis des vagues je finis par m’asseoir et peu à peu je sombre dans un sommeil profond.
Quelques jours sont passés, jours pendant lesquels j’ai demandé à ce qu’on m’apprenne le métier de marin ! Très vite, mes appellations se sont transformées. Au début j’étais le « le petit Keller » puis je suis devenu « Driss » pour finalement être appelé « Hé ! Le mousse ». Je ne m’en plains pas. J’aime cette condition de mousse. On me laisse monter à la vigie sans émettre la moindre protestation. J’apprends à faire de nouveaux nœuds et j’apprends même à disposer la marchandise dans les cales pour que les tonneaux ne bougent pas. En quelques jours, l’équipage m’a totalement adopté. Alors que je passe une énième heure dans la vigie tentant de voir tout ce que je peux, voit se dessiner une longue ligne à l’horizon. Intrigué, je descends voir le gros Harold, il saura sûrement me renseigner.


-Il y a une grosse ligne dont je ne vois pas la fin devant nous. C’est normal ? Qu’est-ce que c’est ?
-Ça ? C’est Red Line, tu n’en as jamais entendu parler ?
-Parler non, mais j’ai lu dans un livre que c’était le seul continent de ce monde ! Ohlala, ce voyage risque d’être vraiment vraiment génial ! J’ai toujours rêvé de voir Red Line !
-Eh bien tu ne vas pas être déçu ! On va carrément marcher dessus !


Mon visage s’illumine. Je suis sûr que le bon gros Harold avait déjà tout prévu. Il savait qu’en allant à North il allait faire un heureux. C’est chose faite. Je ne tiens plus en place. Pourtant, ce n’est qu’à la fin de la journée que le bateau commence à ralentir. Alors que je m’extasie devant la hauteur du continent, les matelots commencent à monter la cargaison sur le pont. Je les regarde alors, ahuri.

-Bah, qu’est-ce que vous faîtes ?

Ils rient encore.

-Regarde un peu autour de toi, mousse. Tu louches tellement sur Red Line que tu en oublies de regarder la mer ! Tu vois tous ces navires ? Ce sont pour la plupart des navires marchands comme le nôtre.
-Mais pourquoi il y en a autant ?
-Parce qu’on ne peut pas voguer sur la terre, mousse !


Je me tais, tout penaud d’avoir posé une question aussi bête. Harold ma l’avait bien dit pourtant. Nous allons marcher sur Red Line. Evidemment qu’on ne peut pas emmener le navire avec nous. Mais alors une autre question me vient à l’esprit :

-Comment on va faire de l’autre côté alors.
-Un autre bateau nous y attend
, répond le matelot en souriant.

Et comme un fait exprès, lorsqu’il finit sa phrase, un énorme monte-charge arrive à notre niveau. Tout le monde charge la marchandise. J’essaie d’en faire autant mais coincer des tonneaux c’est une chose, les porter… Une autre. Après de nombreuses tentatives infructueuses, je laisse l’équipage se charger de la marchandise. Je les regarde faire, impuissant, puis monte à mon tour dans le monte-charge. Pendant l’ascension du continent, je vois des navires qui montent également mais à la verticale… Surpris je me tourne vers Harold et lui demande ce que sont ces petits navires à pattes. Il m’explique que la Marine a trouvé un moyen de passer Red Line sans avoir à abandonner ses navires. Bien sûr cette technologie des pattes n’est adaptée qu’aux bateaux de petite taille mais ce n’est pas moins impressionnant. Je me demande si les pattes sont commandées par un mécanisme automatique ou si quelqu’un est obligé de les diriger. Dans tous les cas, je continue à le fixer, la bave coulant presque de ma bouche grande ouverte.
Une fois au sommet, une auberge nous attend. La Marine prend en charge notre marchandise tout en vérifiant les papiers du gros Harold tandis que l’équipage et moi allons prendre un repos plus ou moins mérité.
Le lendemain, plusieurs carrioles sont prêtes à nous recevoir. Nous partons donc pour l’autre versant du continent.
Après quelques jours de voyage, nous voyons enfin de nouveau la mer. Nous faisons le chemin inverse à celui que nous avions fait en arrivant puis nous repartons. La traversée a été bien tranquille. J’ai repris mes activités de mousse dormant pratiquement tous les soirs sur le pont, bercé par les vagues. Et enfin après environs deux semaines de navigation en tout je vois notre destination. Une île ensoleillée. Elle paraît belle et accueillante mais à y mieux regarder, on aperçoit les côtes escarpées et la végétation presque inexistante. Nous nous approchons encore et je remarque que des gens escaladent ces côtes et sans sécurité. Cette île étrange porte le nom de Suijou Deporte. Le bon gros Harold me l’a dit alors que je lui demande comment nous pouvons venir en aide à ces gens. Et ça m’est alors revenu ! Suijou Deporte, cette île à la mentalité complètement folle. Avec Leila nous l’avions surnommée le Paradis du Sport.
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